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miq75

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  1. Mémoriser comment accéder à une information est aussi un effort de mémorisation, au même titre que de mémoriser directement l'information. C'est la nature de ce qui est mémorisé qui diffère, pas la nature du processus de mémorisation lui-même. De plus, le problème qui se pose par les technophiles est celui de l'accès à l'information pertinente parmi un volume d'information immense alors que celui qui se posais sans la technologie était juste celui de l'accès à l'information tout court. Entre apprendre par cœur un cour tout fait et se créer sois même un avis sur un problème en croisant des sources différentes, personnellement, je trouve plus paresseux et moins imaginatif celui qui se contente d'apprendre bêtement... Et pour ce qui est de la fiabilité, le cerveau non plus n'est pas absolument fiable.
  2. Ça ressemble plus à de l'algorithme génétique qu'à de la programmation génétique (oui, il y a une nuance entre les deux termes). Un algo génétique fait évoluer par sélection une population de solution (tes paramètres, des données). Dans un programme génétique, ce qui évolue à chaque sélection c'est une population de programmes (certes, un type de donnée particulier, mais tu connais la différence entre données et programmes). Ce programme va être appliqué à un "robot" virtuel dans un espace de simulation pour tester son efficacité, là ou les données des algos génétiques sont appliquées comme paramètres d'une simulation. C'est un poil plus complexe à mettre en œuvre, mais c'est le même principe, appliqué à un programme plutôt qu'à une suite de valeurs. Après, ces programmes génétiques reproduisent très souvent des programmes connus, mais parfois ils peuvent être originaux.
  3. Tout a fait, et c'est le même problème avec les élèves qui simplement utilisent une calculatrice pour faire une multiplication simple au lieu de connaitre leurs tables et de faire un brin de calcul mental. En fait on est en train de se rendre compte (et on a scientifiquement mesuré) que le cerveau développe des capacités différentes grâce à internet. Celle d'accéder à l'information et celle de retrouver rapidement l'information déjà accédée, plutôt que celles de (re)créer l'information et celle de la mémoriser. C'est un glissement de compétences, plutôt qu'un abrutissement. Mais ça pose quand même le problème de la dépendance envers la technologie.
  4. Ça n'est pas si simple que cela. Par exemple, les ordinateurs ont permis de corriger des erreurs des tables de fins de parties d'échecs (genre de savoir que un roi seul face à un roi seul mène forcément à un nul). Tables qui étaient utilisées par tous les meilleurs joueurs humains depuis des dizaines d'années avec leurs erreurs. Et même pire que cela, à l'analyse post correction de ces fins de parties, les humains n'arrivent toujours pas à comprendre quels sont les méthodes utilisées pour gagner par l'ordi sur ces fins de partie, mais surtout n'arrive pas à les reproduire, alors que le programme, si... L'apprentissage, on sais le faire. C'est plus l'adaptabilité qui manque à l'ordi, la capacité à une vision globalisante et à une méta analyse des problème complexes. Genre la capacité de se dire : Stop, ça fait trop longtemps que je tourne et n'avance pas, comment voir et résoudre le problème autrement ?
  5. Ben... en partie, oui. Mais on sais créer des programmes qui "apprennent". En programmation génétique on fait découvrir par tâtonnements le programme qui va résoudre un problème donné. C'est long, très long, alors on ne le fait qu'avec des problèmes simples, très simples. Mais techniquement, et même si on peut rattacher la solution générée à une forme qu'on aurait pu programmer humainement, et même si la structure dans laquelle ces évolutions sont possible doit être programmée, c'est bien un programme qui crée un programme qui dépasse les compétences du programme père...
  6. Crois moi, je suis bien placé pour te dire que ce n'est pas le cas, même si certains jeux sont résolus (c'est à dire qu'on sait pour chaque position possible quel est le meilleur coup à jouer) grâce aux machines (comme les checkers). Aux échecs, par exemple, un ordinateur bat le meilleur joueur humain. Au go, c'est très loin d'être le cas sur un 9 lignes, malgré les récents progrès dus aux méthodes de monté carlo, alors sur un 19 lignes (taille standard pour les jeux humains), il reste du chemin. Et là je te parlais de battre un joueur humain à n'importe quel jeu. C'est à dire, un programme, un humain et un jeu tiré au hasard, parmi les milliards de combinaisons de jeux possibles. Les programmes qui battent les humains aux échecs sont ultra optimisés pour un seul jeu, modifie très simplement la règle, comme avec le football chess, et ils sont complètement perdus.
  7. Ça fait des années que la technologie dépasse l'homme dans une foultitude de domaines (la vitesse de déplacement, la puissance dégagée, la précision du mouvement, la détection, la survie, la preuve mathématique, ou même les échecs... etc). Quand à l'intelligence, essaie de faire traduire un texte d'une langue vers une autre par un ordinateur, ou de résumer un texte dans une même langue, ou encore de créer un programme qui est capable de battre un humain à n'importe quel jeu, ou une machine qui peut passer l'aspirateur ET faire la vaisselle aussi bien que toi, et tu comprendras tout de suite que "l'intelligence artificielle" est à des lieues, pour ne pas dire à des millénaires, de certaines autres capacités humaines. Et la(es) génération(s) d'idiots n'a(ont) pas attendu après la technologie pour exister.
  8. La croyance est le précurseur à la connaissance. Seule l'expérience et la modélisation permettent à la croyance de prendre le statut de connaissance. Mais elle n'en est une que jusqu'à ce que le paradigme change (lorsque l'on trouve – et fait connaitre – une expérience dont le résultat est inattendu et une nouvelle et meilleure modélisation qui explique à la fois les anciens résultats et le nouveau). Du coup, dans la pratique, on peut distinguer la connaissance de la croyance. La connaissance est ce qu'on peut prouver. Que la gravité existe, je le sais. Je peut le prouver en lâchant un caillou sans lui donner d'énergie et il se dirigera vers le sol. Mais au niveau individuel, on est obligé de seulement "croire" certains fait présentés comme connaissances dans le paradigme, parce qu'on ne peut pas avoir compris et soi-même expérimenté toutes les expériences qui servent à décrypter notre monde. Alors c'est la confiance que l'on a en ceux qui "savent" qui nous permet de passer de la croyance à la connaissance. Du coup, dans l'absolu, on ne peut pas distinguer la connaissance de la croyance. On ne peut que choisir en qui on fait confiance. Que la force électrofaible existe, je le sais/crois uniquement parce que certains ont prouvés son existence, mais je ne comprends en rien leur démonstrations et expérimentations. Seulement eux, je les crois (ou crois les connaître). Grand corps malade : L'enfant est un adulte qui sais qu'il croit. ... L'adulte est un enfant qui crois qu'il sait.
  9. miq75

