Aller au contenu

Doïna

Membre+
  • Compteur de contenus

    19 538
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    19

Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Bonjour. En nous disant cela, tu ne nous apprends rien, et ce topic n'est pas un plaidoyer contre le rap de toute façon. Le rap, au départ culture des banlieues, et que de plus en plus de petits bourgeois s'approprient, comprenant bien qu'on peut rapidement se faire une notoriété grâce au subversif ; mais peut-être est-ce dommage, finalement, parce que cela risque de nécroser le rap. La preuve puisque la cour d'appel de Versailles, pour appuyer sa relaxe d'orelsan, a déclaré que "le rap est par nature un mode d'expression brutal, provocateur, vulgaire, voire violent qui se veut le reflet d'une génération désabusée et révoltée". Généralisation on ne peut plus grossière ! Le rap ne se limite en effet pas à si peu, sans compter qu'il existe plusieurs sortes de rap. Orelsan n'est plus un jeune, qui plus est, du haut de ses 34 ans, bien que la cour l'ait perçu ainsi, enfin passons. Alors parlons maintenant de lui, orelsan : engendré par un professeur des écoles et un directeur de collège, lui-même ayant atteint un cursus plutôt brillant dans son parcours scolaire, n'a pas dû souffrir beaucoup de l'incurie des aînés que vous évoquez -Abu nuwas- à l'inverse de bon nombre de femmes de notre société qui subissent au quotidien et de plein fouet la dureté du système, la misogynie et les injustices. Orelsan, on peut le dire, est né avec une petite cuillère en argent dans la bouche, et avec lui on est plutôt dans la culture du cynisme que dans celle de la subversion.Seulement voilà : la création est libre et a sa place dans l'espace public, c'est la loi qui le dit ! Et même quand la création insulte, ou diffame, ou incite à la haine, ou justifie la violence à l'encontre d'un groupe de personnes, les magistrats ne veulent pas la censurer au nom de la morale, oubliant que s'ils le faisaient dans pareils cas, ce serait au nom du droit et non pas celui de la morale. Ces magistrats ne veulent pas interdire des modes d'expression minoritaires au prétexte qu'ils soient le reflet d'une société vivante et qui ont pleinement leur place dans une démocratie. Misogynes, racistes et antisémites de tout poil, pédophiles même peut-être un jour ou l'autre, ne vous gênez donc plus ! La porte est ouverte à toutes les dérives : il ne faudrait surtout pas brimer l'imagination du maître ! Aussi, lorsque orelsan dévoie le nom de feue Marie Trintignant, décédée dans les conditions que l'on sait, sans un pincement au coeur pour ses quatre enfants, pour sa famille, il ne fait rien d'autre que porter la parole de toute une génération, selon ces messieurs de la justice... Et quand il débite toutes ces horreurs sur les femmes, il ne faut pas y voir de mal, il faut se contenter d'imaginer une distanciation, c'est évident ! Toujours selon ces messieurs de la justice...
  2. Je viens de regarder la vidéo... et cet abruti d'employé qui se gausse de la torture qu'il inflige à un mouton... C'est l'horreur... écoeurant !
  3. On a bien des exemples de chansons ou poèmes propagandistes dans l'histoire. Dans la période qui a précédé le chaos dans l'ex-Yougoslavie, par exemple, des partisans de Milosevic montaient le bourrichon des Serbes avec des chansons et poèmes anti-musulmans et anti-bosniaques. Ces individus sont par la suite devenus des criminels de guerre.
  4. Cela ne te semble pas évident ? Avoir un public, c'est avoir une influence, et quand on a de l'influence sur un groupe de personnes, on ne doit pas banaliser certaines choses, on ne doit pas dresser les esprits d'une partie au détriment d'une autre, ce qui ne signifie pas qu'on ne puisse rien dire.
  5. Artiste ou tribun ou politique, quand on a un public on se doit de faire attention à ce qu'on dit, à la différence de Monsieur Untel quand il refait le monde au Café de la Place.
  6. Un article de Slate sur la question . La cour a donc cru comme un seul homme à cette histoire de distanciation. J'imagine le tollé si Le Pen, suite à un de ses multiples passages devant la justice pour des propos comme "Durafour-crématoire", avait été décrit par des magistrats comme un pauvre petit vieux incarnant une France désenchantée, incomprise, etc. et dont les propos reflèteraient le malaise d'une génération sans repère, notamment dans les relations immigrés-Français de souche. De tels propos auraient bien entendu été inconcevables de la part de représentants de la justice, mais allez savoir pourquoi, quand il s'agit des femmes, ça passe comme une lettre à la poste.
