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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Mais bien sûr, c'est moi qui manquerait de culture, alors que tu ne sais même pas ce qu'est le féminisme. Pour preuve cette énième affirmation de toi selon laquelle le "féminisme nierait les différences entre hommes et femmes" et n'aurait pour but que de faire de toute femme "un homme comme les autres". Allons, cultivez-vous : le féminisme ne vise qu'à offrir les mêmes droits aux deux sexes et permet aux femmes d'avoir le choix dans leur vie. On voit que tu ne me connais pas et me juge sur un coup de tête : honnêtement, je ne suis pas misandre.
  2. C'est un beau discours mais pas convaincant, à part peut-être pour les cons... (bah oui, la brèche est ouverte maintenant).
  3. @ savonarol : Tu ne connais rien à l'histoire des femmes qui se sont mobilisées en faveur de la prohibition : c'était des femmes qui souffraient dans leur ménage à cause de l'alcoolisme de leur époux, pas des puritaines. Fin du hors-sujet ! Pour le reste, c'est juste de l'attaque personnelle que tu fais, on n'est plus dans le débat et on dérape dans l'ordurier.
  4. Bah, tout comme il faudrait être frigide et ménopausée pour être féministe. Cherche pas, ya rien à comprendre.
  5. Peut-être pas autant que les masculinistes qui ne font que défendre leur paroisse et qui sont complètement paumés depuis que les femmes ont des droits. Tu as raison, de tels textes sont beaucoup trop tarte pour inciter à la haine, mais ils n'en sont pas moins injurieux et méprisants envers la gent féminine. C'est là qu'est le deux poids, deux mesures : normalement, ce qui n'est pas admis à l'encontre des Juifs, des Noirs, des Arabes, des homos... ne devrait pas l'être non plus à l'encontre des femmes. Je suis sûre que si ce type balançait des textes équivalents à l'encontre des chats et des chiens, il serait plus décrié encore ! En revanche, une femme critique orelsan, ça y est : c'est les attaques personnelles, on se met à parler des féministes comme de frigides ménopausées qui comprennent rien... N'importe quoi ! Comme les masculinistes qui multiplient les sujets contre les femmes et sont comme les cochons : plus ça devient vieux, plus ça devient....
  6. Dans ce cas, Orelsan, ce pauvre type qui se défend devant la justice en clamant que "ce n'est pas de sa faute si les meufs sont des putes" (ce qui fait de lui un fils de pute, donc), n'a qu'à remplacer le mot "femme" par "Juif", ou "Arabe", ou "Noir", ou "homo"... On verra si c'est pareillement acceptable, on verra si ce n'est pas considéré comme une incitation à la haine, ou au mépris, ou même tout simplement injurieux contre un groupe de personnes. Orelsan ne fera cependant jamais une chose pareille, il tient beaucoup trop à sa petite gueule, et puis s'il était si anticonformiste, si téméraire, si révolutionnaire, il s'en prendrait plutôt au Médef et à certains individus du monde politique qui prônent la chasse aux chômeurs et rendent les pauvres responsables de leur pauvreté. Mais voilà, Orelsan est tout ce qu'il y a de plus conformiste en vérité, et il sait bien à qui s'en prendre pour faire le buzz dans un pays qui a pris pour symbole une femme-tronc, sans bras pour se défendre et incapable de parler. De telles scènes montrent effectivement les mauvais côtés de la société mais pour mieux les corriger, pas pour les encourager.
  7. Pour moi c'est du même niveau, ce sont des incitations à la haine contre les uns ou les autres et ce n'est plus de l'art. Maintenant, si vous trouvez normal que des gens se fassent une notoriété par des dialogues aussi malveillants... Peu importe que ce soit contre les femmes, contre les ceci, contre les cela... Où va la société si on laisse faire ? Tu crois ? Et qu'est-ce que ça vient faire ici le "casse-toi pauv'con" ? Est-ce que ça justifie que ce type "chante" la haine contre les femmes ? En plus, à vous lire, on croirait que des paroles haineuses contre les femmes, c'est moins grave que si c'était contre une ethnie, alors que cela demeure ni plus ni moins des incitations à la haine, ou tout au moins au mépris, contre une catégorie d'humains.
  8. C'est vrai que les reportages de ces chaînes, c'est une référence ! :smile2: Il y a France dimanche, aussi, c'est instructif, on apprend plein de choses.
