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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Doïna

    "Le mur des cons"...

    Bah, "scandale", "choquer", sont de bien grands mots pour si peu, mais on peut quand même en parler en buvant une bonne bière entre potes.
  2. Doïna

    la polygamie pour ou contre ?

    Gardez toujours à l'esprit, messieurs intéressés par ce droit à la polygamie, qu'après l'amour un homme s'endort, alors qu'une femme non ! :smile2:
  3. Doïna

    "Le mur des cons"...

    Hum, mouai, j'imagine déjà le tollé si à l'UMP on se payait la gaufre de consacrer un mur à la gôche. Mais bon, là c'est des gens de droite sur le mur des cons, alors faut trouver ça amusant. De droite exit Pujadas, qu'est-ce qu'il a bien pu faire de si grave celui-là ?
  4. Doïna

    "Le mur des cons"...

    Même Pujadas, qui suinte la gôche par toutes les pores, y a été affiché ! Surprenant. Remarque, les affichés sont en droit de se dire que "c'est un honneur de se faire traiter de con par les imbéciles".
  5. Mais l'être humain n'est-il pas l'exception qui confirme la règle dans tout ça ? L'être humain qui, déjà, alors qu'il n'était qu'un Cro-Magnon dans sa grotte, ne pouvait se passer d'art, et consacrait une partie de son temps à confectionner des instruments de musique, des bijoux, des statuettes, dessiner et peindre des choses magnifiques sur les parois et à décorer ses outils ? Était-ce pourtant vraiment si nécessaire à sa survie ?
  6. Doïna

    Frigide Barjot va-t-elle trop loin?

    Coluche c'est "Colucci", son vrai nom de famille, francisé.
  7. Doïna

    Frigide Barjot va-t-elle trop loin?

    Vous auriez envie de voter pour un candidat se présentant aux élections électorales sous le sobriquet de Bozo le Clown, ou Ducon-Lajoie ? Ou même de descendre dans la rue à l'appel d'un syndiqué qui se ferait appeler Jojo l'impuissant ?
  8. Doïna

    Frigide Barjot va-t-elle trop loin?

    Quand on se présente sous le nom de "Frigide Barjot" on ne peut pas aller bien loin. Si elle avait tenu à être un minimum prise au sérieux, elle aurait du militer sous son vrai nom, plutôt que ce nom de comique.
  9. Eh quoi, il est pas frais mon poisson !
  10. Bonsoir Papy !

    je sais pas ce qui s'est passé, mais reviens-nous vite !