  7. Doïna

    Dieux païens

    A propos du serpent (puisque je vois qu'il en est question dans le poste 162) : il faut dire que tant d'interprétations existent concernant sa place dans les religions, les croyances, les légendes... Il y a déjà le concept de renaissance lié à sa faculté de muer, puis le rapprochement au monde chtonien et à ses secrets en raison de son mode de vie caché dans les replis de la terre... Quand il se déplace, comme il rampe, il est tout entier en relation avec le magnétisme terrestre et les énergies qui émanent du sol, ce qui le met en relation avec le monde souterrain, avec les morts. Il y a aussi son côté insaisissable, empoisonneur, imprévu, qui en fait une bête inquiétante. Robert Graves, dans son œuvre Les Mythes grecs, en donne une toute autre explication que Freud ou Jung ont pu le faire : Graves fait jaillir les fondations de la mythologie grecque des croyances primitives auxquelles s'apparente le chamanisme que nous connaissons encore aujourd'hui chez les Amérindiens ou dans les tribus sibériennes, par exemple. Hermès, avec son caducée aux deux serpents, est un dieu-chaman qui maîtrise les deux forces : négatives et positives, des secrets de la Terre et de la nature. Il détient des pouvoirs antagonistes de destruction et de régénération, d'empoisonner et de guérir, ce qui en fait également un dieu-médecin puisque le médecin, pour guérir du poison, doit en connaître la nature.
  8. J'ai regardé la vidéo, pfffiou, même Patrick Sébastien, à côté, c'est du Racine
  9. Cela ne tient pas la route, le pacte citoyen ne sera pas respecté tant que seront permises des incitations à la haine ou au mépris ou même rien que des injures contre les uns et pas contre les autres. J'insiste : pourquoi de tels textes passent quand il s'agit des femmes puisqu'ils ne passeraient pas du tout quand il s'agit, par exemple, d'une ethnie ou des homos ? Sur ce point, on n'est pas obligé d'être d'accord, n'est-ce pas ? Et tu ne te prives pas pour donner ton avis, parler au nom de tous les hommes parfois, remanier le féminisme pour en détourner le message, faire passer celles qui ne sont pas d'accord avec toi pour des folles, des frigides, des ménopausées, des réactionnaires compulsives, des esclaves du capitalisme, que sais-je encore, si ce n'est que tu te contentes de taper dans les basses quand tu n'as plus d'arguments crédibles. Donc, ne viens pas me juger quand je donne mon avis, d'autant plus que je ne fais que donner mon avis et non pas parler au nom des autres. C'est d'ailleurs pour cela que je demande leur avis sur le fait que tu réduises le féminisme à ce qu'il n'est pas, à savoir la négation de la différence des sexes (comme si de simples différences biologiques pouvait justifier une différenciation des droits de toute façon).
  10. Qu'est-ce que vous en pensez, mesdames ? Êtes-vous convaincues par ces paroles réduisant le désir parfaitement humain qu'ont eu les femmes à avoir le droit de voter, de participer à la vie politique, d'ouvrir un compte en banque, de gagner leur vie, de choisir comment mener leur vie et tutti quanti ? Est-ce que vous appelez cela nier sa féminité ? A la différence près que moi, je n'ai jamais publié de topics pour fustiger les droits des hommes. Même, quand il est question d'une actualité où c'est un homme qui est victime de femmes violentes ou harceleuses, je suis de son côté (comme la fois où il était question d'un monsieur maltraité par sa compagne, ou encore d'un autre agressé sexuellement par deux délurées dans un magasin). Quand je critique orelsan, ce n'est pas en tant qu'homme, c'est en tant que citoyen qui injurie une partie des citoyens du fait de leur sexe, et je ferais de même si c'était du fait de leur ethnie par exemple.
  11. Mais bien sûr, c'est moi qui manquerait de culture, alors que tu ne sais même pas ce qu'est le féminisme. Pour preuve cette énième affirmation de toi selon laquelle le "féminisme nierait les différences entre hommes et femmes" et n'aurait pour but que de faire de toute femme "un homme comme les autres". Allons, cultivez-vous : le féminisme ne vise qu'à offrir les mêmes droits aux deux sexes et permet aux femmes d'avoir le choix dans leur vie. On voit que tu ne me connais pas et me juge sur un coup de tête : honnêtement, je ne suis pas misandre.
