Passiflore

Certes, chacun vit seul son désespoir mais accompagné, compris et soutenu par la personne que l'on aime (Jane Doe a dit qu'elle était amoureuse) ça aide à ne pas sombrer non, vous ne pensez pas ? Certaines personnes sont seules, réellement seules, ce qui n'est pas le cas de Jane Doe.

Vous ferez de votre mieux pour vivre avec cette absence car comme vous dites, vous n'avez pas le choix : il vous faut vivre ou... survivre.

Non mais il vous aide et vous soutient dans l'épreuve ; vous n'êtes pas seule.

Se sentir impuissant doit être une sensation atroce...

L'amour est une aide formidable et permet de soulever les montagnes... amoureuse, vous n'êtes donc pas seule à affronter les difficultés auxquelles vous êtes confrontée ; ne voyez-vous pas que vous avez là une chance inouïe, contrairement à d'autres ? Vous ne pouvez donc pas compter sur lui, sur son soutien ? Ferait-il partie des "personnes vulnérables" que vous évoquiez plus haut ?

"Aide-toi, le Ciel t'aidera"...

Non, il s'agit alors de force maintenant en vie car donnant une raison de vivre, de s'accrocher à la vie, avec parfois toute l'énergie du désespoir mais l'envie si ténue soit-elle est pourtant bien présente même si on n'en a pas pleinement conscience, dans le refus que l'on est d'avoir une raison de vivre... Lorsque des personnes vulnérables dépendent de soi, ce devrait être une formidable raison de vouloir rester en vie, on devrait se sentir chargé d'une mission.

En ce cas, il reste donc une lueur d'espoir.

Je parle de responsabilité morale dès l'instant où l'on crée un lien affectif de quelque ordre qu'il soit, ce qui par le fait même est une entrave à notre liberté, laquelle entrave étant librement acceptée et vécue (en principe) de façon positive et non ressentie comme telle (comme une entrave).

J'ai parlé de l'engagement affectif dès l'instant où l'on crée un lien (amoureux, maternel, paternel...) non d'un quelconque contrat ou alors puisque apparemment ça vous parle mieux dit comme ça, d'un "contrat" moral par le fait de la responsabilité dont on se sent investi, je m'explique : lorsque l'on est amoureux ou que l'on est parent, on n'a plus la liberté de faire n'importe quoi ; "on est responsable pour toujours de ce qu'on a apprivoisé" (comme dit le renard au petit prince).

Parce que sans la notion d'engagement (engagement affectif), les sentiments perdraient leur raison d'être, leur essence.

"Si l'on considère que les sentiments sont un engagement (que l'on choisisse un conjoint, que l'on devienne parent) si, ils nous obligent à respecter cet engagement de quelque ordre que celui-ci soit et en cela, ils sont une "entrave" (consentie avec joie et bonheur, certes mais entrave quand même) à notre liberté" La réponse est implicitement exprimée dans ce que j'ai écrit là mais apparemment, vous n'avez pas compris.

Si l'on considère que les sentiments sont un engagement (que l'on choisisse un conjoint, que l'on devienne parent) si, ils nous obligent à respecter cet engagement de quelque ordre que celui-ci soit et en cela, ils sont une "entrave" (consentie avec joie et bonheur, certes mais entrave quand même) à notre liberté.

Certes on n'a pas choisi de vivre mais on a la liberté de tenter de faire quelque chose de sa vie, de lui donner un sens , d'avoir son utilité auprès de ses semblables (par le choix de sa profession, notamment).

"Être libre dans ses choix et ses pensées" : en ces quelques mots, tu as dit l'essentiel : chacun est libre de ses choix existentiels et on a sa liberté de pensée. Je suis libre de choisir et de pratiquer la religion de mon choix (ce faisant je ne risque pas ma vie, en tout cas pour le moment) ; je suis libre de choisir mon mode de vie et mon mode alimentaire ; mes pensées profondes n'appartiennent qu'à moi.

Si l'on veut forumer avec sérénité, y'a plutôt intérêt à avoir le recul nécessaire pour ne pas être affecté par des propos désobligeants nous étant adressés ; si l'on est enclin à prendre les choses à coeur, on sera inévitablement blessé par certains propos peu amènes mais avec le temps, on se blinde et on finit par pratiquer tout naturellement l'indifférence car si l'on vient forumer, ce n'est certes pas pour ressentir maintes contrariétés ; il faut que forumer soit un plaisir, sinon mieux vaut chercher un forum plus conforme à ses attentes.

Voilà car qui est l'intrus dans la mer ? L'homme ou le requin ?

Tel est également mon avis ; il FAUT pouvoir voir les visages.

Non, cela n'a rien d'une utopie ; c'est ce que vivent certains couples. Dans un couple il ne FAUT pas se disputer, il faut maintenir le dialogue et ne surtout pas accumuler les non-dits qui seraient source de rancoeur ; il faut se dire les choses, parler ensemble, calmement, des points de désaccord. Pourquoi faudrait-il nécessairement se disputer ? Je n'ai jamais compris ce mode de fonctionnement de certains couples.

Seul vous savez le sens que vous avez donné à votre existence, si tant est que vous lui ayez trouvé un sens, ce que je vous souhaite.

D'accord avec cela. Le fait d'être parent n'est pas incompatible avec ce que l'on fait par ailleurs ; c'est un "tout", c'est une façon de vivre voulue, choisie et les enfants font partie de ce "tout".

Dans ce cas-là on comprend très bien car soi-même on aurait fait ou on ferait de même.

C'est ainsi que personnellement je conçois les choses et fort heureusement, je ne suis pas la seule...

Non, ce n'est pas juste une décision égoïste. Certains parents conçoivent ainsi les choses : l'importance de mettre au monde les fruits de leur amour, se donnant comme mission de leur donner la joie d'être en vie et de faire quelque chose de leur vie.

Mm... non, je ne vois pas les choses ainsi. Le fait d'être parent, à plus forte raison si on n'a pas été à la hauteur (maltraitance, etc...) n'est pas suffisant pour justifier une existence.