Noisettes

Je peux commencer à 8h pour finir à 20h avec quatre bonnes heures de pause sur lesquelles je n'ai pas possibilité de faire mes courses car je me déplace en bus et que je veux pas passer ma pause entre les magasins, les bus avec un risque de louper une correspondance pour passer en coup-de-vent chez moi pour ranger mes achats pour retourner au boulot. Et quand je finis à 18h30, dans la mesure les supermarchés ferment chez moi à partir de 20h, je ne tiens pas à faire mes courses avec des gens désagréables alors que j'ai du à les gérer pendant huit heures au téléphone. Dont je dois affronter cette foule le samedi. Je bosse huit heures par jour cinq jour par semaine sur une amplitude horaires allant de 8h à 20h (depuis le moins de juillet, je suis en heures sup') sans oublié un samedi par mois et le tout pour un SMIC.

On est d'accord mais pourquoi demander aux salariés ou aux prestataires de service de bosser le dimanche s'ils ne sont pas payés en conséquence pour cela. Ça fait 20 ans qu'il est dans l'informatique, et c'est la deuxième fois en cinq ans qu'il bosse le dimanche et qu'on lui sucre sa majoration de 50%.

Il est tombé sur une boîte de portage et un client qui se moque des droits des salariés. En attendant, ses astreintes, ses heures sup et le travail en heures non ouvrés ont été faites sans la moindre compensation financière qui avaient été négociés lors de la signature du contrat par les trois parties. Les astreintes du vendredi soir au lundi matin n'ont pas été payés ainsi que les heures non ouvrés du dimanche. Les heures sup ne rentrent pas dans le cadre du travail dominical.

Si puisque les astreintes et le travail en jours non ouvrés se faisaient le dimanche.

Mon amplitude de boulot est de 8h à 20h et quand je finis de bosser à 18h/18h30, j'ai autre chose à faire que de supporter la foule après avoir passer plus de sept heures à répondre au téléphone à des gens désagréables et obtus. Il ne me reste que le samedi pour faire mes courses et là aussi, j'ai le droit à une sacré foule.

Mon mari, qui est analyste d'exploitation dans l'informatique, s'est retrouvé à faire des astreintes du vendredi soir au dimanche soir (il devait être sur site le lundi matin), des heures supplémentaires en plus de ses heures de travail et des heures non ouvrés. Bien sûr, ce temps de travail qui devait être majorés entre 50% et 100% lui ont été payé au mieux, à 25% voire...pas du tout. Et quand il a demandé le paiement pour la période décembre/janvier, on lui a demandé de prendre la porte. Voilà ou mène le dérégulation du monde du travail.

Tu t'es embarquée dans une sacrée galère. Tu es face à un ancien couple qui n'est pas fichu de mettre leurs rancœurs de côtés et qui se sert, plus ou moins indirectement, de leurs enfants pour régler leurs comptes sans tenir compte de leurs besoins. Déjà, que la petite en est encore à porter des couches pour faire la grosse commission, il y a un problème quelque part (peur du noir, angoisses diverses et variées...) ainsi que pour son frère qui accros aux jeux vidéos. Les parents devrait se réveiller. Que la petit dorme encore avec sa mère, c'est une chose mais si ton compagnon accepte qu'elle reste dans votre lit alors que tu n'y es pas forcément favorable et que tu le lui ai fait savoir, c'est un problème. J'ai l'impression qu'aucun des parents n'apporte un cadre claire à ces enfants. Ce sont des problèmes éducatifs qui vont dégénérer si les parents ne sont pas fichus de se comporter en adultes responsables.

Justement, c'est aux parents de prendre leurs responsabilités vis-à-vis de leurs enfants. Tu n'as pas à être mêler à cela. Quand les enfant sont chez vous, ce sont VOS RÈGLES qui priment et pour cela, faut déjà que vous vous mettiez d'accord sur les règles à suivre. Mais en amont, il faut que les parents s'accordent pour donner un cadre sécurisant à leurs enfants et à chercher une solution à LEURS PROBABLES. Tu n'as pas à être au milieu de tous ça. Tu n'as pas non plus à supporter les reproches de son compagnon car tu ne veux plus avoir ses enfants dans les pattes les week-end où il les a pour ensuite te les refiler car monsieur travaille trop. Ce sont ses enfants, pas les tiens, qu'ils les assument et qu'ils communiquent avec leur mère sur les questions éducatives. Tu n'as pas a subir, ainsi que les enfants, les errements éducatifs des parents.

Dans cette situation, ce sont les parents qui doivent prendre en main l'éducation de leurs enfants, et non toi parce que ce sont les parents qui ont décidés de les avoir. Toi, tu es tombée amoureuse d'un homme qui a deux enfants d'une précédente union et à te lire, les parents sont en guerre et se moquent un peu de leurs enfants car ni l'un, ni l'autre, ne leur offre un cadre sécurisant. Et toi, comme les enfants, tu es au milieu de cette situation. Il faut qu'ils réagissent en adultes et mettre de côtés leurs rancœurs de côté et qu'ils s'attaquent au bien-être de leurs enfants. Je trouve ton compagnon bien lâche de te laisser gérer ses enfants et de ne pas affronter son ex pour parler de la situation de la petite qui ne veut pas aller aux toilettes pour faire la grosse commission et de résoudre le problème d'addiction aux jeux vidéos du plus âgé. Tu te trouves au milieu de tout ça et il faut que tu te préserves de cette situation pour être un petit point de repère pour ces enfants qui n'ont pas l'air d'en avoir sans prendre partie pour l'un ou pour l'autre parent.