  12. C'est un beau discours mais pas convaincant, à part peut-être pour les cons... (bah oui, la brèche est ouverte maintenant).
  13. @ savonarol : Tu ne connais rien à l'histoire des femmes qui se sont mobilisées en faveur de la prohibition : c'était des femmes qui souffraient dans leur ménage à cause de l'alcoolisme de leur époux, pas des puritaines. Fin du hors-sujet ! Pour le reste, c'est juste de l'attaque personnelle que tu fais, on n'est plus dans le débat et on dérape dans l'ordurier.
  14. Bah, tout comme il faudrait être frigide et ménopausée pour être féministe. Cherche pas, ya rien à comprendre.
  15. Peut-être pas autant que les masculinistes qui ne font que défendre leur paroisse et qui sont complètement paumés depuis que les femmes ont des droits. Tu as raison, de tels textes sont beaucoup trop tarte pour inciter à la haine, mais ils n'en sont pas moins injurieux et méprisants envers la gent féminine. C'est là qu'est le deux poids, deux mesures : normalement, ce qui n'est pas admis à l'encontre des Juifs, des Noirs, des Arabes, des homos... ne devrait pas l'être non plus à l'encontre des femmes. Je suis sûre que si ce type balançait des textes équivalents à l'encontre des chats et des chiens, il serait plus décrié encore ! En revanche, une femme critique orelsan, ça y est : c'est les attaques personnelles, on se met à parler des féministes comme de frigides ménopausées qui comprennent rien... N'importe quoi ! Comme les masculinistes qui multiplient les sujets contre les femmes et sont comme les cochons : plus ça devient vieux, plus ça devient....
  16. Dans ce cas, Orelsan, ce pauvre type qui se défend devant la justice en clamant que "ce n'est pas de sa faute si les meufs sont des putes" (ce qui fait de lui un fils de pute, donc), n'a qu'à remplacer le mot "femme" par "Juif", ou "Arabe", ou "Noir", ou "homo"... On verra si c'est pareillement acceptable, on verra si ce n'est pas considéré comme une incitation à la haine, ou au mépris, ou même tout simplement injurieux contre un groupe de personnes. Orelsan ne fera cependant jamais une chose pareille, il tient beaucoup trop à sa petite gueule, et puis s'il était si anticonformiste, si téméraire, si révolutionnaire, il s'en prendrait plutôt au Médef et à certains individus du monde politique qui prônent la chasse aux chômeurs et rendent les pauvres responsables de leur pauvreté. Mais voilà, Orelsan est tout ce qu'il y a de plus conformiste en vérité, et il sait bien à qui s'en prendre pour faire le buzz dans un pays qui a pris pour symbole une femme-tronc, sans bras pour se défendre et incapable de parler. De telles scènes montrent effectivement les mauvais côtés de la société mais pour mieux les corriger, pas pour les encourager.
  17. Pour moi c'est du même niveau, ce sont des incitations à la haine contre les uns ou les autres et ce n'est plus de l'art. Maintenant, si vous trouvez normal que des gens se fassent une notoriété par des dialogues aussi malveillants... Peu importe que ce soit contre les femmes, contre les ceci, contre les cela... Où va la société si on laisse faire ? Tu crois ? Et qu'est-ce que ça vient faire ici le "casse-toi pauv'con" ? Est-ce que ça justifie que ce type "chante" la haine contre les femmes ? En plus, à vous lire, on croirait que des paroles haineuses contre les femmes, c'est moins grave que si c'était contre une ethnie, alors que cela demeure ni plus ni moins des incitations à la haine, ou tout au moins au mépris, contre une catégorie d'humains.
  18. C'est vrai que les reportages de ces chaînes, c'est une référence ! :smile2: Il y a France dimanche, aussi, c'est instructif, on apprend plein de choses.
