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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Je sais bien que vous croyez fermement en vos propos. Seulement, tous les profils ne se ressemblent pas, jacky. Toutes les histoires sont différentes. La violence est multi-factorielle et résulte, en plus du reste, d'une culture dégradée, dégradante pour la Femme, d'une éducation arriérée. Parfois seulement ou complètement. Il est possible d'agir sans envoyer ad patres ces hommes (promis), simplement en opérant un travail de fond, au niveau sociétal, par voie d'éducation. Et pour les autres, s'il n'y a pas de traitement, nous pouvons espérer qu'il y en ait un, un jour, et les garder en attendant, sous contrôle (prison, bracelet électronique). Ma mère fut une femme battue. La violence a fait partie de notre quotidien pendant cinq longues années (ma petite soeur n'en a pas vécu une entière). Assez, pour que je grandisse trop rapidement -et dans l'inquiétude-, développe un sentiment de sur protection envers ma mère et condamne depuis, toutes violences à l'endroit des femmes, dont la propagande patriarcale de mes genoux, contribuant largement à la misogynie ambiante. Soyez assurée que les violences faites aux femmes m'inspirent le plus profond dégoût. L'avoir côtoyée de trop près m'a, d'autre part, amenée à développer une véritable rage de vivre. J'ai toujours eu le souci de ne pas reproduire les mêmes schémas que ma mère et m'y suis toujours fermement tenue. Pendant cinq longues années, mon beau-père nous a abreuvées de discours misogynes et racistes (cela va bien trop souvent de paire) quotidiens, et a rouée ma mère de coups, parfois au visage, sous les applaudissements de son paternel et de son grand papa. Une femme "ça se corrigeait et se dressait", tradition familiale oblige. Le père travaillait dans la police et avait assuré à l'époque (fin des années 80) qu'aucun de ses collègues n'iraient dans le sens de ma mère, que c'était peine perdue, qu'on lui prendrait ses filles, pour en donner la garde aux pères respectifs. Seule la peur de voir mon propre père lui tomber dessus, a empêché cet homme de faire également de moi une enfant battue. Beaucoup de mes jouets ont été détruits, pour compenser sans doute. Il me tenait ensuite au silence. Ma propre mère me demandait également de ne rien ébruiter, afin de nous protéger d'éventuelles représailles. Je lui ai souvent demandé pourquoi il battait ma mère, d'arrêter. Pour lui, il était tout à fait naturel de "redresser ce qui devait l'être, il en était de son devoir de chef de la famille" et j'ai eu souvent la désagréable sensation qu'il prenait ma mère pour une jument ou une chienne. La plupart de l'entourage savait. Vers la fin du règne du croque-mitaine, mon père a finalement eu des mots avec lui. L'autre tremblait, c'était stupéfiant. Me reviennent des scènes tantôt affreuses où il fallait se cacher et courir aussi vite que je le pouvais chez mes grands-parents (vivant à deux pâtés de maison) si ça tournait vraiment mal. Tantôt grotesques, où l'une de mes tantes tordait sur la tête de l'indigent, un parapluie, afin de nous laisser un peu d'avance pour filer. Nous nous sommes échappées plusieurs fois. Il nous a parfois mis à la porte de notre propre logement (le bail était au nom de ma mère). Je nous revoie, déambuler, aux aurores, toutes les trois, ma mère, le bras couvert de bleus, la petite emmaillotée dans celui qui était encore valide. J'en faisais de même avec mon "Panpan", espérant trouver de l'aide auprès de nos proches. Si mes grands-parents maternels n'ont jamais apprécié le père de ma petite soeur et ont souvent mis ma mère en garde ; à partir du moment où elle fut mariée, il lui fallait constamment respecter son serment et retourner chez nous. Nous pouvions rester à dîner, rester coucher une nuit mais surtout pas plus. Enfin moi seulement et "la petite", nous aurions pu plus. Mes grands-parents pouvaient être aimables, admirables sur d'autres plans, mais franchement pas sur celui-là. Ils soutenaient aussi l'idée qu'une femme qui avait déjà deux filles, de pères différents, mariée, à l'église qui plus est, n'aurait jamais plus aucune chance de trouver un homme dans sa vie. Selon eux, les hommes la rejetteraient, et nous avec. Marrant de voir la vie d'une femme, sa réalisation, son bien-être, simplement en fonction de l'homme, de son bon vouloir. Ils avaient tort. Tout homme, même violent, se quitte. Toute femme doit impérativement en être certaine. Ce n'est jamais chose facile, et il faut être prudente, mais c'est possible. Après une énième dispute, déclenchée parce que ma mère ne se comportait pas assez comme sa mère à son goût et après avoir fait céder... la porte du salon, cet affreux bonhomme a été embarqué dans le panier à salade. C'est ma mère qui a appelé pour ce faire. C'est marrant comme le fils d'un flic ne bénéficie pas d'immunité, malgré ce qui avait pu nous en être dit. Ce qui a changé et a été déclencheur ? Il avait menacé