J'ai de la chance, mon mari n'est pas très foot, mon fils est encore trop jeune pour s'y intéresser (bien qu'il aime bien tout faire valdinguer) et mon frangin boycotte le mondial car la Squarda azzurra n'est pas qualifiée .

Dans les années 60, le taux de chômage était à peine de 2% de la population active et des ouvriers comme mes grands-parents pouvaient vivre à Paris sans avoir un loyer qui leur bouffait plus de la moitié de leurs revenus et ils n'avaient à compter les centimes après le 15 de chaque mois.

Le Général de Gaulle, quand il était à l’Élysée, payait de sa poche ses factures d'électricité.

Si j'ai lancé ce sujet, c'est pour essayé de recruter de nouveaux et également d'anciens intervenants pour la remise en marche du Mag .

Pour que je suis puisse sortir un nouveau numéro du Mag, j'aurais besoin de plus de contenus ou de sujets, si tu préfères, par un numéro avec trois articles, ça fera léger.

Tous les thèmes (sauf les thèmes incitants à la haine, apologie du terrorisme et la pornographie n'y ont pas leur place)sont les bienvenus et ton sujet peut entrer dans la rubrique "santé". Oui, ton sujet est intéressant et il a sa place dans le Mag .

Le Mag est très différent du forum. Les participants réguliers ou occasionnels font un article par mois sur un thème qui les intéressent et qu'ils veulent faire découvrir.

Je jongle entre Sang impur d'Hugo Hamilton et la collection des Madame/Monsieur .

Je ne sais pas comment se calcul le salaire médian mais ce que je sais, c'est que de nombreuses personnes qui vivaient et travaillent à Paris ont du quitter leur logement parce que le loyer devenait trop cher alors que leur salaire n'a pas franchement augmenté.

Je relance le recrutement parmi les nouveaux et les anciens .

Un salaire médian probablement pour les cadres car la réalité du terrain est toute autre.

Le salaire médian n'est qu'un outil théorique parce qu'en pratique, c'est tout autre chose. Quand j'habitais Bonne Nouvelle, on ne voyait pas beaucoup de personnes de la classe moyenne. Avec le prix exorbitants des loyers, la classe moyenne et les populations ouvrières et employés (qui travaillent à Paris) doivent quitter la ville pour pouvoir se loger car leur salaire ne leur permet plus de vivre à Paris.

J'ai vécu 33 ans à Paris et si on a quitté la région parisienne, c'est justement à cause d'un loyer trop élevé par rapport à nos salaires. Tu ne vis pas avec un SMIC à Paris voir en proche banlieue quand tu a un loyer à plus de 1500 euros. Et je ne parle pas du temps de transport entre ton domicile et ton lieu de travail.

Mon mari qui est dans l'informatique (il est analyste) a toujours eu des salaires importants mais avec une charge de travail, soit difficile à réaliser, soit il se retrouvait avec des managers à côté de la plaque. Un grand nom de l'informatique a voulu le recruter mais à condition qu'il baisse son salaire journalier de 30% parce que primo, mon mari n'a pas de diplôme (si ce n'est son bac L) et deuxio, il ne parle pas anglais (alors qu'il est bilingue). Résultat des courses, on a quitté la région parisienne.

A Paris, les salaires ne sont pas plus élevés qu'ailleurs sauf dans le secteur de l'informatique. Et encore !

Au Danemark, il y a une allocation qui est donnée aux étudiants Danois et sous conditions (faut que je vérifie) aux étudiants européens, ce fait que ces derniers ne sont pas de travailler à côté de leurs études. En France, il y a les bourses sur critères sociaux qui n'est pas accessibles à tous. De nombreux étudiants doivent se salarier pour payer études et loyers quand ils ne peuvent pas avoir l'aide de leur parents. Quand je me suis fais licenciée de mon emploi étudiant pour cause de liquidation économique, j'ai pu dire au revoir à mes huit années de cotisations chômage car on ne peut pas être demandeur d'emploi et étudiant (cet emploi était ma seule entrée financière). Et je ne répondais à aucuns critères pour bénéficier des aides du CROUS ou du service social de la ville. Dont, non seulement je me suis retrouvée dans une sacrée panade financière mais en plus les services dit "sociaux" ne pouvait rien faire pour moi. Dont pendant près de trois ans, j'ai du me débattre avec mes trois cents euros de standardiste et j'ai pu dire au revoir à ma prime pour l'emploi ainsi qu'à mes indemnités de congés maternité (salaire peu élevé pour pouvoir en bénéficier). A l'heure actuelle je dois faire face à des frais importants mais comme les sommes déclarés aux impôts sont trop importantes, nous n'avons pas le droit à l'APL alors que mon mari a perdu son emploi depuis trois mois. Nous avons deux loyers de retard, des factures en souffrance et d'importants frais médicaux pour notre fils et nous n'avons aucune aides. Me dire qu'il y a trop de sociale dans ce pays, c'est un non-sens à mes yeux. Mais que les aides sociales soient très mal redistribuées me parait plus juste.