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casdenor

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  1. Pour ma part je le définirai ainsi: Une réalité qui est en fonction, dans une plus ou moindre mesure (allant de quasiment rien à intégralement) du sujet s'y trouvant. En opposition à réalité objective, laquelle est indépendante du sujet.
  2. Mais on peut discuter autant qu'on veut Zarathoustra, je sors un chant avec sang impur dedans, je me fais massacrer en place publique pour ce genre de paroles. (note: tu fais bien de me signaler le point sur la marseillaise, j'oubliais que le paragraphe sur Dieu a été ôté fin 19ème, au début de la troisième république je crois)
  3. J'ai confirmé que c'était arbitraire Zarathoustra. Mais que ce soit arbitraire ou pas, soit on change toute la configuration de l'état Français, soit on l'admet. Oui, en effet, je trouve totalement odieux de considérer qu'on peut tuer une population minoritaire sous prétexte que les dégâts sur le groupe sont minimums. Assassinons les vieux, si ça permet au reste de vivre mieux, autorisons le lynchage de musulmans. Etc... Alors oui, le fonctionnement sur les conséquences EST nauséabond, mais surtout risqué car il mène à toutes les dérives. Rappelons que si le peuple est con, il ne se soulèvera pas, et l'état fonctionnera mieux. Donc il faut brûler les livres selon ce principe. On voit où ça nous mène. PS: et concernant la constitution française, j'ai signalé ça non pas pour dire qu'elle était raciste et xénophobe, mais pour dire que l'on doit juger la pensée d'un texte et non le mot à mot. Je faisais en ça le lien avec le Coran. Oui, mot à mot, on peut trouver de la violence, mais ça n'est pas la pensée du Coran en lui-même (théologien de tout bord l'ont déjà maintes fois signalé). De même pour la Marseillaise. Oui, elle parle de sang impur, mais on ne la prend pas pour hymne national pour ses paroles de 300ans, mais pour le souvenir et le symbole. Mot à mot, le drapeau français signifie "Paris encadre le roi". Est-ce une réalité ? Non. (oui, bon depuis Sarko 1er un peu, mais chut)
  4. La question qui se pose, à mon sens, est: Quel est le problème ? est-ce qu'un homme échappe à la prison parce que déclaré dément ? Ou est-ce parce qu'on déclarer dément une personne qui agit d'une façon atroce / un opposant ? J'avoue que personnellement, je penche pour le second. De toute manière, les hôpitaux psychiatriques, si tu n'es pas fou en y entrant, tu en ressors bien sonné. (non, je ne dirais pas fou, c'est faux, et ce n'est pas vrai pour tous les HPs, mais clairement, les retours que j'en ai eu ne sont pas les plus joyeux). Ce qui m'inquiète ici, c'est l'idée de cataloguer un individu malade mental. Car là, nous ne sommes plus dans la prison pour une durée déterminée. La maladie, à l'heure actuelle, se "soigne". Ici, il va probablement être mis en "soin" pour une longue durée, voire définitivement. Est-ce le début d'une dérive judiciaire ? J'aime pas l'idée qu'on mette des extrêmistes en HP.
  5. Avec ce principe on peut accepter tout et n'importe quoi. Si une bavure risque de mettre le pays à feu et à sang, il vaut mieux planquer la bavure, car les conséquences sont moins graves. Les principes en questions sont arbitraires: ils ont été définis notamment dans la constitution française et dans la déclaration des droits de l'homme. On y fait référence à l'égalité notamment. Ce principe de juger uniquement sur le résultat (est-ce que ça marche ou pas) permet toute sorte de dérive assez glauque, puisqu'au final, on peut considérer qu'il vaut mieux laisser crever une partie de la population si ça permet à la majorité de fonctionner. Ce principe pourrait également justifier la mise à mort de très petites minorités contre lesquelles se lève l'opinion publique pour une raison ou une autre. usw, des exemples du genre y en a un paquet.
