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Tout ce qui a été posté par Doïna
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C'est encore un autre sujet.
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Donc tu es d'accord pour que des gens qui n'ont plus que l'assurance chômage ou sont en fin de droit se retrouvent sans rien et soient condamnés à mourir de faim ou à voler pour survivre ? Bon bah moi, c'est pas le genre de solution qui me botte, tu vois.
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Donc ta solution est de supprimer toute aide ? Selon toi, ce sont ces aides qui mènent le pays au précipice ? As-tu bien réfléchi aux conséquences ?
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Personnellement, je préfère fréquenter une personne qui ne travaille pas mais a une bonne mentalité plutôt qu'un abruti qui bosse dur. Donc, pour toi, le plein emploi existe toujours, il y a assez de travail pour chacun et les chômeurs sont des fainéants qui vivent comme des rois grâce à l'argent de ceux qui travaillent ?
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Tu connais mal le sujet. Pour financer un R.U., Hamon compte instaurer une taxe sur les robots qui justement suppriment des emplois, et également prélever (mais raisonnablement) sur les placements des citoyens qui ont de l'argent (ce qui n'est pas un défaut du reste). Comme beaucoup, tu ne veux pas te rendre compte que nous vivons dans une société où il n'y a plus assez de travail pour tout le monde, très bien, mais pourtant c'est le cas et il serait temps que chacun ouvre les yeux sur cette réalité. C'est logique d'ailleurs : la population croisse, ce qui signifie qu'il y a de plus en plus de bras à pourvoir en travail, mais à côté de ça les progrès techniques font que les entreprises ont de moins en moins besoin d'employés pour assurer le travail. Il est par conséquent grandement temps de repenser tout ça. Supprimer les revenus sans contrepartie de travail (RSA...) reviendrait à amorcer un génocide. On ne peut pas affamer des millions d'individus au nom d'un conservatisme plaçant le travail au-dessus de tout et qui est totalement périmé de nos jours. Le chômage, cela pend au nez de n'importe qui : certains retrouvent de l'emploi, beaucoup sont ballotés comme des boules de flipper d'un petit boulot à durée limitée à l'autre, et puis il y a ceux qui ne s'en relèvent pas. Toi tu bosses, demain tu seras peut-être débauché parce que ton boss n'aura plus besoin de toi. Il n'y a pas de honte à œuvrer pour une société de demain où les gens travailleront moins, par demi-journées ou bien quelques mois par an aux fins de permettre une alternance, voire où une partie de la population de travaillera pas parce que des robots se chargeront de toutes les tâches ingrates. On n'est plus à l'époque de la révolution industrielle, avec d'un côté des ouvriers sacrifiés et de l'autre des patrons ploutocrates et omnipotents. Il faut apprendre à vivre avec son époque, s'adapter aux changements, évoluer. Soit tu as un cercle de fréquentations trop restreint pour te rendre compte vraiment de ce qu'il en est à l'échelle de la société.
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Soit t'as pas ouvert assez grand tes yeux, soit tu fais l'autruche.
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Et il y en a que le travail rend vil, alors comme ça !
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N'importe quoi ! Du genre humain, je voulais dire.
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Quand il n'y a pas assez d'emploi pour tout le monde, qu'il n'y a même plus d'insertion, alors il n'y a pas de quoi avoir honte à percevoir un revenu tel que le RMI, et personne n'a à pointer du doigt ceux qui en vivent (ou plutôt en vivotent) en les traitant d'assistés, de parasites, etc.
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Mais tu étais déjà un homme quand tu étais à la rue et personne n'avait le droit de parler de toi en assisté, même si cela ne t'atteignait plus. Tu as réussi à te tirer de là, tant mieux pour toi. D'autres dans pareille situation coulent, et ce n'est pas le mépris qu'on leur témoigne qui arrange les choses. Cela me plait à moi aussi, entre autre dans le programme de Hamon.
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Les aventures de Monsieur Lugubre à la Réunion : Contre vents et marées, François Fillon continue sa campagne. En bon chrétien, il a fait une halte à l’église, durant son déplacement à La Réunion. Sous les yeux de la presse invitée à la messe, le prêtre entame la lecture de l’évangile… et le texte raisonne étrangement : "Tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sous". (info lci)
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C'est inconvenant parce que toutes sortes de clichés néfastes sont volontairement associés à ces termes, comme la fainéantise, la mauvaise vie, la malhonnêteté, etc. Cela n'a pas de sens parce que du côté des travailleurs ont retrouve également toutes sortes de défauts, si on se donne la peine de chercher. On lit les journaux, on tombe sur plein d'histoires de criminels qui étaient pourtant des types respectés, de durs travailleurs...
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Assisté, assistanat, ce sont des termes inconvenants. Ce n'est pas parce qu'on est sans emploi qu'on ne fait rien d'ailleurs. On peut profiter du temps non consacré à un emploi pour se consacrer à ses proches ou faire quelque chose de tout à fait sérieux.
