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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. C'est suite à une publication d'un internaute sur un réseau social, que le président brésilien s'est ouvertement moqué de Brigitte Macron, et alors qu'il s'agissait de la comparer physiquement à la première dame brésilienne, comme il est d'usage de le faire avec deux poulinières lors d'une foire aux bestiaux. Ce n'est effectivement pas très élégant et non digne d'un chef de l'État. Bolsonaro est aussi coutumier de divers dérapages misogynes, homophobes et racistes depuis son investiture. Cet homme, gras, est très à l'image de son électorat. Comme nombre de ses pairs (tous), il est également trop accessible, n'hésitant pas à se mêler à la plèbe sur la toile. La réserve, la hauteur, la prestance qui caractérisaient les chefs de l'État autrefois, ne sont plus : RIP. Aujourd'hui, nous avons affaire à des gros beaufs qui se frittent comme des kaïras sur Twitter à grands coups de déclarations soi-disantes viriles. Pauvre monde.
  2. L'association des termes n'est en rien subversive. C'est plutôt la compassion qui me viendrait de suite. "Nombre de femmes" cela évoque, par contre, un grand nombre d'éléments. C'est gênant et s'inscrit complètement dans ce qui est dénommé "culture du viol". Instiller l'idée que nous serions nombreuses à vouloir être violées est très dangereuse. C'est totalement faux. Une poignée de femmes, passablement paumées, rêveraient d'être prises par la force. C'est très marginal. Mais quel gogole !
  3. Rêver de se faire violer est du domaine de la psychologie, voire de la psychiatrie. Il faut se faire aider dans ce cas-là. Vous aussi cela ne vous ferait pas de mal mon bon Youssef. Ils ne comprennent pas parce que cela les arrange... sur les forums. Ça ne passe pas toujours par la parole. Si une femme reste saisie, ne participe en rien, c’est aussi un « non ».
  4. Non. Quel que soit l’angle sous lequel on regarde, un viol reste un viol. La victime peut porter plainte et « non doit porter plainte pour que ce soit un viol ». Qu’une poignée de femmes, souvent abîmées par la vie, en aient le fantasme, n’y change rien. Ou un troll.
  5. La première phrase était très généraliste. Libre à vous ensuite de prendre la mouche. Je n'aurais pas pris soin de développer, si je ne voulais pas échanger. En vous souhaitant une excellente journée.
  6. Si le livre et la série n'intéressent vraiment pas, il ne faut pas se faire du mal en lisant et en regardant, tout simplement. La servante écarlate est un condensé de ces tombereaux de violences qu'on subit les femmes, à travers l'histoire et ils sont là renvoyés en blocs au lecteur et au spectateur non averti, qui se doit de les encaisser, de les digérer, d'égrener parfois tant celles-ci sont intolérables. C'est ici effectivement le christianisme, qui est visé, et après toutes les séries et reportages, films, dédiés à la radicalisation dans les cités, au djihadisme, salafisme, cela nous change vraiment. La réaction des croyants chrétiens de tous bords, leurs cris d'orfraie, à l'égard de cette série feront décidément toujours sourire, voire même un peu rire. Ils se sont pourtant appliqués à détester les athées avec beaucoup d'énergie. Le christianisme nous a toujours été vendu comme une religion d'amour, de paix, de sagesse, de pardon voire carrément d'égalité... or, nous pouvons constater que c'est réellement tout l'inverse. Il n'y a pas plus obtus et contrôlant qu'un croyant, et d'autant à l'endroit des femmes. En cela absolument toutes les religions, et leurs disciples finissent, par se valoir. Les femmes n'auront jamais été épargnées au cours de l'histoire (la révolution française est une vaste fumisterie). La religion a toujours régné. Nous pouvons observer une recrudescence du christianisme ces dernières années, suite à la montée de l'Islam. Les individus viennent souvent à la croyance afin de dompter leurs peurs. Toutes les religions, faites de dogmes, ont contrôlé le corps des femmes et continuent de le faire en 2019 (!), les ont lapidées ou faites brûler, mariées et couvertes, de force. États-Unis, Argentine, Venezuela, Espagne, Pologne, Italie, Malte... partout où les religieux veillent, portés par les partis extrêmes, les droits des femmes régressent. Il y a aussi une espèce de chauvinisme chez les non-croyants, si un pays comme la France, a été bâti sur le christianisme et bien que ce soit une planche pourrie, alors il convient de le défendre envers et contre tous.
