Gardiane

Je dis que l'être humain est très ingénieux et trouve toujours des solutions à tous les problèmes

Ah bon ? Tu dis ça pour te rassurer vis à vis de quelque chose ou quoi ? Aimer et être aimé, fonder éventuellement une famille, avec la maison, le chien, les chats...je ne vois pas où le grand malheur se situerait, à part dans la tête des gens.

La stabilité d'une personne tu la vois au look lors d'un défilé exceptionnel ? C'est écrit sur la tête des gens depuis combien de temps ils sont en couple ou s'ils vont pas se casser à la première occasion ? "Normal" ça veut dire quoi en plus ? La gay pride , c'est des milliers de personnes qui défilent tous les ans, de toute origine, de tout genre, de toute orientation sexuelle...faut arrêter de se faire des fantasmes sur un truc inconnu. En prime, il n'y a pas que la gay pride de Paris, il y en a dans la plupart des grandes villes et chaque défilé à sa propre "couleur" selon l'endroit. La visibilité de la Gay Pride justifie son côté revendicatif , l'un ne va pas sans l'autre.

Si je ne me trompe pas, dans l'antiquité grecque, l'homosexualité ( masculine ) était une norme. Les mariages étaient réalisés dans le but de procréer. C'est l'association récente "amour/procréation" qui complique la donne mais l'union de deux êtres n'est pas forcément motivée par le sentiment amoureux, ni l'engagement amoureux. Un homosexuel n'étant pas stérile, il peut tout à fait procréer même si cela n'est pas fait dans le cadre "amoureux" ou "social"...et il n'y a rien de contre nature à cela. Ce sont juste des faits. L’homosexualité n'est pas arrivée "ensuite"...elle a toujours été mais se réalisait hors mariage, ou plutôt hors "miroir social". Au Japon, l'homosexualité a toujours été tolérée à condition qu'elle ne vienne pas à l'encontre du mariage ( tu te maries, tu fais des gosses, et pour le reste tu fais comme tu veux ). Le mariage d'amour est une notion très récente. Le fait de concevoir des enfants avec une personne absolument aimée aussi. Cela arrivait mais n'était en rien obligatoire. D'ailleurs, les filles avaient bien peu souvent le choix de leur futur époux. La procréation est au final un acte purement biologique, c'est bien la notion "d'élever / éduquer" l'enfant dont il est question et non pas "l'ordre naturel" ... qui, si on se contentait de se coller à la biologie pure, ne ferait qu'exclure de la parentalité les personnes stériles ( puisqu'il faut là absolument une intervention sociale ou médicale pour y remédier )

Je t'invite à relire ma phrase avec la ponctuation qui va avec ( tu sais, les points, les virgules, les pointillés...) généralement ça a un sens de les employer, ça évite de mélanger deux idées qui ne vont pas ensemble par exemple. Je disais juste qu'il y a de tout chez les homos, y compris des idées qui ne sont pas "pro égalité des droits" , voire carrément des paradoxes ( des gays religieux ayant une religion qui condamne l'homosexualité, des gays nazis etc. ) Cela ne signifie pas qu'une société entière ne puisse être contre une inégalité de principe. Quant au fameux fantasme du lobby gay, ça me fait toujours doucement rigoler. Doit y avoir quatre pelés un tondu qui ont plus de moyens et de pouvoir que les autres, ça n'en fait pas un "mouvement de pensée" ni même un lobby. Rien ne dit que les pelés seront pour tel ou tel droit d'ailleurs où qu'ils parleront au nom d'une communauté qui n'a en commun que sa sexualité et le rejet dont elle fait l'objet.

