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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Bien sûr que je vais continuer à les évoquer. Ils sont nominatifs, ils ont un destinataire. Tout un(e) chacun(e) n'envoie pas de menaces de mort, d'une telle violence, de surcroît. Il y a aussi de la violence chez J.Depp, sublimée par une consommation importante d'alcool, et il semblerait également d'opiacés. Ce n'est pas parce qu'il n'avoue pas et minimise toutes ses violences au cours du procès, qu'elles n'ont jamais eu lieu.
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Il en serait ou bien c'est à la suite des révélations quant à la Ligue du Lol, que Linda aurait écrit avoir aussi subi une campagne de dénigrement (dans une autre affaire, celle-ci donc) sur Internet ? Des femmes peuvent aussi harceler. Je n'en ai entendu qu'une seule dire qu'elle l'a aussi dénigrée par jalousie, et à la fois parce qu'elle croyait tout ce que lui disait Léo Grasset. Au sujet de l'emprise, Manon Brill fait l'analogie avec les sectes. C'est tout à fait cela.
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Il y a aussi des SMS et des témoins, cet homme qui a porté plainte...
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Plusieurs personnes ont témoigné et gardé des messages, fait des copies d'écran. Il y a peut-être matière. Médiapart a déjà fait un travail d'investigation dans d'autres affaires -se substituant aux forces de l'Ordre, il est vrai- et menant à des poursuites en Justice. Tous jouent systématiquement sur le consentement et nient de fait le viol. Ironie du sort... c'est à lui de se demander pourquoi il se comporte comme "un sac à merde" (selon ses propres termes dans la vidéo).
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Ils ont tous deux été condamnés pour diffamation.
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J'ai rangé mes bottes de pluie en raison du temps clément, ausweis bitte ! Pour un câlin, pas pour ce qui a suivi : pratique sexuelle non consentie (elle dit s'être "décalée") et strangulation. Par contre, il y aurait un message datant de 2021 dans lequel il s'excuserait selon un autre vidéaste (Hugodécrypte de mémoire).
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La ponctuation excessive ainsi que les lettres capitales sont parfaitement inutiles : au mieux vous m'avez démontré que vous êtes un cuistre. Ce n'est pas un hasard si j'ai fourni ce lien vers Dalloz, qui mentionne cet homme qui a menacé une avocate auprès de ses pairs. Le secret professionnel est 1/un devoir pour l'avocat 2/un droit opposable. Rien ne laissait présager à cet homme que l'avocate serait tenue informée des menaces de mort, loin s'en faut. Pourtant elle l'a bien été. Le sieur en question a été condamné. Est-ce suffisamment clair ou bien avez-vous besoin d'une autre canne blanche ? J'en viens à me demander pourquoi vous accrocher autant au moindre espoir de voir un homme si menaçant, hors de cause. Ceci dit quand je lis votre réponse plus haut à propos de votre incompréhension quant aux "femmes battues continuant à croire que leurs maris peuvent changer ou pourquoi certaines femmes battues qui ont pourtant réussi à s'en sortir retournent avec des mecs violents", finalement je me dis que votre cas ne nécessite pas vraiment de s'y arrêter, voire plutôt pas. Bonjour, Mm. Il n'y a ni rémission ni rédemption possibles concernant les personnes violentes, à mon sens. Elles se sont construites dans cette violence. Tous deux présentent des comportements violents et il est fort possible que l'une et l'autre reproduise ces comportements avec d'autres partenaires. J.Depp est encore au cœur d'une affaire de violences : "Johnny Depp de nouveau dans la tourmente ? Après un procès médiatique contre son ex-femme Amber Heard, l'acteur du "Pirate des Caraïbes" sera à nouveau devant la justice, le 25 juillet. Johnny Depp est accusé d'avoir frappé Gregg Brooks , le régisseur du film "City Of Lies". Une plainte a été déposée par ce dernier en juillet 2018, et dévoilée par le média TMZ". https://www.rtl.fr/culture/medias-people/johnny-depp-apres-l-affaire-heard-l-acteur-entre-dans-une-nouvelle-bataille-judiciaire-7900165283
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La bienveillance mène à écouter autrui sans injonction, sans apposer quelconque condition à sa crédibilité. En l'absence de plainte, le Procureur de la République peut poursuivre l'auteur des faits qui sont rapportés s'il considère qu'une ou plusieurs infractions pénales ont été commises. S'il est réellement coupable de violences sexuelles, de violences physiques (il aurait procédé à une strangulation sur "Linda"), psychologiques et verbales, cela signifie qu'un homme dangereux est susceptible à tout moment de faire une voire plusieurs nouvelles victimes. Peut-être en a t-il fait davantage d'ailleurs et qu'elles se manifesteront. Une seule "nana du plateau" qui "était amoureuse de Léo Grasset "-Manon Brill- dit avoir participé à cette campagne de dénigration. Elle s'en veut aujourd'hui d'avoir été instrumentalisée et d'avoir aculée "Linda". Marinette, quant à elle, a cherché à comprendre ce que l'on reprochait exactement à "Linda" et révèle que le consentement est parfois accessoire pour Léo Grasset. Elle explique parfaitement bien la perception de la société à propos de l'emprise, le décalage entre les professionnels de la santé mentale, les travailleurs sociaux qui y sont formés, et le reste, souvent, qui n'y pipe rien, voire qui enfonce et se moque allègrement des personnes sous emprise. Clothilde Chamussy qui n'a jamais eu aucun rapport sexuel avec Léo Grasset, témoigne sur le plateau d'injures à caractère sexiste dans le cadre professionnel (il l'a traitée sans crier gare de "sac à foutre"), ainsi que, semblerait-il, d'une récurrence dans les invites sexuelles. Des hommes, vidéastes ont également témoigné et l'un s'est senti suffisamment concerné pour appeler une association traitant des violences faites aux femmes pour savoir comment il pourrait aider ces femmes.
