Esope

Une guerre civile ne serait pas entre français et arabes !! Là ce serait une guerre tout court !! C'est le contexte économique qui pourrait créer, éventuellement, des factions dures et combattantes, entre des populations très marqués par des expressions fortes de leurs valeurs de référence. La situation est tendue mais elle n'est pas encore critique.

Dinausore Marin, Je ne porte pas le FN dans mon coeur, mais beaucoup de leurs analyses ne sont pas inutiles pour autant. Il savoir séparer le bon grain de l'ivraie. Leurs chiffres, à première vue me paraissent affaiblir un peu trop les gains. Je vérifierais. Mais sur les coûts, ils me semblent bien plus crédibles

J'oubliais dans les dépenses non comptabilisées dans le rapport, le coût des transferts monétaires, une forte fuite de devises, et de capitaux, ce qui est un coût pour l'économie française et donc pour les finances publiques. Il faudrait se pencher ensemble sur la question pour chiffrer précisément mais le déficit est immédiatement évident.

Oui, mais c'est là que vous vivez... Et ça change votre perspective, vous n'allez tout de même pas nier ça ?

Si vous voulez vraiment "penser" le problème et pas seulement justifier votre prise de position idéologique (louable dans ses intentions premières certes), posez-vous réellement la question des coûts comme je l'ai indiqué.

Les élections ne font pas sur un seul sujet. Nier avec cet argument qu'une majorité de français (y compris d'origine immigré...) sont contre une immigration aussi importante n'est pas sérieux. Le rapport est, comme beaucoup trop de rapports sur des questions à forts potentiels conflictuel et politicien, extrêmement faible. Quid des dépenses d'éducation, du chômage structurel croissant qu'il implique, du poids sur la construction de logement et sur le coût moyen du logement, donc des allocations dans leur ensemble, etc... Au final le coût, ne serait-ce que financier est largement négatif depuis plus de 20 ans, après avoir été positif durant une trentaine d'année. Sur le soit-disant déficit de fécondité, c'est une vue de l'esprit puisque la productivité et la compétitivité créé bien plus de richesse que la création d'emploi, sauf à ce que cette création soit comptabilisé à la fois comme un gain de production et comme un gain d'allègement du chômage... Une double entrée pour le moins fallacieuse ! Moins d'enfant dans une société qui produit plus avec moins de monde (du fait des machines) n'a nullement "besoin" d'apport nouveau, même pour ses retraites. Il suffit de faire payer les machines en remplacement des hommes qu'elle remplace. Le gain est alors moins individuel et capitalistique mais plus social. Sinon, nous n'avons qu'une fuite en avant qui économiquement et socialement est de moins en moins tenable, sauf par la force. Nier que l'immigration est un problème, c'est vivre dans son petit monde de bisounours

Hola !! J'aimerais bien avoir des chiffres sur cette invraisemblance, même avec un solde sur 50 ans... Oui, enfin un français de Taiwan quand même...

Pour les cantines scolaires, je peux en témoigner. On pourrait aussi parler de la Chicha, un phénomène qui montre l'influence maghrébine. Beaucoup de jeunes français multigénérationnel s'y sont mis. Pour Paris je parlerais aussi des boulangeries. Dans certains quartiers il est devenu difficile de trouver du pain qui soit encore réellement du pain, par contre on peut prendre de la Pita. J'aime bien la Pita (enfin pas tous les jours non plus), mais j'imagine que pour des vieux et vieilles du quartier ça peut être douloureux de ne plus avoir de pain près de chez eux...

Je partage ce point de vue, disons jusqu'au point où il faut tout de même un peu de jeu pour ne pas non plus sembler trop refermé sur soi et donc accepter quelques couleurs et formes. Mais sur le fond je suis d'accord, et surtout sur les valeurs, sur l'espace public, les formes de la civilité, etc.

Oui, tu peux le deviner, et ne te contorsionne pas, tu sais très bien qu'il y a des cas comme ça tous les jours et qu'ils augmentent avec le temps. Ça ne présage pas de toute la communauté maghrébine toute entière (je le répète il n'y a quasi aucun arabe en France, leur émigration va plutôt vers l'Est, et le Nord en Europe). Mais cela présage d'un climat délétère qui s'accroit.

