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zenalpha

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Tout ce qui a été posté par zenalpha

  1. zenalpha

    Athéisme

    Le principe de moindre action en physique ne décrit pas la psychologie humaine en effet Désolé de cette confusion dans le discours J'use d'une métaphore pour expliquer qu'à l'inverse du principe de moindre action pour la physique, chacun doit se prendre en main dans l'effort dans la vie. Ne pas y mettre une relation de cause à effet. Exactement Partant du principe que tu ne savais pas que le principe de superposition existe en mécanique quantique et y ayant passé 5 minutes dans ta vie, il y a inaptitude. Ça n'enlève rien de ta sympathie.
  2. zenalpha

    Athéisme

    Non Si une particule touche l'écran ou si un observateur fait une mesure, il y a effondrement de la fonction d'onde et destruction de la particule en un point précis Tous les photons qui entrent dans ton œil par exemple sont détruits dans ce processus Le phénomène d'interférence et de diffraction des systèmes quantique s'opèrent évidemment avant l'effondrement de la fonction d'onde... Je te remets le même petit film Le reste est lié à ton interet personnel, ton travail et à ton entendement Pars du principe de la méthode Feynman : de toutes les personnes susceptibles de te tromper tu es celle qui a de loin le plus grand rôle pour toi-même Challenge ta vision...si tu en as une... Et essaye de comprendre ce qui fonctionne parfaitement : la mécanique quantique
  3. zenalpha

    Athéisme

    Hello L'image que donne Feynman est exacte L'illustration la plus spectaculaire au delà de ce que dit Feynman est sans doute à trouver dans les expériences à choix retardé. En mécanique quantique, le résultat qu'on observe dépend de la mesure qu'on effectue. Par exemple dans une expérience d'interférence, l'expérience choisie par l'expérimentateur va pouvoir mettre en évidence soit un comportement ondulatoire soit un comportement corpusculaire. Et bien sûr l'expérimentateur peut décider à quel instant il va effectuer ce choix. John Wheeler à proposé du point de vue théorique de retarder au maximum ce choix de l'expérimentateur en attendant que la particule soit très très avancée dans l'interféromètre et cette expérience a été réalisée en laboratoire et même en utilisant des satellites réfléchissant des faisceaux laser sur de très très longues distances Et oui, la particule "change sa nature" à un moment donné de son passé selon le choix de l'expérimentateur fait dans un futur de ce point et même un futur très éloigné. Disons que selon la vision classique et naïve du monde, la mécanique quantique relie des actions faites dans le futur sur des événements passés Comme dit Alain Connes le passé bouge encore. On parle aussi de rétrocausalité Mon maître à penser en parle ici sauf qu'il devait sortir d'un apéro et manque de clarté Si tu lis ces livres, tu as une explication plus fondamentale à ce phénomène à laquelle je souscris. Mais point trop n'en faut Sur le second point....tu peux le résumer par mon pari métaphysique personnel. Imagine que le monde soit totalement déterministe (je ne le crois pas pour la raison que la mécanique quantique contient un hasard intrinsèque ou une forme de déterminisme alocal et atemporel puisqu'aucune variable cachée locale n'est possible - expérience Aspect 1982) ou Imagine que je sois un jouet cosmique dont le destin est écrit depuis la nuit des temps (le super déterminisme) Que... Aucun libre arbitre, aucun choix ne m'est possible. Et donc... Soit tout cela est faux et les règles de la psychologie humaine sont davantage qu'un jeu mécaniste (c'est mon pari métaphysique) Et dans ce cas tracer notre chemin nous appartient et nous sommes libres de nos choix (dans une certaine mesure). C'est le principe de la Justice où un criminel ne va pas répondre au juge qu'il est un jouet cosmique et responsable de rien.... Ou Toute ma vie est prédeterminée, déjà écrite et prédicible mes choix n'étant que de pures illusions... Et dans ce cas...je veux m'illusionner jusqu'au bout puisque dans tous les cas, prétendre l'inverse est une philosophie plutôt de passivité où on trouve dans le destin les sources de ses déboires Je suis de la philosophie Adidas La victoire est en nous
  4. zenalpha

