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Gardiane

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Tout ce qui a été posté par Gardiane

  1. Carnage, de Polanski Je ne dirais pas que c'est son meilleur film mais j'ai passé un bon moment. Kate Winslet a une scène d'anthologie et Jodie Foster offre une nouvelle palette dans son jeu d'actrice qui s'était terriblement lissé depuis une bonne dizaine d'année. Christophe Walz excellent. A voir pour les acteurs :blush:
  2. Toutes les féministes ne sont pas des jeunes crétines (même s'il y en a, comme partout) Maintenant, j'aimerais bien qu'on m'énonce tous les "problèmes" rencontrés par les hommes...les différences légales et appliquées dans lesquelles ils sont mis en infériorité ( j'imagine qu'il y en a un très grand nombre ... c'est bizarre j'entends toujours les deux mêmes arguments : la garde des gosses et le service militaire ( qui n'est plus obligatoire en France) ) ... sachant que dans une grande partie des cas, les mecs ne demandent même pas la garde et n'en veulent pas. Cela dit, si en application les juges favorisent les femmes, c'est la aussi un problème de sexisme. Alors quand on parle d'égalité de salaire, c'est quand même un truc du quotidien, qui touche tout le monde...de même que les différences de traitements au quotidien, de même que la différence de représentation dans les postes de décision ou les postes à responsabilité ( problème culturel , éducationnel et non légal ). Si on veut s'amuser avec les détails, ça fait belle lurette que je tiens la porte aux hommes comme aux femmes N'empêche avoir ce genre d'argument pour dire que les femmes ont pleins d'avantages ( genre elles se font porter leur valise...ben parce qu'il y a des gens gentils et serviables qui sont d'accord pour le faire )...c'est quand même se rabattre sur pas grand chose non ? Et si faire le service militaire me permettait d'avoir toute une carrière professionnelle sereine, qu'on ne me bloque pas parce que je suis une femme, qu'on ne me considère pas comme plus fragile, plus instable, moins disponible ( sous prétexte que chuis censée vouloir à tout prix un gosse ), qu'on arrête de considérer ma parole comme moins valable ou moins intéressante ( tap tap sur la tête "elle est bien gentille" ) ... franchement j'y serais allée, bien que ça aussi soit une belle connerie. Les femmes n'ont plus à subir, plus à faire leur preuve, pourquoi faudrait il tirer ce désir d'égalité vers le bas ? Des siècles de domination ne suffisent ils pas ?
  3. J'ai connu des périodes comme ça ... avec le recul je pense que le virtuel était une forme de cocon. Je gardais le lien avec le reste du monde sans avoir à en subir les coups. Quand j'allais mieux , je sortais du cocon. Vivre le virtuel uniquement ... la question c'est "pourquoi pas?" au final ... qui est ce que ça dérange ? Ca ne peut déranger que nous mêmes si nous nous enfermons dedans. Mais c'est toujours nous qui avons la clé. La question est plutôt dans la conception morale que nous avons de tout ça. Si tu pars du principe que "le réel c'est mieux, c'est la vraie vie etc" , forcément, le virtuel ne peut se vivre qu'avec réserve ... mais si une autre personne considère que c'est sa vie ( sachant qu'elle tient à un fil d'ordinateur ) , alors ce n'est que le développement d'un nouveau style de vie, avec ses propres points positifs et négatifs. A chacun de vivre comme il l'entend. Le problème c'est bien la dépendance. Mais on sera dépendant d'autre chose si on enlève cela à quelqu'un qui a cette tendance.