  19. Est-ce le travail qui fait la dignité ? Mon avis est que la dignité ne tient pas qu'à ça. Je dirais même plus : ce sont ceux qui vous exploitent qui font courir ce bruit selon lequel la dignité de quelqu'un ne tiendrait qu'au fait qu'il travaille. Quand je lis certains commentaires, je décèle même une certaine jalousie envers ceux qui ne travaillent pas de la part de ceux qui travaillent. Cela signifie-t-il qu'en vérité, ceux qui travaillent se rendent compte, in petto, que le fait de se lever tous les matins, de se farcir des transports abrutissants, de se soumettre aux exigences d'un patron, de supporter des collègues qu'ils n'aiment pas et qui les insupportent, est un calvaire dont ils se passeraient bien ? C'est une question que je me pose. D'ailleurs, ce qui revient dans ces mêmes commentaires, comme celui d'encorebanisniff, c'est qu'ils ne se basent pas sur des études sérieuses pour étayer leur vœu pieu d'obliger les bénéficiaires du RSA au travail, mais sur des observations de palier du style "un tel qui habite près de chez moi traine dehors toute la journée", etc. et ceci alors qu'ils ne savent rien, à vrai dire, de ce "un tel" : perçoit-il l'AAH pour des problèmes de santé ? Vit-il des revenus de ses comptes en banque ? Fait-il des tâches non déclarées par-ci, par-là pour rendre service aux petits vieux qui n'ont plus la force de tenir un sécateur ou de pousser la tondeuse ? Ils n'en savent rien, tout ne s'appuie que sur des suppositions ! On reconnaît la graine de collabo !
  20. C'est le nouvel ordre de la société qui veut ça, il faut vous y faire. Avant, il existait toutes sortes de petits métiers de rue : rémouleurs, colporteurs, etc. mais surtout l'industrie n'avait pas recours à la robotique et l'agriculture n'était pas mécanisée, ce qui demandait beaucoup de bras. Aujourd'hui, nous sommes toujours plus nombreux, mais la mécanisation et la robotisation font que très peu de travailleurs suffisent à faire tourner une usine ou une exploitation agricole. Quant à ceux qui se retrouvent sans emploi, il n'est pas question qu'ils aillent proposer leurs services dans les rues, cela constituerait un manque à gagner pour les entreprises qui proposent ces mêmes services et créent ainsi de l'emploi, outre qu'elles payent des impôts. D'où l'existence d'un revenu minimum versé aux gens privés d'emploi. Arrêtez de les traiter de profiteurs, d'assistés avec ce dédain haineux comme s'ils étaient responsables de leur situation. Le RSA est parfaitement justifié.
  21. Il y a eu inversion de l'obésité entre les époques d'antan et notre époque : être gros, avant, était signe de richesse, car seul les riches pouvaient se permettre de manger de la viande et des sucreries. Rien qu'au Moyen Âge, le seigneur, le moine, le bourgeois et le métayer bien nourris étaient gros, ce qui faisait qu'on les distinguait immédiatement du pauvre qui, lui, n'avait que des racines et du pain noir pour se nourrir. Puis des féculents bon marché comme la pomme de terre, le riz, les pâtes, sont passés dans l'alimentation, sans oublier le sucre et le chocolat devenus peu à peu accessibles à toutes les bourses. Dès lors, c'est devenu une habitude chez les pauvres de s'alimenter de tels aliments bourratifs et très caloriques. De nos jours, encore, les gens modestes ou en réelles difficultés financières vont chaque mois chez Lidl pour faire le plein de paquets de pâtes, de tartes surgelées à 3 € le lot de cinq, de ersatz de jambon : des tranches de gras teintes en rose en fait, sans oublier les paquets de biscuits à 50 centimes et les bouteilles géantes de soda à 15 centimes : des trucs qui n'apporteront ni vitamines ni sels minéraux mais auront le mérite de bien peser sur l'estomac et de faire durer la digestion jusqu'au lendemain. Et quand ils ont le temps d'aller au restaurant, les pauvres vont bien entendu au Mc Donald déguster des frites et des hamburgers, des repas qui dépassent bien vite les 1000 calories et apportent leur lot de sucres et de mauvaises graisses. Les pauv' pauvres prennent tout sur les cuisses, ils ont des ventres incroyables... ça donne l'impression de vivre dans un pays où tout le monde est bien nourri, du coup la pauvreté se voit moins. A côté de cela, nous avons des riches qui peuvent s'acheter les meilleures viandes, lesquelles sont également les moins grasses : cerf, chevreuil ou 100 % boeuf... de cuisiner à l'huile d'olive, d'aller dans des restaurants où les portions sont ridicules mais où au moins on mange des légumes bio du terroir et où on ne risque pas de prendre un gramme. Citons encore les moyens qu'il faut pour prendre soin de soi : les clubs de sport, de gym, les cures de balnéothérapie, les saunas, etc. cela a un coût et tout le monde ne peut se le permettre.
