Doïna

Je bondis en lisant cela ! Quand je repense au quartier que j'ai du quitter, lasse de vivre dans un climat de harcèlement, de menaces, de regards de travers et d'insultes gratuites. Il fallait en subir tous les jours : des fois, sans savoir quelle mouche les piquait, je me faisais injurier au passage, bousculer ou menacer sans raison, on a même bousculé mes enfants sur le chemin de l'école. L'un d'eux -seule peau claire de sa classe- avait été comme par hasard le seul dont le livret de travail avait disparu dans le casier, il a donc du travailler toute l'année avec celui de la maîtresse. A l'école où, d'ailleurs, des hommes que tout le monde considérait comme de bons musulmans, pères de famille bien respectables, m'ont fait des allusions obscènes, parfois se plantaient devant moi en me fixant comme si j'étais une merde. Jusqu'à notre grand-mère qui se retrouvait la cible de leurs moqueries et de leur mépris sur le banc au jardin public. Pourquoi ? Parce qu'on est Français, avec la peau claire ? Ce n'est pas pour jouer les victimes, surtout pas pour recevoir de la compassion, mais c'est ton post qui me met hors de moi. Quand je pense que jusqu'à un certain époque, j'ai soutenu SOS racisme, avec mes dons, avec mes signatures. Une association qui n'aurait même pas reconnu le racisme que j'ai enduré pendant des années !

Toujours ces sempiternelles jérémiades sur la France frontiste et raciste. Mais au sujet des Français victimes du racisme de la part d'immigrés ou d'individus nés de l'immigration, jamais un mot ! Pourtant, ces derniers qui accablent les Français de leur racisme sont les mêmes qui, dans leur pays d'origine, sont racistes envers les immigrés. Exemple : le racisme virulent envers les Noirs en Algérie. Les Algériens qui sont racistes envers les Noirs en Algérie sont les mêmes qui vont l'être envers les Français en France. Un comportement quasi-inexistant parmi les immigrés ou enfants d'immigrés est-asiatiques, même si le racisme est bien présent partout dans l'Asie de l'Est. C'est à dire que les est-Asiatiques se montrent dans l'ensemble plus humbles et plus motivés dans leur pays d'accueil, et sont plus reconnaissants envers lui.

La couverture, c'est du niveau Hara-Kiri, le journal du professeur Chauron.

La France a commencé à descendre dans la fosse après la signature du traité européen par cet inconséquent de Sarkozy. Le pays se passe donc du fn pour s'y enfoncer de plus en plus.

Il ne sait dire que ça : chaque fois qu'il participe à un topic, c'est pour balancer "la France est raciste" ou "les Français sont racistes".

Ah ? Bin, ma foi, pourquoi pas : un débat sur l'odinisme qui vire à l'onanisme, et pour finir dégringole en ondinisme généralisé, mouai. J'imagine la scène d'un tel débat qui passerait à la télévision. Le truc inoubliable.

Les immigrés est-asiatiques ne sont pas mieux lotis que les autres à leur arrivée. Ils passent également par les hlm, ou les logements vieillots et inconfortables des quartiers populaires. Cela n'empêche pas un taux de réussite scolaire fulgurant parmi leurs enfants. Les Est-Asiatiques seraient donc des parents mieux obéis ? Leurs méthodes d'éducation seraient plus efficaces ?

Oui, c'est vrai.

Tu dis que Pourtant il y a autant d'écoles dans les quartiers défavorisés, voire plus, et les enseignants qui y travaillent sont du même niveau que partout ailleurs. Alors ?

Pourtant, les statistiques comme sur ce site donnent des pourcentage d'Asiatiques tournant autour de 9 % dans les prisons en France. C'est très peu, c'est encore moins que les individus dits "Français de souche" (pour simplifier). A noter aussi qu'il y est question des individus originaires de toute l'Asie, ce qui inclue les Turcs, les Russes, etc.. Alors que sur ce topic chacun semble comprendre qu'il est question des Asiatiques de l'Est de l'Asie (Chine, Viet Nam, Cambodge, Thaïlande, Corée, Japon, etc.). Au fond, ce n'est pas surprenant : le contrôle de soi, le calme, la réflexion, le respect de l'autre, le travail sur soi pour s'améliorer, l'acceptation de son sort, etc. font partie intégrante de leurs cultures. D'où une adaptation plus rapide des immigrés originaires de l'Asie de l'Est, et le nombre époustouflant de diplômés parmi leurs enfants.

Et pourquoi donc ?

OK avec toi.