  4. Donc tu es bien d'accord ... ça n'est pas normal. Nous ne faisons que dire la même chose Le féminisme est la première prise de paroles des femmes pour les femmes dans l'histoire. Avec le temps, c'est devenu une forme d'antisexisme puisque les hommes sont forcément aussi concernés. Si l'on dit qu'une femme n'a pas forcément l'instinct maternel, qu'elle peut très bien ne pas avoir envie d'avoir des enfants...on dit en même temps qu'un homme peut avoir envie d'être père et s'occuper très bien des enfants...mieux qu'une femme qui n'en a pas envie forcément... Cela dit...quand on parle d'inégalité dans le droit de garde la réalité est surtout que très peu de pères demandent la garde. Sur trois hommes divorcés avec enfants dans mon entourage, deux ont la garde de leurs enfants, dont un qui ne l'avait pas demandé, il y a été forcé pour le bien être des enfants. Je ne prends pas ça comme une réalité générale, mais comme des exemples concrets. Après, il y a beaucoup de déchirements dans les divorces et je pense que les juges sont aussi rétrogrades que pas mal d'autres humains dans ce pays et ailleurs sur les répartitions des rôles. En bref, permettre aux femmes d'accéder à certaines choses, c'est de facto permettre aux hommes le droit de faire aussi autre chose que ce qu'on leur destine d'avance. Si on parle des femmes c'est parce qu'elles ont des siècles d'écrasement derrière elles ( dans les pays occidentaux ) loin d'être effacés. Les derniers barrages hommes femmes dépendent bien de l’élévation de la place des femmes. Si certaines barrières tombent , elles tomberont pour les deux. Sinon elles ne tomberont pas. Comment permettre aux hommes d'accéder à certains modes de vie quand ils dépendent d'une conception antédiluvienne des rôles attribués à chacun ? Si on dit que les femmes ne sont pas forcément douces, maternelles, discrètes et tout le toutim, on concevra aussi que les hommes peuvent être paternels, attentionnés, responsables etc. L'homme n'est pas un procréateur ? Il faut deux êtres de sexes opposés pour concevoir un enfant aux dernières nouvelles. Quant à la préhistoire ... tu as une vision très limitée des choses et fort peu renseignée ceci pourra peut être t'aider à te renseigner d'avantage http://www.hominides...prehistoire.php Les rôles changent car la force brute est de moins en moins utile à la société. Il revient alors à l'homme et la femme de trouver de nouvelles places où la matière grise et les qualités personnelles de chacun prennent idéalement leur place face à des "qualités physiques" ayant beaucoup moins leur place aujourd'hui. Le rôle n'a pas été défini par la nature, mais par la nécessité. Si cette nécessité n'existe plus, alors il n'y a plus aucune raison d'accepter l'asservissement quelconque. Surtout que, normalement, la femme n'est plus censée prendre des coups si elle n'est pas d'accord ( parce que ça aussi, ça a joué )
  5. La preuve du problème c'est bien que le sujet puisse susciter débat. Dire "les hommes et les femmes sont égaux et doivent avoir les mêmes chances, les mêmes devoirs, les mêmes droits, les mêmes libertés" ...ça me semble un but plus qu'équitable. Parce qu'argumenter sur "oui mais les hommes ils peuvent pas ci, ils ont pas accès à ça" comme si c'était des arguments contre, c'est ne rien comprendre au problème : ce que les femmes obtiendront, les hommes obtiendront aussi à leur niveau. Un problème vis à vis d'un genre engendre forcément des problèmes vis à vis de l'autre genre. Si on parle des femmes c'est que les hommes ont eu des siècles pour construire leur monde et que malgré tout, le monde actuel favorise le sexe masculin (forcément puisque le pouvoir est toujours majoritairement entre les mains des hommes ... qui aident les autres hommes, qui relèvent les problèmes des hommes, les envies des hommes ... quitte à être justement étouffant et bloquant pour les hommes qui veulent eux même vivre autrement que dans les vieux concepts de virilité/féminité sociaux). Il est normal de défendre les plus faibles. Mais si on parle d'égalité entre les sexes, on parle bien de favoriser les deux parties. L'un ne va pas sans l'autre dans ce monde. Au final, c'est juste que les gens qui collent bien au moule existant n'ont pas envie que ça change, et tant pis pour les autres.