  6. Sauf si l'on considère le réel comme n'étant pas figé. Encore une fois, on a deux solutions ici. Plaçons-nous dans l'antériorité. Je suis face à l'idée du réel. J'ai en face: n'existe pas / subjectif / objectif. N'existe pas est faux par le cogito modifié (Le cogito affirmant l'existant d'un "je" alors que le cogito modifié affirme l'existence de quelque chose: "Il y a", donc quelque chose est). Reste objectif / subjectif. Le postulat qui affirme quelque chose sur le réel se place donc dans la perspective d'un réel objectif. Mais comment nommer alors les postulats qui affirment quelque chose sur un réel subjectif ? Pour ma part, j'ai nommé ça postulat, mais on peut tout à fait nommer ça autrement, ça n'est pas un problème. Dans tous les cas, il faudra encore un troisième nom pour l'admission de la réalité comme subjective OU comme objective. Ça ne peut pas être postulat (puisque postulat est postérieure, il demande l'admission de ce troisième nom). Là nous sommes face à un problème de vocabulaire il semblerait, donc je proposerai une utilisation simple: Soit convention tout chose n'affirmant pas sur le vrai ou le réel, se préoccupant uniquement de l'utilité. (on s'en fout que ce soit "je" le vrai, il n'existe pas de vérité du "je", juste celle que l'on admet entre nous pour se comprendre) Soit postulat toute chose admise sur le réel objectif. Soit Subjulat (néologisme) toute chose admise sur le réel subjectif. Soit Antepostule (néologisme derechef) toute chose admise afin de considérer une réflexion sur le réel. (subjectif ou objectif donc). Est-ce que les termes te conviennent ? (j'ai essayé de les faire simple et avec un minimum d'étymologie pour qu'on sache à peu près ce qu'ils veulent dire à leur lecture)
  7. Quelle que soit la raison d'une injustice, son principe est de ne pas être juste. On peut tourner et retourner la chose dans tous les sens, dans discrimination positive, il y a discrimination, et le positive est une ineptie, vu qu'une discrimination est toujours positive pour quelqu'un et négative pour un autre, c'est même son principe.
  8. Sauf que le fait de dire que le postulat parle du réel implique l'existence du réel. Comment va-t-on appeler le postulat qui, par exemple, est celui qui dit l'existence du réel ? (on ne peut pas l'appeler postulat, puisqu'il se nécessiterait lui-même)
  9. Même si je ne pense pas que la prostitution masculine ait les mêmes impacts que la prostitution féminine (ne serait-ce que parce qu'un homme est moins vu comme une victime qu'une femme, dans la tête de la population globale, ce qui limite sans doute les risques d'agressions), je pense, Grenouille, que tu tiens trop compte des rapports statistiques, des chercheurs, et pas assez des personnes. La prostitution fait parti des métiers pour lesquels les rapports sont comme ceux sur la drogue: totalement incomplet, généralement orienté dans leur création, et rarement pertinents. Aller à la rencontre des escorts boy, poser des questions, discuter avec, serait nettement mieux, et là, tu verrais notamment que l'escort boy a assez souvent des contrats avec des femmes. Deux types existant, dans mon souvenir. Le premier étant la lesbienne qui veut le cacher en société et qui l'appelle, non pas pour le sexe, mais juste pour passer la soirée à son bras, balancer des mondanités et autres à ses amis, et repartir. Le second étant, en revanche, les femmes cherchant à avoir une personne qui vient à l'heure dite, et repart. À coté de ça, on oublie également la prostitution pour couples (et là, les escort boy sont également présent mine de rien). Alors, je n'en doute pas, la prostitution masculine est essentiellement homosexuelle, (également d'après ce que j'en sais) mais elle ne l'est pas uniquement. Après, mon point de vu reste inchangé, prostitution masculine comme féminine, le problème n'est ni ne sera la prostitution en elle-même.