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Le féminisme dit de la première vague, celui d'Hubertine Auclert (1848-1914), entre autres suffragiste, s'est souvent accompagné d'un humanisme, prônant l'abolition de l'esclavage (cf O. de Gouges) et/ou pointant le colonialisme. D'ailleurs, la dite Hubertine, lorsqu'elle est partie vivre à Alger, quelques temps avec son époux, en observant les femmes musulmanes, écrivait qu'elles étaient soumises à un double patriarcat (islamique et français), que le colonialisme français aggravait encore leur condition. Je ne partage pas ton raisonnement quant à la réification, que je trouve (à propos) réducteur. Cette idée du consentement contractualisé nous vient des Etats-Unis. Il ne s'agit ni de nos mentalités, ni de nos lois, tu peux te détendre. Nous, nous serions davantage portés sur la grivoiserie bien franchouillarde, que nous pourrions d'ailleurs classer au patrimoine mondial de l'Humanité, tant certains y tiennent. Le consentement, a, je le trouve, quelque chose d'éminemment sexy. Dialoguer, l'échange par extension, je trouve cela sexy... plus, largement, que faire, imposer et prier pour cela passe. Le souci est qu'il s'avère toujours difficile de prouver le viol, d'autant lorsqu'il se déroule dans un huit-clos, sans témoin, et davantage encore dès lors qu'il s'agit d'une pratique non consentie dans le cadre d'une relation qui elle, l'est. C'est un exemple, il y en a d'autres, regarde : https://www.lefigaro.fr/faits-divers/la-double-vie-du-violeur-de-la-sambre-ce-bon-pere-de-famille-aux-56-victimes-20220609 https://www.lefigaro.fr/actualites/2007/11/19/01001-20071119ARTFIG00279-le-violeur-en-serie-etaitun-bon-pere-de-famille.php Ce n'est pas si mal que les médias titrent qu'il s'agit de pères de famille, au moins le mythe du viol qui voudrait que les violeurs soient de jeunes migrants, célibataires, est mis à mal, ne crois-tu pas ? NB : Nous nous re vouvoyons ? Bon si tu veux.
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Le viol, en général, est suffisamment sidérant et traumatisant, de sorte, que les victimes ne filment généralement pas "en secret" à ce moment précis. Il est également difficile de prouver le viol conjugal lorsqu'il s'agit d'une pratique sexuelle non consentie, comme cela semble être le cas d'une ex-conjointe de D.Abad, par exemple. En condamnant les deux partis, pour diffamation, d'une part parce qu'A.Heard s'est dite victime de violences conjugales (sans nommer toutefois J.Depp) ; et de l'autre, parce que l'avocat de J.Depp a qualifié les allégations d'A.Heard de "canular", j'y verrais plutôt le maintien d'un statu quo. Tous deux sont violents, clairement. Lui ne l'admet jamais bien que par SMS il ait fait des menaces de mort et qu'il l'ait insultée ("Sale pute", "gros tas"). Au cours de ce procès, J.Depp a clairement gagné la sympathie de l'opinion publique, a contrario de son ex-épouse. A la fin de la vidéo, l'avocat dit à J.Depp qu'il s'est servi une "méga pinte" de vin. Il répète les propos de l'avocat, l'air moqueur. Ce qui ne manque pas de faire rire le public, avant d'ajouter cassant, qu'il s'est servi "un verre" de vin. C'est un ivrogne, manifestement, violent, et ce n'est pas drôle. A.Heard, par le biais de son avocat, a signifié faire appel. La soeur d'Amber Heard a également témoigné lors de ce procès : Whitney Henriquez aurait tenté de ramener sa soeur chez elle afin de l’éloigner de Johnny Depp. Elle explique : « [Ce dernier] monte les escaliers en courant et me frappe dans le dos. J’entends Amber crier Ne touche pas à ma soeur ! puis elle lui balance une gifle. Et là, il l'attrape. » Et de poursuivre : « Il la tient par les cheveux d'une main et la roue de coups de l'autre. » Le garde du corps aurait alors isolé les deux femmes dans une chambre fermée à double tour. « J'entends Johnny hurler Je vous déteste sales p***, j'entends des bruits d'objets qu'on casse. » Le lendemain, elle aurait retrouvé les placards d'Amber Heard « complètement détruits. » La dispute aurait commencé quand sa soeur aurait découvert des messages d’une autre femme dans le téléphone de Johnny Depp, et qu'elle l'aurait alors questionnée sur ses infidélités supposées. « Quand il était sobre, c'était merveilleux, quand il ne l'était pas, c'était terrible. S'il se droguait ou s'il buvait, il y avait presque toujours une dispute. » a-t-elle conclu à la barre. https://www.vanityfair.fr/actualites/article/il-la-rouee-de-coups-la-soeur-damber-heard-accable-johnny-depp In vino veritas. Cet article pourrait vous intéresser, il répond assez bien à la problématique du sujet : Ce verdict remet-il en cause les accusations de violences formulées par l’actrice à l’encontre de Johnny Depp ? L’acteur avait notamment perdu un procès en diffamation contre « The Sun », un tabloïd qui l’avait qualifié de « frappeur de femmes ». Le procès ne remet pas en cause les violences qu’aurait pu subir Amber Heard. Il s’agissait ici de caractériser ou non des diffamations, qui correspondent à une liste de critères juridiques bien précis. Cela dépend des propos qui font l’objet d’une action en diffamation, de ce qui est dit, de la manière dont c’est dit, de l’animosité de la personne qui parle, des éléments qui permettent de prouver qu’il y a diffamation, etc. Cependant, la diffusion en direct du procès a nettement polarisé l’opinion publique et réactualisé des stéréotypes de genre, entre un Johnny Depp tout puissant et adulé et une Amber Heard présentée sur les réseaux sociaux comme une sorcière. Les dommages et intérêts que doit verser Amber Heard, même s’ils sont importants, ne remettent pas en cause sa parole. Comment expliquer la polarisation extrême de l’opinion publique autour de ce procès, notamment en faveur de l’acteur avec l’émergence du hashtag #JusticeForJohnnyDepp ? J’en parlais hier avec des