  6. Cela fait une bonne dizaines d'années que je lis les affirmations et les craintes à propos des ces nouveaux modes d'échanges virtuels. Si je regarde bien, ils fonctionnent beaucoup sur des effets de modes. A une époque c'étaient les chats généraux qui explosaient , plus les messageries instantanées, puis les forums, puis les sites de rencontres, puis facebook, puis twitter... La seule chose que cela démontre à mon avis c'est à quel point l'être humain est un animal communiquant. Il a besoin de s'exprimer, de se rencontrer, d'échanger, de développer des contacts avec d'autres humaines, quelque soit le moyen. Ces outils sont des outils supplémentaires. Ils ajoutent le virtuel à cette révolution de la communication, le fait de rencontrer, d'entrer en contact avec des personnes non vues, non rencontrées dans le réel...ils incitent à la projection et peuvent créer l'angoisse du passage au réel, celui où l'image mentale laisse place à une image physique. Ces deux mondes, virtuels et réels, peuvent très bien cohabiter. Ils sont interactifs...ils sont riches. Le problème n'existe que lorsqu'une douleur émerge de tout cela. Si l'être humain souffre d'un excès de virtuel, il peut toujours arrêter, souffler, mettre le pied dehors. Le mouvement, le changement ne sont pas des problèmes ou des choses néfastes, au contraire, la vie est elle même un mouvement et une évolution perpétuelle, l'adaptation permet la survie de l'être humain. La stagnation c'est la mort.
  7. Je suis une femme depuis 32 ans et je peux dire que ça touche tous les milieux. Les premiers à entretenir ces vieux comportements sont ceux qui pensent de toute bonne foi qu'il n'y a plus aucun problème aujourd'hui. Ben quand je vois ma situation personnelle et professionnelle,plus les situations vécues au quotidien ... je les vois bien les problèmes d'être une femme. Note que j'ai parlé de traitement égalitaire, non de confusion des genres bien que dans le fond ... les différences sont bien plus culturelles et cultivées qu'elles ne sont réellement. L'homme au foyer est encore plus que largement considéré comme un homme sans virilité par exemple. Hors il ne "remplace pas maman" il est père à la maison , ce qui n'est pas la même chose. Imposition de quoi ? Du choix ? On impose pas le choix ou la liberté. C'est bien de cela dont il est question.
  8. La femme n'est toujours pas traité à égalité avec l'homme car il y aura toujours des gens pour penser qu'il y a des luttes plus importantes...ou que "ça suffit, elles l'ont l'égalité" ... et réduiront l'ensemble des carcans et autres injustices et brimades du quotidien à des histoires de galanterie ou de valise à porter. Les femmes "c'est pas important" , ce qu'elles disent "c'est bien gentil mais bon y'a plus grave" ... la femme restera l'assistante du chef parce qu'on imagine assez peu qu'elle puisse être le chef et puis "elles font ça tellement bien" (oui , se taper un max de boulot pour un salaire pourri ad vitam eternam parce que culturellement on leur apprend dès le plus jeune âge à fermer leur gueule et qu'être discrète et serviable c'est bien ... ). On leur apprend à s'écraser et quand elles osent ne pas le faire , ce sont des intrigantes , des arrivistes, des ambitieuses ( dans le mauvais sens du terme s'il y en a un , alors que l'ambition chez l'homme est valorisée ). Après, il faudra choisir entre carrière et enfants...parce que c'est la mère qu'on culpabilise si elle n'est pas assez présente. Le père, il est "chef de famille" ( c'est ce qu'on retorquera, c'est ce qui sera écrit dans les papiers administratifs, c'est ce qu'on demandera à la femme qui répond à une enquête "quelle est la profession du chef de famille ?" comme si ça ne pouvait pas être elle...comme si les mères seules avec enfants à charge ça n'existait pas , ou comme s'il n'était pas envisageable qu'elle puisse gagner plus que le conjoint, voire même être le support financier du ménage ). Ce ne sont pas les lois qui font que les femmes n'ont pas les mêmes opportunités de vie que les hommes...c'est la culture, les habitudes, des siècles d'Histoire, Eve qui croque la pomme et la propose à Adam. C'est le manque d'audace et d'imagination pour envisager une vie différente de ce qu'elle est. Le genre, féminin ou masculin, c'est quand même une distinction universelle...les femmes sont la moitié de la population terrestre. On rétorque à la femme qui se plaint de sa condition qu'il y a d'autres luttes plus importantes...Qu'est ce qu'il y a de plus important que l'opportunité pour la moitié de l'Humanité de se développer et d'envisager sa vie librement ?
