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Passiflore

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Tout ce qui a été posté par Passiflore

  1. Je me souviens du curé qui faisait le catéchisme au collège privé sainte Thérèse de Laval (où j'ai passé mon enfance), j'aimais beaucoup y aller car il nous faisait des séances diapositives relatant la vie des missionnaires et je trouvais cela captivant; j'en garde un très bon souvenir...
  2. Je ne vois pas bien le rapport avec ce que j'ai écrit.
  3. Ce n'est pas une banalité mais un fait. Ce genre de réflexion, on le garde pour soi !
  4. Pour tous les chrétiens, c'est l'oeuvre du Saint-Esprit de Dieu.
  5. "Manuel" si l'on veut quant aux toilettes, l'aide aux repas et les diverses tâches dans la maison, certes mais j'avoue que j'ai un problème avec tous les appareillages, comme les lève-personne par exemple. Je ne suis pas du tout à mon aise avec ça, j'avoue.
  6. En tout cas une chose est sûre: je ne suis pas manuelle pour 2 sous et ne l'ai jamais été !
  7. Ce peut être le besoin quasi vital d'aimer malgré tout et en dépit de tout celle qui devrait en principe nous aimer du fait qu'elle nous a mis au monde, avec le secret espoir de l'amener à nous aimer un jour; ou bien en se disant que cette absence d'amour journellement exprimée cache probablement une profonde douleur étant l'explication mais je pense que cette réflexion-là, c'est plus tard qu'on peut l'avoir et non quand on n'est encore qu'un petit enfant. Une mère mal-aimante ou pas aimante du tout restera coite quant aux raisons (si raisons il y a) faisant qu'elle n'aime apparemment pas son enfant mais sera-ce bien le cas ? Pas si sûr et pas facile de comprendre une telle situation découlant vraisemblablement du passé de la mère l'étant si peu ou en tout cas ne sachant pas être... une maman, avec tout ce que cela sous-entend d'attention et de tendresse.
  8. Si excuses il y a or ce n'est pas toujours le cas, hélas.
  9. Il y a des choses trop personnelles que l'on préfère garder pour soi. Je comprends d'autant mieux que je suis ainsi.
  10. Y aurait-il une raison particulière à cela ?
  11. Dans ton cas à toi, tu as eu l'explication quant aux accès de violence de ton père qui subit un grave traumatisme lorsqu'il fit la guerre en Indochine. Cela n'excuse certes pas tout mais ce peut être considéré comme une "circonstance atténuante".
  12. et des femmes ayant fumé ou bu de l'alcool ou s'étant droguées tout au long de leur grossesse oui tout cela existe, personne ne le nie.
  13. Ces enfants existent, chacun avec sa propre histoire et un couple qui fait ce choix-là souhaite offrir une vie heureuse à l'enfant ou aux enfants qu'il adoptera. C'est le choix que j'aurais fait si je n'avais pas pu être mère, tant d'enfants de par le monde étant en attente de parents aimants.
  14. Libre à toi de penser qu'il soit merveilleux qu'une femme accepte d'être une "couveuse" pendant 9 mois en portant un enfant (corps étranger pour elle) qu'elle donnera ensuite à un couple. Quand on sait les interactions mère/enfant tout au long de la grossesse, il y a de quoi être inquiet. Ce qui me donnerait la nausée, à moi, c'est la totale inconscience de certaines personnes face à certaines pratiques qu'elles disent trouver absolument merveilleuses.
  15. Parce que ce peut être parfois compliqué avec leur propre enfant pour certains parents de familles dite "normales", alors avec un enfant que l'on pourrait finir par considérer "étranger" à soi et à son couple s'il advenait qu'il pose de graves problèmes ou si le couple se déchirait...!
  16. Nombreux sont ceux étant encore capables d'être effarés et très inquiets par des pratiques plus que contestables humainement parlant.
  17. Personne et surtout pas moi n'a affirmé que jamais cela ne se passait au sein des familles dites "normales".
  18. Non puisque en ces cas-là, ce sont les enfants du couple et en cas d'adoption, les deux parents adoptants sont "à égalité" ni l'un ni l'autre n'ayant de lien du sang avec le ou les enfants adoptés.
  19. Se savoir aimé sera-t-il suffisant pour l'épanouissement d'un enfant qui sait comment il a été conçu (sperme d'un inconnu conservé x temps dans de l'azote dans une "banque de sperme", ovocyte même topo et/ou 9 mois dans le ventre d'une inconnue l'ayant abonné et donné à d'autres à sa naissance), faut reconnaître qu'il y a de quoi être vachement épanoui et ce, même si l'on se sent aimé. Le "coeur du truc" si tant est que le couple tienne la route et ne se sépare pas car alors ce pourrait être bonjour les dégâts avec des vérités que l'on se balancera mutuellement au visage (et l'enfant qui en paiera les frais), du genre: "c'est ton enfant pas le mien ! C'est toi qui l'as voulu, moi je ne voulais pas !"... ce qui pourrait aussi se passer si l'enfant posait des problèmes de quelque ordre qu'ils soient.
  20. Parce que peut-être et heureusement pour lui, il connaîtra l'affection d'un autre membre de la famille, un grand-parent par exemple (laquelle affection pouvant lui faire ressentir peut-être encore plus cruellement l'inexistence de l'affection maternelle, certes) mais au moins il la connaîtra l'affection.
  21. Pensez-vous vraiment qu'il y ait plusieurs interprétations possibles à ce qui est écrit dans l'Evangile de Matthieu (1; 18-25): "(...) Joseph prit sa femme chez lui mais il ne la connut pas jusqu'à ce qu'elle eut enfanté un fils auquel il donna le nom de Jésus". ( Même les non-croyants connaissent la signification du verbe "connaître", sous-entendu charnellement). Vous pensez vraiment qu'il soit vraisemblable que Joseph soit resté avec Marie juste pour lui éviter d'être un sujet d'opprobre et que jamais il n'eut de relations charnelles avec elle après la naissance du premier-né, surtout à une époque et pour un peuple pour qui il était primordial d'assurer sa descendance ? Dans l'Evangile de Marc (6; 1-5) il est écrit (à propos de Jésus qui enseignait dans la synagogue): "ses nombreux auditeurs étaient étonnés et disaient (...) n'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon et ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit: un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents et dans sa maison (...) Dans Jean 2; 12 voici: "il descendit à Capernaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples" Dans Marc 3; 31-35: "survinrent sa mère et ses frères qui, se tenant dehors, l'envoyèrent appeler. La foule était assise autour de lui et on lui dit: voici que ta mère, tes frères et tes soeurs sont dehors et te cherchent. Et il répondit: qui est ma mère et qui sont mes frères ? Puis promenant son regard sur ceux qui étaient assis tout autour de lui, il dit: voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur et ma mère".
  22. "Ni amour ni haine, juste elle était là ", voilà oui ce peut être quelque chose de cet ordre-là plus que ce qui semble une évidence à @January parlant des enfants qui de toute façon et même s'ils sont "déficients" dans le domaine de l'amour maternel ou paternel, aimeront leurs parents.
  23. Fort heureusement, tous les enfants ayant été privés de tendresse maternelle ne deviendront pas des "monstres froids" mais il est certain qu'ils partiront dans la vie avec un "handicap".
  24. Si l'on trouve une compensation affective ailleurs on fera avec, ou plutôt sans (sans amour maternel) puisqu'il en est ainsi et qu'on ne peut rien y faire.
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