    Mathématiques

    D'une part, -x, ce n'est pas un nombre naturel, ça ne correspond pas à une valeur qu'on peut palper. Parler de nombres négatifs, c'est juste une solution élégante pour résoudre les équations de la famille de x=3-5 (celles du type y=5-3 ont des solutions dans les nombres naturels, elles). Et y'a plein de choses dont on a remarqués avec la pratique qu'elles se simplifient avec ces -: x+(-y) = x-y x-(+y) = x-y -x + x = 0 --x = -(-x) = 0-(0-x) = 0-0+x = x et plus généralement : -(+x-y) = -x+y (on inverse les signes dans une parenthèse précédée d'un - quand on la retire) (-x)×(-y) = x×y d'autre part : 3 = 1+1+1 -3 = -(1+1+1) Multiplier, c'est remplacer toutes les unités du premier nombre par le second. 3×x = (1+1+1)×x = x+x+x (par distribution), mais comme pour les nombres négatifs, on ne peut pas le palper, (on ne peut pas écrire -3 fois le x, parce que on ne peut pas moins-écrire x, sauf à le faire graphiquement). En revanche, on connait des règles de simplification de la double négation et de distribution, ainsi que celle de la construction de la multiplication. Et on peut ainsi dire que : 3×3 = (1+1+1)×(3) = (3+3+3) = 9 3×(-3) = (1+1+1)×(-3) = (-3+-3+-3) = -3-3-3 = -9 (-3)×3 = -(1+1+1)×(3) = -(3+3+3) = -9 (-3)² = (-3)×(-3) = -(1+1+1)×(-3) = -(-3+-3+-3) = (3+3+3) = 9 Graphiquement, si je multiplie 3 par différentes valeurs : La première ligne représente la première variable de ton équation (3, c'est à dire également 3×1, puisque la multiplication par l'unité est invariante). Ce 3 est représenté horizontalement par des +==. La seconde variable vas être représentée dans la hauteur. Pour passer de 3 à 3×3, on va transformer chaque +== (unité de la première variable) en +==+==+== (représentation du 3 qui correspond à la seconde variable). On perçoit bien un mouvement de grossissement de chaque unité, quand on passe de ×1 à ×3. Je ne l'ai pas fait, mais on voit que plus on va augmenter le nombre par lequel on multiplie, plus ce qui était une unité au départ va grandir et plus les lignes diagonales dessinées vont se prolonger. 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ×1 --+==+==+_=+--+--+--+--+--+--+--+ 3×1 = 3 | \ \| \__ | \ |\_ \__ ×2 --+ \ | \_ \__ | \ | \_ \__ | \| \_ \__ ×3 --+==+==+==+==+==+==+==+==+==+--+ 3×3 = 9 Maintenant, qu'est ce qui se passe quand tu multiplie par un nombre négatif ? Ce coup-ci, pour prolonger l'exemple précédent, on continue le graphe dans l'autre sens. Au lieu d'aller de 1 vers 3 en descendant, on remonte de 1 vers -1 et même jusqu'à -3 ×-3 --+_=+==+==+==+==+==+==+==+==+-- 3×-3 = -9 | \__ \_ \ | | \__ \_ \ | ×-2 | \__ \_ \ | | \__ \_ \ | | \__ \_ \ | ×-1 --+--+--+--+--+--+--+_=+==+==+-- 3×-1 = -3 | | \_\_\ | | | \\\| ×0 | | + 3×0 = 0 | | |\\\__ | | | \ \_\__ ×1 --+--+--+--+--+--+--+--+--+--+==+==+==+-- 3×1 = 3 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 Note au passage l'annulation de la multiplication par 0 et l'inversion lors de la multiplication par -1. Ensuite, qu'est ce qui se passe quand c'est la première variable qu'on rends négative ? Dans ce cas, il faut un autre schéma. Les précédents ont pour base que la première variable est 3 et ce n'est plus ce qu'on veut. On commence donc avec la ligne (-3)×1 du graphique suivant sauf qu'on va partir dans l'autre sens. Pourquoi dans l'autre sens ? Parce que comme on a comme première variable un nombre négatif, tout est