  9. Est-ce le travail qui fait la dignité ? Mon avis est que la dignité ne tient pas qu'à ça. Je dirais même plus : ce sont ceux qui vous exploitent qui font courir ce bruit selon lequel la dignité de quelqu'un ne tiendrait qu'au fait qu'il travaille. Quand je lis certains commentaires, je décèle même une certaine jalousie envers ceux qui ne travaillent pas de la part de ceux qui travaillent. Cela signifie-t-il qu'en vérité, ceux qui travaillent se rendent compte, in petto, que le fait de se lever tous les matins, de se farcir des transports abrutissants, de se soumettre aux exigences d'un patron, de supporter des collègues qu'ils n'aiment pas et qui les insupportent, est un calvaire dont ils se passeraient bien ? C'est une question que je me pose. D'ailleurs, ce qui revient dans ces mêmes commentaires, comme celui d'encorebanisniff, c'est qu'ils ne se basent pas sur des études sérieuses pour étayer leur vœu pieu d'obliger les bénéficiaires du RSA au travail, mais sur des observations de palier du style "un tel qui habite près de chez moi traine dehors toute la journée", etc. et ceci alors qu'ils ne savent rien, à vrai dire, de ce "un tel" : perçoit-il l'AAH pour des problèmes de santé ? Vit-il des revenus de ses comptes en banque ? Fait-il des tâches non déclarées par-ci, par-là pour rendre service aux petits vieux qui n'ont plus la force de tenir un sécateur ou de pousser la tondeuse ? Ils n'en savent rien, tout ne s'appuie que sur des suppositions ! On reconnaît la graine de collabo !
  10. C'est le nouvel ordre de la société qui veut ça, il faut vous y faire. Avant, il existait toutes sortes de petits métiers de rue : rémouleurs, colporteurs, etc. mais surtout l'industrie n'avait pas recours à la robotique et l'agriculture n'était pas mécanisée, ce qui demandait beaucoup de bras. Aujourd'hui, nous sommes toujours plus nombreux, mais la mécanisation et la robotisation font que très peu de travailleurs suffisent à faire tourner une usine ou une exploitation agricole. Quant à ceux qui se retrouvent sans emploi, il n'est pas question qu'ils aillent proposer leurs services dans les rues, cela constituerait un manque à gagner pour les entreprises qui proposent ces mêmes services et créent ainsi de l'emploi, outre qu'elles payent des impôts. D'où l'existence d'un revenu minimum versé aux gens privés d'emploi. Arrêtez de les traiter de profiteurs, d'assistés avec ce dédain haineux comme s'ils étaient responsables de leur situation. Le RSA est parfaitement justifié.
  11. Il y a eu inversion de l'obésité entre les époques d'antan et notre époque : être gros, avant, était signe de richesse, car seul les riches pouvaient se permettre de manger de la viande et des sucreries. Rien qu'au Moyen Âge, le seigneur, le moine, le bourgeois et le métayer bien nourris étaient gros, ce qui faisait qu'on les distinguait immédiatement du pauvre qui, lui, n'avait que des racines et du pain noir pour se nourrir. Puis des féculents bon marché comme la pomme de terre, le riz, les pâtes, sont passés dans l'alimentation, sans oublier le sucre et le chocolat devenus peu à peu accessibles à toutes les bourses. Dès lors, c'est devenu une habitude chez les pauvres de s'alimenter de tels aliments bourratifs et très caloriques. De nos jours, encore, les gens modestes ou en réelles difficultés financières vont chaque mois chez Lidl pour faire le plein de paquets de pâtes, de tartes surgelées à 3 € le lot de cinq, de ersatz de jambon : des tranches de gras teintes en rose en fait, sans oublier les paquets de biscuits à 50 centimes et les bouteilles géantes de soda à 15 centimes : des trucs qui n'apporteront ni vitamines ni sels minéraux mais auront le mérite de bien peser sur l'estomac et de faire durer la digestion jusqu'au lendemain. Et quand ils ont le temps d'aller au restaurant, les pauvres vont bien entendu au Mc Donald déguster des frites et des hamburgers, des repas qui dépassent bien vite les 1000 calories et apportent leur lot de sucres et de mauvaises graisses. Les pauv' pauvres prennent tout sur les cuisses, ils ont des ventres incroyables... ça donne l'impression de vivre dans un pays où tout le monde est bien nourri, du coup la pauvreté se voit moins. A côté de cela, nous avons des riches qui peuvent s'acheter les meilleures viandes, lesquelles sont également les moins grasses : cerf, chevreuil ou 100 % boeuf... de cuisiner à l'huile d'olive, d'aller dans des restaurants où les portions sont ridicules mais où au moins on mange des légumes bio du terroir et où on ne risque pas de prendre un gramme. Citons encore les moyens qu'il faut pour prendre soin de soi : les clubs de sport, de gym, les cures de balnéothérapie, les saunas, etc. cela a un coût et tout le monde ne peut se le permettre.
  12. Doïna