Pas faux, mais je ne crois pas que ce soit seulement cela, l'aspect sexuel est important chez lui, générateur de trouble, d'agressivité. Et Soral n'aime peut-être plus les bagarres mais il fut un temps où il s'en amusait... Ce qui n'a jamais été mon cas .

C'est juste, mais quand on le sait on essai, justement, de se maitriser. Et Soral n'a jamais vraiment été maître de lui, c'est bien le problème. Mais il est comme ça !!!

Ce qui est dommage chez Soral, c'est la nécessité de plaire, d'être vu, et donc médiatisé. Il ne pense pas trop mal. Oui, c'est un sociologue, oui il est libre, mais malheureusement pas de lui-même... Maintenant Michel Drac est bien aussi, plus rond (sans mauvais jeu de mot), moins provocateur... Mais toutes leurs analyses ont été faites depuis des décennies, y compris sur le féminisme ou l'économie ! La crise du sens... C'est une antienne qui remonte au temps les plus reculés !! Ce n'est d'ailleurs pas faux mais en revanche ca n'a rien, mais rien de nouveau. Ce qui aurait qlq chose de nouveau c'est de proposer les pistes du sens à venir et des éléments de sa fondation, de la chronologie à fabriquer... Là on aurait qlq chose. Diagnostiquer, surtout pour des connaisseurs en sciences humaines, est chose plutôt facile. Mais bon, il est utile que des choses soit dites, des chiffres diffusés etc. C'est un travail qu'il faut accepter de faire. Soral en fait simplement trop, et finalement part en vrille, souvent. Je suppute une angoisse existentielle, une revanche à prendre sur la jeunesse, une continuité de la violence de drague, de la nécessité d'agresser pour obtenir mais d'une frustration car rien ne peut l'être dans ce domaine qu'est le travail du réel, même par son dévoilement.

La population immigré de première et de deuxième génération originaire des pays du Maghreb représente plus de 15 à 20 % de la population française maintenant. comment ne pas comprendre qu'elle influence directement et fortement l'identité française, les coutumes, les comportements, l'alimentation, le travail, les formes de politesse ou d'insulte, les relations à l'espace public, collectif etc. Imaginer le contraire serait aberrant Qu'une partie de la population urbaine, en particulier les jeunes urbain(e)s, s'en fiche car ils ne tiennent que peu pour la plupart à des valeurs et des comportements qu'ils n'ont pas encore bien compris, voire qu'ils rejettent par opposition de principe à leurs ainés, et surtout parce que baiser avec un beur ou une beurette leur semble un plan cool... C'est un fait ! Indicible publiquement parce que pas très correct politiquement, c'est évident. Qu'une partie de la population, souvent plus mûre, et bien sûr aussi les plus âgée, tiennent à ces valeurs et aient peur d'un changement très (trop) profond et rapide, c'est beaucoup plus facile à dire... Et c'est également un fait. Alors une guerre civile.... non pour ces seules raisons ! MAIS ! Le contexte compte. Et l'effondrement économique peut jouer dans ce sens Donc, c'est une possibilité. Ajoutons que les élites aiment jouer avec le feu, surtout si certain(e)s pensent pouvoir tirer des marrons dorés de ce feu...

En même temps, cette bonne guerre civile, ça permettra de court-circuiter un peu les problèmes de crise finale de la monnaie fiduciaire, de rupture énergétique, d'effondrement de la diversité du vivant, etc... tranquille.... Ni vu ni connu, on pensera à des choses plus saine et surtout plus humanistes, plus dans la 'Nature' humaine : se taper sur la gueule, s'étriper, se vaincre, s'humilier, gagner, être le plus fort, acquérir du pouvoir, s'imposer... L'intelligence, l'élégance et la sagesse portées à leur paroxysme ! Ah non !!, t'es pas drôle là !!!