Etant donné le pourcentage d'homosexuels ( les chiffres oscillent de 3 à 10% de la population selon les études, ce qui est déjà une grosse oscillation ) , il n'est pas étonnant de voir une grosse différence de mariage. Tous les homos ne militent pas pour le droit au mariage, c'est vrai ... comme tous les hétéros ne souhaitent pas se marier obligatoirement, ou avoir des enfants. Chez les homos, je trouve crétin de se dire "contre" car obtenir un droit ne signifie en rien "être obligé de" , c'est aussi donner l'opportunité à ceux qui le souhaitent de pouvoir jouir de ces droits et non subir le manque de droit. M'enfin, y'a bien des homos de droite voire des homos frontistes... Y'en a aussi qui estiment que d'être hors la société donne l'opportunité de creuser une troisième voie dégagée des normes sociétales...chose que je peux comprendre mais je trouve toujours aussi égoïste d'agir de façon à saccager l'accès au droit de ceux qui souhaitent l'avoir. Je ne suis pas une accro du mariage mais je ne vois pas pourquoi ceux et celles qui souhaitent se marier ne pourraient pas le faire, de même pour la construction d'une famille. Effectivement, je crois que donner le droit à l'adoption aux homosexuels ne verrait pas les demandes d'adoption monter en flèche de ce côté. Déjà parce que les homos ne sont pas stériles et que, même si le droit leur était donné d'adopter, il y a de fortes chances pour que les couples hétéros leur passent devant quoi qu'il arrive. Personnellement, ce n'est pas l'option que je choisirais, mais je suis dans une position peut être plus "facile" , étant une femme.

Je trouve ça assez hallucinant que cela puisse poser problème. On est dans une société de plus en plus aseptisée et normée ou toute représentation du fonctionnement biologique est rejetée.Une femme qui allaite répond à un besoin de base de son enfant. C'est un choix que de ne pas forcément avoir recourt à la tireuse ou au biberon...je ne suis ni pour ni contre, ce qui me gêne c'est quand on oblige à faire quelque chose. D'ailleurs, je crois que plus on poussera dans un sens, plus il y aura une réponse forte de l'autre. En d'autres termes : un geste somme toute innocent et basique rejeté culturellement deviendra tout un mode de pensée et une lutte culturelle à part entière ( c'est déjà le cas, on en voit de plus en plus, des femmes qui allaitent ). C'est dingue ce problème sociétal vis à vis du corps des femmes, encore et toujours. A une époque et toujours dans certaines contrées, on mettait à part les femmes pendant la période de leur règles parce que ça posait problème pour x raisons toutes plus farfelues que les autres. Maintenant, sous prétexte que les femmes ont "d'autres moyens" artificiels de nourrir leur enfant, on veut éloigner le plus loin possible de la vue cette fonction de la glande mammaire, comme si c'était quelque chose de "sale" . Ben, les seins, à l'origine, c'est à ça que ça sert ... on en a fait un outil de désir mais leur fonction première c'est l'allaitement. La société a évolué et a donné à celles qui le souhaitent où qui en ont besoin des moyens de se faciliter la vie, ce n'est pas pour cela que ce mode de vie doit être imposé à toutes les femmes. Avoir un enfant c'est prendre tout un tas de décisions qui pourront avoir un impact sur la vie et la construction de cet enfant. Les femmes qui allaitent font le choix d'allaiter pour x raisons qui leur sont personnelles , parce qu'elles estiment que ce choix est important pour l'avenir et la construction de leur enfant. Je crois que dans ces conditions, il est tout à fait concevable que la gêne purement culturelle suscitée par ce geste que nous avons perdu l'habitude de voir ... leur passe complétement au dessus.

Question idiote ? Élever des enfants n'est pas "faire" des enfants.

Et c'est quoi d'avoir des enfants ?

