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Et alors. La Seine finie sa course en Normandie; là d'où vient une partie de ma famille maternelle. :cool:
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Seine me fait penser à un fleuve qui passe par Paris et qui se déverse dans la Manche.
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En quoi cela est-il important ?
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Coucou chers amis lecteurs du Mag Le mois dernier, nous avons fait la connaissance de Blèmia Borowicz, qui se fait appeler volontiers Boro (qui est plus facile à prononcer pour ses interlocuteur que son patronyme. Ce mois-ci, nous allons entrer dans l'action avec la première grande aventure de Boro qui va le conduire en Allemagne et à la découverte d'une organisation secrète étendue et dangereuse. Et c'est cette première grande aventure qui va lui ouvrir la voie pour débuter sa carrière de photographe et les portes de la gloire. Nous voilà partis en direction de Berlin avec La dame de Berlin, roman publié en 1987, mais l'article sera publié en sept fois car je n'ai pas réussi à le réduire pour en faire un seul article. Un soir pluvieux de novembre 1931, un homme d'une vingtaine d'années, à l'allure débonnaire, se présente au Select, un bistrot huppé dans le quartier Montparnasse, pour aller à la rencontre d'un client. Le client que recherche le jeune homme, Blèmia Borowicz, qui se fait appeler volontiers Boro, est le constructeur automobile Ettore Bugatti. Lors de ses recherches, il croise le chemin d'un homme qu'il aura l'occasion de rencontrer plus tard. Il trouve alors la personne qu'il recherchait. Et après les formalités d'usage, Boro annonce la raison de sa venue : il a une photographie de la dernière automobile Bugatti, le coupé Napoléon, aussi connue sous le nom de la Royale, qui est tombée en panne le jour-même au Bois de Boulogne. Si cette photographie est publiée, elle risque de faire du mal au constructeur, et au lieu de vendre au plus offrant, Boro, qui a un faible pour les automobiles Bugatti, préfère la remettre à Ettore et Jean Bugatti, son fils. Ce comportement étonne le père et le fils, en plus d'être étonnés qu'un boiteux puisse pratiquer la profession de photographe. Boro leur montre qu'il est tout à fait apte, malgré sa jambe, à prendre des photos de très bonne qualité. Cependant, Boro ne lâche pas la photo gratuitement, il en demande la somme dérisoire de cent quatre vingt quatre francs soixante, qui est le prix d'un aller simple en troisième classe pour Munich par le train. Et comme Boro a refusé les cinq cents francs qu'Ettore a fait pour l' « achat » de la photographie, celui-ci propose au jeune homme le prêt de la Royale pour se rendre à Munich en compagnie de Scipion, l'un des nombreux chauffeurs que la famille Bugatti a à son service. Après cette transaction, Boro quitte le père et fils Bugatti d'un pas léger pour regagner son domicile. En cours de route, il est stoppé par trois gitanes qui lui disent la bonne aventure et d'une des trois femmes lui fait cette révélation : « Plus tard, tu seras l’œil qui surveillera le monde. Tu iras regarder les hommes jusqu’au fond de leur nuit. Méfie-toi alors de ne pas mourir une balle en plein front ». Il n'a pas le temps de demander aux trois femmes ce que cela veut dire qu'elles ont déjà disparu dans la nuit noire. Et en essayant de partir à leur rencontre, il croise la route d'une femme , la Dame de Pique, qui fait commerce de son corps, qui lui raconte des malheurs. Mais Boro voit en cette femme les trois gitanes. Ils restent un moment ensemble avant que la Dame de Pique ne prenne la fuite avec les premiers rayons de soleil qui commencent à percer l'horizon. Comme tous les noctambules, la Dame de Pique disparaît au lever du jour et Boro reprend sa route vers son domicile qui est une chambre de bonne avec vue sur les toits du XIIe arrondissement de Paris, à proximité de la Porte de Charenton. Alors qu'il reprend la route, il mesure la précarité de sa situation. Il va se rendre à Munich pour retrouver la femme qu'il aime, sa cousine Maryika, qu'il n'a pas revue depuis son départ de Hongrie. Sa cousine débute une carrière très prometteuse dans le cinéma allemand alors que lui, Blèmia Borowicz, est un gribouillon de laboratoire travaillant pour une agence de photographie et qui doit trois mois de loyer à sa logeuse, madame Germaine Merlu, veuve récente d'un avocat véreux. Cependant, il peut compter sur la complicité de Marinette, le rayon de soleil du quartier, fille de sa logeuse, pour regagner avec sécurité sa mansarde avec l'utilisation de mouchoirs de couleur qu'elle installe à la fenêtre de sa chambre pour indiquer au jeune Hongrois, pour qui elle a un faible, les risques encourus. Madame Merlu guette constamment le moment où elle pourra tomber sur son locataire indélicat pour récupérer son dû. Mais la fatigue la terrassant, elle doit quitter son poste d'observation, laissant ainsi la voie libre à Boro. Alors que Boro a regagné sa chambre, il décide de prendre quelques heures de repos avant le grand voyage qui va le mener à Munich. Il imagine la réaction qu'aura sa cousine, la jeune étoile montante du cinéma allemand et mondiale, quand elle verra son cousin à bord de la plus luxueuse des automobiles qui existe et la satisfaction qu'elle aura en retrouvant son cousin qui l'a quittée pour aller conquérir le pays de son père. Mais c'est Marinette qui sort Boro de son sommeil. En effet, Scipion, le chauffeur qu'Ettore Bugatti a missionné pour conduire le jeune photographe jusqu'à Munich, attend depuis plus d'une bonne demi heure devant l'immeuble. Boro se dépêche de se préparer et en descendant rapidement les escaliers, il demande à la jeune fille de bien vouloir appeler son employeur afin de lui dire qu'il est très malade et qu'il ne peut se rendre à son travail pendant quelques jours. Mais il insiste auprès de la jeune fille pour qu'elle fasse le nécessaire afin de ne pas perdre sa place. La concierge assiste à une scène inimaginable : alors que l'étranger du septième étage a des dettes dans tout l'immeuble, il se déplace avec une luxueuse auto avec un chauffeur noir. Pendant les premières heures du voyage, les deux hommes n'échangent pas un mot. Scipion est concentré sur sa conduite alors que Boro est plongé dans ses souvenirs. Il se souvient du jour où il a annoncé à sa cousine que plus rien ne le retenait en Hongrie depuis le décès de sa mère et qu'il était temps pour lui d'aller marcher sur les pas de son père, mort sur le front français dans les premiers mois de la Grande Guerre. Il devait aller en France, et plus particulièrement à Paris pour exercer le métier de photographe. Au moment où il songe à son père, la Royale traverse une route dans la Marne, lieu où son père a laissé la vie. Mais un rayon de soleil le tire de sa rêverie et il demande au chauffeur de s'arrêter. Et là, il prend le temps de mieux admirer l'auto, chose qu'il n'a pas pu faire la première fois qu'il l'a vue. Très vite, il sympathise avec Scipion. Avant de devenir chauffeur pour nourrir les huit enfants qu'il a de plusieurs femmes, il a été modèle pour les artistes de Montparnasse. Ensuite, il répond aux questions du jeune homme sur la mécanique de l'automobile et sur son statut de rareté car il existe seulement cinq modèles au monde. Et cela est l'occasion pour Boro de prendre sa première leçon de conduite. Si au au cours de la première partie