d'enlever ma petite soeur, une fois de trop. Oui, c'est aussi un discours que de bons petits français, appartenant même à la fachosphère, sont évidemment capables de tenir. C'est ce même discours que son frère a tenu à sa petite amie à peu près en même temps, avec ce sentiment de toute puissance, caractéristique des salopards (oups), qui était alors enceinte d'une petite fille. Elle a accouché en France, puis elles l'ont finalement toutes deux, quittée (la France et le monstre bis aussi). Ma petite soeur n'a aucun souvenir de ces années de violences. Je me suis souvent fâchée, adolescente, alors qu'elle revenait de week-end et reprochait méchamment à ma mère d'avoir quitté son père. Ma mère avait tous les torts, pour elle. Ma soeur a toujours affaire à un père aimant, dévoué -un ange- qui l'est également aujourd'hui pour ses petits-enfants. Il a eu le temps de travailler sa version. Ma mère a souhaité longtemps préserver ma petite soeur. Ce monstre a tenté plusieurs fois de séduire à nouveau ma mère, même alors qu'en couple. J'ai eu peur qu'elle lui cède, parfois. Ce qui est indéniable, c'est que ma soeur aime ses deux parents et ne se serait pas vu vivre sans son père. Il est aussi un idéal pour elle. Rien que de l'écrire, ça me ferait pourtant hurler. Même si ça m'a profondément débecté, longtemps, je pense qu'il est possible d'aimer un parent, d'en avoir besoin pour bien grandir et se construire, en ayant même le sentiment, en sachant bien, que c'est une authentique ordure. Bien sûr que nous pourrions faire plus avec plus de moyens. Être dans la proaction et la rééducation de la société, déjà. Il est urgent de mettre les femmes en sécurité, dés lors qu'elles portent plainte. Immédiatement, pas dans deux semaines. Augmenter les effectifs de police, ne serait pas un luxe également. Former mieux, ceux qui sont déjà en place. Ne pas hésiter à faire porter des bracelets électroniques. Créer plus de médiation, un service de prise en charge des visites, voire une espèce de zone tampon : il est tout à fait inadmissible que des femmes qui ont été battues, aient encore leurs bourreaux sous leurs yeux, même si ce n'est qu'un week-end sur deux, jusqu'à la majorité des enfants (et même après).
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La musique classique,c'est pas si mal.....
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Decade 63 dans Musiques
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Je ne l'aurais pas formulé comme ça, mais l'idée est là.
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Oui ça semble tomber sous le sens... Une personne accomplie a ce quelque chose de solaire et ce n'est pas seulement l'amoureux/se qu'elle attirera. Elle s'attirera toutes sortes de sympathies.
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La loi du talion, encore... vous avez l'idée fixe Jacky. Quid des enfants déjà orphelins de mère ? Être à l'aube de 2020 et voir encore des femmes mourir sous les coups d'un conjoint violent, est juste inadmissible. Par contre, nous vivons déjà dans une société trop violente pour y ajouter encore davantage de morts et de désolation. Prévenir et agir avec célérité et de façon efficace semblent déjà plus pertinents. Ces femmes ont raison de nous alerter sur l'urgence de la situation et réclamer du budget (il y a tant à faire que ça paraît difficile à chiffrer). L'idée est qu'il y ait une véritable "proaction". J'écoutais à la radio un juge qui s'exprimait quant au sujet : la société autorise toujours les violences faites aux femmes, puisqu'elle ne les condamne pas assez fermement (warning : il n'a pas préconisé de zigouiller ces hommes non plus). Il a aussi souligné une évidence : l'indifférence générale, l'inaction et finalement une certaine complicité. La prise en charge de ces femmes est désastreuse, le regard qu'on leur porte, manque d'humanité, le délai de traitement des plaintes, lui, est beaucoup trop long. Ces femmes sont en danger à chaque instant. En effet, si les femmes battues ne sont en général pas inconnues de la police (l'une des dernières victimes a été abattue par son mari alors qu'elle s'échappait de nouveau du foyer pour porter encore une fois plainte) ; l'entourage proche, la famille, les voisins, les collègues sont aussi au fait de l'enfer que vivent ces femmes. Ce sont des femmes que la société a abandonnées, que nous avons abandonnées. Certains minimisent ("Tu ne vas tout de même pas porter plainte pour une gifle ?! Mais c'est rien une gifle !"), les enjoignant aussi à retourner auprès du conjoint, parfois en arguant que c'est pour le bien des enfants... La non assistance à personne en danger pourrait être plus valorisée déjà. Au sujet des enfants, ce juge disait que même en cas de matricide, le père conserve certains de ses droits paternels, comme celui de voir ses enfants : d'un point de vue éthique et du point de vue du droit de l'enfant (quasi-inexistant en l'heure actuelle), peut-on priver les enfants de la compagnie du père ?