Ce que j'aime c'est le paradoxe : "mesure de précaution, si on ne sait pas quelles répercussions ça aura sur un enfant alors il faut dire non" et ensuite "les homosexuels sont égoïstes car ils savent que les répercussions seront mauvaises" Dans un cas c'est non parce qu'on ne sait pas, dans l'autre c'est non parce qu'ils savent. Dans le genre il y a aussi "le désir d'enfant chez les homosexuels est égoïste" et "le désir d'enfant chez les hétéros est .... heu ... naturel" (altruiste faut pas se moquer du monde quand même... même si y'en a qui sont encore capables de sortir ce genre d'énormités) On devrait faire un point Christine Boutin comme on a fait un point Zemmour. Le point Zemmour pour les termes "bienpensance" et le point "Boutin" pour l'emploi du terme "naturel" Les hétéros stériles qui veulent avoir des enfants font appels à la ... médecine Les homos fertiles qui veulent un enfant , et quand bien même ils emploieraient des moyens "naturels" (lol mdr etc. ) ... ben on en revient à "égoïstes / répercussions sur l'enfant" On pense soit disant avant tout à l'enfant et à son bien être mais on ne veut pas pour autant légiférer pour protéger les familles existantes. Pourquoi ne pas dire simplement "ça me pose un problème parce que c'est différent de ce dont j'ai l'habitude , différent de ce que l'on m'a appris , différent de ce que je vis" ... a sous titré "ce que je vis est forcément la meilleure façon de vivre au monde et il n'en existe qu'une, c'est la mienne" Bel exemple d'altruisme et d'ouverture aux autres ... j'ose pas imaginer la perception de l'enfant au milieu de tout ça. Un enfant, par nature, différent de soi. Ne faites pas donc pas d'enfant, il pourrait être différent de ce dont vous avez l'habitude, différent de ce qu'on vous a appris, différent de ce que vous vivez.

Une phrase ni méprisante, ni stigmatisante, ni bourrée de clichées ... Homophobie de base Ça décrédibilise tout le reste du post à mon sens

A cause de ton handicap où est ce le lot de tous les jeunes en recherche d'emploi ? L'un des premiers jobs que j'ai eu était à 950 € / mois pourtant j'avais un peu d'expérience et j'étais diplômée d'une grande école. Au final j'étais contente de l'avoir ce job ... en même temps, comme j'avais moins de 25 ans, je n'avais droit à rien( à part les aides au logement) . Ça change aussi les perspectives. A noter que trois ans plus tard mon salaire sur ce même poste était bien plus élevé ( plus que l'actuel d'ailleurs )...comme quoi j'avais bien fait de "m'accrocher" pour "seulement" 950 € par mois. Au passage, j'ai aussi perdu mes aides au logement qui étaient de 200 €, parce que j'avais été augmentée de 50 € à un moment ( passage de pallier ) ... ben c'est le jeu ma pauv Lucette... mais là aussi , je n'ai pas eu à le regretter ensuite. Je pense que pour se projeter dans l'avenir, il vaut mieux dépendre de soi et de son travail que des aides sociales. Elles ne sont en rien garanties à vie ( un job non plus tu me diras ... mais l'expérience tu la capitalises et c'est plus facile de retrouver un job quand tu as été en exercice longtemps et dans différentes branches que quand tu t'es contenté de broyer du noir en pestant contre la société )

Au début, mais tu peux faire preuve de tes compétences et être augmenté avec le temps, ou obtenir une promotion. L'AAH dans le meilleur des cas sera toujours au même niveau...mais avec la crise, ils vont peut être taper dedans à court terme et ce sera encore plus galère pour toi de trouver du taf à cause de la période d'inactivité.

Puisqu'on dit toujours que l'enfant est au centre des préoccupations...pourquoi n'y a t il pas de législation autour des familles homoparentales existantes ? Ces enfants ne sont pas protégés par l’État

C'est vrai que ça c'est très con. Mon petit frère avait des dreads locks jusqu'aux fesses. Après un an de recherches infructueuses, il s'est décidé à les sacrifier ( en pleurant ). Il a trouvé un contrat d'apprentissage peut de temps après. Cela dit il cherchait dans la vente, où l'apparence est importante. C'est nul que les employeurs en restent là , il y a des tas de métiers où ça n'a pas d'importance. Malheureusement, c'est toujours pareil : on est jugé en quelques minutes et le jugement portera sur tout. Tu es dans quelle région Cyrric ? @Sandy : tu attends qu'on te propose quelque chose ou tu cherches encore ? Je crois que globalement, à part quelques rares postes bien placés, pour mieux gagner sa vie il faut progresser en entreprise. Peu de boulots après les études sont bien rémunérés d'emblée.