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Oui enfin, c'était façon de parler : moi non plus je ne connais aucun candidat personnellement donc, pour ce qui est d'aimer...
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C'est faux, ça ne se passe pas comme ça. Il faut parfois battre le pavé pour revendiquer, obtenir ce qu'on veut. Il faut parfois débattre aussi avec des gens qui ne sont pas d'accord. C'est ce que font les féministes. Sauf que le féminisme est idéologique, pas politique ! Ses objectifs ne sont pas de gouverner, par contre les associations féministes peuvent non seulement faire connaître des jugements critiques, mais également réfléchir, proposer, prendre des responsabilités ou des risques, aller trouver ceux qui gouvernent pour discuter... Puis il y a plein de sortes de féministes : celles qui vont faire preuve d'un certain humour pour faire passer un message comme les Femmes à barbe, celles qui vont écrire des bouquins, celles qui vont s'exprimer par la peinture, ou le théâtre, ou le cinéma... Celles qui vont prendre la parole à l'occasion d'une émission, celles qui vont mener des opérations choc comme les Femen. En 2011, des activistes de ce mouvements ont été arrêtées à Minsk, torturées, aspergées d'essence puis abandonnées en pleine forêt.
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Comme tous ceux qui qualifient les sans emploi "d'assistés", un terme qui me dégoûte d'autant plus qu'il est prononcé sur un ton réduisant les intéressés à des vauriens, je n'aime pas Dupont-Aignan.
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Sexophone ton programme fn est périmé, c'est celui de Pascou le vrai pour 2017 (avec une rose bleue, la flamme tricolore c'est fini). Voici le lien vers le programme de Benoit Hamon ; en plusieurs volets : Entreprendre, travailler, s'accomplir / Apprendre pour s'émanciper / Donner une force à l'Europe, donner un sens au monde ; et aussi Les cahiers de la présidentielle. Je n'ai pas fini de tout lire mais enfin un candidat qui a su s'épauler d'un vrai économiste -Thomas Piketti- ; enfin un programme ouvert, en accord avec son temps, qui ne soit pas rétif à l'avenir, au progrès, résolument tourné vers le futur et près à s'adapter aux changements de la société pour nous faciliter l'existence. Un programme qui soit du côté des jeunes, du côté des travailleurs : protéger le temps choisi, protéger du temps subi ; adapter le travail à chacun plutôt qu'adapter chacun au travail. Mettre en place une cour d'appel européenne de la concurrence. Investir pour l'industrie, favoriser la relocalisation des chaînes de valeur. La rénovation énergétique des bâtiments publics comme facteur d'emplois nouveaux et d'économies. Favoriser la croissance bleue par l'essor des activités portuaires, notamment en outremer. Miser sur les PME. Projet d'un guichet unique pour l'accès à l'emploi incluant une garantie logement, l'aide à la garde d'enfants, à la mobilité, etc. Reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle. Développer le télétravail pour permettre l'embauche d'un plus grand nombre d'handicapés, permettre aux travailleurs de choisir leur domicile comme lieu de travail si cela les arrange (concilier vie familiale et travail, palier à l'absence de moyen de transport, etc.). Soutenir l'expérimentation des territoires zéro chômeurs (pour en savoir plus suivre ce lien) . Harmoniser l'assiette et les taux d'impôts sur les sociétés en Union européenne (ce qui permettrait moins de délocalisations et peut-être même des relocalisations). Garantir un salaire minimum de 60 % du salaire médian de chaque pays. Instaurer un gouvernement économique européen et un parlement de la zone Euro.
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Bilan de Hollande contre une hausse de 35 % de chômeurs pour le bilan Sarkozy en 2012* (quand même !)
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Et pourtant quand un plan B a été évoqué suite au scandale Fillon, beaucoup ont voulu un retour de Sarkozy ou un remplacement par Juppé, deux lascars bien bruyants du tintamarre de leurs casseroles.
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Les Français sont peu nombreux à s'intéresser aux chiffres. Ils sont plus à l'écoute des adversaires du parti en place. Avec cela, ils ont la mémoire courte : ils ont oublié tout ce qui n'allait pas sous Sarkozy, son bilan cataclysmique. Quelquefois, ils refusent aussi le bien fondé de certains changements, comme ceux voulus par N. Vallaud-Belkacem (première ministre à combattre le harcèlement scolaire) : l'école le mercredi matin, c'est un souci de garde en moins pour les gens qui travaillent et, pourtant, les Français ont râlé ; l'intégration d'un sujet sur les différentes orientations sexuelles dans les cours de sciences a été perçue comme une éducation voire une incitation à la sodomie par des gens qui ne comprennent décidemment rien... Les attentats aussi : plein ont dit que c'était la faute à Hollande et à Valls alors qu'ils auraient eu lieu quel que soit le parti au pouvoir. Quant au chômage, il est voué à augmenter aussi bien avec un président de droite que de gauche parce qu'il est une conséquence directe du nouveau fonctionnement de la société : mécanisation, robotisation et numérisation généralisées parallèlement à une population croissante (ce que les délocalisations n'arrangent pas non plus). C'est cela qu'il faut reconsidérer -devrais-je dire : oser reconsidérer- . C'est la répartition des temps de travail qu'il faut repenser ! Cela fait d'ailleurs partie du programme de Hamon : repenser les temps de travail, admettre le revenu sans contrepartie de travail... Monsieur Lugubre promet quant à lui qu'il peut tout arranger en cassant du chômeur ! Mais ne te fais pas d'illusions, Pascou : un Fillon président, ce sera un Fillon désavoué à la fin de sa présidence, comme tous les présidents qui l'auront précédé, comme tous les présidents qui le suivront, à n'en pas douter, car les Français ne retiennent que le mauvais, et c'est sûr qu'il y aura du très mauvais après le passage du sourcilleux.
