Passiflore

Ce qui explique la raison pour laquelle votre mère "n'a jamais vraiment trouvé sa place dans cette grande fratrie" et qu'elle se soit sentie "manquer d'attention", comme vous l'expliquez si bien. De même que ceci : "elle s'est sentie manquer d'attention et sûrement de matériel" explique cela : "ma mère a été aussi trop souvent dans l'abondance, déraisonnable".

Merci pour elle, pour Léna-Postrof auteur de cet écrit qui a dû lui soulever pas mal d'émotion.

Merci Léna-Postrof, pour ce que vous avez offert à notre lecture. C'est beau, touchant et bien écrit, qui plus est.

Quelle était sa place dans cette grande fratrie ? La place au sein d'une fratrie a une grande importance. Aînée, l'une des cadets ou benjamine ?

Quand vous parlez de votre mère on perçoit une ombre de tristesse, le regret de ce qui aurait pu être mais qui n'a pas été... "elle ne savait pas faire", dites-vous et sans doute que toute l'explication est là ; il est probable que sa propre mère non plus "n'avait pas su faire". Pour bien comprendre une personne il faut connaître son passé, son enfance notamment, le contexte familial dans lequel elle a grandi.

Vous ne pouvez décidément pas vous empêcher de polluer tous les topics... je ne trouve pas cette façon de faire très respectueuse vis-à-vis de l'auteur du topic et des personnes y ayant participé avec sérieux. Que mon point de vue !

Une "tête de magazine" parmi d'autres.

Vous savez donner à vos enfants ce dont vous avez été privée ; maman, vous n'avez pas reproduit le comportement maternel dont enfant vous avez souffert et c'est très bien qu'il en soit ainsi, bravo ! Rien de pire qu'une personne agissant par devoir mais pas avec coeur !

Elle attire l'oeil mais si l'enveloppe est vide, creuse, l'oeil s'en détournera très vite.

Que l'on soit homme ou femme notre regard est irrésistiblement attiré par la beauté, ou en tout cas par ce qui nous semble beau mais quand on commence à connaître la personne, c'est là que les choses souvent se gâtent et que la belle apparence se fait vite oublier au profit de l'impression négative que suscite la personne de par son caractère, sa personnalité, sa façon d'être. Au premier abord les yeux voient et admirent, au second le coeur perçoit, allant au-delà de l'apparence.

Pas faux.

Irrésistible pour les femmes futiles ne s'attachant qu'à l'apparence mais il ne le sera pas forcément pour les autres.

Tous ces gens futiles ne voyant que votre apparence, avoir constamment des regards envieux braqués sur vous sans oublier la jalousie perceptible, auriez-vous été plus heureux, vous pensez ?

Ooooh que oui !! Et je trouve que ces moments-là sont des instants de grâce dont on aurait bien tort de se priver car ça n'a pas de prix !

Bien sûr que non, c'est juste les aider à avoir confiance en eux.

Absolument !

Autant le "salut mon amie" ne me dérangerait pas, autant le "tu es ma meilleure amie" répété constamment finirait par m'agacer prodigieusement. Je ne considère pas "je t'aime" comme une phrase d'appartenance au sens où vous l'entendez, juste de simples mots pour exprimer son amour à certains instants T.

Certes, le plus important et je pense que nous sommes tous d'accord là-dessus, c'est de manifester son amour par des actes, des attentions, une façon d'être car si vous disiez "je vous aime" à vos parents par téléphone mais que jamais vous ne vous donniez la peine d'aller les voir, ça n'aurait aucun sens, ça sonnerait creux.

Cela va sans dire.

Ces simples mots sont un cri du coeur à certains moments donnés, tout simplement.

Pas du tout, juste l'envie d'exprimer à des moments donnés son amour à son enfant, petit ou devenu grand, par ces simples mots venus du coeur.

Voilà, il ne faut pas que ça devienne une phrase banale que l'on jette à la volée, sans la penser fortement.

Trop de "je t'aime" tue le "je t'aime", je suis bien d'accord avec ça car du coup ça perd en intensité, en conviction, ça fait phrase toute faite que l'on dit par habitude. Par contre en certaines circonstances, dire "je t'aime" à son enfant (même à son enfant devenu adulte) me semble important. N'oublions pas de dire qu'on les aime à ceux que l'on aime car... on ne sait pas de quoi demain sera fait.

Votre propos me fait penser à celui de Voltaire qui disait : "l'univers m'embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger".

Voilà ma façon à moi aussi de concevoir les choses. Prenez garde de ne pas vous faire renverser lorsque vous roulez à vélo !! Il me paraît plus dangereux de rouler à vélo que de prendre les transports en commun.