  11. Pour ceux que ça intéresse, un article sur Dracula, le vrai, encore moins fréquentable que le Dracula de Bram Stoker : Petite leçon d'empalement par le prince Vlad Dracul de Valachie... Vlad III Dracul, prince de Valachie, n'est pas du style à pardonner à ses ennemis. Lorsqu'il remonte sur le trône princier, dix ans après l'assassinat de son père et de son frère, il n'a qu'une idée en tête : se venger. Tous les boyards (aristocrates orthodoxes) ayant trempé dans le complot, il les fera embrocher sur un pal. Il a pris goût à ce divertissement en Turquie, où il a vécu plusieurs années en exil. Vlad passe à l'action le dimanche de Pâques 1457, profitant de ce jour où toute la noblesse du pays se rassemble au château princier de Târgoviște pour fêter la résurrection du Christ. La cérémonie religieuse se déroule sans accroc. Les boyards assistent à l'office, assis sur leurs grosses fesses encore intactes. Ils n'imaginent pas un seul instant que la crucifixion vécue par le Christ relève d'un gentil exercice de relaxation en comparaison de ce qu'ils vont bientôt endurer. Après la messe, les deux cents convives se rendent dans la salle du banquet pour manger, boire et danser dans une joyeuse ambiance. Seul Vlad reste silencieux. Les boyards auraient dû s'en inquiéter... En effet, après un signe discret du prince, la salle est envahie par plusieurs dizaines de gardes qui entourent les invités. Stupeur et effroi de l'assistance. Leur hôte se fait un plaisir de leur annoncer le clou de la fête : les chefs de famille connaîtront l'honneur du pal afin de payer leur trahison commise dix ans plus tôt. "Ça me troue le cul" murmure avec effroi Stéphane Bern ... Deux méthodes À l'intention des personnes intéressées par l'artisanat de l'époque, et ayant le coeur bien accroché, voici une description du supplice du pal. En fait, les bourreaux ont le choix entre deux méthodes, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. La plus rudimentaire, préférée en leur temps par les Assyriens, consiste à planter le pal sur le sol, puis à déposer sur la pointe la victime, côté sternum. Il suffit alors d'exercer une petite pression sur le corps pour entamer le processus. Sous son propre poids, le supplicié s'empale de plus en plus. Pour faire durer le spectacle plusieurs jours, le pal a une forme conique, ce qui ralentit la descente de la victime. De son côté, le bourreau fait attention à ce qu'aucun organe vital ne soit endommagé au passage. La méthode turque, choisie par Vlad, est plus raffinée. La personne est allongée sur le sol pour que le bourreau puisse lui enfoncer délicatement le pieu dans l'anus à l'aide d'un maillet en bois. Pas question pour le bourreau de taper comme un sourd, sinon l'homme en mourrait immédiatement et le plaisir en serait gâché. Le pieu doit progresser centimètre par centimètre. Tout l'art de l'exécuteur consiste à faire ressortir le pal du côté du thorax, de l'épaule ou encore dans la bouche sans tuer le patient. Cela demande un doigté exceptionnel et beaucoup d'entraînement. Un petit truc si vous désirez tenter l'expérience à l'occasion : prenez soin de ne pas tailler la pointe du pal, qui doit rester émoussée pour écarter délicatement les chairs sans les trouer. C'est seulement lorsque le corps est traversé de part en part que le pal est planté verticalement dans le sol. Les Turcs appréciaient cette mise à mort pour deux raisons : elle était économique, car elle ne réclamait qu'un peu de bois, et le spectacle de centaines, voire de milliers, d'empalés avait tendance à refroidir l'ardeur des adversaires. Légendes Lorsque tous les boyards de Valachie sont empalés devant les murailles de la ville, Vlad s'intéresse à leurs familles. Il ordonne à ses soldats de les entraîner dans une mortelle randonnée d'une centaine de kilomètres. Le chemin suivi est tellement escarpé que même des chamois s'y encorderaient. Par dizaines, les femmes, enfants et vieillards meurent d'épuisement. Enfin, les survivants arrivent dans une zone isolée où ils devront, durant des années, bâtir une forteresse. Vlad III l'empaleur avait hérité de son père le qualificatif de Dracul, qui signifie dragon. En raison de son appartenance à l'ordre du Dragon (en latin : Societas Draconistrarum), réunissant les opposants à l'Empire ottoman. En 1896, l'écrivain irlandais Bram Stoker emprunte ce nom pour en affubler son vampire de héros, le comte Dracula. Mais la comparaison entre les deux hommes s'arrête là : le comte habite la Transylvanie (et pas la Valachie), il se régale de sang frais (pas le prince Dracul). À vrai dire, entre Dracul l'empaleur et Dracula le vampire, on se demande bien lequel des deux est le plus fréquentable...