J'ai été au chômage longtemps après la fin de mes études, et encore une fois longtemps quelques années plus tard. Ce que j'en retiens : ratisser le plus large possible. Parfois, on ne sait pas nous même ce pour quoi on est fait, et de toute façon, l'employeur ne sait pas non plus à l'avance qui collera bien au poste. J'ai répondu à toutes les annonces qui collaient plus ou moins à mon profil. De toute façon, un refus pour un truc qui colle ou un refus pour un truc qui colle pas, c'est pareil. J'ai eu peu d'entretiens et beaucoup de refus même après ces entretiens : il faut se dire qu'il suffit de réussir à un seul. Il ne faut pas lâcher l'affaire même si je sais qu'il y a des périodes où on a envie d'offrir des vacances à ses angoisses. Tu as des périodes où tu es boosté et où tu es super discipliné et d'autres périodes ou tu te laisses plus vivre parce que tu en as marre. C'est "normal" quand la situation dure. C'est vrai que ça fout dans une rage pas possible parce que tu as fait tout ce qu'on t'avait demandé. Tu as des compétences, tu veux les mettre en pratique...mais tu as toujours une saloperie de mur en face de toi et tu ne sais même pas pourquoi. La raison c'est qu'à chaque offre, les employeurs sont bombardés de CV et qu'ils doivent en choisir un parmi une centaine. Tu ne vaux pas moins que les autres, c'est juste que tu as peut être moins de chance ( pas de réseau relationnel, timidité , mal à l'aise en entretien etc. ) Dis toi une chose : si tu es bosseur et que tu t'accroches ... même si tu galères plus à décrocher un poste que d'autres...une fois que tu seras en place on te gardera plus facilement. On m'a quasi toujours proposé une prolongation après mes intérims, quand cela était possible...et j'ai toujours eu des CDI's après mes CDD's. Ps : je suis aussi considérée comme une "gentille" , je ne pense pas que ça soit un défaut, ça peut même être très apprécié, à partir du moment où tu ne sers pas de paillasson et où, parfois, tu as le courage de dire "non" ou de mettre en avant le travail effectué. Ps2 : aussi, quand j'étais jeune diplômée, je ne comprenais pas pourquoi il était si difficile de trouver du taf quand on est jeune. Ma conclusion maintenant, pour avoir vu comment ça se passe en entreprise : beaucoup de jeunes oublient qu'ils ne sont plus à l'école, que tu ne poses pas une absence à chaque mal de ventre , que si tu ne veux pas arriver en retard tu dois te lever plus tôt ou te coucher plus tôt, qu'une erreur peut coûter cher...mon boss est quelqu'un d'assez humain qui veut aider les gens en galère et il l'a tellement regretté qu'il fait plus attention. En gros, les jeunes sérieux paient pour les autres. Ça me met en colère à chaque fois mais je crois que ceux qui n'ont pas galérés pour trouver un poste n'ont pas conscience et se foutent de la difficulté du marché de l'emploi. Beaucoup croient qu'ils sont encore à l'époque où leur parent étaient jeunes et où un boulot, ça se trouvait facilement.

Ça t'agresse qu'on parle de ta capacité à élever un enfant ? Moi aussi ça m'agresse. La différence entre toi et moi c'est que moi je n'ai aucun pouvoir décisionnaire sur ton éventuelle vie de famille ou sur l'éducation de tes enfants, et qu'à la rigueur, je trouve ça normal.