    Athéisme

    Feynman comprend que le concept de trajectoire pour une particule n'a aucun sens en mécanique quantique puisqu'il n'y a ni une position ni une vitesse unique si on en fait la mesure pour une particule quantique... Mais que, néanmoins une particule part bien d'un canon à électron (par exemple) pour s'achever sur un écran (par exemple) Donc qu'une particule part bien du point A pour arriver au point B Ce qu'il comprend...c'est que si on place un écran percé de 2 fentes entre le canon et l'écran plein dans laquelle on enregistre le point d'impact...la particule passe simultanément par les 2 fentes puisque sa fonction d'onde interagit avec elle même et crée des interférences Feynman généralise Avec 3 fentes la particule passe par les 3 fentes Avec 1000 fentes elle passe par les 1000 fentes Avec un second écran de 1000 fentes elle passe dans les 1000 fentes du premier et dans les 1000 fentes du second Il généralise Avec une infinité d'écrans et une infinité de fentes dans les écrans (on appelle ça le vide...) la particule prend entre le point A et B (point B qu'on ne sait d'ailleurs pas prédire) tous les chemins possibles et imaginable, elle échantillonne tous les chemins dont certains deviennent extrêmement improbables car les interférences sont destructives alors que d'autres sont plus probables car les interférences s'additionnent Ce qui signifie que comme pour la lumière elle même, toute particule est associée à une onde qui emprunte simultanément tous les chemins possibles entre A et B donc qui lui permet d'expérimenter ou d'échantillonner toutes les possibilités (les intégrales de chemin de Feynman) et donc "connaître" le chemin extrêmal de moindre action parmi l'infinité des chemins possibles et qu'on retrouve dans la deuxième intégrale de l'équation Ce formalisme débouche sur le concept de champ quantique Bref.... Pour un zen.... il ne faut pas non plus confondre le fait de connaître le chemin avec le fait d'arpenter le chemin Je ne recommande pas le principe de moindre action dans nos vies
  5. J'espère que Retailleau 3 a changé et que la fin ne justifiera pas tous les moyens
  6. Ce qui est aussi assourdissant, c'est la ... totale ... hypocrisie et petitesse du monde intellectuel et philosophique qui ré écrit la grande histoire de l'humanité dans les errements les plus abjects du peuple d'Israël en tout cas par sa direction du pays. Une trahison de l'ancien testament Écoutons Levinas puisqu'il faut remonter très loin avant de voir une once d'humanité dans la crasse philosophie actuelle -------- Levinas et Israël : l’éthique à l’épreuve du politique Octave Larmagnac-Matheron publié le 13 octobre 2023 Après Sartre et Derrida, nous interrogeons le regard d’Emmanuel Levinas (1906-1995) sur le conflit israélo-palestinien, qui se déploie à partir d’une compréhension singulière de la vocation de l’État hébreu. Parcours en quatre étapes. 1948 : la création de l’État d’Israël Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la création de l’État d’Israël en 1948 représente un espoir pour une communauté juive massacrée lors de la Shoah. Levinas, pourtant, ne fera pas son alya, son retour vers la Terre Sainte. Non qu’il soit hostile à la création de l’État hébreu – au contraire, sa solidarité avec l’État d’Israël est inébranlable. Mais sa compréhension du judaïsme, de « l’honneur sans drapeau » des Juifs, le conduit à prolonger la voie qui, depuis l’origine, est celle du judaïsme : la voix de l’exil sans retour, de la diaspora. À Ulysse qui regagne son île, Levinas préfère Abraham, l’éternel errant. Comme il le dit en 1935 dans « L’inspiration religieuse de l’Alliance », « la diaspora est une résignation : un renoncement foncier à une destinée politique propre ». Il le dira encore en 1959 à propos de Rosenzweig : « Le Juif est d’ores et déjà arrivé. Il n’a pas besoin d’État. Il n’a pas besoin de terre, il n’a pas besoin de lois, pour assurer sa permanence dans l’être. » Il