du voyage, Boro et Scipion sont restés chacun de leur côté en vacant à leurs occupations respectives, dans la deuxième partie du voyage, ils ont commencé à sympathiser et Scipion donne ses premières leçons de conduite au jeune photographe. Alors que les deux hommes font une halte pour pouvoir manger un morceau, Scipion aperçoit une automobile qui lui paraît familière et il décide de la prendre en chasse sans donner d'explication à Boro et ne lui laissant pas le temps de régler la note. Une course poursuite s'engage entre la Royale et la Duesenberg sans que Boro sache de quoi il en découle. Sa seule préoccupation, c'est d'arriver en Bavière avant la tombée de la nuit mais quand il voit qu'au cours de la poursuite, le moteur de la Royale chauffe de plus plus, au point que celui-ci puisse lâcher d'une seconde à l'autre, il coupe le contact, au grand mécontentement de Scipion qui allait arriver à la hauteur de la Duesenberg. Après cela, Boro demande un minimum d'explications au chauffeur et celui-ci lui explique l'histoire. Son ami, le peintre japonais Foujita s'est fait voler, il y a quatre ans de ça, un bouchon de radiateur sculpté par Rodin. Et il est peut-être sur le chemin du voleur supposé et il a la chance de pouvoir récupérer le bien volé de son ami. Cependant, les deux hommes reprennent la route en direction de l'Allemagne, et quelques kilomètres plus loin, ils croisent de nouveau la route de la Duesenberg et Scipion est bien décidé à l'attraper avant qu'elle n'arrive à Strabourg. Cependant, le conducteur de Duesenberg prend la route de Metz, celle que veut prendre Scipion avant que Boro lui rappelle leur destination. La Duesenberg arrive à la hauteur de la Royale et Scipion se rend compte que le radiateur n'a aucun bouchon et le conducteur, avec un fort accent américain, vient à leur rencontre en les complimentant sur les performance de la Royale. Les deux hommes se mettent d'accord pour dire que le conducteur de la Duesenberg n'est pas le voleur du bouchon sculpté par Rodin, mais ils ne se mettent pas d'accord sur l'identité de l'homme : pour Boro, il s'agit de Douglas Fairbank alors pour Scipion,c'est Gary Cooper. Pendant le trajet, Boro revoyait sa vie. Il a passé les cinq premières années de sa vie en France, grandi en Hongrie et à dix-huit ans, revient en France. Et là, il s'apprête à aller rejoindre sa cousine en Allemagne. Mais il s'interroge à son sujet. Pourquoi Maryika, qui se destinait à une carrière de danseuse étoile s'est retrouvée à faire une carrière au cinéma, bien qu'elle ne portait pas dans son cœur l'industrie cinématographique hongroise ? Comment ses parents ont-ils accepté que leur fille unique quitte le cocon familial pour aller faire une carrière à l'étranger, et le tout, sur trois jours de discussion ? Il savait, en lisant les articles consacrés à sa cousine, que c'est une cinéaste, Wilhelm Speer, qui l'a découverte au conservatoire de Budapest. Mais il ne comprenait pas ce retournement de carrière. Il songe à sa cousine pendant toute la dernière partie du trajet, et une fois arrivé à Munich, Scipion demande à Boro où aller. Boro lui dit dans un cinéma qui projette le film L'aube des jours. Scipion demande aux passants quel cinéma projette le film et deux passants lui répondent en lui indiquant la direction à prendre pour rendre au cinéma en question. Au cours de route, ils tombent sur une boutique louant des vêtements et Boro s'engouffre dedans afin d'y louer une redingote, car il estime qu'après quatre ans d'absence, il est loin d'être présentable avec ses vêtements de tous les jours. Mais pour pouvoir louer les vêtements, il met en gage la roue de secours de la Royale, ce qui surprend Scipion, mais qui n'a pas d'autre choix que d'obéir à Boro. Boro admire les affiches du film à l'effigie de sa cousine qui sont affichées sur tous les murs du cinéma qui projette le film en avant-première. Mais en regardant les affiches de plus près, il remarque que sa cousine a beaucoup changé physiquement. Il a quitté une jeune fille de dix-sept ans pour retrouver une jeune femme. Pendant ce temps, Scipion est allé à la recherche de renseignements concernant l’équipe du film et on lui donne l'adresse de l’hôtel où elle est descendue, au Regina Palast. Les deux homme s'y rendent et quand il arrivent, ils aperçoivent une foule importante de personnes, et les grooms de l'hôtel se sont improvisés, pour l'occasion, videurs pour maintenir la foule à bonne distance. L'un des groom, Ruddi Reinecker, vient à leur rencontre afin de prendre les éventuels bagages. Sachant pertinemment qu'il n'a aucun bagage, Boro lui fait en fait chercher quelqu'un dans le coffre de la Royale. Avec Scipion, il se rend à la réception de l'hôtel pour savoir si Maryika Vremler est disponible ou pas. Les clients de l'hôtel sont stupéfaits de voir ce duo improbable : un jeune homme à la peau mate et boiteux avec un grand noir avec une boucle d'oreille. Le réceptionniste, Herr Rumpelmayeur, d'un air hautain, lui répond que mademoiselle Vremler ne désire pas être dérangée et qu'elle ne signe aucun autographe dans l'enceinte de l'hôtel. Près de l'ascenseur conduisant aux étages, Boro voit un piano à queue, s’assoie devant et commence à jouer la Deuxième Gymnopédie d'Éric Satié, le seul morceau qu'il a appris par cœur sous l'insistance de sa cousine afin qu'il puisse l'accompagner au piano quand elle dansait. Alors qu'il joue le morceau, une femme ressemblant étrangement à Maryika se dirige vers l'ascenseur sans que celle-ci ne regarde le musicien. Boro l'appelle mais elle ne répond pas. Une fois dans l'ascenseur, la jeune femme se retourne et Boro est très désappointé parce la femme qu'il a pris pour sa cousine une femme qui lui est très ressemblante physiquement. Mais quand il se retourne, il aperçoit Maryika à la réception aux côté du réceptionniste et elle s'approche de son cousin alors que ce dernier à repris sa place devant le piano et elle lui demande de jouer. Une fois le morceau terminé. Boro serre sa cousine dans ses bras, et nonchalant qu'il est, fait miroiter un autographe à Herr Rumpelmayer avant de lui dire que la vedette de L'aube des jours ne signait pas d'autographe. Ensuite, les deux cousins se dirigent vers l'ascenseur. Maryika fait monter son cousin dans sa chambre. C'est la suite la plus luxueuse de l'hôtel. Après s'être installée confortablement, Maryika va dans une autre pièce pour chercher du champagne, mais au même moment, le téléphone sonne et elle demande à Boro de répondre. C'est un journaliste au bout du film qui demande une entretien avec la jeune actrice, mais Boro l'envoie promener en lui disant qu'elle est indisponible pour le moment avant de raccrocher. Ensuite, il dit simplement à sa cousine qu'il ne peut pas rester ce qui la rend furieuse car elle pensait qu'après quatre ans d'absence, ils prendraient le temps de passer quelques jours ensemble. Son cousin veut comprendre pourquoi elle s'est retrouvée à faire une carrière au cinéma et Maryika lui raconte son odyssée et comment, elle qui a toujours voulu faire une carrière de ballerine, s'est retrouvée à entamer une carrière dans l'industrie cinématographique. Elle apprend à son cousin qu'il y a deux ans de ça, elle s'était retrouvée dans le cortège d'une manifestation ouvrière et qu'elle avait été arrêtée. Après avoir passé une nuit en cellule, son père était parvenu à la faire libérer grâce à ses relations, mais cet épisode a nui à ses efforts pour devenir