  10. On pourrait commencer à s'intéresser à ces raisons en effet. @Nietzsche: tu peux essayer de toute les manières du monde de justifier l'injustice, une injustice reste une injustice. Si une femme chope un boulot parce qu'elle est femme, et qu'un homme, ça lui est refusé parce qu'une femme s'est présenté, c'est autant injuste que si une femme se voit refusé un emploi parce qu'un homme s'est présenté. L'artifice d'un +1 ici, serait purement destructeur. La réalité c'est qu'on fait avancer les choses en étant juste, et pas en inversant l'injustice.
  11. Et c'est une connerie. C'est basée sur le même principe que "allons imposer la démocratie" ou "faisons la guerre vu qu'on veut la paix". Les lois internationales (qui sont en réalité les lois de l'occident, hein, faut pas rêver) sont ethnocentrées et inique sur bien des points. Toujours le bon vieux syndrome de "apportons la civilisation". Mais clairement... non, ça craint. La discrimination, quelle qu'elle soit, craint. Le fond du problème c'est l'injustice. Combattre l'injustice par une autre injustice, c'est inepte.
  12. Mais encore une fois, je ne suis pas contre lutter pour l'égalité. Je suis juste contre lutter pour l'inégalité (à savoir la parité / la discrimination positive). Je suis pour l'union, et contre la division. Si moins de femmes s'investissent en politique, il est normal qu'il y ait moins de femmes politiques; Ce n'est donc pas au niveau du passage de "je tente" à "je réussis" qu'il faut bosser mais sur le "je tente". Apprendre aux femmes à s'engager en politique, globalement, faire monter les effectifs de celles qui veulent s'engager, why not, ça je trouve ça totalement normal. ('fin, personnellement, je n'invite personne à s'engager en politique, homme ou femme, mais je conçois qu'on le veuille). Faut s'attaquer au fond, et pas juste à la charnière. Si tu fous moins de charbon dans un fourneau qu'un autre, faut pas augmenter le rendement du fourneau, faut foutre plus de charbon. @Hamourabi: Discriminer pour faire baisser la discrimination. Et puis quoi encore ? Non. On lutte pour l'égalité, et on se bat de manière à faire augmenter l'égalité. Discriminer pour faire baisser la discrimination c'est comme faire la guerre pour la paix C'est comme imposer la démocratie C'est comme baiser pour la virginité. c'est inepte.
  13. La suède est loin d'être une avancée en terme de féminisme; Allez, féminisme bling bling à la rigueur. C'est juste un moyen politique là-bas, un moyen comme un autre. Mais bref, Pour entrer au sénat il faut déjà se présenter. Pour se présenter à un siège de sénateur depuis un parti politique, il faut se présenter à ce parti politique en premier lieu. Maintenant, on va poser la question: y a-t-il plus ou moins de 20% de femmes qui se présentent dans les divers partis politiques aux candidatures pour les élections au sénat ? Encore une fois, s'il y a moins de femmes en tête de liste, il faut différencier le "moins de femmes car on les en a empêché" de "moins de femmes, car moins de femmes se sont présentées". Un peu comme dans les formations d'informatiques. Ouais, y a largement plus de 3/4 d'hommes. Mais c'est pas de la discrimination, y a juste moins de femmes qui veulent en faire. Je n'ai pas dit que c'était le cas en politique, j'ai dit qu'il faudrait montrer qu'il y a égalité de volonté. Parce que, désolé, mais dans mon entourage, sur toutes les personnes voulant s'investir en politique (je parle donc des personnes rencontrées dans mes promos / classes), bah si je compte, j'ai connu 7 gars et 2 filles soit un rapport d'environ 28%. Nettement plus faible que les 50%. Après, clairement, se battre pour l'égalité, je suis pour. Se battre pour la parité, je suis contre. Le but est qu'on se fiche du sexe d'une personne, pas qu'on ait une représentation égalitaire au poil de cul prêt sinon il faudra rajouter des culs de jatte, des autistes, des roux, des juifs, des gros, des fortes ossatures en proportion et ça devient inepte.
