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Copé déclenche une polémique à propos du ramadan
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de doug dans Politique
C'est vraiment une raclure ce Copé... -
Le mariage homosexuel ouvrirait la voie à la polygamie et à l'inceste, selon le cardinal Barbarin
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de Rosenberg Trio dans Société
Tant mieux la polygamie et l'inceste n'ont rien de choquant ! -
J'peux savoir pourquoi on à supprimé mon topic sur les jeunesses nationalistes ? Prévenant un rassemblement de racistes ? Il n'y avait aucune incitation à la haine. Si vous avez cru à une publicité pour ce rassemblement ce n'étais pas mon but. Si un modérateur pouvais m'éclairer...
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Afrique du sud : la police tue des mineurs en grève
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de grandfred dans International
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/09/10/97002-20120910FILWWW00446-afrique-du-sud-greve-de-15000-mineurs.php Afrique du Sud: grève de 15.000 mineurs Un tiers de la main-d'oeuvre sud-africaine de Gold Fields, soit 15.000 mineurs, ont entamé une grève sauvage, la dernière en date à frapper le secteur minier du pays, a annoncé lundi le quatrième producteur mondial d'or. La grève a lieu alors que la police sud-africaine craint des violences à la suite de l'expiration du délai prévu pour la reprise du travail dans la mine de platine de Marikana, exploitée par Lonmin, où des heurts ont fait 34 morts parmi les mineurs, la plupart tués par la police, le 16 août. Gold Fields a trouvé un accord la semaine dernière pour mettre fin à une précédente grève sauvage, rassemblant 12.000 employés dans sa principale mine de l'est du pays, mais la contestation s'est désormais déplacée dans un site aurifère exploité par le groupe dans l'Ouest. La société a précisé ne pas connaître l'origine exacte de la grève de lundi, alors que le secteur minier est agité par le conflit entre le Syndicat national des mineurs (NUM), proche du gouvernement, et l'Association des mineurs et des salariés du bâtiment (AMCU), qui refuse de reprendre le travail à Marikana. La crise sociale qui secoue les mines sud-africaines s'est étendue mercredi avec la suspension des activités du numéro un mondial du platine Anglo American Platinum (Amplats) dans la région de Rustenburg (nord), gagnée par les manifestations. Le groupe a affirmé, dans un communiqué publié à Londres, vouloir protéger ses salariés des "intimidations extérieures". "Nos employés, qui veulent aller travailler, sont empêchés de le faire et sont intimidés et menacés de violence", a déclaré Chris Griffith, le directeur général d'Amplats. "Nos employés ne sont pas en grève", a-t-il insisté, notant que "la suspension continuera tant que les opérations ne pourront pas reprendre de façon sûre". Amplats est une filiale à 80% du géant minier Anglo American, qui dit produire 40% de la production mondiale de platine, une bonne partie des puits étant situés autour de Rustenburg. La situation a été tendue toute la journée sur place, des routes ayant été barricadées par des manifestants armés de lances, de machettes et de bâtons. "En gros, c'est une émeute, mais la situation est sous contrôle", a affirmé le porte-parole de la police locale Thulani Ngubane, joint par téléphone dans la matinée. Des journalistes de l'AFP ont constaté qu'une troupe d'environ 1.500 manifestants se déplaçait de puits en puits pour appeler les mineurs à cesser le travail. Ils ont tenu à préciser qu'ils étaient bien des mineurs d'Amplats en grève, malgré les dénégations de la direction. "Nous sommes en grève pour de l'argent", a résumé la chef d'équipe Agrippa Phiri. "Nous voulons de l'argent. Nous demandons 14.500" rands (1.350 euros) par mois, a-t-elle dit, précisant n'en gagner que 5.500 nets. Cette somme est plus importante que les 12.500 rands (1.200 euros) réclamés dans tous les mouvements sociaux en cours. La tension actuelle est la conséquence des événements dramatiques de la mine voisine de Marikana, exploitée par le groupe britannique Lonmin, où 45 personnes ont été tuées en un mois. La grève avait démarré par la demande de foreurs d'obtenir un salaire de 12.500 rands, ce qui représente pour certains d'entre eux le triplement de leur traitement actuel. La journée a été marquée mercredi à Marikana par une grande manifestation d'environ 5.000 mineurs et villageois des environs --selon la police-- vers la fonderie de la mine. "Nous voulons que toutes les opérations s'arrêtent", a répété à l'agence Sapa leur meneur Loyiso Matsheketshe, qui réclame depuis plusieurs semaines l'arrêt total des opérations --tandis que la direction veut que le travail reprenne calmement