ballerine. À chaque fois qu'elle passait une audition, malgré les compliments élogieux, elle n'était pas retenue pour les ballets. C'est sous l’impulsion de ses parents qui l'ont convaincue d'accepter l'offre de Wilhelm Speer pour débuter une carrière d'actrice. Tant que le général Horthy sera au pouvoir en Hongrie, elle ne pourra pas faire une carrière de ballerine. Boro est pour le moins surpris d'apprendre tout cela. Le téléphone se met à sonner et Boro prend l'initiative de répondre et envoie promener l'interlocuteur avant que sa cousine ne prenne la communication. C'est Herr Rumplemayer qui est au bout du fil car deux photographes sont à la réception et veulent s'entretenir avec elle. Maryika n'a pas d'autre fois que d'accepter, ce qui rend son cousin grognon. Les deux photographes se présentent et installent leur matériel pour faire les photos. Boro est en admiration devant l'appareil photo portatif des deux hommes, un Leica. Il commence à prendre des renseignements d'ordre technique sur l'appareil, et Maryika prend l'un des deux hommes à part pour lui parler en privé. Les deux hommes commencent à faire les photos de la jeune femme et soudain, elle demande à ce que son cousin fasse des photos. Il réaménage le matériel que les autres photographes ont installé et il commence à mitrailler sa cousine tout en discutant de choses privées avec elle.. Et malgré son handicap, il se déplace comme un chat. Il est très satisfait de l'appareil et les deux hommes, après avoir pris leur clichés, remballent leur matériel, laissant seuls les deux cousins. Après la séance photo, les deux jeunes gens décident de quitter les lieux. Ils sont accostés par le groom, Ruddi Reinecker pour dire à Boro qu'il n'a toujours pas trouvé ses bagages et que Herr Rumpelmayer est furieux car Scipion est vautré sur un fauteuil et que cela nuit à l'image de l'hôtel qui reçoit une clientèle internationale. Boro dit au jeune groom de chercher ses bagages et va à la réception pour demander une chambre pour son ami. Maryika s’immisce dans la discussion en disant qu'elle changera d'hôtel dans l'heure si on ne donne pas une chambre à Scipion. Herr Rumpelmayer s’exécute de mauvaise grâce. Une fois cette affaire réglée, la jeune femme que Boro avait prise pour sa cousine quand il est arrivé, vient à leur rencontre et dit à Maryika qu'elle est attendue au restaurant pour la conférence de presse. Il s'avère que cette jeune femme est Barbara Dorn, la doublure lumière de la jeune femme. Elle répond par l'affirmative. Boro et Maryika déambulent dans les rues calme de Munich afin de se rendre à la conférence de presse. Maryika parle à son cousin de l'admiration qu'elle porte à Wilhelm Speer. Il a commencé sa carrière en tant qu'assistant des réalisateurs Fritz Lang, Georg Wilhelm Pabst et Joseph Sternberg et a refusé d'émigrer aux Etats-Unis après l'introduction des deux grands studios américains au sein de la UFA et refusant de tourner des films à caractère nationaliste. Boro écoute sa cousine sans rien dire, mais est jaloux de l'admiration que sa cousine porte à son mentor. Cependant, les jour du réalisateur sont comptés et elle le sait et elle admire cet homme qui vit comme si rien n'était. Maryika et Speer forment un duo complémentaire. Elle apporte sa jeunesse et la vie dans les film de Speer, et lui, transmet à la jeune actrice ses dernières forces pour en faire une actrice mondialement reconnue. Au cours de leur escapade dans les rues, ils rencontrent des assemblés d'hommes affichant des slogans d'ordre nationalistes et exhibant le portait d'un illustre inconnu à côté de celui de Paul von Hindenburg. Arrivent ensuite des hommes portant des drapeaux rouges et la confrontation entre les deux groupe devient alors inévitable. Maryika explique à son cousin que cela est quotidien entre les nationalistes et les communistes avant s'éloigner son cousin.Effectivement, une bagarre éclate entre les deux groupes, Boro et Maryika trouvent refuge à proximité d'un café ouvert alors que des hommes éméchés quittent le café pour voir ce qui se passe, et éventuellement participer à la bagarre. Mais Boro regrette de ne pas avoir d'appareil photo pour immortaliser l'événement. Cependant, Boro se rend au secours d'un jeune homme d'une vingtaine d'années qui est sur le point de se faire tabasser. Maryika intervient pour éviter des ennuis à son cousins et se retrouve ainsi à signer des autographes. Après cette mésaventure, ils retournent à l'hôtel où Maryika commande le dîner qu'elle va prendre dans sa chambre. Elle dit à son cousin qu'elle déteste cette ville mais qu'elle refuse de quitter l'Allemagne pour suivre son cousin à Paris, et il comprend pourquoi. A cours de la nuit, Boro tente de partager la couche de sa cousine, mais cette dernière le repousse sans ménagement. Le lendemain, c'est l'agitation à l'hôtel où est descendu l'équipe du film. Maryika est très demandée par les journalistes et le personnel de l'hôtel ne sais plus où donner de la tête. Le téléphone sonne et c'est Scipion qui est au bout du fil. Après avoir donné un renseignement à Maryika qui en prend note sur un bristol, il demande à parler à Boro pour lui donner l'heure du départ à destination de Paris. Maryika insiste auprès de son cousin pour qu'il lui donne une adresse où elle pourra le joindre. Il inscrit sur le bristol que sa cousine lui tend son adresse personnelle et son adresse professionnelle, précisant que les choses très personnelles soient envoyées à son adresse personnelle. En apprenant que son cousin vit dans une chambre de bonne, elle lui dit de saisir la chance au bond, comme elle-même l'a fait. Mais Boro prend mal les remarques de sa cousine. Les deux cousins quittent l'hôtel grouillant de journalistes et en cours de route, le groom dit à Boro, que n'ayant toujours pas trouvé ses bagages, ceux-ci ont du être volés. Boro lui annonce avec un grand sourire qu'il n'avait pas de bagages et le jeune groom le regarde d'un regard noir et haineux. Ils parviennent jusqu'à la Royale et Scipion annonce à la jeune femme que tout est prêt.Quelques minutes plus tard, la Royale s'arrête devant la boutique d'un photographe. Alors que Maryika s'entretient avec le maître des lieux, Boro examine les rayonnages sur lesquelles se trouvent de nombreux modèles d'appareils photos, l’œil brillant. Le propriétaire des lieux revient de l'arrière boutique avec un appareil qu'il tend à la jeune femme et celle-ci l'offre à son cousin. C'est un Leica, identique à celui qu'avaient les photographes la veille. Il admire l'appareil photo et décide de l'essayer dans la boutique quand un petit homme moustachu, portant un bouquet de fleurs, entre. Il prend une photo de l'homme en question quand celui-ci donne une tape sur les fesses de l'assistante du photographe et quand ce dernier se rend compte qu'il a été pris en photo, il s'adresse au propriétaire de la boutique pour tenter de récupérer la pellicule, ce que refuse Boro en s'amusant de la chose. Alors que l'homme gesticule, Boro s'aperçoit que celui-ci est victime d'une flatulence et le dit en hongrois à sa cousine qui éclate de rire. L'homme quitte les lieux en claquant la porte et l'assistante du photographe va cacher son chagrin dans l'arrière-boutique. Le photographe tente une dernière fois de récupérer la pellicule, mais reçoit une fin de non recevoir avant que ses client ne quittent les lieux. Avant de prendre la direction de Paris, Boro donne la pellicule à sa cousine