n’a besoin que de la responsabilité sans assise, sans institution, sans repère – de l’éthique. La naissance d’Israël ne laisse pas pour autant Levinas indifférent. Elle suscite même, si l’on veut, un sentiment double, un espoir radical mais également une inquiétude à la hauteur de cet espoir, s’il venait à être trahi. L’espoir, d’abord. Dans ses textes des années 1950, dont certains sont rassemblés dans Difficile Liberté (1984), Levinas écrit : « L’important de l’État d’Israël ne consiste pas dans la réalisation d’une antique promesse, ni dans le début qu’il marquerait d’une ère de sécurité matérielle – problématique, hélas ! – mais dans l’occasion enfin offerte d’accomplir la loi sociale du judaïsme. Le peuple juif était avide de sa terre et de son État, non pas à cause de l’indépendance sans contenu qu’il en attendait, mais à cause de l’œuvre de sa vie qu’il pouvait enfin commencer », la réalisation de la justice, d’une autre politique placée sous le signe de l’éthique – « comme, aux temps anciens, la pratique de la justice justifiait la présence sur une terre. » « Enfin arrive l’heure du chef-d’œuvre. C’était tout de même horrible d’être le seul peuple qui se définisse par une doctrine de justice et le seul qui ne puisse l’appliquer. » Tel est le sens de l’« élection » du peuple juif : « L’idée d’un peuple élu ne doit pas être prise pour un orgueil. Elle n’est pas conscience de droits exceptionnels mais d’exceptionnels devoirs. » La terre promise est essentiellement l’horizon ouvert de réalisation de cette exigence absolue, comme le dira encore Levinas dans L’Au-delà du verset (1982) : « Par-delà le souci d’un refuge pour des hommes sans patrie et les accomplissements, parfois étonnants, parfois incertains, de l’État d’Israël, ne s’est-il pas surtout agi de créer sur sa terre les concrètes conditions de l’invention politique ? C’est là la finalité ultime du sionisme et, ainsi, probablement, l’un des grands événements de l’histoire humaine. Pendant deux mille ans, le peuple juif n’en était que l’objet, dans une innocence politique qu’il devait à son rôle de victime. Elle ne suffit pas à sa vocation. Depuis 1948, le voilà, entouré d’ennemis et toujours en question, mais aussi engagé dans les faits, pour penser – et pour faire et refaire – un État où devra s’incarner la morale prophétique et l’idée de sa paix. » L’éthique portée par la judaïsme est « inséparable des fins temporelles de l’État et débord[e] ces fins ». 1967 : la guerre des Six Jours Mais Levinas perçoit, en même temps, le risque : risque que cette terre deviennent la matrice d’une obsession identitaire, le terreau d’un État qui, comme tous les États avant lui, se laisserait capturer dans les filets de l’enracinement et du nationalisme, dans une mystique de l’enracinement. Le judaïsme, précisément, invite à se méfier de la fétichisation de la terre, comme le précisera Levinas dans « Heidegger, Gagarine et nous » (1961) : « Le judaïsme a toujours été libre à l’égard des lieux. Il resta ainsi fidèle à la valeur la plus haute. La Bible ne connaît qu’une Terre Sainte. […] Nourriture, […] Boisson et […] Logis, trois choses nécessaires à l’homme et que l’homme offre à l’homme. La terre est pour cela. L’homme est son maître pour servir les hommes, et pas autre chose. » Israël, comme État souverain, ne risque-t-il pas d’oublier cette manière d’habiter la terre en étranger ? Pas dans l’immédiat, a priori. Car cette terre à laquelle s’arrime l’État hébreu, incessamment contestée, n’est en rien une assise pérenne. « Manque d’appui dans le monde, absence de toute “position de repli préparée à l’avance” » : « Telle est la terre même qu’Israël possède dans son État. L’effort de le bâtir et de le défendre se tend sous la contestation et la menace permanente et croissante de tous les voisins. État dont l’existence reste en question dans tout ce qui en constitue l’essence ; alors que la terre des nations politiques est toujours le fameux “fond qui manque le moins” et qui reste quand tout est perdu. » Ce qui, pour les autres nations, constitue le soubassement pérenne est, pour Israël, « enjeu ou impasse ». Mais précisément, face à ses voisins hostiles « entourés de leurs terres », Israël ne risque-t-il pas de se raidir dans un désir réactif d’enracinement tellurique ? Levinas tient en tous cas à rappeler ce que cette terre n’est pas : car « les livres […] nous portent plus profondément que le sol » (en particulier « le » Livre, la Bible hébraïque), car « la personne est plus sainte qu’une terre ». Et il n’hésitera pas à critiquer la forme souvent prise par le sionisme : « Le sionisme à la recherche d’un État juif, développant des colonies en Palestine, s’interprétait, pendant longtemps, malgré les formes nouvelles de la vie collective qui surgissaient dans les kibboutzim, en termes de nationalisme » (L’Au-delà du verset). La réalité historique confirmera en partie les craintes de Levinas. En 1967, Israël déclenche une « attaque préventive » contre ses voisins arabes, et occupe la bande de Gaza et le désert du Sinaï, le plateau du Golan et la Cisjordanie, mais surtout Jérusalem, qui devient sa capitale de fait, même si elle n’est pas reconnue internationalement. Au Colloque des intellectuels juifs de France, Levinas – en dépit de son attachement indestructible à l’existence de l’État hébreu – émet de vives critiques. Il interpelle le philosophe André Neher, qui soutient qu’« Israël est du côté de la justice » : « Israël ne peut ni ne doit être un persécuteur », réplique Levinas. « Écoutez, Neher, est-ce que vous n’avez jamais connu la moindre interrogation, le moindre doute dans la conscience ? [...] Écoutez encore : 800 000 Arabes privés de maison. Pour eux, être privé de maison, c’est être privé de tout. […] Nous commençons à avoir des réflexes d’occupant. [...] Nos colloques doivent être le lieu de nos scrupules. » 1977 : le rapprochement Israël-Palestine Dans « Politique après ! », Levinas aborde, sans l’y réduire, la dimension internationale du conflit. Il commence par revenir sur « l’origine du conflit judéo-arabe » : « Il est aigu depuis la création de l’État d’Israël sur un bout de terre aride qui avait appartenu aux enfants d’Israël il y a plus de trente siècles, que, malgré la destruction de la Judée en 70, les communautés juives n’ont jamais déserté, que dans la Dispersion elles n’ont cessé de revendiquer et que depuis le début du siècle elles ont fait refleurir par leur travail ; mais sur un bout de terre qui se trouvait aussi depuis des siècles habité par ceux qui, entourés de toutes parts, et sur de vastes étendues, du grand peuple arabe dont ils font partie, se dénomment Palestiniens. » Comme le remarque Levinas, « ce conflit […] pour le moment, commande toutes les autres questions judéo-arabes ». En témoigne les conflits fréquents de l’État hébreu. Mais les choses changent, au gré des événements du siècle. En 1979, Israël et l’Égypte signent un traité de paix. Levinas veut y voir l’espoir d’une réconciliation possible. « La paix conclue entre Israël et l’Égypte, les conditions insolites dans lesquelles elle avait été suscitée par le voyage du président Sadate à Jérusalem le 19 novembre 1977 et qui, sur le petit écran, a pu paraître semblable aux premiers pas de l’homme sur la Lune – mais pas plus irrationnel – représente à nos yeux, malgré toutes les péripéties qui faillirent, dans la réalité des choses, faire échouer l’accord, malgré tous les écueils qui l’attendent peut-être et risquent de le réduire à néant, la voie même sur laquelle la réconciliation avait une chance de se produire. » Le philosophe ne cache pas son émotion. Il réaffirme « la grandeur et l’importance de Sadate » : « Son voyage a probablement été l’événement exceptionnel – trans-historique – qu’on ne fait pas et dont on n’est pas contemporain deux fois dans une vie. Pour un instant furent oubliés les étalons et les clichés politiques et