  9. Je n'aime pas l'argent mais le pouvoir qu'il procure. L'argent permet d'avoir le choix...et de plus en plus de choix à mesure que l'on gagne de plus en plus d'argent. Le problème , c'est que plus notre niveau de vie augmente, plus on a envie de "plus". Parfois on gagne plus d'argent qu'avant et on s'en rend à peine compte parce qu'on a augmenté nos charges de la même façon. On "oublie" qu'on a su vivre avec moins et on oublie qu'il y a des gens qui vivent avec beaucoup moins. Cependant, si je fais le compte de mes expériences...l'argent n'a jamais joué qu'un petit rôle dans mon sentiment de bien être / mal être global. Oui, avoir un peu d'argent c'est bien côté confort et sécurité ... mais quand on l'a, on l'oublie. Le manque d'argent aujourd'hui pour moi rime avec la limitation de mes projets à long terme. Malgré tout, au quotidien, il y a peu de choses que je me refuse car je n'ai pas de gros besoins. J'aimerais avoir plus d'argent...mais je n'ai pas besoin de plus d'argent ... pour l'instant.
  10. Heureusement que les gens changent et ne stagnent pas...c'est la vie même qui nécessite ces mouvements. Parfois on se rapproche de personnes que l'on pensait ne pas aimer et d'autres fois les événements de la vie font que l'on s'éloigne.
  11. Relis un peu la façon dont elle en parle...dès le départ le mec c'est un "boulet croisé victime" selon ses dires. Non, elle n'a jamais pensé qu'ils pouvaient être amis ou alors son amitié est assez pourrie. Ce n'est pas seulement embarrassant pour elle dans le sens où elle serait gênée pour lui parce qu'un type qu'elle apprécierait aurait des sentiments qu'elle ne peut pas lui retourner. C'est embarrassant pour elle que ce type là lui courre après, parce que c'est un "boulet" à ses yeux, et sans doute aux yeux de ses copines. C'est un pur "problème" de cour de récré. Le boulet lui semble pas si boulet quand les copines ne sont pas dans les parages puisqu'elle s'assoit à côté de lui et lui a même filé son numéro. Je me mets à la place du mec bien déconsidéré publiquement. Il doit être super mal dans sa peau. Là il y a une fille qui lui semble être sympa avec lui, il se dit qu'il a peut être une chance d'arrêter d'être considéré comme à côté de la plaque mais en fait elle se fout de sa gueule. Globalement, de son côté, il n'a rien fait qui me semble lourdingue. Elle sympathise avec lui, elle file son numéro, il s'intéresse à sa vie sans être super oppressant ( il lui demande pas si elle marine chez ses harengs, juste si elle a bien réussit ses devoirs...), j'imagine qu'il a eu des réponses de sa part puisqu'il a continué à envoyer des messages. Si tu te mets dans la tête du gars, sans considérer qu'elle est open pour une relation autre qu'amicale, il pense au moins qu'elle s’intéresse à lui et le considère comme un être humain que l'on peut respecter ( ce qui, au collège ou lycée est déjà assez énorme, surtout quand le groupe à décidé de te mettre hors course pour des raisons x ou y ) Sauf que c'est pas le cas. Le comportement frontal genre franchise j'y crois pas là...soit elle va jouer encore un ptit peu comme le chat avec sa souris tout en se plaignant auprès des copines d'avoir un boulet aux basques, soit elle met les distances , elle répond plus aux sms et elle s'assoit plus à côté de lui. Ça sera forcément blessant mais il comprendra le message. Dans tous les cas, quand tu n'as pas le respect minimum pour quelqu'un ou quand son comportement te semble tellement lourd qu'il finit par te rendre méprisant ou agressif...la seule façon d'agir respectueusement c'est de rester à distance.