comme souvenir de ses premières photos avec le Leica. En cours de route, Boro, Scipion et Maryika croisent la route du moustachu et Boro décide de lui jouer un mauvais tour en demandant à Scipion de rouler à vivre allure sur une flaque d'eau. Boro dépose sa cousine devant l'hôtel avant de retourner à Paris en lui promettant de lui téléphoner régulièrement. Le groom accueille la jeune femme en disant se tenir à son service. Ensuite, deux hommes viennent à sa rencontre qui ne sont, ni journalistes, et encore moins faisant partie du personnel de l'hôtel. Elle se retourne pour tenter de faire signe à son cousin, mais la Royale avait déjà quitté les alentour de l'hôtel. Les deux hommes demandent à s'entretenir en privé avec la jeune femme avec un ton mielleux alors que l'un d'eux l'empoigne discrètement, mais avec force. Avec une force sans précédent, Maryika se retrouve assise et les deux hommes insistent pour récupérer la pellicule des photos prises quelques heures plus tôt dans la boutique du photographe Hoffmann. Malgré la terreur qu'elle éprouve face aux deux hommes et après le mal qu'ils ont commencé à lui faire, elle trouve le courage de mentir en disant que c'est son cousin qui a gardé la pellicule. Cependant, les deux hommes ne la croient pas et ils décident de la fouiller. Mais le groom intervient mettant prématurément fin à fouille corporelle, au grand soulagement de la jeune femme et demande à Ruddi de ne pas s'éloigner, alors que les deux hommes, faisant partis de la SA, sont mis en déroute par ce jeune garçon. Ensuite, les journalistes et les photographes pénètrent dans le salon, obligeant les deux hommes à se mettre en retrait. En fin de journée, après avoir "emprunté" des vêtements à un client de l'hôtel, Ruddi Reinecke, un enfant issu des modestes bourgs de la ville, se rend dans la suite de Maryika dans le but de faire payer au prix fort ses services à la jeune actrice qu'il avait tiré d'un mauvais pas. Il rêve d'ascension sociale, mais doit se contenter d'un modeste emploi avec de ridicule pourboires que lui laisse une clientèle argentée. Maryika le fait sortir de ses pensées en s'excusant pour le retard. Elle le remercie pour son intervention. Il dit à la jeune femme qu'il ne supporte pas ces SA, en plus de lutter contre ses pensées misogynes. Il ouvre une bouteille de champagne après avoir demander un cigare. Il détend l'atmosphère en racontant une anecdote pour faire comprendre à la jeune femme qu'elle lui doit quelque chose. Au même moment, le téléphone sonne et c'est Speer qui est au bout du fil et qui dit à la jeune femme qu'il est au courant de sa mésaventure de l'après-midi et qu'un photographe a immortalisé la scène. Ruddi comprend qu'il doit faire payer ses services le plus rapidement possible. Mais rien n'y fait,il demande seulement un baiser et deux places pour l'avant-première du film, ce que Maryika lui accorde. Avant de quitter la suite, Maryika remet au jeune groom une enveloppe pour qu'il aille la poster le plus rapidement possible et elle lui donne cinq marks pour son intervention. Il trouve que cela est très mal payé pour avoir tirer des pattes des SA une une star mais comme il n'a pas oublié l'humiliation que lui a fait subir Boro à la recherche de bagages imaginaires. Il tienit sa vengeance en gardant pour lui l'enveloppe.
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Coucou chers amis lecteurs, Ce mois-ci, je vais vous parler d'un film d'animation qui a été présenté dans sélection officielle du Festival de Canne en mai 2007 et qui obtient le prix du jury avant sa sortie sur les écrans français en juin 2007. Ce film, qui est une production franco-américaine, est l'adaptation de la bande dessinée autobiographique éponyme de l'auteur, Marjane Satrapi, qui retrace sa vie dans l'Iran de la fin des années 1970 jusqu'au début des années 1990. Je vous présente Persépolis. Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud sont à la réalisation et on retrouve à la voxographie, qui est le doublage des voix des personnages animés, Chiara Mastrosianni qui est Marjane adolescente et adulte, Catherine Deneuve et Simon Abkarian qui sont les parents de Marjane et Danièle Darrieux qui est la grand-mère maternelle. Si ce film a généralement bien été accueilli par la critique, il a suscité des critiques pour le moins virulentes, avec des interdictions de projection dans certains pays du monde musulman, et en premier lieu de l'Iran. Ce film est essentiellement en noir et blanc, mais il y a quelques scènes en couleurs, qui sont les scènes de la vie actuelle du personnage principal qu'est Marjane. Le film s'ouvre sur l'aéroport d'Orly, qui se situe au sud de Paris , et l'activité qui y règne avec la foule de passagers et sur une jeune femme d'une vingtaine d'années. Celle-ci regarde avec attention sur le tableau des départs pour connaître l'heure du vol à destination de Téhéran, la capitale de l'Iran, probablement parce qu'elle doit y rendre. Elle va dans les toilettes pour y mettre le voile qui est plus qu'obligatoire en Iran pour les femmes, et sa voisine, qui retouche son maquillage, voit ceci d'un mauvais œil. Ensuite, elle se présente au comptoir d'enregistrement avant de se trouver dans la salle d'embarquement. Et là, assise sur un fauteuil, elle allume une cigarette et la fume, tout en ayant l'esprit ailleurs. Ses pensées la conduisent à revivre son enfance, à l'âge de huit ans, à Téhéran. Sa famille est heureuse de retrouver une cousine qui a passé un an à Paris et Marjane se propose pour prendre ses bagages, après l'avoir harcelée de questions auxquelles elle n'a pas encore répondu. À cette époque, cette petite fille de huit ans a comme héros Bruce Lee et elle se voit comme le dernier prophète du monde. Une fête est organisée en l'honneur de sa cousine. Durant cette fête, Ebbi, le père de la jeune Marjane est en discussion avec la femme d'un ami qui est emprisonné depuis quatre ans et qui attend sa libération depuis un an. Ebbi lui dit que le régime du Shah est sur le point de céder par la colère populaire qui est plus que palpable. La discussion est interrompue par la présence des enfants. Quelques jours plus tard, alors que Tadji, sa mère, prépare le repas, Marjane lit à sa grand-mère, dont elle est très proche, un contrat qu'elle a écrit et qui est le programme qu'elle compte mettre en œuvre le jour où elle deviendra prophète. Au même moment, un grondement sourd en provenance de la rue attire les occupants de l'appartement qui se dirigent vers la fenêtre pour avoir un peu plus d'informations. Il s'avère que c'est une manifestation qui demande le départ du Shah. Un peu plus tard, Ebbi, après avoir monté les marches des escaliers quatre à quatre pour retrouver sa famille, entre dans l'appartement et il fait preuve d'un certain enthousiaste face à cette situation qui pourrait voir la fin du régime en place pour un autre qui prendrait en compte l'avis du peuple. En effet, la famille maternelle de Marjane a eu quelques démêlés avec le Shah et Tadji ainsi que sa mère voient d'un très bon œil un futur départ du Shah hors d'Iran. Cependant, Marjane se mêle à la discussion en disant à ses parents qu'elle aime le Shah, ce qui étonne ses parents, car il a été choisi par Dieu. Alors, Ebbi la prend sur ses genoux pour lui raconter la véritable histoire : un officier de l'armée impérial, le père du Shah, voulait remplacer l'empereur en place et moderniser le pays pour y instaurer une république