avant de commencer à parler salaires. A une centaine de kilomètres de là, des gardes de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes contre des grévistes de la mine d'or de Gold Fields à Carletonville, à 70 km au sud-ouest de Johannesburg, qui voulaient bloquer un train. Quelque 15.000 grévistes y ont cessé le travail depuis dimanche soir. Le feuilleton social a été en outre alimenté mercredi par une prestation du jeune tribun populiste Julius Malema devant une trentaine de militaires mis à pied, à qui il a fait une publicité inattendue. Exclu de l'ANC --le parti dominant-- en avril pour ses prises de positions outrancières, Malema avait attiré plus de journalistes que de militaires, alors que l'annonce du meeting avait mis le gouvernement en émoi. Le ministère de la Défense avait menacé les militaires de sanctions disciplinaires s'ils participaient à un tel rassemblement sans autorisation. "Le souhait a été exprimé par Malema de rendre le secteur minier +ingouvernable+ et de saper l'économie. Le pays ne peut pas se permettre que la même instabilité gagne l'armée", avait déclaré la ministre de la Défense Nosiviwe Mapisa-Nqakula. Malema, qui a renouvelé mercredi son appel à la nationalisation des mines, avait renouvelé mardi devant les grévistes de Gold Fields son appel à faire la "révolution", invitant tous les mineurs du pays à débrayer cinq jours par mois jusqu'à ce qu'ils obtiennent tous 12.500 rands par mois. http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120912.AFP8553/afrique-du-sud-l-agitation-sociale-s-etend-dans-les-mines-de-platine.html -
Afrique du sud : la police tue des mineurs en grève
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de grandfred dans International
" Quand les prolétaires en appellent à l'État pour satisfaire leurs besoins, quand ils s'adressent au représentant de la société, ils ne se voient pas comme seulement dépendants d'un patron particulier. Ils se posent comme étant tous dans la même situation face à l'État. Il leur reste alors à sortir des revendications partielles, où les corporations les mieux placées, les mieux armées quémandent la plus forte aumône. Ils ont à franchir le pas décisif. Il leur faut comprendre que l'État est leur ennemi commun, l'organisateur du capital, le pouvoir social accaparé par une minorité de fonctionnaires du capital, une machine terriblement gourmande qui consomme à leurs dépends une énorme partie de leur travail, et qui, de surcroît, leur fait la guerre et les envoie faire la guerre à d'autres peuples. Ils franchiront le pas en s'attaquant à l'État au lieu de l'implorer. Ils constateront que demander à l'État n'aboutit à rien d'autre qu'à renforcer son pouvoir monstrueux et prédateur, L'État deviendra alors la cible qu'ils voudront démolir au fur et à mesure qu'ils constateront son impuissance grandissante à répondre à leurs besoins, à surmonter les maux, les saccages, les désastres du capital. Ils le feront parce qu'ils devront constater qu'il leur faut réaliser eux-mêmes ce que l'État en dehors d'eux ne peut pas réaliser, quand bien même que par quelque miracle, ses dirigeants le voudraient." Du fétichisme de l’État, de Tom Thomas -
Afrique du sud : la police tue des mineurs en grève
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de grandfred dans International
Le principe de l’État Au fond, la conquête n’est pas seulement l’origine, elle est aussi le but suprême de tous les Etats, grands ou petits, puissants ou faibles, despotiques ou libéraux, monarchiques, aristocratiques, démocratiques, et voire même socialistes, en supposant que l’idéal des socialistes allemands, celui d’un grand Etat communiste, se réalise jamais. Qu’elle ait été le point de départ de tous les Etats, anciens et modernes, cela ne pourra être mis en doute par personne, puisque chaque page de l’histoire universelle le prouve suffisamment. Nul ne contestera non plus que les grands Etats actuels n’aient pour objet, plus ou moins avoué, la conquête. Mais les Etats moyens et surtout les petits Etats, dira-t-on, ne pensent qu’à se défendre et il serait ridicule de leur part de rêver la conquête. Ridicule tant qu’on voudra, mais néanmoins c’est leur rêve, comme c’est le rêve du plus petit paysan propriétaire de s’arrondir au détriment de son voisin ; s’arrondir, s’agrandir, conquérir à tout prix et toujours, c’est une tendance fatalement inhérente à tout Etat, quelle que soit son extension, sa faiblesse ou sa force, parce que c’est une nécessité de sa nature. Qu’est-ce que l’Etat si ce n’est l’organisation de la puissance ; mais il est dans la nature de toute puissance de ne point pouvoir souffrir ni de supérieure ni d’égale, - la puissance ne pouvant avoir d’autre objet que la domination, et la domination n’étant réelle que