jeunes qui avaient suivi le procès sur les réseaux sociaux et qui considéraient qu’Amber Heard était une menteuse à cause de ses mimiques, de ses réactions à la barre. L’actrice a été comparée, de manière inconsciente, à l’idée que l’on se fait de ce que doit être une femme et une victime. En miroir, on ne se pose pas durant le procès la question de la posture de Johnny Depp. Il y a là une discrimination sociologique autour des places de l’homme et de la femme, la manière dont on prend leurs paroles respectives en considération." https://www.nouvelobs.com/societe/20220603.OBS59262/metoo-le-verdict-ne-remet-pas-en-cause-les-violences-qu-a-pu-subir-amber-heard.html Je vous confirme que la personne peut recevoir la menace de l'auteur lui-même, mais également par l'intermédiaire d'une tierce personne. Cela n'y change rien. La victime doit être déterminée ou au moins déterminable. En outre, voici l'article 434-1 du Code Pénal : "Le fait, pour quiconque ayant connaissance d'un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende." https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032207673 En cas de menace de mort au sein du couple, les peines sont aggravées : "Lorsqu'elles sont commises par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité, les menaces prévues au premier alinéa de l'article 222-17 sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende, celles prévues au second alinéa du même article et au premier alinéa de l'article 222-18 sont punies de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende et celles prévues au second alinéa de l'article 222-18 sont punies de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 € d'amende." https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039778308/ Il existe également un délit spécial de menace à l'endroit des avocats. Ici un individu s'est exprimé auprès de pas moins d'une vingtaine d'avocats, menaçant d'ôter la vie à l'une de leurs consœurs : Un délit spécial de menace, plus facilement caractérisable et plus sévèrement réprimé, est prévu par l’article 433-3 du code pénal au titre des atteintes à l’administration publique. Selon ce texte, « est punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre […] d’un avocat […] dans l’exercice ou du fait de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur ». En l’espèce, un individu opposé à un avocat au barreau de Clermont-Ferrand dans différents litiges s’adresse individuellement à une vingtaine d’avocats inscrits au barreau de Lyon en les priant d’assurer sa défense et de réparer l’injustice dont il se sent victime. À cette occasion, il indique notamment par écrit : « L’intime conviction qui grandit en mon esprit est que la seule façon d’obtenir justice contre cette avocate pourrie sera de me procurer une arme et de lui ôter la vie ». https://www.dalloz-actualite.fr/flash/menace-de-mort-adressee-un-avocat-par-l-intermediaire-de-ses-confreres#.Yqyt9KhBw2w En cas de menaces de mort, nous Français(e)s avons les outils juridiques nécessaires afin de nous informer et jauger la gravité de ces infractions au regard des peines... et pourtant, nous les minimisons (également leur impact psychologique) encore très et trop souvent. Mon diminutif, je l'écris plutôt comme ça : Vaness' Après, ce n'est pas parce qu'un individu n'a pas été violent avec certaines de ses ex-conjoint(e)s qu'il ne l'a jamais été avec d'autres, ou ne le sera jamais.
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Toutes les questions posées aux victimes à propos de leur comportement, de leur tenue vestimentaire, de leur sobriété etc... sous-entendent qu'elles sont clairement pour quelque chose dans la survenue des violences, qu'elles en sont (aussi) responsables d'une façon ou d'une autre, qu'elles ne se sont pas comportées de la bonne façon, pas habillées de la bonne façon, qu'elles auraient dû être sobres, qu'elles se sont exposées de façon irresponsable en somme, qu'il y avait sûrement autre chose à faire pour éviter ces violences. Une victime ne peut prévenir puisque le viol résulte de la stratégie propre d'un violeur. Le choix d'une tenue vestimentaire dite chaste, le respect d'un couvre-feu (au secours) ou le contournement de ces quartiers, que vous isolez, prenant l'exemple particulier du viol en réunion etc... ces principes de précaution ne protègent pas les femmes d'un viol. Si les violeurs sont 100% responsables de leurs actes, alors conseiller à enjoindre des femmes à ne pas se présenter dans certains lieux, à certaines heures, en plus d'être illogique, encore, porte gravement atteinte aux libertés des femmes. De toutes les femmes. Si les violeurs sont à 100% responsables de leurs actes, alors s'attarder sur la tenue vestimentaire des femmes est tout aussi illogique que dilatoire. A toutes fins utiles, je rappelle que 90% des viols sont le faits de proches, et sont commis majoritairement sur des mineures. Les femmes handicapées ont 4 fois plus de risque de se faire violer, les filles handicapées mentales, 6 fois. Et les femmes autistes sont 88% à avoir subi des violences sexuelles (enquête Ipsos, que je joins). https://www.ipsos.com/fr-fr/les-francais-et-les-representations-sur-le-viol-et-les-violences-sexuelles A noter ce passage sur le site Ipsos, d'utilité publique : "Tout se passe comme si certaines représentations étaient imperméables à l’épreuve de la réalité et à la réflexion s’apparentant à des croyances qui colonisent et faussent le jugement d’une bonne partie de la société. Stéréotypes sexistes, représentations liées à une vision inégalitaire et dominante du monde où la loi du plus fort s’impose, théories antivictimaires, mise en cause des victimes ont beau se heurter à la réalité des viols, à leurs chiffres catastrophiques, à leur gravité et à leur impact traumatique, à leur cruauté et leur caractère dégradant