C'est une récupération. En fait, pour en revenir à l'Odinisme, la divinité la plus proche de Satan dans le panthéon nordique est Loki, dont le but ultime est la destruction du monde et le retour au chaos. Le Satan biblique (un ange déchu pour sa désobéissance envers Dieu) est par excellence celui qui veut tromper, détruire, et n'a de cesse d'œuvrer pour le retour au chaos. Lui donner une dimension divine, protectrice de la nature, libératrice ou je ne sais quoi, comme dans les néo-cultes païens, est une pure récupération, sans doute pour se sentir aussi éloigné que possible du monothéisme rejeté par ses adeptes, lesquels considèrent les religions monothéistes comme frustrantes et aliénantes. En revanche, il est vrai que les premiers Hébreux monothéistes ont associé les divinités païennes de leurs ancêtres ou des autres peuples de l'époque à Satan, parce que les associant à l'erreur, à la mauvaise voie à suivre. Reste Lucifer, littéralement "le Porteur de Lumière", assez proche des divinités Mercure/Hermès, Odin et Lug (dieu celte de la lumière de la connaissance, des techniques nouvelles, etc.). Lucifer est un des démons les plus importants en démonologie, mais ne correspondrait-il pas en fait au dieu païen Lug ? On sait que longtemps, la connaissance et l'apport de techniques nouvelles ont eu une odeur de soufre pour le clergé, qui maintenait le peuple dans l'obscurantisme. Ce serait par ce truchement que Lug/Lucifer se serait retrouvé dans la grande famille démoniaque.

Euh, il y avait tout autant de militants d'extrême-gauche, dont de nombreux bonnets rouges dans la foule en délire.

Dès qu'ils voient Hollande, les gens ne se contiennent plus : il électrise les foules ! Que voulez-vous y faire.

Je ne vois pas comment le satanisme peut être païen, puisque l'entité appelé Satan n'apparait qu'avec l'Ancien Testament. Satan est le prince des forces du mal dans les religions monothéistes : judaïsme, chrétienté, islam. Il n'y a pas de Satan dans les croyances polythéistes originelles, dont les divinités avaient toutes leurs qualités et leurs défauts, et des pouvoirs qui connaissaient leurs limites. Le satanisme païen serait donc une pure invention, une croyance faite de bric et de broc. Si une entité est adorée ou invoquée dans un contexte de paganisme, Satan n'est pas un nom approprié pour elle.

Imposture parce que l'odinisme servi actuellement est sans commun avec l'originel. Le satanisme c'est autre chose, je ne vois donc pas comment ses adeptes peuvent être dans la même lignée que les odinistes. L'odinisme originel, vous le trouverez dans les textes anciens : les Eddas, les sagas, les poèmes scaldiques, etc., pas dans un genre de règlement que les odinistes modernes osent appeler "leur foi".

Les Asiatiques en général sont souples, tolérants, ouverts, courtois, et trop fiers pour se reposer sur l'assistanat ou devenir des délinquants. "Celui qui se contente de la charité des autres est comme une bougie dans le vent" dit un proverbe chinois. Ils sont donc prêts à travailler dur et à en endurer quand ils arrivent dans leur nouveau pays. Et ils sont forts de leur culture pleine de sagesse, de bon sens et de raffinement, dont notre propre culture peut s'enrichir. Je n'ai d'ailleurs jamais entendu dire que dans un couple franco-asiatique, il y avait des tensions parce que l'un voulait imposer sa culture ou sa religion à l'autre. L'échange se fait tout naturellement : l'Asiatique se fait une joie de découvrir la culture de son partenaire, tout autant que ce sera un plaisir pour son/sa partenaire européen/ne de découvrir sa culture. Bref, comment ne pas aimer les Asiatiques ?

Perso, je suis d'accord avec toi concernant ce fait que les gens ont le droit de croire en ce qu'ils veulent (ou ne pas croire). Sauf que ce texte que l'on peut lire ci-dessus (post 25) ressemble plutôt à la règle d'or d'un club privé qu'à ce qu'a du être, véritablement, la foi des Nordiques. En effet, leur religion n'avait pas de dogmes, de règles, tout au plus quelques préceptes (comme celui de laisser ses armes hors des temples consacrés à Frey, divinité de paix et de générosité). Il n'y avait pas d'orientation établie, de textes pour dire aux fidèles ce qu'ils devaient faire ou ne pas faire, tel que dans les livres sacrés contemporains. Au contraire, on était plutôt dans la suggestion, et l'invitation à la réflexion, à la méditation : le croyant écoutait le scalde réciter les poèmes et légendes mythologiques (ou bien lisait des textes en runes) qui flattaient son imagination et aiguisaient son intellect, l'émerveillant et le passionnant en même temps tout en lui donnant matière à réfléchir, à s'interroger, à discourir avec ses semblables pour approfondir de grandes questions. Cela devait donner lieu à des débats profonds et enthousiastes. Pour comprendre, il faut se plonger dans les vieux récits et la poésie nordique ancienne : l'Edda, les sagas, le Havamal, etc.. Un exemple bref et simple pour illustrer ce que j'écris : la légende du Trésor des Nibbelungen est assez connue encore de nos jours. Il y est question d'un anneau amenant ses possesseurs à leur fin. Au début, Odin lui-même, le roi des dieux, ignorant encore le pouvoir terrible de cet objet maléfique, est tenté de s'en emparer, mais cela le contraindrait à trahir sa parole. Après avoir hésité, il opte pour l'honneur et le respect de sa parole donnée plutôt que de céder à la tentation, et le lecteur comprend qu'en agissant ainsi c'est le monde qu'il sauve, sans le savoir. Cette légende, pour faire court, nous apprend donc que la fausseté, la trahison, le mensonge, la cupidité et autres défauts, peuvent amener des malheurs, mais qu'au contraire les bonnes qualités humaines les évitent.