    Dieux païens

    Et les légendes avec Zeus, il est plutôt grave celui-là : il se transforme en pluie ou en cygne pour engrosser les filles pendant que sa femme Héra a le dos tourné. Alors faites attention les filles ! :smile2:
  13. Celle qui est d'accord pour donner de son temps à des associations, pourquoi est-ce qu'elle attend que ce soit obligatoire pour le faire ? Mais qu'elle le fasse, bon sang ! Quant au reste : "on n'est peut-être pas obligée d'avoir déjà deux gosses à 22 ans quand on n'a pas de quoi les élever", ça c'est un avis qui vous est propre mais en vérité nul n'a le droit de juger ces personnes. D'ailleurs, les enfants, vaut mieux les avoir quand on est jeune, vu que passé un certain âge ce n'est plus possible ou déconseillé par le corps médical. Maintenant, que penser d'une loi qui obligerait des bénéficiaires du RSA à donner de leur temps à des associations plutôt qu'à leur progéniture à charge, moi j'en dis que cela ne ferait qu'aggraver les situations de ces personnes, et plus encore le sort de leurs enfants. Vous voulez quoi : qu'elles abandonnent leurs enfants au ruisseau au profit d'associations, pour les punir d'avoir eu des enfants alors qu'elles étaient jeunes et pauvres ? Un peu comme si avoir des enfants, c'était comme avoir une Ferrari, soit un luxe réservé aux riches ? Vous rendez-vous compte de la stigmatisation que vous propagez et entretenez par de telles réflexions, et des conséquences que cela pourrait avoir à la longue sur cette partie de la population ?
  14. Oui, ces anciens présidents coûtent des millions à l'Etat et mènent un train de monarque : Sharko et Végéteux plus de deux millions chacun, Chichi pas beaucoup moins*, eh bien ce n'est pas juste : leurs fonctions présidentielles sont terminées, maintenant ils doivent retourner à la vie normale et ne plus compter sur le contribuable. Ils se sont d'ailleurs suffisamment enrichis pour fonder leur entreprise et se payer un personnel et des gardes du corps par leurs moyens propres. N'oublions pas non plus le bilan catastrophique du quinquennat Sarkozy : cet homme ne mériterait que l'oubli en tant que chef d'Etat !Pas juste non plus le train de vie des députés : indemnités mensuelles, indemnités de frais de mandat, essence et frais de transport pris en charge (on ne vérifie pas si c'est dans le cadre de leurs fonctions ou pour leurs loisirs, ils n'ont donc pas de raisons de se gêner), etc. Et il y aurait encore des économies à faire en ne conservant que les préfets administrant réellement une préfecture, car dans le lot on trouve pas mal de rastaquouères qui trimballent leur titre de préfet mais d'aucune préfecture ! C'est une curée permanente à grande échelle, et vous, vous osez prétendre qu'on ne peut faire autrement ?! Même en sachant cela, vous osez parler des bénéficiaires du RSA comme d'individus "profitant du système", comme si on pouvait sérieusement profiter du système avec 400 euros mensuels ! Et comment pouvez-vous parler de ces personnes en mettant en avant l'infime partie qui travaille au black ! De toute façon, cela ne tiendra pas : juridiquement, c'est irréalisable. On ne peut forcer quelqu'un à travailler pour avoir droit à une aide qui n'est pas un salaire, sans couverture pour la retraite, la maladie, les accidents du travail... Je ne comprends pas non plus votre sens de l'estime de soi : un bénéficiaire du RSA est un être humain, il n'est pas responsable du système qui l'exclut et le brise, il a droit à la dignité comme tout le monde. Bien des bénéficiaires du RSA sont plus respectables de par leurs qualités humaines que beaucoup de ces profiteurs qui nous gouvernent. Ce n'est pas au salaire qu'on peut jauger quelqu'un, mince alors ! Vous ne comprenez donc pas que nous vivons dans un système obsolète qui est une véritable fabrique à chômage et où il n'y a pas suffisamment d'emplois pour tout le monde ? C'est vrai que ça pue, cette manie de s'en prendre aux plus démunis et de les rendre responsables de tous les maux.