lorsque tout ce qui l’entrave lui est assujetti. Aucune puissance n’en souffre une autre que lorsqu’elle y est forcée, c’est-à-dire que lorsqu’elle se sent impuissante à la détruire ou à la renverser. Le seul fait d’une puissance égale est une négation de son principe et une menace perpétuelle contre son existence ; car c’est une manifestation et une preuve de son impuissance. Par conséquent, entre tous les Etats qui existent l’un à côté de l’autre, la guerre est permanente et leur paix n’est qu’une trêve. Il est dans la nature de l’Etat de se poser aussi bien pour lui-même que pour tous ses sujets comme l’objet absolu. Servir sa prospérité, sa grandeur, sa puissance, c’est la vertu suprême du patriotisme. L’Etat n’en reconnaît point d’autre : tout ce qui lui sert est bon, tout ce qui est contraire à ses intérêts est déclaré criminel, telle est la morale de l’Etat. C’est pourquoi la morale politique a été de tout temps non seulement étrangère, mais absolument contraire à la morale humaine. Cette contradiction est une conséquence forcée de son principe : l’Etat n’étant qu’une partie, se pose et s’impose comme le tout ; il ignore le droit de tout ce qui n’étant pas lui-même, se trouve en dehors de lui, et quand il le peut sans danger pour lui-même, il le viole. L’Etat est la négation de l’humanité. http://infokiosques....?id_article=263 -
Afrique du sud : la police tue des mineurs en grève
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de grandfred dans International
Il n'y a pas d''État légitime, il n'y en aura jamais. -
Très bonne manière de lire la poésie, je suis comme ça aussi. C'est pourquoi j'ai toujours détesté les commentaire de texte au lycée. Comme dit Léo Ferré "un poète ça sent des pieds ! On ne lave pas la poésie."
Bonne journée :)
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Afrique du sud : la police tue des mineurs en grève
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de grandfred dans International
J'aime pas cette chanson ! ^^ -
Afrique du sud : la police tue des mineurs en grève
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de grandfred dans International
18 ans après la fin de l’appartheid, l’Afrique du Sud est de nouveau touché par l’un des incidents les plus graves. 270 mineurs du groupe Lonmin de Marikana (40 km au nord de Johannesburg) se sont mis en grève pour l’augmentation de leur salaire. Le 16 août une opération policière est lancé afin de faire cesser cette grève. Il en résulte un véritable carnage, plus de 34 morts, 76 bléssés. Les travailleurs en grève ont été tués par les balles de la police, qui ne reçoit aucune sanction. Nous ne pouvons pas laisser passer cela ! Vendredi 31 août , les 270 grévistes de Marikana ont été inculpés, par le parquet, du meurtre de leurs camarades. Les mineurs interpellés après ces affrontements ont été inculpés sur la base d’une loi datant de l’époque de la ségrégation raciale, dite de "l’intention commune", ce texte de loi était utilisé par les gouvernements de l’apartheid. Le fait qu’ils étaient armés, les rendent coupables. Nous devons rompre avec cette politique ! Nous devons nous défendre face à ce massacre ! Nous exigeons une sanction contre la police AVANT 2013 et la remise en liberté des travailleurs inculpés pour meurtre !! Rassemblement le Samedi 8 Septembre à 15h devant l’Ambassade de l’Afrique du Sud à Paris (métro Pont de l’Alma). Manifestons notre solidarité aux mineurs de Marikana ! http://paris.indymed...hp?article11572 -
Afrique du sud : la police tue des mineurs en grève
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de grandfred dans International
http://autistici.org...n-bain-de-sang/ Quand les profits des capitalistes s’effondrent, ceux-ci répondent à la résistance prolétarienne par un bain de sang ! Quand les profits des capitalistes s’effondrent, ceux-ci répondent à la résistance prolétarienne par un bain de sang ! Ce ne sont pas ces meurtres qui mettront un terme au défi prolétarien en Afrique du Sud ! Lorsque des mineurs de la mine de Marikana (d’où sont extraits 12% du platine produit dans le pays et qui est en même temps la plus riche mine de platine au monde), ainsi que des habitants du coin qui survivent dans des taudis misérables, ont manifesté le 15 août 2012 pour l’amélioration de leurs conditions de vie, la police –ce corps de protection du capital- a répondu par un massacre. L’État assassine 45 personnes en 5 jours pour réprimer les mouvements de protestation ! Mais les insupportables conditions de vie ne peuvent pas être balayées par un bain de sang. Le tic-tac de la bombe à retardement ne s’arrête pas… Et il fera sauter tout le système d’exploitation ! Déjà le premier jour de la grève pour l’augmentation des salaires (le 10 août) s’est terminé par une tuerie : dix