  7. Il ne s'agit pas d'une page et il ne s'agit pas d'un sujet non plus. C'est toujours la même ritournelle.
  8. Les derniers de la saison (enfin normalement) :
  9. C'est tout aussi répugnant à l'écrit. Margaret Artwood a écrit son livre dans les années 80 tout en s'inspirant des atrocités perpétrés sur les femmes à travers les siècles, sur les textes comme nous l'aurons vu... et malgré tout, il y a quelque chose de visionnaire : "C’est particulièrement vrai avec “La Servante écarlate”, qui résonne avec l’actualité des derniers mois aux États-Unis. Devenue un symbole de résistance outre-Atlantique, la série devient de plus en plus réelle pour les Américaines, qui voient des États comme l’Alabama adopter des lois extrêmement restrictives en matière d’IVG. Pour le professeur d’histoire de la pensée politique Gregory Claeys, auteur de “Dystopia: A Natural History”, interrogé par Le Monde, nos générations vivent très clairement dans une ère dystopique. Et preuve que nous sommes extrêmement sensibles aux liens qui se tissent entre fiction et réalité, cet historien souligne que “l’élection de Trump a donné une énorme impulsion au genre dystopique”. Aux États-Unis, non seulement les femmes manifestent en tenues de servantes, mais les ventes du chef-d’œuvre de George Orwell, “1984”, ont explosé durant le mois qui a suivi l’élection du président. Ouvrir les yeux sur notre propre société “Avec ’The Handmaid’s Tale, on est face à du familier mais de l’inconnu s’y mêle, des choses qui ont été refoulées par l’individu et par la société, qui d’un coup sont face à nous”, avance Samuel Dock, psychologue clinicien, contacté par Le HuffPost. Selon lui, la particularité de la série est que son univers est très lisible et “qu’on se retrouve confronté à un questionnement sur notre propre société”. Il s’agit dans ce cas de la critique d’un patriarcat radical. Par ailleurs, le psychologue, auteur de “Le nouveau malaise dans la civilisation”, estime que la force du travail de Margaret Atwood “a été de mettre en scène des persécutions qui ont déjà existé à travers l’histoire de l’humanité. Persécutions des femmes, des homosexuels, viols... “On sait que ce qu’on voit fait partie de notre histoire ou alors on l’a refoulé.” En regardant “La servante écarlate”, on n’a pas d’autre choix que celui d’ouvrir les yeux. Plus généralement, Samuel Dock, citant les travaux de la philologue et psychanalyste Julia Kristeva sur le pouvoir de l’horreur, rappelle que l’on est “toujours saisi, subjugué, fasciné, par des mécanismes d’attraction et répulsion, de séduction, à l’égard de l’abject et des idéologies abjectes”. https://www.huffingtonpost.fr/entry/the-handmaids-tale-fascination-psy_fr_5cf672ffe4b0a1997b712cee ...À moins que ce soit nos sociétés qui régressent. Des cycles, c'est toujours une histoire de cycles. Nous commettons les mêmes erreurs. Toujours. En boucle. La série est corrosive, il était évident que les chrétiens -de tous bords- n'allaient pas aimer (tant mieux !). Les femmes adultères et homosexuelles -criminelles peut-être aussi- sont encore moins considérées que les couches des populations les plus modestes (il y en a, nous le voyons courant de la saison 2). Il est à constater que partout où règne le populisme par le biais de partis extrêmes et conservateurs, aux États-Unis, tout comme en Europe, un contrôle est exercé sur le corps femmes, et la régression de leurs droits.