comme Atatürk l'avait fait pour la Turquie. Les Anglais ayant eu vent de ce projet se présentent à lui en lui disant qu'il serait plus avantageux pour lui de mettre en place un empire dont il sera à la tête, avec tous les pouvoirs entre ses mains, et qu'ils pourraient l'aider à cette fin. Mais en contre partie, il doit permettre que les Anglais puissent exploiter le pétrole existant dans le pays. Et la modernisation du pays a pu se faire sous son impulsion, ce qui n'a pas été le cas de son fils bien que celui-ci ait eu pour ambition que le pays retrouve son rayonnement d'antan. Ebbi dit à sa fille que son grand-père maternel, qui était un prince de la famille royale Kadjar, a été emprisonné sous le régime du père du Shah car il était communiste. À cette découverte, la petite est plutôt ravie d'avoir eu un grand-père de sang royal et emprisonné par le régime en place et s'endort paisiblement. Plus le temps passe, plus les manifestations contre le pouvoir du Shah s'intensifient et plus la police et l'armée sont désemparées au point de tirer sur un manifestant, un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années qui devient le symbole de la lutte. Les parents de Marjane sont présents lors de cette manifestation et ils en font le récit à la grand-mère, inquiète, qui est restée à la maison pour garder Marjane. En effet, non seulement la manifestation a été violente, mais en plus, ils se sont retrouvés au commissariat pendant des heures et les policiers ont confisqué les pellicules des photos qu'Ebbi (qui n'est pas journaliste) a pris de la manifestation. Cependant, la grand-mère raconte que son après-midi avec la petite n'a pas été de tout repos et que celui-ci a été aux couleurs du communisme. Marjane se réveille et va à la rencontre de ses parents, le point fermé et dirigé vers le haut en criant : « À bat le Shah », mais sa mère la renvoie vite au lit. Lors d'une interview transmise à la télé, le Shah annonce à son peuple qu'il a entendu son message. Mais en attendant, les manifestations ne cessent pas pour autant, ce qui les conduit à libérer de prison les opposants au régime et l'ami d'Ebbi, Siamak ,qui était en prison depuis plus de quatre ans, est libéré et qui est vu comme un héros par sa fille. Après un accueil chaleureux de la part de la famille Satrapi, celui-ci fait le récit de ses quatre années de captivité. Il a été continuellement torturé, de manière méthodique, par des bourreaux ayant été entraînés par la CIA. Ebbi prend des nouvelles d'un ami commun, Amir, avant d'apprendre de la bouche de Siamak que celui-ci a été tué lors de sa détention. Bien que le climat politique soit lourd, Marjane reste une petite fille de huit ans avec des activités de son âge, même si celles-ci sont fortement influencées par le climat politique que connaît le pays. Avec ses amis, Marjane a déjà une victime en vue de leur jeu de torture, qui est le fils d'un policier. Les enfants veulent faire payer au fils les « crimes » du père que Marjane exagère allègrement. Ils courent derrière le jeune Ramine avec des clous pour pouvoir le torturer, mais Tadji se trouve sur la route que les enfants prennent, et en apprenant de la bouche des amis de sa fille, qui est l’instigatrice du projet, elle punit sévèrement sa fille. Alors qu'elle est punie dans sa chambre, Dieu vient à sa rencontre et Il lui explique qu'elle ne doit pas tenir rigueur au jeune Ramine des actes qui sont de la responsabilité de son père et que Sa justice le jugera le moment venu. Il suggère à sa future prophète d'aller faire des excuses au jeune garçon. Elle s'exécute, mais le jeune Ramine justifie les actes de son père par le fait que les gens arrêtés sont des communistes (il ne faut pas non plus oublier que c'est la période de la Guerre froide). Le Shah a quitté le pays qui connaît une période euphorique. Une nouvelle vie politique s'organise avec des meetings politiques qui fleurissent, chose interdite sous le régime du Shah, et les ennemis d'hier deviennent les héros de la Nation. C'est au cours de cette période qu'Anouche, l'oncle de Marjane, entre dans sa vie. C'est un militant communiste. Il pense que la société iranienne, libérée du joug du Shah, a les clés pour faire son bonheur. Marjane est ravie de connaître cet oncle et fait preuve de beaucoup de curiosité à son égard. Alors que Marjane doit aller au lit, ses parents parlent des élections à venir et Anouche pense que le peuple, ayant acquis récemment sa liberté, fera tout pour la conserver. Tadji pense que, quelque soit le résultat des urnes, la situation ne pourra pas être pire que sous le régime précédent. Marjane, prête pour la nuit, demande à son oncle de venir, et celui-ci lui raconte son épopée qui l'on conduit vers la politique et en URSS à l'âge de dix-huit ans. Il raconte son histoire à Marjane pour que la mémoire de la famille ne se perde pas et la petite fille lui promet d'être la garante de cette mémoire. Avant de quitter la petite, il lui donne un cygne en mie de pain qu'il a fabriqué quant il était prisonnier. Les élections passées, la radio annonce que plus de 99,99% des électeurs ont votés pour l'instauration de la République islamisque. Anouche justifie cela par le fait que ce résultat est transitoire en plus du fait que la majorité de la population du pays soit illettrée et qui comprend plus facilement le langage nationaliste et religieux. Alors que les parents de Marjane évoquent le départ d'amis hors du pays qu'ils considèrent comme dangereux, en plus de morts plus ou moins suspectes de certaines de leurs connaissances, Anouche ne s'inquiète pas plus que ça. Tadji songe à quitter le pays, mais Ebbi refuse cette alternative. Lors d'un discours diffusé à la télévision, un gardien de la Révolution fait comprendre à la population qu'ils n'acceptent aucune opposition. Et un jour, Marjane apprend que son oncle Anouche a de nouveau été arrêté par la police du régime en place et que la seule visite qui lui soit autorisée, il souhaite que ce soit elle qui vienne le voir, chose qu'elle accepte la mort dans l'âme. Elle se rend à la prison et dans sa cellule miteuse. Anouche lui dit de garder espoir et que cette situation ne durera pas. Il lui offre un autre cygne avant qu'elle ne le quitte, et Marjane s'effondre en pleurs dans ses bras. Elle apprend par la suite la mort de son oncle, et quand Dieu vient la voir pour la consoler, elle Le rembarre violemment car les hommes qui ont assassiné son oncle l'ont fait en Son nom et elle ne Lui donne pas l'occasion de se justifier. Au début des années 1980, l'Irak, profitant de la faiblesse de son voisin perse, lui déclare la guerre. En effet, le régime en place avait effectué des purges massives dans les rangs de l'armée, ce qui l'avait considérablement affaiblie. Et de plus, pour lutter contre l'ennemi extérieur, il fallait éliminer l'ennemi intérieur comme les anciens opposants au précédent régime avec des arrestations et exécutions sommaires. Et en deux ans, la propagande et la religion ont pris une place importante. Pendant les cours, Marjane prend les choses à la rigolade et avec ses camarades de classe, fait un échange de disques en provenance de l'Occident, chose prohibée par le régime alors que le cours de religion porte sur les bienfaits du port du voile pour la femme. Une alerte aérienne se fait entendre et l'enseignante fait évacuer la salle pour les abris antiaériens qui sont les sous-sols. Quelques jours plus tard, alors que Marjane fait