  12. @Bean Je n'ai jamais dit qu'elle avait donné des espoirs sentimentaux au mec en filant son numéro de téléphone. J'ai dit que manifestement elle le considère comme une merde mais ça ne l'a pas empêchée de se faire passer au moins pour une personne amicale envers lui ( perso, je file pas mon numéro de téléphone à n'importe qui , et surtout pas aux personnes avec lesquelles je ne veux pas rester en contact pour des raisons x ou y. ) Ca arrive à tout le monde de sentir que ça ne colle pas, ni amoureusement, ni amicalement, qu'on ne veut pas tout simplement être en relation avec quelqu'un...yep, mais dans ce cas là tu joues pas "la pitié" histoire de t'auto valoriser de ta soit disant propre gentillesse. Fréquenter quelqu'un qu'on méprise en se faisant passer pour un grand coeur, c'est juste bien misérable. L'enfer est pavé de bonnes intentions.
  13. J'espère pour lui qu'il trouvera bien mieux ... Qu'on n'ait pas d'affinités avec quelqu'un est une chose...mais qu'on l'utilise comme bouche trou "à l'occasion" tout en se foutant de sa gueule...c'est sacrément pathétique (d'ailleurs, le boulet minable, il a eu comment ton numéro de portable , c'est par l'opération du saint esprit ?). Je pense que ça t'éclate bien d'avoir la sensation d'un mec à tes pieds comme ça tu peux faire genre "han mais c'est trop horrible, il est trop accro à moi, mais il est bien en dessous de mes standards, ma vie est trop horrible et compliquée" . Comme la franchise ne doit pas être ton fort, je te conseille de prendre des distances...il comprendra tout seul. :gurp:
  14. En même temps c'était assez réducteur de limiter nos propos à "ils veulent excuser le viol bouh c'est pas bien" alors que c'était l'argumentaire même de la théorie qui semblait un peu faiblard. Ce que l'on fait ou non du postulat de base ne change pas le fait que le postulat ne tienne pas la route lorsque c'est le cas. Projeter des intentions moralistes bloque tout l'échange à la base. Pour résumer, je retiens l'idée que ces deux chercheurs ont sorti une étude provoc pour se faire connaître. A voir si cela leur permettra de se faire reconnaître en tant qu'éminence grise , ce qui est une autre chose. Reste aussi la possibilité d'une mauvaise transcription de la théorie de base par le journaliste qui a sorti le papier, avec des mots maladroits.
  15. Si tes arguments tenaient la route on en reparlerait . On a exposé des points de vue réfléchis , ce sont les tiens qui sont faits à l'emporte pièce, sans vraiment lire ce que les autres écrivent. Les contresens de lecture viennent toujours de toi, preuve que tu ne lis pas ce que les autres intervenants ont à dire.
  16. Bien sûr...la mise de capote est un acte pulsionnel maintenant Ben depuis le temps ça se saurait. En tout cas ça aurait évité un paquet d'argent dépensé en communication sur la prévention. Elle n'en parle pas. C'est bien ce qu'on lui reproche. Tu ne peux pas expliquer un acte ( la pulsion qui mène au viol ) si ton explication ne s'applique pas dans un certain nombres de cas. Un homme qui viole un autre homme ou un être ne pouvant procréer ne peut pas le faire pour une question d'instinct de reproduction. On peut être puceau disgracieux ancestral et aveugle et un peu con mais ça a quand même ses limites...