  10. Alors voyons voir, cela commence dès la page 1. Note : je ne suis pas archiviste, merci de prendre vos dispositions la prochaine fois. Nul besoin de les déformer, il y a déjà matière. Vous prenez vos petits doigts et vous vous créez un sujet afin d'y étaler vos délires habituels. C'est l'inverse. Il se rend chez elle. Elle lui annonce au préalable -et lui fait promettre peut-être- qu'ils ne coucheront pas ensemble. Ce multirécidiviste savait pertinemment que le plus difficile était d'entrer dans la bergerie, une fois ceci fait, le destin de la victime était scellé. Il s'agit d'un criminel sexuel qui chasse par le biais des réseaux sociaux, comme c'est souvent le cas... et pourtant c'est le procès de la gamine qui se joue ici. Cela en dit long sur la mentalité de bien des individus. L'erreur fondamentale est de considérer que ce criminel est juste "un con et un salop". S'en prendre à des gamines, non, c'est bien plus profond que de la connerie, de la saloperie. il n'y a là rien de commun. Cela résulte d'un comportement malade avant toute chose. Lui, a plus que besoin de consulter, d'être enfermé aussi et deux ans ne suffiront pas. Il n'y a pas de rémission en ce qui concerne les pédo- et les hébéphiles, c'est en eux, c'est plus fort qu'eux. Ce sont de véritables dangers dehors. Cette jeune fille n'a pas de "putain de grain", elle est simplement innocente, naïve comme la plupart des jeunes filles de son âge. Il est très facile pour l'adulte, d'amener la jeune fille à se dévêtir, il s'est déjà invité chez elle. Des jeunes femmes plus âgées sont aussi très naïves et il n'y a pas assez de méfiance en ce qui concerne les réseaux sociaux, malgré les campagnes de publicité, l'intervention des forces de l'Ordre dans les établissements (cf sujet dédié à la suédoise qui s'est faite violée par une meute après prise de contact via un réseau social avec le chef de meute). Ce serait bien d'éviter de nous faire passer la gamine pour un cas social.
  11. C'est paranoïaque de penser que les femmes qui sont conscientes que leurs droits ne sont pas pleinement reconnus et respectés, sont sur Terre pour vous nuire et vous détruire.
  12. Les voile peut-il être compatible avec le féminisme ? Autant que les fers, la ceinture de chasteté et le bât.
  13. La même paranoïa vous anime @Mr_Fox et vous, d'où l'idée de vous voir patauger dans un bunker. Mais c'est vrai, que vous, vous avez plus d'humanité en ce qui concerne les victimes de viol, plus encore tant il s'agit d'enfant. Reconnaissons à César, ce qui est à César. Dès qu'il s'agit de femmes, cela peut vite partir en live, par contre. Note : il existe des hommes tout à fait charmants et je n'éprouve, de fait, pas le besoin, de les taquiner, de prendre le temps de démystifier, ni de les lyncher. "Con", "salop" ? Même pas. La pédo- et l'hébéphilie résultent de comportements malades et certainement non curables. La peine de prison est trop légère. Il ne faudrait jamais les en laisser sortir. "La grogniasse d'ado", c'est choupinou, dites donc. C'est une gamine tout simplement (nous ne connaissons pas son âge de 12 et 17 ans, il y a aussi une grande différence de maturité) et elle n'était pas à poil mais en sous-vêtements... Qui nous dit que ce n'est pas ce prédateur sexuel qui l'a invitée, persuadée de s'y mettre et s'allonger dans le même lit, avant de la violer ? Avant qu'il ne vienne la visiter, elle lui a écrit sur le réseau social sur lequel il lui a mis le grappin dessus, qu'ils ne coucheraient pas ensemble. Il y avait cette volonté de ne pas coucher avec lui. Ce qui n'est pas précisé dans l'article initial, l'est deux messages ensuite (ma deuxième intervention) et toujours en page 1, puis rappelé plusieurs fois à travers le sujet, toujours par mes soins. Dans vos premières interventions -quelques pages plus loin- vous suspectiez, sans une once d'empathie, des parents vengeurs... Le fait qu'il s'agisse d'une adolescente d'une part et d'un homme presque trentenaire, d'autre part, aurait dû vous suffire, comme cela suffit à la plupart des intervenants, ici. Pour le reste, je vous laisse à votre paranoïa, toujours plus grandissante.
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