  14. Toute discrimination est négative: Il faut lutter contre les deux. Je suis contre toute forme de discrimination, ce qui implique que le sexe ne joue pas dans les chances d'obtenir un travail. Donc en refusant toute forme de discrimination, je ne vois pas comment on peut favoriser une discrimination.
  15. Je pense que dans les candidats à l'entrée au sénat, il y a effectivement moins de 50% de femmes, et probablement moins de 30% ce qui expliquerait également leur sous représentation. Maintenant, en effet, je n'ai pas de données étayant cette pensée, n'ayant pas trouvé de statistiques concernant les postulants au sénat. Si tu en as établissant qu'il y a nettement plus de 20% de femmes, je suis preneur.
  16. Je ne vois strictement aucun rapport entre les deux. Ouais, les inégalités sont un enjeux politique important, qui a sa place à Science Po, largement. En revanche, what is the fucking rapport avec le nombre de personne cherchant à intégrer le Sénat ?
  17. En quoi le fait de refuser qu'une personne soit aidé injustement fasse qu'une personne a été aidé injustement ?
  18. Moins de la moitié Mis à part cette taunt, passons aux choses sérieuses: vouloir l'égalité et refuser de la construire avec ceux avec lesquels ont veut l'égalité, la construire contre eux, c'est inepte. L'égalité est une union, pas une division. Les femmes ont autant le droit d'être au sénat que les hommes. À partir du moment où il y a égalité de droit, où est le problème ? Que les femmes souhaitant y aller essayent. Si on regarde ceux qui tentent d'entrer au sénat, je parie qu'on trouvera 80% d'homme et 20% de femmes (ou peu s'en faut) ce qui rend logique. Après, si on trouve 40% de femmes et 60% d'hommes, faudrait étudier pourquoi il y a différence à l'arrivée.
  19. Vouloir 50% d'homme et 50% de femme au sénat, c'est pas égalitaire non. La discrimination positive (foutage de gueule, une discrimination sera toujours négative) est une usine à frustration. Frustration pour la personne aidée (qui réussit car elle a été aidée) et pour la personne spoliée (qui ne réussit pas car n'a pas été aidée comme l'autre).
  20. La convention de langage du français n'affirme-t-elle pas, par exemple, que "je" fait référence à la personne qui parle ? Je ne vois pas de différence entre les deux. Chacune pose quelque chose comme admis. On pourrait dire que le postulat affirme une chose comme vraie et la convention comme "ni vraie, ni faux, juste à considérer comme tel".
  21. En même temps, encore heureux qu'égalité ne rime pas avec parité... La parité c'est de l'égalitarisme, c'est dictatorial.
  22. Dites, le nécropost est un peu violent là non ? oO "30 juillet 2010 - 16:12"
  23. Ici, le bon terme aurait été: Je ne suis pas antisémite, j'aime pas Israël [tiens, ça existe ça] Je ne suis pas homophobe, j'aime pas l'homosexualité. Car rappelons qu'ici on ne parle pas des individus.
  24. Le fait est que je n'ai jamais dit ça. J'ai juste dit que dire "la réalité est objective, donc ton système disant que la réalité n'est pas objective est faux" est un argument incohérent / n'est pas un argument. Vous vous entêtez à vouloir utiliser un postulat pour démontrer qu'il est lui-même vrai, ce qui est aberrant. Pourquoi argument et déduction devrait être l'apanage de la Raison ? Soit on considère que Raison = réflexion et donc on supprime TOUT les postulats / axiomes qui se sont agglomérés à la raison à mesure des siècles. Soit on considère que la Raison possède ces postulats / axiomes et donc elle ne peut se prétendre avoir l'apanage des arguments. Et qu'est-ce qu'un postulat / axiome sinon une convention ?
  25. Ok, vous ne connaissez rien sur le sujet. Je sors du débat, bonne continuation. **facepalm**
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