toutes les motivations perfides qu’une certaine sagesse prête même au geste d’un homme qui se transcende et qui s’élève au-dessus de sa prudence et de ses précautions. » Levinas continue : « La paix était venue par une voie qui menait plus haut et venait de plus loin que les chemins politiques, quelle qu’ait été la part de ceux-ci dans l’itinéraire de cette paix. » Car c’est bien la paix qui reste et doit rester, pour Levinas, l’horizon : « Un Juif n’a pas besoin d’être “prophète ni fils de prophète” pour souhaiter et espérer la réconciliation judéo-arabe, pour l’entrevoir, par-delà le voisinage pacifique, comme une communauté fraternelle. » 1982 : Sabra et Chatila Du 16 au 18 septembre 1982, les milices chrétiennes perpètrent des massacres contre les combattants et civils palestiniens réfugiés au Liban dans le quartier de Sabra (Beyrouth ouest) et dans le camps de Chatila, en représailles à l’assassinat du président libanais Bachir Gemayel. L’armée israélienne, qui occupe alors la région, n’intervient pas. Dans un débat radiophonique de 1982 avec Alain Finkielkraut et Salomon Malka, Levinas réagit aux événements et condamne fermement les atrocités et « la tentation de l’innocence qui voudrait faire taire la mauvaise conscience » : « Se réclamer de l’Holocauste pour dire que Dieu est avec nous en toutes circonstances est aussi odieux que le Gott mit uns [Dieu avec nous] qui figurait sur les ceinturons des bourreaux » du Troisième Reich. Il ajoute, contre certains discours israéliens qui voudraient faire des massacres une affaire entre l’État hébreu et ses voisins : « Là où surgit la responsabilité morale de tous […], c’est dans cet événement de Sabra et Chatila. Là, personne ne peut nous dire : vous êtes en Europe et en paix, vous n’êtes pas en Israël et vous vous permettez de juger ! » Levinas tient en même temps à réaffirmer plus généralement le droit d’Israël à se défendre. Une affirmation qui est loin d’être évidente dans le cadre de son éthique. Levinas affirme en effet la « responsabilité infinie » de la conscience à l’égard d’autrui, de l’absolument autre. Mais alors, lui demande un de ses interlocuteurs : « Est-ce que l’autre pour l’Israélien n’est pas d’abord le Palestinien », plutôt que l’autre Israélien qui est déjà un peu le même, partageant une appartenance à une même communauté ? Levinas répond en ces termes : « Si votre prochain attaque un autre prochain ou est injuste avec lui, que pouvez-vous faire ? Là, l’altérité prend un autre caractère ; là, dans l’altérité, peut apparaître un ennemi, ou du moins là se pose le problème de savoir qui a raison et qui a tort, qui est juste et qui est injuste. Il y a des gens qui ont tort. » Le philosophe ajoute : « Mon peuple et mes proches, ce sont encore mes prochains », ils sont encore autres quelque soit le lien naturel, politique, territorial qui nous unit. « On défend le prochain quand on défend le peuple juif. » Il y a à côté du sentiment de « responsabilité illimitée une place pour une défense, car il ne s’agit pas toujours de “moi”, mais de mes proches qui sont mes prochains. À cette défense je donne le nom de politique, mais de politique éthiquement nécessaire », tournée vers la défense de l’Autre. Levinas, on le voit, n’aura cessé de confronter sa compréhension philosophique de la vocation d’Israël avec les événements tragiques du monde. Son message est avant tout tourné vers l’espérance d’une réconciliation : « On peut et doit penser, parfois en accord avec les penseurs les plus lucides du camp adverse, qu’il est temps de dépassionner cette adversité. » Pas très concret, sans doute. Peut-être que l’on peut synthétiser sa position dans l’anecdote suivante. En 1992, au philosophe israélien Jacob Golomb, qui lui demandait dans un entretien comment il fallait se positionner face à la réalité d’un conflit de plus en plus douloureux, Emmanuel Levinas répondit laconiquement : « Je suis toujours heureux si l’on parle. »
  7. zenalpha