et inhumain, à la loi du silence qui s’impose aux victimes, à l’absence de protection des victimes et à leur impunité, plus ou moins bien connus mais jamais totalement ignorés comme le montre cette enquête, la culture du viol et de la domination avec son prêt à penser l’emporte trop souvent malgré ses incohérences et son injustice manifestes." NB : Le plus clair de mes études supérieures se sont déroulées dans une de ces banlieues, que vous pointez, et j'ai encore des examens à y passer dans les années à venir. De votre plus beau ton paternaliste, vous m'avez expliqué plus haut la condition des femmes dans l'espace public, négligeant que je pouvais déjà la connaître, la vivre en tant que femme. Ce n'est pas la première fois que vous m'estampillez "intellectuelle" sinon, vous l'employez de façon tout à fait péjorative, à mon endroit. Dans l'une de ses fulgurances, dont elle avait le secret, Simone de Beauvoir, rétorquait à ce dénigrement : "Je suis un intellectuel. Ca m'agace qu'on fasse de ce mot une insulte : les gens ont l'air de croire que vide de leur cerveau, leur meuble les couilles". Très à propos. Certes, mais cela fait parler les corniauds. Un sport de combat n'est pas une arme, même au regard de la loi. La légitime défense est par contre encadrée et doit être proportionnée. Si vous aviez eu un peu plus de culture, ce sont les suffragettes -pratiquantes du jujitsu- que vous auriez évoquées, davantage que Rambo. Manipulation grossière et grotesque. Voici mes propos, que vous avez mélangés : Dans ses usages les plus larges, "féminisme" est synonyme de femmes. Entre "féminin" et "féminisme" la contiguïté est grande, d'autant dans les moments, où il est plus difficile de se dire féministe. Le faire est un acte lourd de conséquences. Réduire le féminisme à une idéologie partisane, à un simple mouvement au mieux, néanmoins catégoriel, spécifique, partiel, empêche de pouvoir prétendre à la noblesse des causes universelles. C'est pourtant bien une cause universelle. Les hommes y trouvent aussi intérêts. D'aucuns y voient une satisfaction morale. Léon Richer écrivait que "la Femme sujette de l'homme, la Femme vassale de l'homme courbe et rapetisse l'homme lui-même. La tyrannie des uns a pour corollaire la dégradation des autres : c'est à dire l'avilissement de l'autre". Avec l'avènement du numérique, les influençeuses ont un contrôle de leur image, que des actrices, des chanteuses, des mannequins, des muses -pour aller plus loin- dans le giron de producteurs, d'agences, d'artistes etc... n'ont pas eu, avant cet avènement. Il n'est jamais rassurant d'être réifiée. Pas plus que cela n'est simple ou reposant. Un objet, on peut le malmener, le briser, nier même jusqu'à son existence si l'on veut, le remplacer sans véritables conséquences. Les êtres humains ne sont pas des objets -même sur Instagram- ce sont des sujets, avec des droits et des libertés. L'Espagne a voté récemment une loi concernant le consentement sexuel explicite. En quelques années seulement les féminicides ont baissé significativement. Il y a, en Espagne, une volonté d'éradiquer les violences faites aux femmes, elle s'en donne les moyens. Et nous, nous faisons quoi ? Je ne vois toujours pas d'hommes frustrés, ni même impulsifs, responsables de viol. Davantage des individus dominateurs, profitant de la vulnérabilité des victimes : https://www.ladepeche.fr/2020/11/28/la-vie-cachee-de-joel-le-scouarnec-chirurgien-pere-de-famille-et-pedophile-9226079.php Non seulement le viol est très peu récriminé -nous pouvons le voir au travers la culture du viol, de la culpabilisation de la victime, mais, en sus- il est également peu puni, malgré les outils juridiques à disposition de la Justice.
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Genre... Si une femme sur dix se fait violer en raison de sa tenue vestimentaire (c'est ce que vous soutenez, vous raccrochant aux 10% de femmes qui ne connaissent pas leur agresseur), alors il est tout à fait absurde de conseiller, de dicter aux femmes leur choix vestimentaire. Mais, je vous rassure, même s'il s'avérait que 100% des violeurs étaient des inconnus pour les victimes, je prônerais toujours la liberté du choix vestimentaire. La corrélation entre violeurs inconnus et tenue vestimentaire est hasardeuse. Celle entre violeurs et impunité, me semble plus plausible. Selon moi, il est important de travailler à la fois sur les agresseurs et la culture du viol et je ne trouve pas cela délirant. Timeo hominem inius libri. Il y a des audiences publiques, je vous invite à y assister. La sociologie fait partie de l'U2 "Sciences économiques et sociales" en L1 de Droit, c'est cool, il paraît que j'ai des facilités. Je n'aime pas les armes.
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Mon père est républicain : "Liberté, égalité, fraternité" cela vous parle ? A partir du moment où un homme ou une femme soutient mordicus cette croyance qui voudrait que les femmes soient co-responsables de leur propre viol, en raison de leur tenue vestimentaire, alors oui, il se trouve qu'il ou elle est dans la culture du viol. Vous pouvez être majoritaires -pour vous seoir- à préjuger que les femmes sont co-responsables de leur propre viol. C'est pathétique, c'est votre avis pathétique majoritaire, qui n'a strictement aucune valeur contrairement à une autre de vos croyances. L'argumentum ad populum est un sophisme, qui ne change rien à la réalité observable de surcroît : à savoir que les femmes ne sont pas violées en raison de leur tenue vestimentaire. Usez de votre liberté d'expression, pas de souci. La mienne est au service des victimes de viol. Vous êtes les "religions monothéistes, bras armés du patriarcat" vous maintenant ? Il faut vraiment que je m'autocite ? NB : Je passe volontairement sur vos attaques ad hominem tant c'est outrancier et stupide.
