Passiflore

L'essentiel est la foi en Dieu Père, Fils et Esprit-Saint oui Cressida, je suis d'accord avec toi sur ce point fondamental-là.

Je rejoins querida, l'Eternel Dieu ayant donné comme consigne de ne pas faire d'images taillées et autres représentations. Cela dit, je ne cautionnerai jamais la dégradation quel qu'en soit le contexte.

Je suis pleinement consciente que peaufiner son âme en suivant la voie du perfectionnement de soi relève d'une prise de conscience personnelle ; telle est la voie que j'ai choisie afin de me sentir prête lorsque Dieu me rappellera à Lui.

Je ne crois pas au concept de la "réincarnation", trouvant un peu facile le fait de croire que l'on aura une succession de vies pour se parfaire car pensant (cela n'engageant bien entendu que moi) que l'on n'aura qu'une seule vie pour peaufiner son âme avant que l'Eternel Dieu nous rappelle à Lui.

(Jeanne, je ne puis plus ni citer les posts des autres ni éditer mes posts ni poster mes propres sujets ni répondre aux messages privés et ne sais comment faire pour que tout rentre dans l'ordre).

Merci d'avoir pris le temps de me répondre, sourire...

Tu crois donc en la continuité de l'amour au-delà de la mort et en un Au-Delà de la vie mais hors de l'idée de l'Eternel Dieu, si j'ai bien saisi le fond de ta pensée.

Par définition, la mort est la cessation de la vie et tôt ou tard, cela nous arrivera à tous. Croire en un au-delà pour la quintessence de soi (l'âme) délivrée de son enveloppe charnelle relève de la foi et chacun est libre d'y croire... ou pas. Pour moi, c'est une évidence car cela donne tout son sens à la vie. Comment peut-on vivre sans avoir foi en cela, voilà qui me pose question. Si je n'avais pas eu foi en cela, si je n'avais pas cru en la continuité de l'amour au-delà de la mort, je suis quasi certaine que je n'aurais mis d'enfants au monde...

Comme toi Cressida, je ne redoute pas la mort qui n'est que passage mais pour le moment, je me soucie davantage de ma vie ici-bas et de poursuivre la voie du perfectionnement de soi que j'ai choisi de suivre afin d'être prête lorsque Dieu me rappellera à Lui.

Je n'ai nul besoin de suaire, de clous ou de morceaux de bois (soi-disant de la croix) pour croire en Christ ; Dieu qui s'est fait homme en Son Fils Jésus. Je n'ai nul besoin d'objets cultuels. Je reconnais que la première fois que j'ai vu la photo du suaire de Turin, j'ai été frappée par le visage y étant imprimé car c'était tout à fait ainsi que j'imaginais le visage du Christ. Mais c'est tout. Il ne me serait jamais venu à l'idée de vénérer ce suaire, pas plus que n'importe quel autre objet, d'ailleurs.

Voici ce que dit Paul dans son épître aux romains : "je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus, que rien n'est impur en soi ; mais si quelqu'un estime qu'une chose est impure, alors elle est impure pour lui. Si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l'amour. Ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort. Ce qui est bien pour vous ne doit pas être un sujet de calomnie car le Royaume de Dieu, c'est non pas le manger ni le boire mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle. Pour un aliment, ne détruis pas l'oeuvre de Dieu. En vérité, tout est pur ; mais il est mal pour l'homme, quand il mange, de devenir une pierre d'achoppement. Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin et de s'abstenir de ce qui pour ton frère est une cause d'achoppement, de chute ou de faiblesse. Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu'il approuve ! Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné parce que sa conduite ne résulte pas de la foi. Or, tout ce qui ne résulte pas de la foi est péché" (romains 14)

Le Christ a dit que ce n'était pas tant ce qui entrait dans la bouche et était mangé qui était important que ce qui en sortait, telles les mauvaises paroles.