morts. La réponse du capital fut nécessairement meurtrière –le platine est une marchandise importante pour l’industrie automobile. Dès le début de la crise économique, des sociétés comme Lonmin ont perdu une partie de leurs profits, suite à l’effondrement de la production. Les émeutes dans les mines ont aussi causé la chute du prix de leurs actions. L’extension des luttes aux autres mines serait un sérieux coup de poing pour le capital minier, un coup de poing que le gouvernement du Congrès National africain (ANC) ne pourrait se permettre. Les courageux prolétaires de Marikana, dont certains sont originaires du Swaziland et du Mozambique, ont néanmoins décidé de poursuivre la lutte. Ni les tueries, ni les menaces et l’ultimatum de Lonmin pour la reprise du travail n’ont arrêté la grève. Au contraire, seulement 13% des ouvriers sont retournés au chagrin et la grève s’est même étendue à au moins deux autres mines. En outre, les jaunes sont massivement menacés et visés par les grévistes, à tel point que la police a déjà officiellement abandonné d’essayer de les protéger contre les représailles. Les prolétaires ont brandi le drapeau de la lutte et n’attendent pas que l’alliance tripartite constituée par l’ANC, le Parti « Communiste » Sud-Africain (SACP) et le syndicat COSATU propose une solution « compatissante » à leur problème. Ce n’est pas la première fois que le prolétariat en Afrique du Sud connait une telle expérience et s’affronte aux médiateurs de l’ordre capitaliste. Cette fois-ci, c’est le syndicat des mineurs NUM qui a essayé d’empêcher à tout prix la grève, en utilisant parfois la violence physique, afin de maintenir la paix sociale. Cette paix sociale signifie que les ouvriers continuent de vivre dans des bidonvilles, alors que l’ANC a dépensé pour les célébrations de son 100ème anniversaire au moins 9 millions et demi d’euros ; cette paix sociale oblige notre classe en Afrique du Sud à lutter pour avoir accès à l’eau potable et à l’électricité, alors que le nouveau palais du président de l’ANC coûtera 19 millions d’euros ! Les prolétaires en République d’Afrique du Sud perdent leurs illusions. L’ANC est au pouvoir depuis 1994 et elle a prouvé qu’elle gère l’exploitation du prolétariat par le capital de la même façon que tout autre gouvernement. 40% de la population active est au chômage, dont la moitié est constituée de jeunes entre 18 et 24 ans. Le nombre de ceux qui vivotent avec des allocations sociales a augmenté de 2,5 millions en 1999 à 12 million en 2006. Quelques grèves massives ont éclaté en Afrique du Sud ces 2 dernières années : la grève des fonctionnaires en 2010 qui a duré 20 jours et durant laquelle 1,3 million de personnes prirent part, les grèves dans les industries minières, énergiques, pétrolières et métallurgiques en 2011, chacune comptant des centaines voire des milliers d’ouvriers qui y participèrent. Le mécontentement grandissant a aussi influencé l’alternance du pouvoir ; le président Thaba Mbeki fut remplacé en 2008 par un crétin plus populiste, Zuma. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que le prolétariat cherche sa voie dans la lutte et qu’il s’organise sous différentes formes : les comités de grève, comités de chômeurs, mouvements d’habitants des bidonvilles, etc. se multiplient. L’ANC au pouvoir, ainsi que le SACP côte à côte avec son alter ego grec le KKE, observent les luttes autonomes du prolétariat avec frayeur, de la même façon qu’ils ont été horrifiés par la possibilité dont ledit printemps arabe pourrait « infecter » notre classe en Afrique du Sud. L’État est déterminé à étouffer dans l’œuf toute propagation de la révolte, à la réprimer aussi durement qu’à l’époque de l’apartheid. La nouvelle bourgeoisie noire qui s’est développée grâce au programme « Black Economic Empowerment » (BEE) ne possède que 9% du capital dans les sociétés minières, mais les élites étatiques noires gèrent le rapport social capitaliste en Afrique du Sud. Le capital n’a ni nationalité ni race, mais afin de se valoriser, il requiert l’État et sa police qui assureront l’exploitation. Certains en appellent au socialisme de l’ANC et l’accusent de trahison, mais ce socialisme n’était rien qu’une ruse pour contrôler l’humeur de la classe ouvrière. Le Nationalisme Noir qui était censé être une opposition radicale au colonialisme britannique (qui a effectivement exproprié la terre, imposé des taxes et ensuite absorbé les Sans Terre comme force de travail bon marché) n’a jamais été rien d’autre qu’une variante de la même société de classe basée sur la même conflictualité de classe. Nelson Mandela lui-même a clarifié (déjà en 1964) l’essence nationaliste et bourgeoise de l’ANC : « L’ANC n’a jamais, à aucun moment de son histoire, préconisé un changement révolutionnaire