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Bonjour, Je ne suis pas pro-Amber, je n'en ferai pas un porte-étendard des violences faites aux femmes. Tout comme je ne ferai pas non plus de Johnny Depp le porte-drapeau des violences faites aux hommes. Il s'en prend à son téléphone ou bien à celle qui tient le téléphone ? La violence psychologique et la violence matérielle glissent trop fréquemment vers la violence physique et/ou sexuelle. C'est une constante. Il y a toujours un fond de violence psychologique. En sus, Johnny Depp est un alcoolique patenté et un drogué notoire, ce qui n'arrange souvent pas le caractère violent d'une personne. Amber Heard dit avoir été violée par Johnny Depp, et il l'aurait fait au moyen d'un goulot de bouteille. Le viol conjugal est l'un des crimes les plus difficiles à faire reconnaître et c'est sans compter qu'elle ne s'est pas faite examinée par un médecin. Il est fréquent que des victimes de violences se trompent dans les dates, ou d'autres éléments comme une couleur de voiture, des vêtements de l'agresseur etc... ce qui serait lié à la "mémoire traumatique". La partie adverse y voit une brèche, évidemment à exploiter. Cela ne veut pas dire que cela ne se soit jamais passé. Il y a la vérité judiciaire, et il y a la vérité, dans le meilleur des cas, elles coïncident. En accord au sujet des deux déclarations qui ont sans doute eu un impact sur le jugement. "Personne ne va te croire" est une rhétorique souvent employée lors de violence conjugale. Cela intimide et ça fonctionne, souvent la victime ne va pas porter plainte. Ce couple était manifestement toxique, il fallait vraiment qu'ils se séparent.
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Ce n'est pas une raison pour lui écrire par SMS qu'il allait "la noyer et la brûler", et ensuite "baiser son cadavre brûlé pour s'assurer qu'elle est morte". En droit français, c'est une menace de mort, matérialisée (par SMS), un délit punissable par la loi d'une peine d'emprisonnement de 3 ans de prison et de 45000 euros d'amende. Dans nos mentalités, au moins en France, cela devrait influer. Vous ne savez pas lire, en plus du reste ? C'est Johnny Depp qui lui a intenté un procès et a réclamé 50 millions de dollars, estimant que depuis cette tribune -dans laquelle il n'est jamais nommé- il a gagné moins d'argent. Il aurait très bien pu s'agir d'un autre ex d'Amber Heard. C'est tout récemment qu'il a été évincé par Disney (le 21 avril dernier, selon les publications). Elle aussi a dû batailler pour conserver son rôle dans Aquaman. Dans cette tribune A.Heard dit avoir été exposée depuis son plus jeune âge aux abus, avoir été agressée sexuellement à l'université, et représenter depuis deux ans (au moment de la rédaction de la tribune) les victimes de violences domestiques (elle est marraine d'une association de victimes). Parce que certain(e)s aimeraient bien. Lequel ? Celui d'Amber Heard et de Johnny Depp ? Ou bien celui d'Harvey Weinstein ? T'as pas un peu l'esprit chauvin toi ? ^.^ Enième procès d'intention. Plus léger certes sur un forum que celui que vous faites systématiquement, quotidiennement, à vos collègues de travail, vous vous abstenez de leur faire la bise (selon vos écrits), de peur d'être accusé d'on ne sait trop quoi (bise intempestive, peut-être ?). Quant au sujet qui nous occupe, n'ayant nullement besoin d'un prête-plume, pour moi, il s'agirait plutôt de violences conjugales mutuelles. The "burden of proof" (le fardeau de la preuve) repose sur l'accusation en droit américain. La défense, l'avocat d'A.Heard, n'a dû que réfuter les éléments apportés par le procureur dans le cadre d'un procès pour diffamation. Même chose lorsqu'il s'est agi de la défense de J.Depp. Tous deux ont été reconnus coupables de diffamation. C'est plutôt sordide. Sur le plan du droit, cela peut être intéressant.
