Dans le genre grosse galère, je n'ai plus de domicile depuis que ma charmante mère s'est fait expulser pour deux ans d'impayés de loyer et dont je vais devoir, tôt ou tard payer les dégâts, je n'ai plus d'emploi depuis que l'entreprise qui m'employai a été mise en liquidation, et dont plus de revenus, et comme en plus cet emploi me permettait de financer mes études, car l'accès des bourses sur critères sociaux sont limités par l'âge de l'éventuel étudiant boursier. Et je ne peux pas toucher les indemnités chômage pour la simple qu'elles sont conditionnées par la recherche active d'un emploi et de la présence aux différents entretiens proposer par le Pôle Emploi (ce qui est pratique quand on a des cours un peu n'importe quand dans la journée), dont je recherche un emploi par moi-même qui pourrait prendre en compte ma poursuite d'études, ce qui est loin d'être évident. Et le super conseil que j'entends, c'est de mettre mes études de côté pour trouver un boulot à plein temps
Et apparemment, certains ici n'ont jamais vécu leur enfance avec pour seul revenus les aides sociales et le regard des travailleurs sociaux qui vous regarde en vous laissant comprendre qu'on doit leur être reconnaissant. Reconnaissant de quoi, de nous faire comprendre qu'on est rien et qu'on dépend entièrement de l'aide social car un divorce s'est très mal passé, que l'on doit entrer dans le moule que la société a gentiment fait pour vous et qui vous fait payer ce refus d'entrer dans le moule.
Effectivement, je suis peut-être dans un pétrin sans nom, mais les réactions que j'ai connus enfant travailleurs sociaux (qui passent toujours à côté des problèmes) ont laissés des traces, et c'est l'une des raisons qui font que je refuse d'aller faire une demande de RSA, car avec le passif que je traîne, ce passif me retombera dessus. Mais je réfère encore vivre sur mes minces économies que de devoir affronter le regard inquisiteur de la société.
Au passage, Noël ne devrait pas être une fête ou seule des cadeaux comptent, mais dont le plus important, finalement, est d'être aux côtés des personnes que nous tiennent le plus à cœur.