January

Ah c'est inventé les propos racistes ? Là par contre il y a plusieurs témoignages hein.. T'es complètement aveuglé par ta détestation du spectacle. C'aurait été antisémite t'aurais tout de suite été vent debout, malgré un spectacle à chier, c'est moyen.

Elle est bien bonne, elles se font agresser et faut les poursuivre en justice

aussi. bien vu.

Et pourquoi on n'aurait pas le droit de se plaindre ? Il y a des jeunes à qui on casse les pattes dès le départ, il faut y penser aussi..

Ah ben oui, je ne nie pas qu'il existe aussi de mauvaises volontés. Ben un peu, mais évidemment ça existe.

Ben non, continue de me lire j'ai parlé de tout.

C’est un principe d'une extrême cruauté qui au final continue de distinguer les vainqueurs des vaincus, ces derniers étant invités à être responsables de leur échec sur le seul prisme du ‘Quand on veut, on peut’. On est coincés puisqu’on est obligé d'y croire et, en même temps, on doit assumer la cruauté extrême de ce principe. La réalité, c'est qu'il n'y a pas d'égalité des chances, mais il faut continuer à y croire.

Ben j'ai fait

PFF... Tu fais pas d'efforts c'est tout !

Non. Il n'y a pas d'égalité des chances, rien à faire..

Ben je ne suis pas d'accord. "Quand on veut on peut" c'est faux, il y a des centaines d'exemples, malheureusement.

Arrête hein, tu vas pas nous faire pleurer avec les intermittents, déjà qu'ils font de la merde je plaisante hein, mais tu vas te faire shooter dedans à plaindre des privilégiés., attention 3, 2, 1 ..

La performance apparaît au moment du Dadaïsme, début XXème. Je crois que ça se passe à Zurich pendant la première guerre mondiale, un cercle d'artistes commencent à mettre des peintures en action, etc. La performance se base sur l'instant. Il y aura les happenings, events, fluxus, l'impro.. bref. Mais là c'est pas le sujet... Si tu veux en savoir plus regarde sur le net. Mais puisque t'aimes pas le genre, pourquoi perdre ton temps ?

C'est pas une argumentation, c'est désinformer et jeter de l'huile sur le feu. D'ailleurs avec cette source tout le monde est parti sur "Ce spectacle c'est de la merde !!!" pas vraiment sur l'agression des artistes, mais surtout sur la polémique autour de Carte Noire. Il n'est pas le seul à faire ça, il y a plusieurs habitués, essaie de lire, exactement sur le même sujet, des articles de Morandini, Le Monde, Le Figaro, Le point, Libération, fdesouche, tu vas voir, l'orientation de la pensée du lecteur est très claire

Si, c'est classifié comme tel. Tu as le droit de penser que c'est de la merde, mais c'est factuel, comme le polar est un genre littéraire...

Je vais prendre un autre exemple. Je ne sais pas si quelqu'un se souvient d'Abraham Poincheval. Il s'est enfermé pendant 15 jours dans le bide d'un ours empaillé. = PERFORMANCE. C'est comme ça que ça s'appelle et j'y peux rien moi, c'est un courant artistique. C'est nul ? Bah oui on a le droit de le dire, moi non plus je comprends pas, mais c'est de l'Art et ça s'appelle une Performance.

Ou pas. Je t'ai dit, la Performance c'est pas mon truc. J'avoue, je ne comprends pas. Je préfère dire ça plutôt qu'un sans appel : c'est de la merde. Là aussi, chacun son truc. C'est un travail spécifique artistique qui s'appelle la Performance. Si on n'en tient pas compte évidemment qu'on ne comprend pas ! Un ballet n'est pas une pièce de théâtre, un opéra n'est pas une chorale. Et bien là c'est pareil, c'est classifié Performance, c'est spécifique. Pour le reste, extrêmes non porteurs. Le gars ne sait pas qu'il va voir une Performance, admettons, et il ne sait pas ce que c'est (c'est pas une tare hein). Mais réagir, DE TOUTE FACON, en agressant les artistes, ben c'est nul, et ça c'est sans appel.

Ok mais en fait là le sujet c'est surtout que des comédiens se font agresser...