Bourdieu dénonçait l'imposture du format médiatique pour la pensée. Si Zemmour commet des erreurs comme d'autres qui passent à la télé ou dans des émissions de radio, c'est d'accepter le risque, voire d'en vivre et acceptant la dilution, la réduction qu'elle implique. Mais si son intelligence devait être en cause, comme bien d'autres personnalités critiquées facilement ici, que faudrait-il alors dire de l'intelligence de la majorité des membres du forum ? :smile2:

Ce n'est pas exact. Je comprends que le racisme soit un problème mais l'anti-racisme, aveugle, n'aide pas à analyser les choses et à s'attaquer aux difficultés du vivre ensemble et de l'intégration que suscite une immigration très massive dans un contexte de fluidité des formes culturelles, de la communication, des comportements. Toutes les immigrations ne se valent pas, au sens ou elles n'apportent pas les mêmes valeurs, les mêmes comportements. Et peu importe, parfois, qu'on parle de première ou de deuxième génération. La transmission des comportements survit plus d'une ou deux générations dans bien des cas. Dans le cas du sujet de ce fil, nous sommes face à l'un des éléments les plus importants et les plus esquivés de l'immigration maghrébine, africaine (pour partie), et également arabe (mais elle est minoritaire en France). Il s'agit de la relation entre espace public et espace privé. La distinction de ces espaces relève d'une forme politique qui nécessite le plus souvent une forme de différentiation entre le politique et le religieux, entre l'individuel et le collectif. Cette différentiation prend des formes administratives, urbanistique, légales qui discrimine les usages possibles des espaces. Or les pays arabes, le Maghreb, et de nombreux pays africains ont gardé une différentiation faible de l'espace. Non pas que les lieux publics et les lieux privés ne soient pas identifiés, ainsi que ce qu'on peut y faire, mais cette différentiation relève plus d'une vision morale, religieuse, ayant traits à des considérations religieuses qu'à des principes d'ordre, d'hygiène, et de civilité publique. Il est difficile d'en faire un outil de critique simpliste de l'immigration de ces origines. parce que : 1 - Tous les migrants de ces origines ne reproduisent pas ces comportements, ou pas tout le temps. Certains intègrent plus ou moins et plus moins vite le modèle spatial et politique d'accueil, d'autres au contraire y résiste, voire vont plus loin que leur modèle d'origine par simple résistance. 2 - C'est un modèle qui a son charme (plus facilement "en contexte", par exemple lorsqu'on voyage en Egypte, au Mali, en Syrie (enfin avant), en Jordanie etc. Et qui peut faire évoluer aussi notre modèle politique et spatial. Le plus important est surtout de prendre conscience de ce point de rencontre culturel qui créé de fortes tensions, surtout dans un climat politique tendu par une fuite en avant technocratique, par une démultiplication de la spécialisation des activités, des comportements et des espaces et de tensions socio-économiques... En tout cas la dernière chose à faire est de critiquer sans chercher à comprendre ou de minimiser avec une dénégation du poids des origines.

Oui.. et c'est de bonne guerre avec une religion qui n'a pas fait sa séparation du public et du privé et qui tente de l'imposer par le fait accompli si ce n'est la voie de fait à un territoire qui a culturellement réorganisé ses règles de vie collectives autour de cette séparation et qui maintient une 'certaine' cohésion culturelle et sociale grâce à cela... Cette montée religieuse par la démographie d'une population spécifique dans ce territoire pose de nombreux problèmes, à commencer par l'interruption d'une dynamique féminisante, qu'on peut par ailleurs critiquer, mais qui est culturellement importante pour le processus évolutif de l'espèce humaine. On pourrait aussi parler de la critique sociale qui en devient moins lisible, ou des transformations politiques et de la prise en compte environementale qui s'en trouve amoindrie dans son importance et dans son urgence... Une société ne s'analyse pas en pensant chaque élément comme indépendant du reste.

Argument important... Une dame blanche qui serait contrôlée (pour quoi on ne sait pas...) se soumettrait volontiers au contrôle et le policier se confondrait probablement en excuse devant l'humilité assez certaine de la moniale... (à moins qu'il ne tombe sur sœur Marie-Thérèse... )

Ce ne sont pas tant les policiers que la police qui a peur... souvenir des émeutes de 2005 ! Cette guerre civile aura lieu, quelque soit la manière dont on s'y prendra elle aura lieu, ce n'est pas évitable, alors mieux vaut tôt que tard et mieux vaut une extrême fermeté avec les cultures récalcitrantes au modèle d'une nation moderne, plutôt laïque, et féminisée. Les cultures traditionalistes et patriarcales sans volonté d'assimilation culturelle aux usages différenciés des espaces publics et privé doivent être brisées ou acceptées pour nouveaux modèles, avec ce que cela implique de régression à nos yeux d'européens et de dynamique problématique pour les défis économiques et environnementaux à venir... Il faut simplement savoir clairement quel futur nous choisissons.