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Pauvre chéri.
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"Il était une seconde fois", mini-série romantico-fantastique, diffusée sur Arte jeudi. Il s'agit pour le héros (Gaspard Ulliel), jeune père étourdi, de retourner dans le passé au moyen d'un cube en bois, livré par erreur, afin de sauver sa dulcinée (Freya Mavor), étudiante en lettres modernes (on est sur Arte), d'une fin tragique. L'idée était intéressante, le concept aussi. Je me suis endormie au cours du troisième épisode, diffusé à la suite des autres. Le style n'est pas entraînant. C'est dommage, il y avait matière. "Umbrella Academy", tirée d'une BD apparemment, diffusée sur Netflix. Un milliardaire a adopté 7 enfants nés le même jour et ayant développé des compétences particulières. Les héros se retrouvent afin d'enquêter sur la mort de leur père adoptif. C'est pas trop mal et pas trop bien à la fois.
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Je vous invite à lire le sujet.
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Il vous faudrait un bichon maltais, ainsi vous auriez loisir de domestiquer.
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C'est bien de nous rappeler que vous êtes un beauf... nous aurions pu oublier.
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Vivement que vous retrouviez les bancs de l'école, la maîtresse... et le bonnet d'âne. Nicolas Grégoire est un politique dont personne ne se souvient, qui essaie de vendre un livre auto-édité... d'où le besoin de faire de la provocation facile et bas de gamme, afin de compenser un manque de budget pour la promotion de son ouvrage.
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Ça l'est toujours, les politiques d'ailleurs excellent en cela.
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De la grande poésie. N'est-ce pas ces artistes émérites que défendait notamment Mme Obono et encore pour lesquels nos magistrats ont une particulière bienveillance ? Pour le reste et ce qui nous occupe, le peuple a souvent le représentant qu'il mérite.
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C'est suite à une publication d'un internaute sur un réseau social, que le président brésilien s'est ouvertement moqué de Brigitte Macron, et alors qu'il s'agissait de la comparer physiquement à la première dame brésilienne, comme il est d'usage de le faire avec deux poulinières lors d'une foire aux bestiaux. Ce n'est effectivement pas très élégant et non digne d'un chef de l'État. Bolsonaro est aussi coutumier de divers dérapages misogynes, homophobes et racistes depuis son investiture. Cet homme, gras, est très à l'image de son électorat. Comme nombre de ses pairs (tous), il est également trop accessible, n'hésitant pas à se mêler à la plèbe sur la toile. La réserve, la hauteur, la prestance qui caractérisaient les chefs de l'État autrefois, ne sont plus : RIP. Aujourd'hui, nous avons affaire à des gros beaufs qui se frittent comme des kaïras sur Twitter à grands coups de déclarations soi-disantes viriles. Pauvre monde.
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L'association des termes n'est en rien subversive. C'est plutôt la compassion qui me viendrait de suite. "Nombre de femmes" cela évoque, par contre, un grand nombre d'éléments. C'est gênant et s'inscrit complètement dans ce qui est dénommé "culture du viol". Instiller l'idée que nous serions nombreuses à vouloir être violées est très dangereuse. C'est totalement faux. Une poignée de femmes, passablement paumées, rêveraient d'être prises par la force. C'est très marginal. Mais quel gogole !
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La musique classique,c'est pas si mal.....
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Decade 63 dans Musiques
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Rêver de se faire violer est du domaine de la psychologie, voire de la psychiatrie. Il faut se faire aider dans ce cas-là. Vous aussi cela ne vous ferait pas de mal mon bon Youssef. Ils ne comprennent pas parce que cela les arrange... sur les forums. Ça ne passe pas toujours par la parole. Si une femme reste saisie, ne participe en rien, c’est aussi un « non ».
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Non. Quel que soit l’angle sous lequel on regarde, un viol reste un viol. La victime peut porter plainte et « non doit porter plainte pour que ce soit un viol ». Qu’une poignée de femmes, souvent abîmées par la vie, en aient le fantasme, n’y change rien. Ou un troll.
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The handmaid's tale - La servante écarlate
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de cobrananas dans Séries
La première phrase était très généraliste. Libre à vous ensuite de prendre la mouche. Je n'aurais pas pris soin de développer, si je ne voulais pas échanger. En vous souhaitant une excellente journée. -
vos vieux titres ici années 60/70/80/90
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de hannibal25 dans Musiques
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