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Ce n'est pas une erreur de ne pas vous suivre sur la pente glissante de la culture du viol. C'est aussi un refus catégorique. Il ne s'agit pas de la réalité, simplement de votre croyance. D'autres partagent cette même croyance. Les faits indiquent qu'elles et qu'ils n'ont pourtant aucune raison de croire (même si 10% de femmes étaient violées en raison de leur tenue vestimentaire, celle-ci resterait un facteur peu significatif). C'est bien pour cela que s'il est primordial de travailler sur les agresseurs et les violeurs. Cette croyance m'intéresse : il est important de faire un travail sur la société. Les vêtements que portent une femme, l'endroit où elle se trouvait, l'heure à laquelle elle s'y trouvait, ses consommations d'alcool ou autres, ne sont pas des invitations à la violer. Il n'y a sans doute pas une seule période de l'histoire qui n'est pas été marquée par l'envie d'émancipation des femmes, y compris vestimentairement parlant. Qu'il s'agisse de corsets laissés au fond des penderies, des soutiens-gorge brûlés, des pantalons que George Sand portait, ou encore du tailleur -l'équivalent du costume 3 pièces- créé par Coco Chanel- sans oublier la mini-jupe qui a défrayé la chronique dans les sixties etc... Donc les années 50, bon... Les religions monothéistes, bras armés du patriarcat incontestés, ont indubitablement toutes couvertes les femmes et continuent de le faire. Je n'écris pas que vous êtes masculiniste. Si personne, en France, ne conteste le fait que le viol est un acte répréhensible, les violences sexuelles sont normalisées, banalisées par les mots. Ces remarques à propos de la tenue vestimentaire des victimes font partie intégrante de cette normalisation, de cette banalisation. Ce sont des préjugés, et non la réalité. Vous êtes nombreuses et nombreux à croire cela, ce qui n'indique pas néanmoins que vous êtes dans le vrai. La culture du viol englobe un large éventail de pratiques néfastes qui conduisent à priver toutes les filles et les femmes de leur autonomie et de leur droit. Je ne conseille pas, je ne permettrai aucunement d'être maternante envers les femmes. Je suis une femme et m'habille comme il me plaît. Cela peut varier d'un jour à l'autre, en fonction de mon humeur. Aujourd'hui je porte une jupe fendue et une brassière, par exemple, ce qui serait sûrement jugé comme une tenue "sexy et provocante" par les sondé(e)s et peut-être même par vous. Hier, j'étais plutôt d'humeur XXL (jean et t-shirt extra-large). En France, les femmes ont toute la latitude de s'habiller comme elles le souhaitent. Comme vous, en fait, vous pouvez avoir envie de porter un short et une chemise ajustée, et le lendemain un jean... Là c'est pareil. Il est nécessaire de travailler sur la société également, qui de part ses préjugés, fait porter aussi la charge de son propre viol, à la victime. "S'il s'agissait de communiquer à grande échelle sur les critères de risque et les précautions pour se préserver", il serait important de rappeler encore que les victimes de viol connaissent leur agresseur. Bonsoir, Merci pour votre ajout. C'est une survivante. J'insiste encore : il est important de combattre la culture du viol. Les préjugés quant à la tenue vestimentaire d'une victime font partie de la culture du viol. Montrer que 85% de la société est vérolée par cette culture du viol ne donne absolument pas du sens à l'inacceptable, davantage qu'il y a encore beaucoup à faire. Si les victimes ressentent de la honte, c'est peut-être qu'elle leur est suggérée, et en partie par ce regard culpabilisant de la société. Comme notre société est construite autour de la consommation, des femmes et des hommes se sont mis à consommer des partenaires de la même manière qu'elles et ils achètent des marchandises. C'est vrai en ce qui concerne les sites et applications de rencontres. Néanmoins, je ne fais pas le lien avec le viol. Et en ce qui concerne l'hypothétique frustration des hommes, nombreux agresseurs sont sexuellement actifs dont de bons pères de famille. Les incels parlent sur leurs forums dédiés d'agresser sexuellement, de violer des femmes. Nous retenons surtout les féminicides de masse. Le viol n'est pas une réponse. C'est un crime. Peu récriminé, certes. Des hommes sont agressés sexuellement, et pourtant il ne viendrait pas l'idée de leur suggérer, voire de les enjoindre, à se couvrir. Heureusement que j'ai le père que j'ai. Nous sommes des femmes, il ne vous vient jamais à l'idée que nous puissions porter des tenues qui seraient jugées par certain(e)s comme provocantes et sexy. Ce mansplaining est décidément très drôle. Les hommes risquent de se faire violer aussi par des hommes (en plus des femmes). Au sein de leur foyer. Cela a été le cas notamment de "Victor", le frère jumeau de Camille Kouchner, violé par leur beau-père. 10 ans, c'est l'âge moyen des premières violences sexuelles. https://www.ipsos.com/fr-fr/10-ans-lage-moyen-des-premieres-violences-sexuelles-0 Vous êtes un indécrottable. Pour avoir absolument raison, vous allez nous invoquer tous les principes de précaution possibles et imaginables. En tant que femme, pratiquant un sport de combat et un art martial depuis plusieurs années, je sais me défendre et me suis déjà défendue. Cependant, rien ne garantie jamais, d'être un jour en état de sidération. Il y a un certains nombres de paramètres que nous ne pouvons toujours maîtriser : le psychisme, l'agresseur...