  12. Non certains enfants n'ont pas plus de valeurs à mes yeux que d'autres, seulement, ces terroristes ne sont pas des justiciers, et le fait qu'un enfant se fasse tuer ici ne justifie en rien qu'on aille en tuer un autre ailleurs.Il ne faudrait pas non plus se leurrer au sujet des soldats américains et occidentaux présents en Afghanistan et autres : ces militaires n'y sont pas allés pour le plaisir de tuer, mais pour tenter d'endiguer, faute de pouvoir l'arrêter, des talibans opprimant, maltraitant, contraignant à l'obscurantisme et représentant un réel danger envers la communauté mondiale parce qu'incitant au terrorisme. Les Américains et Occidentaux n'y seraient pas allés, en Afghanistan, en Irak, au Mali, il y en aurait eu malgré tout, des morts, vu que les fanatiques religieux, quand ils gagnent le pouvoir, ne font pas dans le détail.
  13. Ce sont surtout les terroristes qui sont lâches, en plus que d'être stupides : ils sont comme les lâches qui frappent dans le dos au lieu de te dire en face qu'ils ne t'aiment pas. Et pour se justifier, ils se cachent derrière des vertus qu'ils n'ont pas, en prime.En tout cas, je te trouve bien guilleret sur un topic ayant pour sujet un attentat qui a tué des gens, dont un petit garçon de huit ans. C'est à croire que ça t'enchante.
  14. J'ai regardé la vidéo, je vois pas en quoi ils ont l'air de débiles mentaux. C'est pas plus débile que ces mecs en plein délire qui s'auto-flagellent ou se tranchent le cou à moitié pendant leur défilé de la passion d'Al-Hussayn dans certains pays. Se pisser dessus au combat est une réaction d'homme réaliste et sensé.
  15. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Bonsoir à tous ! Ne serait-ce pas Kim Basinger ?
  16. C'est franchement stupide et déplacé de dire "les Américains sont responsables de ce qui leur arrive", parce que les victimes ne sont pour rien dans la politique militaire de leur gouvernement, et n'y peuvent rien. Un attentat, ça peut frapper n'importe qui, ça peut te frapper toi, ça peut frapper un être qui t'est cher, mais en général ça ne frappe pas les vrais responsables d'une politique, toujours bien à l'abri.
  17. Cet article parle de 12 morts et 50 blessés.
  18. Là, c'est à moi de te dire stop ! D'abord la misogynie que j'évoque ne se limitait pas à un simple sifflement. Ensuite, je n'ai jamais dis que les maghrébins avaient le monopole de ceci ou de cela, je me tue seulement à te dire que personne n'a le monopole du racisme (ou même, du sexisme, quoique :D ). Les conséquences de décisions politiques et de la misère sociale ne justifient de toute façon aucunement que les uns s'en prennent aux autres puisque tout le monde les subi. C'est donc tout aussi grave qu'un clair de peau manifeste du racisme envers un "non clair de peau" que l'inverse, voilà ce que je veux dire. Je rajouterais même : oh, que non les Français n'ont pas le monopole du racisme ! Ayant vécu en Turquie d'ailleurs, où j'avais sympathisé avec des Albanais qui avaient ouvert une échoppe de tissus à Istanboul, j'avais été surprise et choquée de constater que des Turcs les insultaient quotidiennement et leur parlaient comme à des moins que rien, parce qu'ils n'étaient pas Turcs, et pourtant ils pratiquaient la même religion. Ces Albanais finissaient par ne même plus y prêter attention, tant c'était devenu banal. D'ailleurs, qu'auraient-ils pu y faire ? Téléphoner au mrap ? :D Honnêtement, je n'ai jamais été témoin de telles manifestations de racisme en France, bien que sachant qu'un beur peut très bien se faire agresser par des skins parce qu'il est beur tout comme un bon Français peut se faire agresser par des beurs qui vont trouver qu'il est trop français sur lui pour ne pas mériter des claques. A lire : le racisme contre les Noirs en Algérie, vous verrez que c'est un peu pire qu'en France !
  19. Je suis lassée de répondre à des poncifs du genre : il n'y a pas de racisme anti-français, ou même de racisme anti-blanc, comme quoi ce serait des inventions de racistes pour se déculpabiliser. Pour moi, il peut y avoir des blancs racistes contre tout ce qui n'est pas blanc, comme il peut y avoir des noirs ou des bronzés racistes contre tout ce qui n'est pas comme eux, et juste pour ça. C'est donc une réalité dans un cas comme dans l'autre. Tu sais, moi avant, je m'outrais aussi du racisme contre les Maghrébins, et je signais toutes les pétitions pour ça, je défilais dans les manifs à cause de ça, me prenais le bec avec des proches qui disaient du mal d'eux. Puis maintenant je ne le ferais plus, en raison de mon expérience marseillaise à vivre au milieu d'une population à majorité maghrébine. J'ai pu constater que beaucoup trop de Maghrébins n'aimaient viscéralement pas ni les visages pâles, ni les noirs, ni même les jaunes, en plus parfois d'être misogynes, et ne se privaient pas de le faire remarquer, jusqu'à pousser une femme à l'écoeurement. Alors c'est bon, qu'on arrête de tout mettre sur le dos des Français. Je ne saurais d'ailleurs que trop vous conseiller d'aller faire un tour dans des pays du Maghreb pour comprendre que le racisme n'est pas un produit local !
  20. ça c'est faut, évidemment que ça existe ! ça peut arriver à n'importe quel blanc qui n'a jamais fait de mal à une mouche et n'est coupable de rien.
  21. La paume d'une seule main ne fait pas de bruit. (proverbe chinois).
  22. Doïna