    Athéisme

    Je te souhaite le meilleur. Et si tu me fais part de la manière en règle générale dont tu surmontes les problèmes qui te préoccupent, j'y trouverai a coup sûr matière à réflexion ou à échange Je ne parle pas pour toi. Mais de mon point de vue, la société se débilise intellectuellement à hauteur de la perte des valeurs individuelles, collectives et philosophiques. C'est souvent pris comme de la condescendance. Mais je ne me mens plus ce qui est le premier principe de sincérité à l'autre. En revanche...évidemment...je croise des êtres exceptionnels de toute sorte qui remplissent ma vie. Je suis dans un temps de sérénité avant la prochaine tempête Je ne te connais pas Apator Mais j'ai bien compris qu'en ce moment tu en prenais plein la tête et je ne parle pas de moi. J'en suis désolé et tu vois, tu as peut-être en moi une cible pour te défouler Mais je ne suis pas ton ennemi
  8. zenalpha

    Athéisme

    il y a une différence entre connaître le chemin et arpenter le chemin. Le Zen considère la mort comme un don, ni un ennemi ni même une fin mais une invitation à vivre chaque instant en pleine conscience. Un Ricard mon ami ?
  9. zenalpha

    Athéisme

    Les premiers seront les derniers t'inquiète pas pour ça, ça va aller
  10. zenalpha

    Athéisme

    Je la mets dans ma playlist, merci beaucoup Dans candide il faut cultiver son jardin, pour Camus dans le mythe de Sisyphe, c'est même un acte de révolte créateur de sens Une hétérotopie comme espace utopique d'où cultiver la contestation de l'ordre social Les jardins zen en revanche incarnent le wasi-sabi, la beauté de l'impermanence. D'où le samouraï peut tranquillement se ressourcer avant de couper les têtes en méditant le bushido
  11. zenalpha

    Athéisme

    De la philosophie aux fils à sophismes se manifeste une force d'extrême gravité inversement proportionnelle au carré de la distance à l'esprit qui sépare la matière du trou anal dans le bac, de l'organe d'où il y a une matière à pensée qui fera son trou dans les annales du bac. Prenez vos stylo, commencez à écrire Vous avez 4 heures.
  12. zenalpha

    Athéisme

    A l'astrologie chinoise et à la cartomancie en réalité
  13. zenalpha

    Athéisme

    Ce qui est discutable pour au moins une bonne raison Calculer ne sert que dans la mesure où on sait précisément ce qu'on recherche et comment on s'y prend. Je ne te confierai pas un calcul apres deux jours à avoir joué à chat GPT par exemple... c'est déjà déjà vrai en mathématiques et encore beaucoup plus exact en physique Ce shut up and calculate n'est pas une statue aux techniques du calcul...c'est juste une invitation à utiliser des procédures de calcul qui rendront compte des mesures sans se poser la question de la signification, ce qui convient dans la plupart des programmes de recherche Pas de bol...je suis plus philosophe que physicien... Et assez d'accord dans ce contexte avec la célèbre conférence de Sydney Coleman à savoir : quantum mechanics in your face. Et donc l'opérationnalisme de l'école de Copenhague ne dit pas quel type de formalisme utiliser ni dans quel cas ni même pour en faire quoi En l'occurrence je suis ravi de t'avoir fait découvrir par exemple cette petite initiation aux intégrales de chemin. C'est un bon début Oui ta conclusion est correcte Belle introspection personnelle Je ne comprends toujours rien de tes conceptions philosophique mais cet éclaircissement était important
  14. zenalpha