Quel scientifique considéré comme digne de ce nom dans notre société daignerait se pencher sur la question, et se lancer dans des recherches en vue d'établir une unité de mesure de ces choses ? C'est même pas plus mal que ces choses, qui relèvent de l'ésotérisme ou tournent autour, n'intéressent pas les scientifiques (dont la plupart sont vénaux et obnubilés par la gloire), et demeurent évaluables seulement par le sixième sens de ceux qui y croient. Il vaut mieux que les scientifiques n'ouvrent pas certaines portes, sinon allez savoir où ça nous mènerait ! Un bon radiesthésiste n'a de toute façon pas besoin d'unités de mesure pour dégoter une source !

Personnellement, je ne connais pas d'unités de mesure pour ces énergies, mais on doit simplement apprendre à sentir s'il s'agit d'énergie positive ou négative, et si elle est ténue ou puissante. Sinon, il est question des unités Bovis chez les radiesthésistes : L'unité Bovis est une unité de mesure parfois utilisée en radiesthésie. Son invention a été attribuée au radiesthésiste français Alfred Bovis par son petit-fils Jacques Bovis. Elle exprimerait le supposé taux vibratoire ou la supposée énergie cosmo-tellurique d'un lieu ou d'un corps, mais sa définition varie suivant les auteurs puisqu'il n'existe aucun moyen de la mesurer avec les outils de la physique conventionnelle. Bien que couramment utilisée ou présentée dans la littérature radiesthésiste, son existence réelle et les moyens de la mesurer ne font pas consensus chez les radiesthésistes. (source Wikipédia) Ci-dessous : le cadran de Bovis

C'est plutôt maladroit. Les temps depuis ont changé, et ils continuent de changer, aussi les "blancs" (pour reprendre votre terme) à l'heure qu'il est n'ont pas à se repentir d'agissements du passé. Cela ne signifie pas qu'en tant que "blanc" on nie la réalité de l'esclavage et autres affres du colonialisme, ni qu'on soit incapable de charité ou de compassion.On sait de nos jours que "les sociétés blanches" jusqu'à une certaine époque, ne faisaient pas dans la dentelle, qu'un blanc était dur également avec les autres blancs quand ils étaient d'une classe inférieure à la sienne, qu'il était dur avec son semblable qui se retrouvait en bas de l'échelle au lieu de lui tendre la main pour se relever, qu'il était dur même avec sa femme, même avec ses propres enfants, en plus de l'être avec tous ceux qui n'étaient pas de la même "race" que lui : les Asiatiques, les Noirs, les Amérindiens, etc.. Personnellement, quand je parle des "blancs" j'y inclue les Arabes, qui sont des blancs eux-aussi, et ont été de grands esclavagistes devant l'Eternel (persistent d'ailleurs à l'être dans la péninsule arabique). Que les blancs -ou plutôt les Blancs, de même qu'on écrit les Noirs, pour être plus correcte-, que les Blancs de notre époque, par conséquent, se rassurent : ils ne sont en rien responsables de ce qu'on fait d'autres Blancs autrefois, évidemment puisqu'ils n'étaient pas nés.

Bonjour. J'ai pas lu encore ce topic (29 pages !) mais ce matin, je tombe sur un article : Taubira estime que les réactions n'ont pas été à la mesure. Je suis d'accord : c'est pas bien d'avoir comparé la ministre à un singe, et puis c'est pas malin. En revanche, la photo de parents de victimes d'un tueur en série sur le mur des cons, il y a quelques temps, c'était pas bien ni malin non plus, et pour moi c'était même encore plus grave. Les réactions de madame Taubira ont-elles été à la mesure face à ça ? S'attendait-elle à être aimée de toute manière, avec la politique qu'elle mène et son mépris des victimes ?

Merci, c'est très intéressant. Bien sûr, on n'est pas obligé de croire, pourtant dans certains lieux, il se passe des choses troublantes. Comme si une énergie puissante émanait du sol. Il y a eu par exemple cette année les évènements de ce hameau en Lozère, La Roche, près d'Albaret Sainte Marie, toujours pas expliqués (hormis quelques suppositions du maire, qui en vérité n'y connaît rien mais a fait son possible pour ramener le calme dans sa commune). Il y a aussi le Triangle de la Burle en Ardèche. Tout se passe comme si un magnétisme puissant tournait dans un périmètre précis.