de la structure économique de ce pays, il n’a aussi jamais […] condamné la société capitaliste. » L’ANC n’a donc pas trahi le prolétariat, mais était au contraire dès le début une expression de l’aspiration de la bourgeoisie noire vers la domination capitaliste. Les nationalisations ne sont rien d’autres qu’une tentative de la bourgeoisie noire de s’accaparer plus de richesses, de la même façon que la bourgeoisie suce le prolétariat au Venezuela, en Colombie, en Chine et à Cuba. Il est temps de revenir des illusions au sujet de la trahison des élites de l’ANC qui furent alimentées par les gauchistes. En même temps, il est nécessaire de refuser les aspirations à remettre le syndicat COSATU sur ses pieds, telles que demandées par quelques militants. Le prolétariat en Afrique du Sud, ainsi que partout dans le monde, doit se débarrasser des rapports sociaux qui lui sont imposés, il doit clairement refuser le capitalisme. C’est ce dont sont effrayés l’ANC, le SACP, le COSATU, toutes les fractions de gauche de la bourgeoisie et les ONG : un prolétariat autonome de leurs idéologies, un prolétariat qui lutte pour une vraie amélioration de ses conditions de vie, un prolétariat qui à travers sa lutte saisit les vraies causes de la pauvreté, de l’oppression, des meurtres étatiques et des guerres impérialistes… qui saisit les fondements de l’exploitation capitaliste, de la société de classe, de la séparation de tous d’avec les moyens de subsistance, de la production de marchandises en lieu et place de la production pour la satisfaction des besoins humains. Camarade prolétaire, n’oublie pas que l’usine n’est pas ton usine, la mine n’est pas ta mine, le bureau n’est pas ton bureau, l’école n’est pas ton école, ce pays n’est pas ton pays,… ce sont les différents lieux de ton exploitation, de ton aliénation, de ton expropriation des moyens de vivre,… ton lieu de travail, c’est ta prison, et d’une prison, ON S’ÉVADE,… ou mieux dit, ON LA DÉTRUIT !!! Le prolétariat n’a ni patrie, ni race. Il ne s’agit pas de la cupidité et de la « trahison » des élites. La répression sanglante en Afrique du Sud n’est que le présage de ce que le capital prépare pour le prolétariat en lutte partout dans le monde ! Pour la satisfaction des besoins humains. Contre le capitalisme meurtrier. Pour le prolétariat combattif. Pour le Communisme. Groupe Guerre de Classe – août 2012 http://autistici.org/tridnivalka • tridnivalka@yahoo.com Nous publions ce tract simultanément en trois langues : anglais, français et tchèque, non parce que nous disposerions de traducteurs efficaces, mais par souci d’internationalisme d’une part, et parce qu’il est le fruit d’une activité commune entre des camarades de plusieurs expressions linguistiques d’autre part. 12 000 mineurs d’or embarqués dans une grève sauvage en Afrique du Sud Quelque douze mille employés d’une mine d’or sud-africaine se sont mis en grève en raison d’affrontements syndicaux, a annoncé, vendredi 31 août, leur employeur, le groupe Gold Fields. “Les employés de la section est de la mine d’or KDC, dans le West Rand[banlieue ouest de Johannesburg], en Afrique du Sud, ont entrepris une grève sauvage mercredi soir au moment de la prise de service de l’équipe de nuit”, a indiqué la compagnie dans un communiqué. “Sur la base de rapports informels des salariés, la grève semble principalement liée à des désaccords au sein des organisations syndicales, bien que nous ne puissions pas le confirmer”, a précisé le directeur pour l’Afrique du Sud, Peter Turner, cité dans le communiqué. La compagnie a obtenu une interdiction de la grève en justice, a précisé Gold Fields. Le groupe, coté à Johannesburg et à New York, produit 3,5 millions d’onces d’or par an, selon son site Internet. La société exploite huit mines en Australie, au Ghana, au Pérou et en Afrique du Sud. Cette grève survient alors que l’actualité sud-africaine est dominée par le conflit de la mine de platine de Marikana (Nord), qui a fait quarante-quatre morts, dont trente-quatre personnes tuées par la police le 16 août. -SOURCE- -
Afrique du sud : la police tue des mineurs en grève
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de grandfred dans International
Je trouve ça parfaitement constructif et recherché comme phrase, le fruit d'une longue réflexion. -
Journal du voleur de jean Genet... Très spécial ^^
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Afrique du sud : la police tue des mineurs en grève
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de grandfred dans International
All Cops Are Bastards !!!! -
"Dans la dèche à Paris et à Londres" de George Orwell
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Lire ne suffit pas, il faut inciter les gens à lire . Et agir pour un mode meilleurs. Peace gros !!