  15. Personnellement, je trouve que c'est honteux. Je ne peux m'empêcher de penser à toute cette faune d'assistés cravatés qui coûtent des milliards chaque année aux contribuables : les ex-présidents (Giscard, qui ne sert plus strictement à rien, perçoit à lui seul plus de deux millions annuels pour avoir été président voici des lustres ; Sarkozy, bien qu'il ait mal fait son boulot, y a droit également), les préfets sans préfecture, le train de vie des députés, les sénateurs, etc. Pour en revenir au sujet, il faut savoir que travailler gratuitement pour des associations constituera du temps en moins pour rechercher un vrai travail rémunéré. Je suppose aussi que ces bénéficiaires du RSA vont devoir payer de leur poche les transports pour se rendre à ces associations et la garde des enfants qu'ils ont à charge les jours où il n'y a pas d'école ? Evidemment, on va avoir toute la ribambelle de clichés stupides dépeignant des vilains bénéficiaires du RSA accrocs au PMU, à l'alcool, etc. sans respect pour le pauvre contribuable qui trime pour lui. Bah oui, tiens, faudrait pas que VGE vienne à manquer de caviar ! Heureusement, il y aura toujours des... comment dire... allez, on va rester polis : des sujets bien obéissants comme il faut pour y veiller.
  16. Le Sénat supprime l'article concernant le harcèlement sexiste dans les transports publics : Le Sénat vient d'ignorer un problème touchant plus de la moitié de la population française. En effet, les élus du Palais du Luxembourg ont décidé, fin janvier, de supprimer les mesures contre "le harcèlement et les violences sexistes" dans les transports. C'est Marie Le Vern, députée PS, qui est à l'initiative de cet article, qui a dévoilé cette suppression sur Twitter, le 2 février. En juillet dernier, Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche et Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes, présentaient le plan national de lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transports publics. Un plan constitué de 12 engagements, qui visait notamment à éveiller les consciences de chacun, mais aussi à mieux former le personnel des transports. Cette action constituait la première proposition publique contre ce type de harcèlement, bien souvent banalisé ou tout simplement ignoré. (...) Bien que les sénateurs aient jugé pertinent de supprimer l'article relatif au harcèlement sexiste et, par conséquent, de nier un problème vécu par plus de la moitié de la population française, le texte de loi sera examiné le 10 février par une commission mixte de députés et de sénateurs. Marie Le Vern appelle à la mobilisation via le hashtag #HarcèlementAgissons. Un e-manifestation qui a pour objectif de combattre l'ignorance face aux harcèlements sexistes. Pour lire l'article entier
  17. Un truc aussi qui m'a toujours étonné : avec le verbe boire, on dit "ils boivent" mais avec le verbe croire, qui se termine comme boire donc, il faut dire "ils croient", et pourquoi pas "ils croivent" ?! Il y en a tellement qui s'y perdent avec ça.
  18. Nénuphar s'écrivait nénufar à l'origine, donc tout rentre dans l'ordre pour ce mot... Quant au reste, il faut se mettre à la place des élèves qui perdent un temps fou à s'habituer à des signes diacritiques ou des lettres inutiles, comme le i de oignon ou le ^ dans abîme ou hôpital. Ce sera beaucoup mieux sans.
  19. Bonne journée à toi aussi !

  20. Coucou, tiens ça faisait longtemps que j'avais pas entendu parler de toi sur le fofo. Moi je n'ai pas oublié "le pire des années 80" ou un truc dans le genre. Trop drôle.

  21. Doïna

    Dieux païens

    Pourquoi le caducée ? Le caducée est le bâton qui accompagnait le chaman partout. Deux serpents -l'un noir l'autre blanc- sont lovés autour : ce sont les deux forces opposées de la nature (ce que les taoïstes nomment le yin et le yang). Le médecin, pour guérir du poison, doit déjà connaître la nature du poison : il doit maîtriser ces deux forces, de même que le chaman, homme-médecine dans les temps très anciens, est en mesure de guérir le mal parce qu'il est parvenu à dompter son secret.
  22. Les hêtres tortillards ou Faux de Verzy : Ces arbres donnent ainsi leur nom, les faux de Verzy, au site touristique situé en France au nord-est de la Montagne de Reims, au sud de Reims dans la Marne où l'on trouve la plus grande concentration mondiale de hêtres tortillards, estimée à environ un millier d'individus.
  23. Doïna

    Dieux païens

    et c'est encore le dieu des médecins qui ont choisi son caducée comme emblème (tout comme les pharmaciens, d'ailleurs).
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