Ah voilà, j'ai fouillé un moment mais j'ai trouvé : Ce mardi 25 juillet, les organisateurs du Festival IN d'Avignon ont dénoncé des agressions verbales et physiques à caractère raciste à l'encontre des interprètes du spectacle Carte noire nommée désir, de Rébecca Chaillon. Selon la Compagnie Dans le Ventre et le Festival, des spectateurs s'en sont pris à plusieurs reprises aux performeuses dans le gymnase du Lycée Aubanel où est joué le spectacle, mais aussi à l'extérieur dans les rues d'Avignon. On est d'accord que ça c'est faire de la merde ? Agresser des comédiens ? Oui ? Non ? Bien pire qu'un spectacle qui ne plaît pas. Le "but du jeu" si on peut dire : Rébecca Chaillon, la metteuse en scène de 37 ans, travaille le rapport aux corps, les identités et les questions décoloniales. Elle a monté Carte noire nommée désir en 2021, à Nancy. Un "spectacle théâtral et performatif", selon le Festival d'Avignon, "qui pose la question de la place des femmes afrodescendantes dans la société française". Pendant 2h45, huit femmes noires performent pour pointer du doigt, entre autres, les stéréotypes et fantasmes que les blancs portent sur les corps noirs. On comprend mieux ou.. ? Et toujours pareil : on aime ou pas. Mais en tout cas : Tiago Rodriges, le directeur du Festival, se dit choqué par ces agressions à caractères racistes. Selon lui, "des gestes violents et racistes ne sont pas acceptables au Festival d'Avignon, et ce comportement ne représente pas le public du Festival." Il assure que le Festival a tout de suite "exprimé sa solidarité à cette compagnie, et travaillé pour créer un climat de sécurité et de sérénité pour que le spectacle se présente". Un spectacle que Tiago Rodriges défend d'ailleurs avec fierté : "il s'inscrit dans le passé, le présent, et l'avenir du code génétique du Festival d'Avignon." Bon, moi ce que je comprends, c'est que des gens qui viennent voir une performance prennent le truc au pied de la lettre, ben faut arrêter d'aller voir de l'art..

Je suis d'accord. Quel conditionnement à répéter ça aux gamins, c'est franchement pas un bon plan. Bonjour la pression, et au secours l'anatomie et les conséquences de l'échec s'il y a échec...

Ah ben le débat est ouvert !

Selon une étude Ipsos parue fin 2021 les Français sont de moins en moins nombreux à croire en la méritocratie. 65 % d'entre eux soulignent, entre autres, l'importance du déterminisme social dans le parcours des individus. Aujourd'hui on médite sur un vieux dicton : "Quand on veut, on peut". Cette phrase, on la répète souvent aux enfants, mais est-ce vraiment le cas ? Suffit-il de faire preuve de détermination dans la vie pour y arriver ? Avons-nous tous ce pouvoir de forcer notre destin ? En France, il faudrait six générations, soit 180 années, pour qu'un descendant d'une famille en bas de l'échelle des revenus se hisse au niveau moyen de son pays. Et ces inégalités se retrouvent dans le parcours scolaire. Suite : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-du-vendredi-21-juillet-2023-8057608 Méritocratie, mythe ou réalité ?

Après on adhère ou pas, moi j'ai du mal avec la Performance, chacun son truc. Sinon je vois la source, et je fais la gueule : Morandini. J'en cherche une autre : fdesouche. Ok je laisse tomber. Elle est de quel côté l'incitation à la haine ? Art Provocation ? Ah bah évidemment ! C'est une Performance : CQFD.

Pour rappel : L'art-performance désigne la pratique d'un artiste se concentrant radicalement sur l'effectuation d'une action, et sur l'immédiateté de son pouvoir signifiant. Cela au mépris des conventions de la représentation.

Dans le noir, descendre, ne pas faire craquer l’escalier. S’accroupir puis s’assoir et commencer à glisser sur les fesses, une marche, une autre, le cœur qui tape dans les oreilles. Gagné, le couloir, facile, pas de bruit, pointe des pieds nus, bout des doigts contre le mur pour garder l’équilibre, passer devant La chambre. Le plancher, attention, respiration coupée, ventre creux. Au bout le but, la cuisine. Voler n’importe quoi, vite, les battements de cœur qui déchirent les oreilles, le souffle court, repartir trop vite, fermer la porte du frigo trop fort, et… échouer. Elle est déjà là, dans le couloir. Prendre son compte, et remonter. Rase toujours les murs La nuit, descendre pieds nus, faire le moins de bruit possible, ne pas allumer la lumière, marcher sur la pointe des pieds arriver en bas, guetter les bruits, les ombres, ne rien avoir à faire là, être encore emprisonné, le constater, remonter.