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L’État à le monopole de la violence légitime, c'est Max Weber qui le dit... J'aimerais vous convaincre que le capitalisme corromps tout, qu'il détruit toutes les richesses en les réduisant à l'État de marchandise. Mais pour cela poster sur un forum ne suffit pas, il faut lire, voir des films pour se forger une opinion solide et ne pas plongé dans des lieux communs que l'on à entendu la veille à la télé ou la radio qui ne présenterais que l'opinion bourgeoise de l'utilité du capitalisme. Il faut lire les précurseur de l'économie libérale comme Adam Smith et Ricardo, mais il faut lire aussi leurs opposant, comme Marx.. Je vous conseil de lire cet ouvrage : En octobre 2008, le système financier mondial a failli s’écrouler. Depuis, la crise financière s’est muée en une crise de la dette publique qui s’aggrave de semaines en semaines. Le fonctionnement de l’économie, à l’heure actuelle, repose la croyance en la capacité des États à maintenir la valeur de la valeur. Que cette croyance s’effondre et le système périt. Crises saisit l’occasion de la crise pour poser une question que les économistes évitent toujours : pourquoi l’argent vaut-il quelque chose plutôt que rien ? Répondre à cette question c’est s’interroger sur les fondements de la valeur dans le capitalisme. À l’heure où beaucoup s’indignent de la situation actuelle en croyant naïvement que l’on pourrait revenir à l’économie « régulée » des lendemains de la seconde guerre mondiale, il faut rappeler que le rapport social capitaliste ne peut être combattu qu’en s’attaquant à sa racine. Tant qu’il y aura de l’argent, il n’y en aura pas assez pour tout le monde. Lire aussi La nature humaine, une illusion occidentale, de Marshall Sahlins, certains passages sont très intéressant pour comprendre la naissances des États. Sinon je viens de voir se court métrage, il est très bien car il montre parfaitement que la grève est une action en total opposition avec l’électoralisme, que la grève est un acte révolutionnaire, un acte de désobéissance. : Voir les conférence d'Anselme Jappe et Serge Latouche :
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Coucou !
Je passe pour te dire que je pars en vacance :)
Je voulais te remercier pour toutes ces discussions et encouragements.
Je t'embrasse. <3
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Mélenchon,le vrai visage de l’extrême gauche
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de chimeria dans Politique
Je posais une question sérieuse.. -
Mélenchon,le vrai visage de l’extrême gauche
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de chimeria dans Politique
Quelle intérêt fondamental pour les conditions de vie des humains voyez-vous dans ces discussions sur qui est le plus à droite et qui est le plus à gauche. Qui a fait le plus gros score et qui a la plus grosse b ? -
Mélenchon,le vrai visage de l’extrême gauche
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de chimeria dans Politique
Z'en avez pas marre de croire encore en la politique parlementaire ? -
Mélenchon,le vrai visage de l’extrême gauche
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de chimeria dans Politique
Vous confondez propriété privée des moyens de production et propriété privée de votre slip. Bien sur que votre slip vous appartiendra... La différence est que tous auront un accès égal aux slips qui ont été produit pour que personne ne manque de slips... Cette confusion idiote montre que vous n'êtes pas allé très loin dans l'analyse du communisme... Et votre vision de l'altruisme est désolante... -
Mélenchon,le vrai visage de l’extrême gauche
-Morgoths- a répondu à un(e) sujet de chimeria dans Politique
Pour vous l'individualisme c'est de dominer l'autre ? oO