Rasait les murs
Dans le noir, descendre, ne pas faire craquer l’escalier. S’accroupir puis s’assoir et commencer à glisser sur les fesses, une marche, une autre, le cœur qui tape dans les oreilles. Gagné, le couloir, facile, pas de bruit, pointe des pieds nus, bout des doigts contre le mur pour garder l’équilibre, passer devant La chambre. Le plancher, attention, respiration coupée, ventre creux. Au bout le but, la cuisine. Voler n’importe quoi, vite, les battements de cœur qui déchirent les oreilles, le souffle court, repartir trop vite, fermer la porte du frigo trop fort, et… échouer. Elle est déjà là, dans le couloir. Prendre son compte, et remonter.
Rase toujours les murs
La nuit, descendre pieds nus, faire le moins de bruit possible, ne pas allumer la lumière, marcher sur la pointe des pieds arriver en bas, guetter les bruits, les ombres, ne rien avoir à faire là, être encore emprisonné, le constater, remonter.
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