les courses avec Tadji, le ravitaillement des magasins se fait difficilement avec des rayons vides, et le peu de provisions encore disponibles sont l'objet de bataille entre clientes. Tadji range ses achats dans le coffre de la voiture quand un homme s'approche d'elle, lui demande de mettre son voile correctement sur la tête en la tutoyant, mais ne lui répond pas sur le moment. Elle le reprend quand il hausse le ton en lui demandant le vouvoiement par respect, et celui-ci se met à l'insulter car son comportement n'est pas digne d'une femme iranienne, mais celle d'une femme décadente. Elle demande à sa fille de monter dans la voiture et elle démarre en trombe. Elle est tellement furieuse qu'elle insulte l'automobiliste qui est derrière elle. Le pays s’enfonce un peu plus dans la guerre avec des alertes en pleine nuit à Téhéran. La ville est plus ou moins détruite mais la vie reprend vite son cours. Un après-midi, Marjane et deux ses amies se promènent et elles tombent nez-à-nez sur deux adolescents vêtus et coiffés à l'occidentale. Ceux-ci leur font un signe discret auquel les jeune filles répondent par un sourire timide. Marjane, qui entre en rébellion contre le système le fait savoir de manière subtile en faisant des inscriptions sur son blouson. Un jour, entrant des cours, Marjane demande à sa mère d'aller faire un tour au marché noir pour se procurer les dernières cassettes audio de groupes rock. Elle parvient à négocier le prix du dernier Iron Maiden avant de se faire prendre par deux mégères qui scrutent la moralité des jeunes filles de la ville. Quand elle voit l'accoutrement de la jeune fille, non seulement elles la réprimandent violemment en lui remettant son voile comme il faut, mais elles se décident à l'emmener au comité car elle présente toute la culture décadente occidentale avec, ses baskets, sa veste et une image à l'effigie de Michael Jackson, qu'elle tente de faire passer pour celle de Malcolm X. Elle amadoue ces deux femmes qui laissent tomber l'affaire, à son grand soulagement. Un jour, la femme de ménage d'un oncle de Marjane rend visite à Tadji, l'air déconcerté. Elle lui apprend qu'un clé à été donnée à son fils aîné, à l'école, qui serait la clé du Paradis si son fils accepte de s'engager dans l'armée pour faire la guerre et mourir pour la cause iranienne. Elle refuse que son fils lui soit enlevé pour des broutilles et Tadji lui demande de lui envoyer son fils pour qu'elle puisse parler avec lui. Lors de la discussion, Ebbi rentre dans la cuisine pour apprendre à sa femme que des voisins on été arrêtés. Pour oublier la pression constante que la population vit au quotidien, rien de tel que de faire la fête. Lors de ces fêtes plus ou moins clandestines, l'alcool est présent et l'un des oncle de Marjane devient le fournisseur d'alcool car il fabrique lui-même son vin. Et en revenant de l'une des ces fêtes, la famille Satrapi se fait arrêter par deux jeunes garçons qui font partie de la police religieuse qui demandent à faire une fouille chez eux pour voir s'ils n'ont rien de prohibé chez eux. Marjane et sa grand-mère, par un mensonge, parviennent à rentrer dans l'appartement pour vider toutes les bouteilles d'alcool présentes. Mais cela s'est avérée être une précaution inutile. La famille Satrapi se retrouve à l’hôpital où l'oncle de Marjane a été admis après avoir fait une sérieuse crise cardiaque suite à une descente de police dans son quartier. Sa femme sait qu'il a besoin d'une opération lourde qui ne se pas se faire en Iran, et qu'il doit être envoyé en Angleterre. Elle va voir le directeur de l'hôpital, qui n'est qu'autre que son ancien laveur de carreaux qu'elle fait mine de ne pas reconnaître, pour plaider la cause de son mari. Mais elle se heurte à un mur. Cependant, pour faire au plus vite, Ebbi apprend à la femme qu'il connaît quelqu'un qui fait des faux-passeport et qu'il pourra en obtenir un pour pouvoir évacuer le malade. Il se rend de ce pas chez le faussaire, accompagné de sa fille, qui lui promet un passeport pour la semaine suivante. Marjane et sa grand-mère passent une soirée au cinéma et après le film, elle évoque l'état de santé de l'oncle qui est la conséquence, pour la grand-mère, d'un éloignement injustifié de ses jeunes enfants à cause d'une guerre idiote. Quelques jours plus tard, le faussaire téléphone à Ebbi pour lui apprendre qu'il doit fuir suite à une descente de la police dans son atelier, qu'ils ont en plus arrêté la jeune fille qu'il cachait dans sa cave et qui était recherchée par la police et qui sera exécutée un peu plus tard. Et trois semaines plus tard, l'oncle de Marjane trépasse sans oublier l'intensification de la guerre dont la cible semble être Téhéran que l'armée ennemie tient à rayer de la carte. Lors d'un bombardement sur la ville, c'est le quartier dans lequel vit Marjane et sa famille qui est touché et la jeune fille s'aperçoit avec soulagement que sa famille n'est pas touchée, mais que des voisins proches ont été tués. Et lors d'un cours de religion, le professeur dit à ses élèves que les prisonniers politiques n'ont plus cours dans le régime actuel, ce que Marjane réfute avec force, s'attirant les applaudissements de ses camarades de classe, et la haine de son professeur. Peu de temps après, la directrice de l'école téléphone à ses parents pour leur faire part de cet incident. Et suite à cela et sous l'impulsion de Tadji, il est décidé de lui faire quitter le pays pour lui éviter de sérieux ennuis. Elle ira à Vienne, où une amie de sa mère est déjà installée et accepte de l'accueillir. La veille de son départ, la grand-mère de Marjane passe la nuit chez sa fille avec sa petite-fille en lui donnant le conseil suivant : « de rester digne et intègre à toi-même ». Le lendemain, ses parents l'accompagnent à l'aéroport et derniers conseils donnés avant une longue séparation. Mais avant de la quitter, Ebbi dit à sa fille ne de pas oublier d'où elle vient et qui elle est. À l'aéroport d'Orly, Marjane, toujours assise à la même place, en attente de son vol pour Téhéran et perdue dans ses pensées, retire son voile avant d'allumer une cigarette. Mais sa voisine de siège, dans la salle d'embarquement, est incommodée par la fumée. Elle se replonge dans ses souvenirs et les souvenirs qui lui reviennent sont ceux de son arrivée à Vienne, avec l'idée d'aller conquérir l'Europe. Alors qu'elle arrive chez l'amie de sa mère, au bout de quelques jours, celle-ci lui annonce que l'appartement est trop petit pour pouvoir l'accueillir et elle lui trouve un nouveau logement, dans une institution tenue par des religieuses, toujours à Vienne. Elle partage une chambre avec une adolescente autrichienne, mais ne parlant pas la même langue, les deux jeunes filles ne peuvent pas communiquer facilement. La jeune fille, fraîchement débarquée de Téhéran, doit apprendre à vivre seule et à devenir autonome au niveau des tâches ménagères, comme la lessive et la cuisine. Mais le mal du pays la prend. Parce qu'elle est dans un pays étranger où elle ne connaît personne, ou bien, est-ce le fait qu'elle ne puisse communiquer avec personne à cause de la barrière linguistique. Mais très tôt, elle se trouve un hobby : celui de passer son temps libre dans des magasins bien approvisionnés, à la différence de ceux de Téhéran. La rentrée scolaire au lycée français de Vienne est une occasion pour Marjane de se faire des amis avec qui elle pourrait communiquer plus facilement du fait qu'elle parle