Aucune moniale n'est autorisée à se cacher le visage... Du moins dans l'espace public actuel. Après on peut remonter le temps mais c'est un signe...

Non, c'est un modèle républicain... La différence est Trèès importante...

Salut Destiny, Je trouve ce fil en cherchant un endroit ou en créer un sur quasiment le même sujet.. cool ! En fait j'aime beaucoup les marinières (rayées blanc/bleu, vert, rouge). Mais C'est la 3e année que je ne trouve plus en Bretagne d'autres tissu que du mauvais coton (vendu évidemment comme le must). Le coton de mes anciennes marinières était lourd, à mailles épaisses, agréable pour moi au contact. Je ne trouve plus que des cotons mince et d'une 'douceur' électrique tant la maille est fine. Une vendeuse m'a expliqué savamment que le 'client' demandait de la douceur, surtout en temps de crise... Il a bon dos le client... En fait nous sommes dans de l'obsolescence programmée. Il s'agit de faire des vêtements fragile, et donc à remplacer plus souvent... Je me suis renseigné et la fabrication de marque (Saint James, Captain corsaire, Armor Lux...) est encore effectuée en partie en France (bien qu'aussi au Maroc ou Tunisie), mais le coton lui est basique pour un coût moindre et une résistance plus faible. Le rendu est ainsi équivalent à n'importe quel T-shirt standard de super-marché, mais avec un prix triple. Pour répondre à ta question, il n'y a quasi plus de fabrication en France dans le textile, sauf quelques rares produits de luxe, et plus rarement encore de filature (luxe professionnel dans les Vosges et le Centre). Et on ne parle même pas du coton qui ne provient que d'Amérique, de Chine, ou d'Afrique (ce qui reste logique vu le climat nécessaire). Je te conseillerais cependant les marques 'bio' de chanvre Hempvalley et Hempage . Les fringues sont 50/50 chanvre et coton bio, mais malgré tout chinois ou turque (ce qui veut dire plante mais aussi filage...). Il n'y a, à ma connaissance, qu'une production intégrale française de chanvre ( et bio évidemment), ce sont des producteurs bretons. Leurs vêtements sont bruts (non teintés) donc tous blanc cassé et avec un style un peu new age... Évidemment ils ne sont pas non plus donnés ! Il faut aller sur les salons bio pour les rencontrer (Marjolaine à Paris etc.) Je ne me souviens plus de leur noms, désolé. Notes sur le chanvre : Le chanvre est une matière très agréable qui a été utilisée pour le vêtement en Europe jusqu'à la seconde guerre, bien plus que le coton d'ailleurs... S'il a disparu de nos champs ce n'est pas à cause de ses propriétés 'douteuses' (invoquées par la réglementation dés la fin des années 40) mais parce que les américains imposèrent la fin de la production du chanvre en Europe, en échange de leur aide (la fameuse générosité du plan Marshall...). Pourquoi ? Pour vendre du jean (hégémonie culturelle -> domination économique) et des vêtements synthétiques. Sa réintroduction récente (années 80) est double : industrielle non bio pour des matériaux de synthèse et artisanale bio pour l'huile, la farine, etc. et les vêtements.

Une morale n'a pas à être religieuse, elle peut être matérialiste et quasi similaire à une morale religieuse. On peut invoquer le respect des autres, le calme, le silence, la sobriété, la tempérance au nom de l'équilibre, d'une meilleure santé pour profiter de la vie sans besoin de religion. La religion a servi durant des siècle comme socle commun social d'interprétation de la nature. La science présente, c'est à dire l'analyse méthodique de la nature (et de la culture), la religion n'est plus qu'une coquille vide, servant de refuge à des gens faibles psychologiquement (les pires finissant dans des sectes ou des synchrétismes), et à quelquels roublards pour s'assurer du pouvoir, de l'argent, un accès à des filles fragiles etc... Evidement la faiblesse psychique est très répandue (parents trop durs, trop laxistes, trop protectrice, santé fragile, violence subit dans l'enfance, endoctrinement etc...). Elle assure un contingent renouvelée aux religions et surtout aux religieux qui en vivent... Et ceux-ci s'assurent que les contingents se renouvellent en alimentant les peurs, les contraintes morales inutiles (virginité, négativité du sexe, du corps en général, obéissance à la hiérarchie sociale, patriarcale etc...