D'un côté les employeurs peinent à trouver ce qu'ils veulent et de l'autre beaucoup de gens peinent à simplement trouver un emploi qui leur convienne. Les emplois coûtent chers et peuvent engager pour longtemps. Parfois, quelques mois ne suffisent pas à percevoir les capacités / incapacités de l'employé et de l'autre côté, un entretien d'embauche de quelques minutes peut être lapidaire pour les gens qui sont le moins à l'aise. Les CV et autres lettres de motivation ne sont pas réellement l'expression de ce que sera la personne. Pourtant ils restent la norme. L'entretien favorisera les gens les plus à l'aise oralement, pourtant le poste visé ne fera pas forcément appel à cette capacité là. Un emploi doit en principe générer du bénéfice pour l'entreprise. En cas de crise...il coûte de l'argent. L'équilibre est difficile à maintenir quand la crise dure. On en demande de plus en plus aux salariés pour un même salaire, voire pour des salaires revus à la baisse (Nous touchons moins que nos parents comparativement au coût de la vie ) ...cela décourage beaucoup de candidats. Il est hallucinant de voir le nombre de compétences demandées parfois pour des postes payés au SMIC. Il me semblerait plus sain de considérer le SMIC comme une "première chance d'accès à l'emploi" avec des paliers selon les tâches acquises et l'importance prise dans l'entreprise. Pourtant, je suis persuadée qu'il y a énormément de gens qui ne demandent qu'à avoir leur chance sur le marché du travail. A ce niveau, j'aurais tendance à dire que les apparences sont souvent trompeuses et que c'est rarement écrit sur la tête des gens ou dans leur CV s'ils sont travailleurs, courageux et s'ils s'accrocheront.

Remarque, je peux les comprendre parfois...quand je les lis, je me dis qu'il devrait être interdit d'avoir des enfants quand on a des idées pareilles. Entre les clichés, la psychologie de l'an 40 avec des raccourcis et des associations douteuses, la vision de la société "telle qu'elle devrait être" plus que comme elle n'est....y'en a plein prêt à jeter la première pierre tellement ils ont besoin de ça pour se sentir supérieur en quelque chose. Ça les empêche pas de faire des gosses (mon dieu) , ben ça n'empêchera pas les homos d'en faire non plus.

Ah ... ok ... intégrisme religieux ... j'avais pas capté que c'était à ce point. Ca dépasse mes capacités argumentatives là :smile2: J'm'en retourne rejoindre ma communauté de tarés irréfléchis, ça sera mieux ...

Isabelle de Jean Claude Servais Isabelle de Linnières n’aime rien tant que vagabonder dans la nature en rêvant du grand amour. Celui-ci lui apparaît un jour sous les traits de Quentin, troubadour sans attaches et braconnier. Mais leur amour est impossible : Isabelle, fille de seigneur, est promise au seigneur Ansiau de Montjoie. C’est sans compter avec la fée du lac, qui décide de s’en mêler, pour leur bonheur... ou leur malheur. L'album qui m'a fait découvrir Servais. Mélange de romance et de conte triste, comme la plupart de ses histoires...au travers d'un trait fin et d'une sensualité à fleur de peau, l'auteur sait parfaitement retranscrire la magie qui se mêle au monde "des hommes"