    Athéisme

    OK je n'avais pas suivi ce raisonnement depuis le début
  15. zenalpha

    Athéisme

    OK mais quand est ce que tu vas passer ce cap de passer de la mécanique classique aux intégrales de chemin de Feynman ?
  16. zenalpha

    Athéisme

    @SpookyTheFirst Je vais expliciter "la philosophie" de ce principe de moindre action à la racine puisque tu ne la trouveras nulle part et sûrement pas dans chat GPT Ce principe n'a pas attendu Feynman et sa découverte historique est bien antérieure à la mécanique quantique C'est au milieu du 18eme siècle que Maupertuis a énoncé ce principe "Lorsqu'il arrive quelque changement dans la nature, la quantité d'action utilisée pour ce changement est toujours la plus petite possible" Tu retrouves ça chez Fermat aussi pour qui "la nature agit suivant les voies les plus courtes et les plus simples" Lagrange démontra que le principe d'action extrêmal est équivalent à la loi de Newton En gros il exprime sous forme intégrale en sommant les contributions à l'action de trajectoires infinitésimales ce que Newton a décrit par une équation différentielle égalant la dérivée de l'impulsion à la force qu'elle subit Faire émerger ce principe de moindre action à la mécanique quantique par les intégrales de chemin a donc le mérite de donner une explication très précise au pourquoi on retrouve ce fonctionnement concrètement en mécanique classique dans la nature Je ne sais pas si chat GPT sait répondre à ça vu que c'est le fruit d'une réflexion personnelle mais je te le demande Comment cela devient il évident à comprendre en ayant intégré ce mécanisme des intégrales de chemin ? Vive la mécanique quantique...
  17. zenalpha

    Athéisme

    Un excellent livre mais plutôt philosophique de Sven Ortoli et Jean Pierre Pharabod Niveau débutant Je le recommande mais il s'écrit le cantique des quantiques pour mieux le trouver dans les bonnes librairies
  18. zenalpha

    Athéisme

    Chat Gpt s'est pas trop foulé dans ses réponses Les questions 1, 2, 3 sont pertinentes Les questions 4 et 5 sont (très) à la marge du sujet même si le principe de moindre action est le point commun Et je suis étonné qu'il ait recadré le sujet de lui-même en question 6 Globalement ses réponses sont minimalistes ... euphémisme... mais pertinentes En revanche je suis très inquiet pour ta conclusion Non, les intégrales de chemin n'ont pas pour objectif de s'appliquer à une boule accrochée à un fil... Mais concrètement il a pu t'expliquer le principe de moindre action classique via cet exemple Ce qui n'est pas la formule de Feynman Je te conseille deux choses Pose lui la question de savoir à quoi ça sert dans la théorie quantique des champs Et oublie l'inscription à Polytechnique si tu utilises cet outil je pense.
  19. zenalpha

    Athéisme

    Échapper à la mécanique quantique c'est être Dieu lui même en effet. N'aie pas peur mon fils, je suis la. Chez Neopilina ce serait le plug anal sa spécialité Les voies du seigneur sont pénétrables mon fils. Et c'est bien de partager sachant ça les fondements.les plus intimes et profonds de votre philosophie Une fenêtre vers nos âmes
  20. zenalpha

    Athéisme

    C'est un peu tordu mais "ça ressemble" à la théorie de la double causalité de Philippe Guillemant que je livre à ta sagacité
  21. zenalpha

    Athéisme

    Avec toi nous n'avons pas le bon cheval mais un âne. J'imagine bien un truc mais ça fera pas avancer la physique
  22. zenalpha

    Athéisme

    Étant philosophe, j'ai un problème pour chaque solution Comme disaient les célèbres chadock, s'il n'y a pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème Tu as sans doutes à de gros problèmes de grosses solutions Tiens ... Dernière chanson J'attends le résultat de l'eurovision c'est un gros problème pour moi ça
  23. zenalpha