    La mort des abeilles

    Une alternative : les abeilles solitaires (abeilles sauvages) Adoptez des abeilles sauvages et faites un geste pour la biodiversité : Les abeilles sauvages sont les reines de la pollinisation. On sait aujourd’hui qu’elles fécondent près de 70% des plantes à fleurs, et sont indispensables à la production d’innombrables cultures agricoles. Ce service naturel, vital pour notre avenir, est menacé. Aidez les abeilles de votre jardin ! A part l’abeille domestique et les bourdons, la plupart des abeilles sauvages sont invisibles pour les non-spécialistes. Elles ne vivent pas en essaim ; elles ne produisent pas de miel en rayons ; elles n’ont pas de ruche… mais aménagent des sortes de nids dans le sol, dans les trous des murs, dans les tiges séchées et les brindilles creuses – voire même, dans une coquille d’escargot… Autant dire qu’il faut avoir l’œil pour repérer l’évolution de leurs populations ! Et pourtant : Ces abeilles sauvages, dont il existe plus de 900 espèces recensées en France – et plus de 20 000 espèces à travers le monde ! – assurent à elles seules la pollinisation et la reproduction de près de 80 % des plantes à fleurs et permettent la production et la qualité d’innombrables récoltes à travers le monde. Les scientifiques pensent que ce service incalculable de pollinisation, offert depuis 140 millions d’années environ par les insectes pollinisateurs, est aujourd’hui menacé.<br class="manualbr">Une enquête menée par Jacobus Biesmeijer et William Kunin (université de Leeds, au Royaume-Uni) et une équipe de chercheurs britanniques, allemands et néerlandais a confirmé que la menace était sérieuse (1). En étudiant différentes zones en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, les scientifiques ont constaté que les abeilles sauvages paient le plus lourd tribut, avec une baisse de 52 % de leur diversité dans le premier cas et de 67 % dans le second, par rapport à la situation précédant les années 1980. Les chercheurs ont constaté, après 1980, une chute de la diversité des abeilles dans 52% des zones étudiées au Royaume Unis, et dans 67% des zones étudiées aux Pays-Bas ! Et en parallèle, un fort déclin de la diversité des plantes pollinisées par ces abeilles. Les scientifiques sont inquiets. L’étude suggère fortement que le déclin de quelques espèces peut déclencher une cascade d’extinctions locales parmi d’autres espèces associées. Pour Bernard Vaissière, de l’INRA, qui étudie les abeilles sauvages et la pollinisation depuis 30 ans, les raisons de ce déclin observable un peu partout en Europe et à travers le monde, sont multiples. (2) Pour les abeilles sauvages, il s’agit essentiellement d’une conséquence du remembrement et de la fragmentation des habitats naturels de ces abeilles ( Steffan-Dewenter et Tschantke 1999 ; Steffan-Dewenter et al. 2002). Et pour l’ensemble des espèces, c’est-à-dire pour les abeilles domestiques, les bourdons et les abeilles sauvages : il faut incriminer les changements de rotation – la réduction des surfaces de légumineuses fourragères par exemple – l’intensification des pratiques agricoles (Banaszak 1995), et les applications de plus en plus fréquentes et nocives de pesticides (Keven 1977 ; O’Toole, 1993). Bernard Vaissière demande depuis plusieurs années déjà que les tests nécessaires pour obtenir l’homologation des pesticides au niveau européen soient adaptés aux abeilles et pollinisateurs sauvages. Pollinis prépare une grande campagne de sensibilisation sur ce thème. Mais en attendant... Comment aider les abeilles sauvages dans votre jardin ? Pour aider toutes les abeilles – les centaines d’espèces d’abeilles solitaires, qui peuvent potentiellement peupler votre jardin, votre verger, votre potager ou vos champs, vous pouvez, vous à votre niveau, 1- Augmenter les sources de nectar et de pollen – plantez des fleurs natives, des herbes et des variétés traditionnelles. En les groupant (un mètre carré minimum), vous pourrez faire profiter les abeilles d’un véritable festin, et vous leur donnerez une bonne raison de rester dans les parages. 