  17. D'où l'utilisation du terme "perpétuation" Je me rapporte à l'argument de Fuel4life sur les viols entre hommes ou sur des mineurs prépubères, où sur l'utilisation de capotes lors du viol. Je ne vois pas en quoi le viol rendrait les spermatozoïdes des hommes plus productifs. Quant à la multiplication de partenaires, il n'a pas de lien direct avec le viol...
  18. Réflechir à quoi ? Dans les temps ancestraux les hommes vivaient dans des cavernes, faisaient eux même leur feu, chassaient le mammouth, vivaient dans la nature et crevaient avant d'avoir 20 ans. Si le violeur ancestral respecte ces coutumes, je suis d'accord pour qu'on utilise la théorie précitée comme un argument valide devant un tribunal.
  19. J'ai longtemps pensé que la science était infaillible...celle avec des chiffres et des données. Et puis, je me suis rendue compte que même les recherches étaient orientées par celui qui les menait. Celui qui cherche sait souvent d'avance ce qu'il veut trouver et il interprétera les résultats comme il le souhaite. Si c'est vrai en physique et en chimie, en science sociale c'est carrément le n'importe nawak. Les résultats de leur "étude" indique simplement qu'il leur fallait un truc provoquant pour se faire de la pub. L'un d'entre eux ne se montre plus en public depuis qu'il s'est fait cracher au visage, il doit être super convaincu par ce qu'il raconte alors ... Je pense que la perpétuation des viols dans un monde dit civilisé est un comportement culturel : la femme vaut moins, sa parole vaut moins, son refus vaut moins, son histoire et sa culture valent moins, ses diplômes valent moins...ça continue à être visible à tous les niveaux de notre société. On continue à considérer que si elle était pas habillée en nonne ou moche elle l'aura un peu cherché (ne dit on pas souvent que des filles sont habillées comme des putes ou des filles faciles alors qu'il ne viendrait pas à l'idée de qualifier un homme par rapport à son sex appeal ou son comportement sexuel instable ? ) La très large majorité des hommes ne sont pas des violeurs en puissance, et tous les violeurs ne sont pas des puceaux disgracieux qui n'auraient pas d'autre choix que de forcer pour avoir des relations sexuelles. Les violeurs sont des brutes voire des prédateurs qui prennent du plaisir dans le fait même de "forcer" leur victime...ils sont portés par une légitimation culturelle du désir impératif de l'homme et de son importance par rapport à celui de la femme. L'étude parle de l'envie de procréer de l'homme comme si elle était ancrée suffisamment profondément pour provoquer l'acte , mais n'oppose aucun parallèle avec un comportement féminin équivalent ( elles n'ont pas d'envies ancestrales de procréer les femmes ? ). Bon, et le monsieur ancestral qui viole, pourquoi il peut avoir la vivacité d'esprit de mettre une capote alors ? ( bon il est ancestral son désir mais pas au point de laisser des traces quand même ) donc acte naturel contre acte culturel, en un quart de seconde, hop il réfléchit, et la seconde d'après hop, il redevient une bête procréatrice ( mais avec capote ! ). :gurp:
  20. Malheureusement quand on a la tête dans le guidon il est souvent difficile de prendre du recul pour voir la situation dans sa globalité et remettre ses idées en place. Le fraudeur, c'est le voisin, le cousin machin dont on sait que, les bruits de quartier ou tout le monde connaît quelqu'un qui ... Étonnamment, personne ne se mobilise pour la question des salaires et avantages de nos députés...comme si ces différences sociales étaient tellement bien intégrées qu'il devenait normal que les riches soient très riches et que les moins favorisés ne se sentent concernés que par les quelques abus d'autres moins favorisés...en en faisant au passage une généralité.
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