    Athéisme

    Tu as des gros problèmes. Mais je te laisserai trouver tes propres solutions pour les résoudre. Ça s'appelle l'existence. Je n'ai toujours vu aucun de tes grands principes philosophique hormis tes petits soucis du quotidien Ça aussi tu devras trouver tes solutions Allez buona notte.
  24. zenalpha

    Athéisme

    On peut tout imaginer et la preuve en est que tu l'as imaginé Je me souviens comme ça d'un gars qui se faisait connaître sous le nom d' @Apator et qui avait compris de la célèbre citation d'Einstein à propos du pouvoir de l'imagination qu'il était aussi formidable d'imaginer l'univers comme une cocotte minute remplie de tomates et de licornes vertes que d'imaginer des situations qui ont conduit Einstein à la Relativité restreinte ou générale... En réalité, Einstein voyait l'imagination comme le moteur de l'avancée humaine puisque comme il l'a écrit "on ne peut pas résoudre un problème avec le même état d'esprit que celui qui l'a créé" ce qui encourage la créativité pour résoudre le problème et non seulement à la mémorisation des paradigmes de ceux qui ont le nez planté dedans. Einstein comparaît la theorisation à un travail de détective et non comme je le suis à un amateur de science fiction Les faits doivent guider...l'imagination pour une bonne explication des faits...et l'imagination est ce lien entre les faits en créant des situations originales qui les mettent aux limites Ce sont les nombreuses expériences de pensées d'Einstein qui ont marqué ses découvertes de la relativité restreinte quand il s'imaginait surfer sur une onde électromagnétique ou la relativité générale s'imaginant en chute libre dans un ascenseur ou encore les nombreuses expériences de pensées qui ont challengé la mécanique quantique dans ses échanges avec Bohr Une imagination qui...cible le problème...et imagine par quelle situation se dévoile une résolution créative Une imagination fertile Bref Demande toi quel problème se pose que nous n'ayons pas expliqué et comment ce que tu imagines permettrait de résoudre. En physique théorique, tu as des Colombo avec un carnet et une loupe, pas une JK Rowling qui imagine un Harry Potter ou un Apator qui n'a jamais raison Après on peut évidemment imaginer ce qu'on veut Mais pour en connaître la valeur, il est impératif de mettre sa théorie à l'épreuve des faits D'autres mettent leur imagination à l'épreuve des fées On peut choisir
  25. zenalpha

    Athéisme

    Je te comprends Comme le dit si bien Alain Aspect, le mieux pour toi serait de suivre ses cours à l'institut Polytechnique de Paris et donc éventuellement à penser à changer de métier pour te lancer dans la carrière de physicien Sinon tu as le merveilleux cours de Richard Feynman lui même qui a développé un cours pédagogique de réputation mondiale Ou suivre ici les bases Personnellement quand j'ai besoin de comprendre une publication ce qui m'arrive parfois, j'aime bien aussi écouter ce merveilleux garçon Je t'ai choisi le cours idoine, je ne sais pas ou commence et où finit ton niveau en mathématiques et en physique A toi de choisir ton chemin mais vu que tu viens de découvrir ce concept qui m'intéresse depuis 30 ans, ton chemin sera intégral plutôt qu'une intégrale de chemins Si tu abandonnes l'idée parce que c'est quand même un projet de vie je veux bien te donner la liste d'une bonne centaine de livres ou les bases te seront plus accessibles C'est ma voie royale puisque tu voudras bien te souvenir que je n'ai qu'une double formation de 5 années supérieures en statistiques et en gestion des entreprises Peut être devrais tu lire celui d'Hawking dont je t'ai parlé ou celui de Serge Haroche qui y consacre beaucoup de temps entre ce principe d'action et celui plus classique pour la physique classique Concernant l'initiation à la gravitation quantique le livre de luminet est une base honnête il l'a conçu pour le quidam moyen doté de bases moyennes Mais je le comprends parfaitement Trace ton chemin je t'ai pris par la main et lancé vers les saintes écritures
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