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Ce n'est pas de l'amour, c'est un constat : il ne faut pas se voiler la face, le bilan Hollande est de loin meilleur que celui de Sarkozy (une vraie catastrophe le concernant !).
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Féministes, femmes : où sont vos projets politiques ? Tout d'abord, ce n'est pas aux féministes de faire de la politique, c'est aux politiques de faire du féminisme. Le féminisme n'a pas vocation à être un parti politique, il vise à dénoncer ce qui nuit aux femmes dans une société. Quand des associations féministes n'ont plus rien à dire, c'est plutôt tant mieux : cela prouve que les buts ont été atteints ! Ce qui n'empêche pas que leur existence perdure pour veiller : actuellement, il s'agit en effet davantage d'actions de veille, en Europe du moins. C'est important parce que, de temps en temps, on voit surgir ici ou là des politiques qui remettent en cause des droits comme celui à l'IVG, la place des femmes dans le monde politique, usent de leur pouvoir pour harceler sexuellement (affaires Tronc, DSK, Baupin...) etc. Puis n'oublions pas la solidarité à l'échelle mondiale : les acquis chez nous ne s'étendent pas au restant de la planète, il est donc important que les féministes européennes se joignent aux combats des femmes des autres continents bafouées dans leurs droits leurs plus élémentaires. Ensuite : "femmes" est ajouté dans le titre, pourquoi ? Les femmes devraient-elles avoir toutes les mêmes projets politiques ? N'y a-t-il pas des femmes dans tous les partis politiques ? Une femme politique n'adhère-t-elle pas à des projets de loi qui concernent l'ensemble des citoyens qu'ils soient hommes ou femmes ?
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Maintenant, histoire de rafraichir un peu les mémoires, je vais citer quelques sources : Au sujet de la dette publique : Elle avait atteint 48,8 milliards en 2012 (bilan Sarkozy) ; elle est retombée à 41,8 milliards en 2017 (bilan Hollande). Au sujet du déficit de la Sécurité sociale : Le trou atteignait 17,5 milliards en 2012 (bilan Sarkozy) ; il était de 6,9 milliards en septembre 2016 * (bilan Hollande) et, comme il n'a cessé de baisser, doit retomber à 400 millions d'euros en 2017 * . Alors après ça, qu'on ne vienne pas me parler d'une droite rigoureuse et compétente !
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Ce qui se passe avec les fans du sourcilleux, c'est un peu ce qui se passait quand il fallait choisir un dentiste du temps de mon grand-père : pour un paquet de gens, c'était celui qui faisait le plus mal et ne riait jamais le meilleur du quartier, parce qu'il avait l'air sérieux, allait droit au but sans craindre de causer de la douleur, alors que celui qui ne faisait pas mal était suspecté de ne pas faire pleinement son travail. Avec Fillon, c'est pareil : il promet du sang et des larmes alors c'est un bon, en opposition avec Hamon par exemple, qui estime que le développement économique n'a de sens que s'il est conjugué avec la justice sociale. D'un côté, le socialiste perçu comme laxiste parce qu'attaché à une politique sociale humaine, d'un autre le lugubre républicain qui veut accabler les assistés parce que les travailleurs ont trop souvent le sentiment que ceux qui ne travaillent pas sont mieux pourvus qu'eux (p. 265 de son programme). Remarquez qu'il ne dit pas que les assistés sont mieux pourvus que les travailleurs, ce qui serait un mensonge trop flagrant, mais que "les travailleurs ont trop souvent le sentiment que ceux qui ne travaillent pas soient mieux pourvus qu'eux", donc, au nom de ce sentiment, ou plutôt cette impression, il faut accabler ceux qui ne travaillent pas. C'est un de ces fameux tours de passe-passe dont usait Sharko avant lui pour détourner les gens des vrais parasites : ceux comme eux qui détournent l'argent du contribuable, fournissent des emplois fictifs, pistonnent leurs proches pour qu'ils soient payés des fortunes en échange d'emplois dérisoires et mal définis, etc.