A ton avis, ça fera quoi à un gamin mal dans sa peau qui découvre qu'il n'est pas comme la société voudrait qu'il soit, comme ses parents voudraient qu'il soit ... de lire tes propos sur l'homosexualité ? Du bien ? Pourquoi se suicident ils ? Parce qu'on les qualifie de taré , de tapette, et j'en passe...pourquoi l'homosexualité est elle selon toi un frein au bonheur ? A cause de gens comme toi , en partie, pour les plus fragiles d'entre nous. Honnêtement, moi je m'en fiche, je vis ma vie et je n'ai jamais pu ni eu à mentir à ce sujet. Que ça dérange d'autres personnes n'y fera rien et moi même je suis à l'aise avec ma conscience. Étonnamment , c'est bien mon éducation catholique qui m'a fait comprendre que je ne ressentais rien de mal. La question est surtout "est on une "bonne" personne ? quelqu'un qui fait de son mieux ? quelqu'un qui aime et est aimée ?" L'important , ce qu'il faut en retenir de sa relation aux autres c'est que quand les gens sont heureux, épanouis, à leur façon qu'elle soit la notre ou pas ... et bien c'est une bonne chose, une très bonne chose. Je ne conçois même pas qu'on puisse être assez rageur pour trouver normal de faire porter des poids à d'autres sous prétexte que nous avons un problème avec leur façon de vivre. Vivre et laisser vivre...si on a un problème, on peut très bien passer son chemin, après tout, ça ne nous regarde pas. Nous n'avons qu'une seule vie à passer en quête du bonheur ... à chacun sa façon de le trouver. Quant à la Gay Pride...je me suis posée beaucoup de questions sur cette représentation qui était parfois peut être poussive. Mais mon constat est le suivant : c'est une marche qui vise à faire accepter LES différences. C'est une marche pacifique et festive. Je conçois que certaines représentations peuvent choquer mais celles ci sont minoritaires dans cette marche, et puis ces différences existent aussi et je ne suis justement pas là pour leur jeter la pierre mais pour les accepter et dire que même si je fonctionne différemment , je veux bien faire la fête avec eux. Je suis une madame tout le monde et il m'arrive de la faire. Il y a des parents, familles et amis d'homosexuels qui la font. Il y a des mères et pères de familles homosexuels qui la font, des étudiants, des chômeurs, des gens de toute sorte et de toute profession ... et cette marche n'est pas faite pour convaincre les homophobes d'arrêter de l'être...elle est faite pour que les gens qui se sentent isolés se rendent compte qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils ne sont pas voués au malheur. C'est important, surtout pour les jeunes. Beh l'homosexualité n'est pas un douloureux problème ... il l'est à cause des regards méprisants, des insultes, du rejet, quand on en est victime ... ou des lois , ou de la religion ... le "problème" de l'homosexuel vient toujours des autres, ou de sa propre détestation de lui même quand il a grandit dans un milieu où les apparences comptent plus que l'amour. Enfin, l'homosexualité ne vit pas une "remontée" de tendance. Elle n'est dépénalisée que depuis 1981. Il n'y a pas plus d'homosexuels aujourd'hui qu'avant, il y a plus de gens qui vivent en accord avec eux même, plus de gens qui ne se cachent plus pour vivre, plus de gens qui ne font pas semblant d'être ce qu'ils ne sont pas. Il y a donc plus de visibilité, de façon générale.

J'aimerais bien savoir quel est ce fameux mouvement féministe qui demande à ce que la femme soit favorisée dans la question des droits parentaux ? Je n'en connais aucun qui se positionne de cette façon sur le sujet, d'ailleurs cela va plutôt à contresens de leurs idées. Les inégalités hommes / femmes : puisque ce sont les femmes qui sont en position d'écrasement social, il est normal de leur donner un coup de pouce pour pouvoir jouir des mêmes possibilités que les hommes ( et je ne parle pas que de droits, on ne change pas les mentalités qu'avec des lois ) L'erreur de la parité est de n'avoir pas d'objectif dans le temps, avec une définition de début et de fin. Oui, on peut imposer ce que la société ne parvient pas à faire naturellement alors même que cette société à conscience du problème. Cela dit, ce "coup de pouce" n'aura pu lieu d'être lorsque l'objectif aura été atteint. Vu la lenteur du processus, on a quand même de la marge. Quant aux voies "massivement" sexuées... c'est justement l'éducation différenciée en fonction du sexe qui en est à l'origine. Étrangement, ce ne sont pas les voies les plus valorisées ou rémunératrices qui sont "massivement" féminine.

Obvious troll is obvious

Coucher avec quelqu'un alors qu'on en a absolument pas l'envie c'est quoi pour toi ? Imagine qu'on te demande de coucher avec un homme parce que c'est ça qui est "bien" et rien d'autre, tu le vivrais comment ? La bisexualité n'est pas plus un choix, c'est une possibilité de pouvoir aimer l'un ou l'autre sexe. C'est justement la différence avec l'homosexualité ou l'hétérosexualité. Perso, si je "devais" coucher avec un homme, pour des raisons pseudos morales, j'appelerais ça de l'auto viol ... parce que je n'en ai pas l'envie, ni le désir, et donc encore moins de plaisir. En bref, une violence auto imposée. Je ne comprends même pas que cela puisse vous échapper. Combien de jeunes homos "choisiraient" d'être hétéros si cela pouvaient leur garantir une vie plus simple et plus facile ? Comptez le nombre de suicide...