français, car ayant fait toute sa scolarité au lycée français de Téhéran, faisant ainsi tomber la barrière linguistique. Très tôt, elle se fait une bande d'amis, qui sont les marginaux du lycée, qui est très intéressée par son histoire personnelle. Avec ses nouveaux amis, elle découvre la vie alternative viennoise qui lui plaît énormément, après une période d'adaptation. Mais les vacances scolaires lui rappellent qu'elle est différente des autres et elle se retrouve de nouveau seule lors de ces périodes. Bien qu'elle soit restée en contact avec ses parents, en leur téléphonant régulièrement, en leur donnant des nouvelles positives, ce qui est loin d'être vrai, elle leur fait croire qu'elle est heureuse. Elle va passer les fêtes de Noël seule à l'institution mais elle va s'y faire renvoyer pour avoir tenu des propos choquants les religieuses à leur égard. Pendant un temps, Marjane erre d'appartements en appartements d'amis ou d'amis de ses amis avant d'échouer chez un professeur de philosophie à la retraite. Après avoir trouver un logement stable, elle décide de pleinement s'intégrer, en parcourant la littérature philosophique et politique occidentale, mais en comprenant bien qu'il y aura des chose qui lui échapperont à jamais dans cette culture. En 1986, lors des dernières élections, les amis de Marjane se décident à manifester contre le nouveau représentant de la politique autrichienne. Momo, le plus âgé du groupe, qui est punk à tendance anarchiste, explique à ses amis que la vie est absurde, ce qui à quoi Marjane répond avec virulence que son oncle, et les Iraniens qui se battent pour la liberté, ne sont pas morts pour rien. Et là, son désarroi refait surface car elle est séparée de ceux qu'elle aime. Elle essaie tout de même de mener une vie d'ado comme toutes les autres. Lors d'une fête, elle fait la connaissance d'un garçon avec qui elle converse et à qui elle ment sur ses origines. Elle quitte sa compagnie et s'apprête à rentrer chez elle quand sur le chemin, sa grand-mère fait irruption dans ses pensées et converse avec elle un petit moment. Sa grand-mère lui rappelle ce qu'elle avait dit la veille de son départ. Quelques jours après cette fête, elle se trouve dans le même café que la sœur du garçon avec lequel elle avait discuté. Elle parle de Marjane à ses amies et elles se moquent d'elle. Marjane vient à leur rencontre pour leur dire qu'elle est fière d'être Iranienne. Son ancienne bande d'amis partie du lycée, elle se refait facilement des amis et au cours d'un séjour à la campagne avec ses nouveaux amis, elle tombe sous le charme d'un garçon qu'elle rencontre lors d'une soirée autour d'un feu dans les bois et qu'elle pense être le garçon de ses rêves, mais la déception est de taille. Après s'être jurée de ne plus tomber amoureuse, elle tombe sous le charme d'un grand blond, Marcus, avec lequel elle vit relation emplie de complicité. Mais cette relation va partir en éclat le jour où elle trouve Marcus au lit avec une autre fille. Elle le quitte sur le champs et trouve refuge dans sa chambre. Mais sa logeuse fait irruption dans la pièce pour lui demander si elle ne lui aurait pas volé une broche qu'elle ne retrouve plus. Sous le coup de la colère elle quitte la maison. À partir de ce moment, Marjane va se retrouver à errer dans les rues de Vienne pendant des jours. Après sa rupture amoureuse, Marjane se rend compte que Marcus était un poltron. Après plusieurs jours dehors et dans le froid, elle se réveille dans un hôpital où le médecin lui apprend qu'elle a fait plusieurs bronchites qui ont failli lui coûter la vie, en plus de sa rupture amoureuse. Suite à cet incident, elle demande au médecin l'autorisation de passer un coup de fil, et là, elle téléphone à ses parents qui étaient inquiets ne plus avoir de ses nouvelles pendant plus de deux mois. Elle leur demande si elle pouvait rentrer, ils répondent par l'affirmative mais ce retour s'accompagne d'une condition : ne poser aucune question sur sa vie à Vienne. À l'aéroport de Téhéran, elle arrive à la rencontre de ses parents et son père la voit sans la reconnaître. Après les retrouvailles, ils se rendent dans l'appartement familial et la vie de famille reprend son cours interrompu. Ebbi parle à sa fille des conséquences de la guerre sur le pays et du rôle cynique que les Occidentaux ont joués dedans, sans oublier l'ultimatum lancé par le régime à ses opposants. La guerre avec l'Iran a fait tellement de morts que les Gardiens de la Révolution donnent leurs noms aux rues de Téhéran, donnant l'impression que la ville est devenir un cimetière géant. La seule visite que Marjane est contente d'avoir, c'est celle de sa grand-mère qui lui raconte les derniers potins de famille et qui lui apprend que les membres de la famille vont bientôt lui rendre visite. Ce qui ne réjouit pas vraiment Marjane. Depuis son retour d'Europe, elle reste cloîtrée chez elle et refuse de voir du monde. Mais la seule personne qu'elle souhaite revoir, c'est un ami d'enfance, Kia. Mais ce dernier a été mutilé par la guerre à laquelle il a été obligé de participer. Son mal-être est tel qu'elle se consulte un psychiatre qui lui annonce qu'elle fait une dépression. Malgré le diagnostique posé et un traitement à suivre, elle est de plus en plus mal, et un week-end où ses parents sont en déplacement, elle tente de mettre fin à ses jours en faisant une overdose médicamenteuse. Pendant cette période d'inconscience, elle rencontre Dieu et son oncle Anouche qui leur dit que son heure n'a pas encore sonné et Dieu la renvoie sur Terre. Une fois ses esprits repris, elle décide de se reprendre en mains en allant faire son inscription à l'université de Téhéran, en filière art. Elle se fait des amies avec lesquelles elle s'amuse en classe et à l'extérieur. Au début des années 1990, la jeunesse iranienne cherche à s'amuser, après les années de guerre qui ont suivi la Révolution, faire la fête était le moyen pour elle de se divertir, au point qu'elle oublie qu'elle vit dans un pays répressif. Et c'est au cours de l'une de ses soirées qu'elle rencontre Réza, qu'elle avait déjà croisé dans l'enceinte de l'université. Mais en Iran, il est difficile pour deux jeunes gens non unis par les liens du mariage d'être vus ensemble car les gardiens de la Révolution veillent aux bonnes mœurs. Marjane, qui est pouponnée pour son rendez-vous avec Réza, se retrouve face à une de leur descente, sur une grande artère de ville. Sachant qu'elle peut être arrêté à cause de son apparence, et pour ne pas avoir de problèmes, elle arrive près des policiers pour leur dire qu'un homme assis lui a tenu des propos indécents, alors qu'il l'a juste regardée. Quand elle raconte ça à sa grand-mère, une fois rentrer chez elle, celle-ci furieuse la remet à sa place en lui rappelant le sacrifice d'une partie de sa famille pour la liberté, et Marjane se sent alors coupable. Lors d'une réunion, organisée par les gardiens de la Révolution, à l'université centrale sur les conséquences de la guerre et les mœurs à adopter par les jeunes, les filles surtout, Marjane prend la parole et elle demande pourquoi les femmes doivent intégralement se couvrir pour ne pas exciter les hommes alors qu'eux peuvent s'habiller comme ils le veulent en faisant fi des sensations des femmes. Cela met les gardiens de la Révolution dans un drôle d'état. Elle rapporte cet événement à sa grand-mère qui est fière d'elle. Alors qu'elle est au volant de sa voiture avec Réza, qui