Jésus dit : "ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui rend l'homme impur. Alors ses disciples s'approchèrent et lui dirent : sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés d'entendre cette parole ? (...) Jésus dit : ne saisissez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre puis est jeté à l'écart mais ce qui sort de la bouche provient du coeur et c'est ce qui rend l'homme impur car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, meurtres, adultères, prostitutions, vols, faux témoignages, blasphèmes, voilà ce qui souille l'homme (...)" (Matthieu 15 : 1-20)

Tout simplement la complicité amoureuse et l'entente charnelle au sein du couple en dehors de l'idée de procréation.

Chacun fait ce qu'il veut avec son corps, certes mais la pratique régulière de ce mode sexuel n'est-il pas le signe d'une certaine frustration, que ce soit au sein de son couple ou du fait de son célibat ? Mieux vaut une sexualité épanouie au sein de son couple, quand même mais bon, que chacun et chacune fasse à sa guise après tout, cette pratique relevant de la liberté individuelle propre à chacun-e.

Si la personne décédée a fait savoir ses volontés au cas où elle décéderait, ses volontés doivent être respectées quand bien même elles seraient différentes de ses propres convictions, tel est mon point de vue de chrétienne.

"L'Eternel Dieu a doté l'homme et la femme de la faculté du plaisir charnel afin que la fusion de leurs deux corps soit un moment de plaisir partagé dans la complicité amoureuse du couple et non un simple acte formel uniquement destiné à la reproduction" ai-je écrit page 2. Il serait courtois et plus honnête de la part de certains-es intervenants-es de prendre la peine de lire correctement et surtout, de ne pas déformer les propos de ceux dont les écrits ne vont pas dans le sens de leur propre mode de pensée et de leur mode de fonctionnement.

Ce n'est certainement pas l'usage que Dieu a voulu que l'on fasse de la faculté du plaisir charnel dont Il a doté l'homme et la femme. Il me semble évident que le plaisir charnel ne devrait être vécu qu'au sein du couple, uniquement dans le plaisir charnel mutuel des deux époux.

Le chrétien aime le plaisir charnel et la complicité amoureuse au sein de son couple en dehors de l'idée de procréation car il sait que si l'Eternel Dieu l'a doté de cette faculté, c'est afin qu'il en fasse bon usage et non pas pour qu'il s'adonne à l'immoralité en ayant de multiples partenaires sexuels ni pour qu'il devienne esclave de ses pulsions sexuelles et qu'il se livre à la débauche. C'est un fait que le plaisir solitaire étant un acte égoïste hors du cadre de la complicité amoureuse au sein du couple et n'étant pas le plaisir mutuel (donné et reçu, donc), on peut considérer que ce n'est pas une bonne attitude chrétienne car ce n'est certainement pas l'usage que Dieu a voulu que l'on fasse de la faculté du plaisir charnel dont Il a doté l'homme et la femme.

Le sage s'emploie à refréner ses pulsions afin de garder la maîtrise de soi, telle est sa force mentale et ainsi il accède à la plénitude, ayant refusé d'être esclave de ses pulsions sexuelles, esclave de ses sens. L'Eternel Dieu a doté l'homme et la femme de la faculté du plaisir charnel afin que la fusion de leurs deux corps soit un moment de plaisir partagé dans la complicité amoureuse du couple et non un simple acte formel uniquement destiné à la reproduction ; le plaisir solitaire n'est pas un comportement très chrétien, certes.

Henrythme, à vous de vous employer à être digne d'être Son enfant par vos choix existentiels et par votre volonté à vous parfaire.

Partageant l'avis d'apotre, je ne puis que te conseiller de continuer à fréquenter et le temple et l'église, l'essentiel étant de se sentir proche de Dieu quel que soit le lieu où l'on prie.

Ah bon ? Ma foi peu importe le lieu où prie le croyant, Dieu n'étant "enfermé" dans aucun.

Tu ne pries que dans une église ?

Du fait que tu apprécies tout autant de converser avec un pasteur et un prêtre, pourquoi t'en priverais-tu ? Continue à te rendre à l'église et au temple, peut-être qu'un beau jour tu sauras clairement ce que tu dois faire et quelle est la famille spirituelle te convenant.