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"Brûlons Amber", a lu Ben Rottenborn, qui représente Amber Heard. "Vous avez dit 'Je vais baiser son cadavre brûlé après coup, pour m'assurer qu'elle est morte'. C'est ce que vous avez dit que vous feriez après l'avoir brûlée et après l'avoir noyée", a assuré l'avocat en lisant un message envoyé en 2013 par l'acteur à un de ses amis ». https://www.ladepeche.fr/amp/2022/04/26/doigt-sectionne-sms-violents-retour-sur-les-premiers-jours-du-proces-johnny-depp-amber-heard-10260483.php Si cet homme n’est pas un violent, je suis Elisabeth II et j’ai ambiancé toute la planète hier. Matthew Mc Conaughey est aussi un inquisiteur ? Depuis le déclenchement du mouvement #MeToo de nombreuses personnalités ont dénoncé les abus sexuels dont elles ont été victimes par le passé, mais rares ont été les hommes à évoquer publiquement ce genre de faits. Dans son autobiographie Greenlights, Matthew McConaughey a néanmoins décidé d’évoquer pour la première fois le viol à son encontre alors qu’il n’était âgé que de 15 ans : "On m’a fait du chantage pour m’imposer un rapport sexuel quand j’avais 15 ans. J’étais certain que j’allais finir en enfer pour avoir eu des rapports avant le mariage. Mais aujourd’hui, je suis à peu près certain que cela ne sera pas le cas." https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18693967.html Ses ex ne sont pas unanimes : « Les anciens amours de Johnny Depprefont surface. Jeudi 19 mai, au tribunal de Fairfax, Ellen Barkin, qui a eu une relation avec l'acteur à la fin des années 1990, a témoigné dans une déposition préenregistrée en 2019. Dans ce procès pour diffamation qui oppose Amber Heard et son ancien époux, la cour a pu entendre Ellen Barkin évoquer le comportement «contrôlant» et «jaloux» de Johnny Depp. Elle affirme notamment qu'il a «jeté une bouteille de vin à travers la chambre d'hôtel» dans sa direction lors d'une dispute entre lui et ses amis, sur le tournage de Las Vegas Parano. Elle décrit la star de Pirates de Caraïbescomme étant «ivre la plupart du temps» : «Il était toujours en train de boire ou de fumer un joint». D'après sa déposition, son ancien conjoint était souvent sous l'influence de substances ou de cocaïne pendant leur relation ». https://amp-madame.lefigaro.fr/celebrites/actu-people/il-etait-ivre-tout-le-temps-a-la-barre-ellen-barkin-enfonce-son-ex-petit-ami-johnny-depp-20220520 Et Johnny Depp a également été reconnu coupable, pour info, et n’a pas touché les 50 millions de dollars qu’il escomptait : « Mais il a également été reconnu coupable de diffamation, par l’intermédiaire de son avocat, à l’encontre de l’actrice, et a été condamné à payer 2 millions de dollars de dommages et intérêts. » https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/amber-heard-et-johnny-depp-condamnes-pour-diffamation-ce-qu-il-faut-retenir-du-jugement-89a5c484-e1e4-11ec-946f-15af7cc0006c Tout laisse à penser que Johnny Depp n’est pas non plus l’agneau que des masculinistes voudraient qu’il soit. #Metoo perdurera tant qu’il y aura des viols, qu’ils demeureront impunis, tant que l’on se bouchera les oreilles dès lors que des victimes s’exprimeront, qu’on les accusera systématiquement d’affabulation. Vous ne silencerez pas les victimes. Vous ne les silencerez plus. C’est fini ce temps-là. Les victimes de violences ont souvent besoin de libérer la parole, parfois d’un procès (là c’est lui qui a intenté une action judiciaire pour diffamation), afin de pouvoir espérer se reconstruire. Des milliards de like pour #JusticeforJohnnyDepp. Des commentaires dithyrambiques : « Il joue trop bien, je l’adore », « Jack Sparrow c’est la vie », « Johnny il est trop beau ». À peine quelques millions pour son versant #SaveAmberHeard, potentiellement victime de violences conjugales, personnellement cela m’interroge. Non c’est lui qui « voulait du fric » : « La vedette de la saga Pirates des Caraïbespoursuivait son ex-femme pour une tribune publiée par le Washington Post en 2018 dans laquelle elle dit être « une personnalité publique représentant les violences conjugales ». Même s'il n'est pas nommé, Johnny estimait que cette tribune a détruit sa carrière et sa réputation, et réclamait 50 millions de dollars en dommages et intérêts. » https://www.leprogres.fr/amp/faits-divers-justice/2022/06/01/proces-johnny-depp-amber-heard-le-jury-est-parvenu-a-un-verdict-qui-sera-rendu-a-21h
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La musique classique,c'est pas si mal.....
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Decade 63 dans Musiques
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Vous ne raisonnez pas, vous croyez, ce qui constitue une différence. Le fait de rejeter la faute -toute ou partie- de l'agression sexuelle sur la victime est au cœur de la culture du viol. Je ne raisonne pas non plus alors que je m'en tiens à un constat, aux données fournies par le gouvernement. La réalité est que les femmes se font agresser sexuellement, quel que soit le vêtement qu'elle porte. Concrètement, l'abaya ou le sari, plutôt couvrants, n'empêchent pas le viol. Les religieuses se font aussi violées. Maintenant ce qui m'intéresse est de comprendre, d'expliquer pourquoi cette culture du viol, ces croyances, vont toujours bon train. C'est là que je vais raisonner. La première explication qui me vient est que nous vivons toujours dans une société patriarcale, qui, par le biais, des religions, exerce toujours un contrôle sur le corps des femmes (au lieu d'éduquer les garçons). Et à la fois, elles font passer les hommes pour des morts de faim régis par des pulsions sexuelles. Nous subissons -même les athées- encore ces influences religieuses. Cela me semble toutefois incomplet. Au travers, la théorie "du monde juste", Lerner nous explique que pour supporter de nous trouver face à des victimes innocentes, que pour rétablir notre croyance en la justice du monde ("chacun mérite ce qu'il reçoit, et reçoit ce qu'il mérite), nous élaborons des stratégies compensatoires. Ce dont je suis absolument sûre, c'est qu'en matière de viol, c'est sur les agresseurs qu'il faut travailler et la société qui tolère encore ces violences en silence. Je réfute totalement ce que vous nommez "ainsi" que vous définissez comme étant "la réalité" maintenant. Il n'en est rien.
