Passiflore

Et tu sais pourquoi @Gepettoa dit ça ? J'ai compris !! Rapport aux "chinoiseries", tout simplement !

Bon ben j'ai dû mal comprendre.

Ah il est chinois zebusoif ?

Ce point-là est selon moi essentiel, fondamental: l'estime de soi, sa dignité propre qu'il faut veiller à ne surtout pas perdre. "Sévère" envers soi-même me semble important lorsque l'on a déterminé les valeurs que l'on prône et surtout que l'on a à cœur de mettre en pratique ainsi que sa propre morale mais il faut aussi savoir se pardonner à soi-même, admettre son imperfection. C'est ainsi que l'on progresse (si tant est que cela ait une quelconque importance pour soi).

Ce qu'individuellement on ne devrait pas s'autoriser à faire, selon le bien connu: "que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre". C'est effectivement ce que l'on attend d'un procès. C'est à soi et à soi seul de le faire, pas aux autres.

Il est permis de juger, voire condamner des actes que l'on estime répréhensibles, condamnables mais pas ses semblables.

Je n'en doute pas !

Navrée, @Elisa*! C'était pour rigoler et je n'ai aucun doute que l'un comme l'autre, vous l'avez compris !

Môôô naaaan car ouffffff, tu as écrit ceci: "... là j'en ai marre quand même" et donc la résolution de ne pas répéter encore et encore la même erreur est bien présente en ton esprit !

@bouddeanc'est juste qu' @Elisa*a écrit avant d'avoir eu le temps de lire ton post.

Aïïïïïe tu viens de traiter @bouddeande sot !!!...

Ce qui n'aurait aucun sens mais... il est vrai que tout le monde ne chemine pas sur la voie du perfectionnement de soi.

La foi chrétienne également bien que l'on croit en Dieu tout à la fois Père, Fils et Saint-Esprit.

C'est fait afin de s'auto-punir mais ce n'est pas le châtiment corporel pratiqué sur soi-même qui lavera son âme de la souillure du péché.

Voilà pourquoi ça coince quand on en arrive à ce point crucial-là de la discussion: Dieu fait homme en le Fils Jésus-Christ.

Je n'ai jamais compris et jamais ne comprendrai les mortifications corporelles que l'on s'inflige (le Christ n'a jamais demandé à ce que l'on se comporte ainsi !) comme l'a fait le curé d'Ars (village de pèlerinage catho dans l'Ain); les objets dont il s'est servi sont exposés, de même que son cadavre en bon état de conservation dans une châsse en verre. C'est choquant et d'un morbide !!... Personnellement je ne vois rien là de chrétien mais bon... Quant au jeûne (le Christ l'a pratiqué) et l'abstinence (itou), ce peut être pratiqué si on le souhaite mais Dieu laisse la liberté de ses choix à l'Homme.

Oui mais Lui était le Fils et donc... Dieu. Ah parce que d'après vous, ils avaient le choix ?? Ils auraient pu éviter la mort ?? Non et par conséquent, ils ont remis leur âme à Dieu et sont allés à la mort en Le louant, ce qui leur fut un réconfort et leur a donné le courage nécessaire.

Oh si sûrement, c'est juste l'état d'esprit selon que l'on soit chrétien ou non-croyant qui change. Vraisemblablement car pour un chrétien, ce n'est pas soi qui doit décider de l'instant de sa mort.

Les seuls que personnellement j'ai vus inquiets à l'idée de la mort, c'était par rapport aux souffrances physiques qui parfois l'accompagnent mais ce n'était pas la mort en elle-même qui les inquiétait. Pour les chrétiens en grande souffrance du fait d'une grave maladie, la mort est délivrance; leur âme enfin libérée de leur corps les faisant tant souffrir, cette foi-là leur était d'un grand réconfort et ils appelaient la mort de leurs voeux.

Parvenir à "se pardonner à soi-même" ne sous-entend pas que l'on oubliera la faute commise; on ne l'oubliera pas, il ne faudra justement surtout pas l'oublier afin de ne plus jamais reproduire la même erreur; ce qui est effectivement une façon de rester "en éveil"; ne jamais "s'endormir", rester "éveillé" afin de se parfaire. Absolument ! "Il n'est jamais trop tard pour bien faire".

En tout cas, ce n'est pas la "faiblesse" des chrétiens pour qui la mort n'est que le passage d'une vie à une autre: de la vie ici-bas sous forme charnelle à la continuité au-delà de la mort en la survivance de l'âme dans la dimension spirituelle intemporelle de l'Au-Delà de la vie.

Et quand bien même le verdict serait une non-inculpation, cela suffirait-il à découler sur sa disculpation ? Se disculperait-on forcément soi suite à sa non-inculpation ? Et là j'en reviens à la notion: "se pardonner à soi-même", ce qui est loin d'être chose aisée.

J'entends ce que tu exprimes là mais mon "se pardonner à soi-même" est dit dans le sens: se pardonner à soi-même les erreurs que l'on a commises et pas dans le cas où on aurait fait du tort ou du mal à quelqu'un; là cela changerait effectivement la donne car si la personne que l'on aurait offensée ne nous accordait pas son pardon, il nous serait certes très difficile de nous pardonner à nous-mêmes; sur ce point-là, je partage ton point de vue.

Et pourtant il faut absolument parvenir à se pardonner à soi-même car sinon, sa volonté de perfectionnement de soi sera stoppée net car on n'y croira plus, on ne s'en sentira plus capable et apparaîtra inévitablement la perte de l'estime de soi.