2- Ne stérilisez pas votre jardin : laissez un coin du jardin sauvage ; retardez le moment où vous allez tondre votre pelouse au printemps, pour leur laisser savourer les fleurs de trèfles, les boutons d’or, et toute les petites fleurs qui poussent en abondance d’un bout à l’autre du pays. La floraison des mauvaises herbes, avant l’ouverture des arbres fruitiers, est une précieuse source de nourriture pour elles ; ensemencez des fleurs sauvages. 3- Réduire ou éviter l’utilisation des pesticides (insecticides, herbicides et fongicides) autour des plantes en floraison. Et donnez un toit aux abeilles solitaires « hors-sol » ! Proposez un habitat qui leur convienne pour les encourager à s’y installer et à y faire leur nid. Les abeilles solitaires, de la famille des Megachilidae, cherchent des cavités hors-sol. Leurs nichoirs sont très basiques : il s’agit uniquement d’une série de tunnels, costauds, solides, parfaitement protégés pour résister à la pluie et aux changements de températures extrêmes. Vous pouvez fabriquer vous-même votre abri, ou l’achetez directement sur Internet. Dans un cas comme dans l’autre, Pollinis vous conseille d’aller explorer le site www.abeillessauvages.com pour vous faire une idée. Pour réussir à maintenir une belle population d’abeilles sauvages dans votre jardin, il y a des détails à ne surtout pas négliger. Les petits refuges à abeilles sauvages de Monsieur Betts Paul Betts étudie les abeilles solitaires depuis près de 10 ans, au fond de son jardin en Picardie. Ce passionné, biochimiste et féru de nature, fabrique des abris à abeilles sauvages qu’il teste chez ses voisins agriculteurs et maraîchers, et dans son réseau d’arboriculteurs du sud de la France avec qui il développe des techniques pour « repeupler » la France en abeilles locales. C’est un projet très ambitieux. « Je me suis demandé s’il était possible d’augmenter méthodiquement la population des abeilles sauvages ; de faire comme les apiculteurs, d’encourager leur reproduction, leur « enracinement » sur un terrain, en leur proposant des sortes de nichoirs spécialement adaptés à leurs besoins. Pendant des années, il va alors observer, bricoler, expérimenter, tester différentes conceptions de nichoirs et de tunnels, de matériaux et de structures différentes, pour comprendre les besoins de ces précieux insectes, et arriver aujourd’hui à fabriquer différents « refuges » et « châlets » à abeilles sauvages, parfaitement adaptés. Il entretient aujourd’hui une populations de 2500 « cocons » d’abeilles sauvages et solitaires sur son terrain. Et obtient des résultats tout aussi impressionnant chez les arboriculteurs qui ont adopté sa méthode et ses conseils, et qui ont compris l’intérêt de soigner les super pollinisateurs présents à l’état naturel sur leurs terrains. L’enjeu est de taille : 250 à 600 osmies (abeilles maçonnes) par hectare d’arbres fruitiers seraient capable d’accomplir le même travail de pollinisation que deux ruches d’abeilles contenant plus de 40 000 abeilles au plus fort de la saison ! N’hésitez plus : amis horticulteurs, maraîchers, amoureuses et amoureux des jardins et de la nature, adoptez des abeilles sauvages et favorisez la biodiversité en installant chez vous un chalet qui corresponde au mieux à leurs attentes ! Les refuges à abeilles sauvages de Paul Betts :<br class="manualbr">www.abeillessauvages.com Pour en savoir plus : (1) - Parallel Declines in Pollinators and Insect-Pollinated Plants in Britain and the Netherlands<br class="manualbr">J. C. Biesmeijer1, S. P. M. Roberts, M. Reemer, R. Ohlemüller, M. Edwards, T. Peeters, A. P. Schaffers, S. G. Potts, R. Kleukers, C. D. Thomas, J. Settele, W. E. Kunin (2) - Voir l’article "Abeilles, pollinisation et biodiversité", paru dans la revue "Abeilles et Cie" en 2005, et signé par Bernard Vaissière, Nicolas Morison et Gabriel Carré.
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