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Danse et crop top dans une église : cinq minutes pour comprendre cette vidéo qui fait polémique
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans France
Queen Paul est "allé à confesse" chez le père Hanouna, mm. Ceci dit cela doit être une vraie épreuve en soi d'aller chez ce recycleur de buzz des réseaux sociaux, qui aurait plutôt tendance à envenimer encore le cyberharcèlement et le harcèlement : “Certains, vexés que Mila ne soit pas venue dans leur programme, se sont essuyés les pieds sur elle de manière odieuse. Ils avaient essayé à au moins dix reprises de la faire venir dans leur émission, disant que ses propos étaient ‘inadmissibles’ qu’elle devait ‘se cacher’. Je parle de monsieur Hanouna, avec Touche pas à mon poste”, a accusé le père de l’adolescente. “Elle ferait mieux de se calmer et rester dans son coin” https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-pere-de-mila-accuse-hanouna-de-setre-essuye-les-pieds-sur-elle-de-maniere-odieuse_fr_6128fe28e4b0f562f3dd7fc4 Vous êtes décidément bien rancunier. Le père Vivares a dit de pardonner. Faudrait-il encore que ce geste supposément outrageant soit adressé à une personne en particulier, afin qu'elle puisse déposer plainte. Qu'a t-il voulu exprimer par ce geste ? 1/Rien 2/qu'il a l'inestimable satisfaction d'emmerder la religion 3/qu'il aime faire des gestes avec sa bouche et ses mains. C'est toujours plus doux, en effet que ceci : "Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils commettent tous deux un acte abominable. Ils seront punis de mort, leur sang retombera sur eux." Disons que le père Vivares est d'un autre genre que "l'Abbé Bagarre". Ceci dit, il s'est érigé plutôt mollement contre le cyberharcèlement et le harcèlement dont est victime ce jeune homme. Ah ok ce n'était pas clair : l'humour pipi-caca c'est relou (grandissez !). La seule loge que je connais, c'est celle des artistes. Et, vous, vous êtes un clown, triste. A votre avis ? Je prends soin de faire des paragraphes, que vous morcelez. Forcément vous me posez des questions, dont vous trouvez les réponses à la phrase suivante. Nous avons toutes et tous, des droits et des devoirs. D'aucun(e)s s'arrogent des droits qu'elles et ils n'ont pas. Parfois cela mène à une évolution des mentalités et des droits, des règlements, débouchant à des situations qui ne manquent pas de sel. Avant que le burkini ne soit autorisé à la piscine municipale à Grenoble tout récemment, au même titre que le monokini, il y a eu des précédents de porteuses de burkinis, notamment à Lille, de mémoire. Je verrais cela comme un caprice communautaire localisé. Au sujet du monokini à la piscine municipale, il n'est pas si sûr que des femmes l'aient réclamé -ou bien les médias n'en parlent pas autant- peut-être est-ce le cas à Ibiza... Là, il s'agit de Grenoble. Quand même. Tous les ans, nous avons droit au moins à un sujet burkini et un sujet crop top (là pour changer il s'agit de jeunes hommes). Le burkini -tout comme le voile- en France, concrètement est un épiphénomène qui subsiste et subsistera tant que les religions subsisteront. A l'instar de Leïla Slimani, je suis contre le voile, qui est un outil patriarcal par excellence, mais non contre les femmes contraintes -toujours- parce que des hommes ont écrit des textes ou ont déclaré qu'elles devaient porter le voile. Cela en faisait rire certain(e)s, il y a "quelques" années : Le voile pour les femmes, en Afghanistan, en Iran, en France, ailleurs, est évidemment un backlash. Tout comme la loi qui est passée il y a quelques heures dans l'Oklahoma interdisant l'avortement dès la fécondation. Il m'est impossible d'être enthousiaste, d'y voir de l'égalité, des libertés, de l'universalisme puisque foncièrement il s'agit d'un retour de bâton, d'un recul des droits des femmes. L'universalisme tant il s'agit des droits des femmes comprend la libre disposition de soi, c'est un basique. Au sujet d'un féminisme universaliste et laïque, qui serait un dogme, qui devrait (s')imposer, à l'exemple de la religion, il y a là un fond d'argumentation "tu quoque". Il y a maldonne. Les féminismes sont d'une mouvance principalement non violente. Les religions ont imposé et tué, effectivement et continuent de le faire. Le masculinisme, aussi. Les féminismes sont pacifiques, sans doute parce qu'il est dans nos habitus d'être pacifiques, parce qu'en tant que femmes nous y avons été sociabilisées. Derrière le féminisme intersectionnel se cache un identitarisme, qui peut s'imposer par la violence. Ce n'est pas du féminisme, à mon sens, cela, il s'agit davantage de se servir de féminisme comme d'un ressort, ou d'une descente de lit. NB : Avez-vous entendu parler de ce footballeur sénégalais qui a refusé par deux fois de porter un maillot en faveur de la lutte contre l'homophobie ? Vous devez avoir l'air chouette à renifler des vulves dans la forêt. Il va falloir sérieusement songer à vous trouver une "foxy lady" Je rejette toute forme de domination, surtout parce que cela me dégoûte. Néanmoins, je ne prône ni la soumission, ni l'anarchie. Davantage une résistance. Il y aura encore des différends, des conflits vectorisés, amplifiés par les réseaux sociaux. Si Elon Musk finit par acheter Twitter, par exemple, il devra veiller à ce que ses équipes fassent respecter le Digital Services Act. Pareillement, en ce qui concerne Tiktok. Au sujet de la liberté, terme que vous semblez abhorrer, il y a toujours un cadre à respecter. -
NB : les applaudissements ne sont pas ajoutés.
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@.iOCela signifie qu’une loi va être soumise au vote en Espagne. L’Espagne est un exemple en matière de droits pour les femmes. Depuis les années 80, la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment, est devenue une priorité d’Etat. L’Espagne se donne les moyens. Tous les États peuvent les avoir, c’est une question de volonté. Votre commentaire -dans son entièreté- paraît néanmoins un peu flou : vous n’êtes pas en train de légitimer les écarts salariaux homme/femme -tout à fait intolérables, vous en conviendrez- par un hypothétique absentéisme -dû à des raisons médicales- plus important chez les femmes, tout de même ? (NDLR Hypothétique absentéisme qui se verrait alors aggravé par l’entrée en vigueur de cette loi).
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