  22. Doïna

    Dieux païens

    Et les légendes avec Zeus, il est plutôt grave celui-là : il se transforme en pluie ou en cygne pour engrosser les filles pendant que sa femme Héra a le dos tourné. Alors faites attention les filles ! :smile2:
  23. Celle qui est d'accord pour donner de son temps à des associations, pourquoi est-ce qu'elle attend que ce soit obligatoire pour le faire ? Mais qu'elle le fasse, bon sang ! Quant au reste : "on n'est peut-être pas obligée d'avoir déjà deux gosses à 22 ans quand on n'a pas de quoi les élever", ça c'est un avis qui vous est propre mais en vérité nul n'a le droit de juger ces personnes. D'ailleurs, les enfants, vaut mieux les avoir quand on est jeune, vu que passé un certain âge ce n'est plus possible ou déconseillé par le corps médical. Maintenant, que penser d'une loi qui obligerait des bénéficiaires du RSA à donner de leur temps à des associations plutôt qu'à leur progéniture à charge, moi j'en dis que cela ne ferait qu'aggraver les situations de ces personnes, et plus encore le sort de leurs enfants. Vous voulez quoi : qu'elles abandonnent leurs enfants au ruisseau au profit d'associations, pour les punir d'avoir eu des enfants alors qu'elles étaient jeunes et pauvres ? Un peu comme si avoir des enfants, c'était comme avoir une Ferrari, soit un luxe réservé aux riches ? Vous rendez-vous compte de la stigmatisation que vous propagez et entretenez par de telles réflexions, et des conséquences que cela pourrait avoir à la longue sur cette partie de la population ?
  24. Oui, ces anciens présidents coûtent des millions à l'Etat et mènent un train de monarque : Sharko et Végéteux plus de deux millions chacun, Chichi pas beaucoup moins*, eh bien ce n'est pas juste : leurs fonctions présidentielles sont terminées, maintenant ils doivent retourner à la vie normale et ne plus compter sur le contribuable. Ils se sont d'ailleurs suffisamment enrichis pour fonder leur entreprise et se payer un personnel et des gardes du corps par leurs moyens propres. N'oublions pas non plus le bilan catastrophique du quinquennat Sarkozy : cet homme ne mériterait que l'oubli en tant que chef d'Etat !Pas juste non plus le train de vie des députés : indemnités mensuelles, indemnités de frais de mandat, essence et frais de transport pris en charge (on ne vérifie pas si c'est dans le cadre de leurs fonctions ou pour leurs loisirs, ils n'ont donc pas de raisons de se gêner), etc. Et il y aurait encore des économies à faire en ne conservant que les préfets administrant réellement une préfecture, car dans le lot on trouve pas mal de rastaquouères qui trimballent leur titre de préfet mais d'aucune préfecture ! C'est une curée permanente à grande échelle, et vous, vous osez prétendre qu'on ne peut faire autrement ?! Même en sachant cela, vous osez parler des bénéficiaires du RSA comme d'individus "profitant du système", comme si on pouvait sérieusement profiter du système avec 400 euros mensuels ! Et comment pouvez-vous parler de ces personnes en mettant en avant l'infime partie qui travaille au black ! De toute façon, cela ne tiendra pas : juridiquement, c'est irréalisable. On ne peut forcer quelqu'un à travailler pour avoir droit à une aide qui n'est pas un salaire, sans couverture pour la retraite, la maladie, les accidents du travail... Je ne comprends pas non plus votre sens de l'estime de soi : un bénéficiaire du RSA est un être humain, il n'est pas responsable du système qui l'exclut et le brise, il a droit à la dignité comme tout le monde. Bien des bénéficiaires du RSA sont plus respectables de par leurs qualités humaines que beaucoup de ces profiteurs qui nous gouvernent. Ce n'est pas au salaire qu'on peut jauger quelqu'un, mince alors ! Vous ne comprenez donc pas que nous vivons dans un système obsolète qui est une véritable fabrique à chômage et où il n'y a pas suffisamment d'emplois pour tout le monde ? C'est vrai que ça pue, cette manie de s'en prendre aux plus démunis et de les rendre responsables de tous les maux.
×