évoque un possible départ du pays alors que Marjane n'est pas pour, ils se font arrêter par les gardiens de la Révolution. Ebby récupère sa fille après avoir payé une forte amende et il dit à sa fille d'être prudente quand elle se trouve avec Réza. Les deux jeunes amoureux commencent à en avoir assez de vivre une relation clandestine, car ils nepeuvent se voir seulement qu'entre quatre murs, ils prennent la décision de se marier. Chose qui ne ravit absolument pas Tadji. Mais sa fille la rassure. Mais au bout d'un an, la routine s'est installée et le mariage prend du plomb dans l'aile. Elle parle de ses problèmes de couple avec une amie, et celle-ci est surprise quand Marjane lui parle de divorce car elle et son mari sont bien assortis. Elle rend visite à sa grand-mère et comme Marjane est en pleurs, et elle sourit quand elle apprend que Marjane souhaite divorcer. Pour relâcher la pression due aux études et à sa vie de couple, elle va avec des amis à une fête. Mais celle-ci prend fin subitement quand les fêtards apprennent que les gardiens de la Révolution sont au pied de l'immeuble. Tous les produits prohibés sont jetés dans les toilettes, les filles revêtent une tenue correcte pendant que les hommes se cachent dans les escaliers de l'immeuble. Les gardiens arrivent dans l'appartement pour faire une vérification quand ils entendent une porte claquer, quittent l'appartement pour aller voir ce qu'il se passe. Ils tombent sur les garçons qui se dirigent vers les toits afin de leur échapper. Ils sautent de toit en toit des immeubles voisins, mais l'un d'eux rate son saut et fait une chute mortelle. Les gardiens laissent les autres s'enfuir. Marjane rentre chez elle au petit matin et elle est accueillie par un mari inquiet car elle ne l'avait pas prévenu de son retour. Elle lui apprend qu'un ami commun est mort avant de lui annoncer son souhait de divorcer. Elle décide de quitter définitivement l'Iran pour aller s'installer en France. Elle fait un dernier voyage avec sa grand-mère, va se recueillir sur les tombes de son grand-père et de son oncle Anouche. Les adieux avec sa famille sont déchirants et Tadji lui fait promettre de ne jamais revenir en Iran tant que la situation n'aura pas changé et c'est la dernière fois qu'elle voit sa grand-mère. Elle débarque à Paris pour une nouvelle vie.
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C'est bien ce que je dis...
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Là, tu évoques ton exemple, mais dans mon entourage (et il est plus que large), les descendants d'immigration européenne sont conservées la culture de leur ancêtres en plus d'avoir acquis la culture du pays d'installation. De plus, parmi ces descendants, beaucoup ont acquis la double nationalité (un peu plus de 80%), ce qui était le cas qui était sur le point d'acquérir la nationalité italienne, en plus que de la nationalité française quand la Grande Faucheuse est passé par là. Les filles de mon anciens patron, portugais, nées en France ont toutes les deux la double nationalité. L'une de mes amie, née en Bretagne d'un père suédois, a elle aussi la double nationalité. Et parmi mes camarades de fac, beaucoup possède une double nationalité. Ces personnes, bien que nées en France avec une culture française, ont aussi reçu une éducation dans laquelle la part de culture originelle a une place importante. Elles sont très loin d'être perdues... Alors, les généralités à deux balles...
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On vient me parler de barrière alors qu'il y a des crétins qui me revoit à une culture qui n'est pas la mienne, et tout ça à cause de mon patronyme.
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On peut très bien s'intégrer dans le pays d'accueil sans avoir à renier sa culture d'origine, et vouloir la transmettre sans que cela se sentent étranger dans le pays dans lequel ils sont nés à trois de trois crétins qui font des raccourcis pour le moins douteux.
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Ce sont certaines personnes qui ont l'esprit tordu et en qui conclus à des choses erronées à cause d'un détail.
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Je suis Parisienne, et de l'est de la ville.
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Et non, ce n'est pas un cas particulier.
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A l'auteur du topic. Mais ton post est interposé entre les deux :cool:
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Ce qui prouve bien que tu ne sors pas beaucoup de chez toi. Je connais beaucoup de descendants des immigrations polonaise, italien et portugaise dont certains de leurs descendants, bien que nés en France, ont la double nationalité.
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Merci de ne pas penser à ma place sur la question culturelle, dont ton interprétation est complètement erronée... Ensuite, les descendants issus des immigrations européennes comme les Polonais et le Italiens ont conservés la culture de leurs ancêtres en plus de la culture du pays dans lequel ils ont nés, et désolé de te décevoir sur cette question. Ces personnes ont une double culture dont ils ont fières car ils savent d'où ils viennent.
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On ne peut pas nier la culture d'origine d'un individu parce qu'il n'est pas né dans son pays d'origine. Et le problème vient du fait que certains crétins lui refuse son appartenance national par la fait que sa famille n'est pas originaire du pays d'accueil et qu'on lui demande d'abandonner et d'oublier la culture de ses ancêtres pour s'intégrer, ce qui est un comble vu qu'il est né dans le pays d'accueil qui a été choisi par ses parents...
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Pour moi, le problème vient de certains crétins qui estiment que certaines personnes, d'origine étrangère, mais nées en France, sont considérées comme étant étrangère car étant éduquée dans leur famille avec l'idée de conservation de la culture d'origine, qui n'est pas incompatible avec le fait de vivre dans un pays avec une culture différentes. Pour moi, c'est l'assimilation complète qui est dangereuse avec on ignore un pan de la culture originelle de la personne. Alors les extrémistes à deux balles des deux côtés, non merci.
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Et, bien je vois que je vais vous faire découvrir des choses avec ces huit tomes, alors.
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Voilà, j'ai les éléments que je voulais. Bon courage alors.
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Et bien, tu poses des jours de congés ou des RTT auprès de ton patron au lieu de vouloir agrandir le trou de la Sécurité Sociale. Et là, je suis gentille.
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Pourquoi veux-tu te mettre en arrêt maladie ?
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Point de vue différent sur le sujet. Mais la récupération des émeutes est un fait. De plus, l'auteur du topic évoque la Révolution qui pourrait s'expliquer car le biais de ces émeutes.
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Si elle s'est bien entouré et que le père du bébé s'en occupe pendant qu'elle étudie, c'est faisable.
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Foire, l'Ombre d'un doute Elle peux toujours des études pendant sa grossesse ou après pour assurer son avenir et celui de son enfant.