inversé entre la gauche et la droite (ben oui, l'axe horizontal est celui de la première variable !). Et du coup, en multipliant notre nombre négatif par un nombre positif (donc sans la changer de signe), on va transformer un +== négatif en +==+==+== négatif lui aussi ! -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 ×1 --+--+--+--+--+--+-_+=_+==+==+-- -3×1 = -3 __/ _/ / | __/ _/ / | ×2 __/ _/ / | __/ _/ / | __/ _/ / | ×3 --+==+==+==+==+==+==+==+==+==+-- -3×3 = -9 Et si maintenant on fait -3×-3, on repart vers le haut et ... vers la droite, dans le positif ! Et toujours en repassant par le -3×0 = 0. Mais là, je te laisse rêver au schéma, moi je vais me coucher. (C'est que je pars en vacances très tôt demain.)
  10. Saturer son corps, que ce soit par la pratique de trop sport ou par la consommation exagérée de compléments alimentaires, ça reste un excès... Qu'est ce qu'il se passera quand il arrêtera (même progressivement) ses compléments et son entrainement ? Il y survivra combien de temps et en quel état ? S'il y survit bien et en forme, aussi longtemps que le quidam moyen, alors seulement on pourra dire que ce n'est pas de l'excès. En attendant j'ai un gros doute...
  11. Chocolat noir fondu et blanc d'œuf monté en neige, ça prends très bien au frigo. Pas besoin d'autres ingrédients, mais tu peut mélanger les jaunes au chocolat noir avant de mettre les blancs en neige, si comme moi tu n'aime pas avoir des reste monochromes d'œufs au frigo.
  12. ben, ça dépends, y'en à qui laisse pas souvent trainer les aliments aussi
  13. le salé : soupe. le sucré : compote.
  14. Pour le moment, on est plutôt dans les bredeles et les manneles, Noel et st nicolas obligent ! merci :)

  15. Je viens de recevoir un colis de foie-gras, donc ça devrais aller :) Merci la sauvageonne chocolatée !

  16. Tu ne me feras pas croire que le gars de la première photo ne passe que 4h par semaine en salle. Et nulle part je n'ai dit que 4h par semaine c'était de l'excès. J'en faisais 6h par semaine plus des compétitions le WE, et j'ai écrit que ça c'était la limite. Et qu'elle était carrément franchie par les élèves de sport-étude que je cottoyais alors, des pré-adolescents qui s'entrainaient 2 heures par jour tous les matins, et dont une partie étaient physiquement déglingués à 20 ans (notamment des genoux et des problèmes de croissance). Tout est question de mesure et de santé.
  17. miq75

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    rammstein ! (expliqué aux enfants)
  18. Se "mettre en couple" (titre du topic) et "séduire" (sujet du sondage) sont deux choses totalement distinctes. (Et entre les deux, y'a tirer un coup, qui est encore une sacrée distinction.)
  19. Ben, c'est ce que je dit depuis le début : le but du sport, c'est pas d'avoir des gros biceps, c'est juste de se sentir bien en se maintenant en forme (et si possible en partageant quelque chose), mais pas en "surforme", pas besoin d'aller au delà d'un certain équilibre. Comment sera son corps dans 10 ans, au gars de la photo ? Et dans 20 ans ? Si c'est pour être "beau" pendant 10 ans et être déglingué après, c'est une connerie. Respecter son corps et le conserver toute sa vie en pratiquant raisonnablement du sport, j'y vois pas d'inconvénient, au contraire, mais ingurgiter des produits spéciaux et passer des heures en salle (qui plus est tout seul sur une machine) pour faire saillir ses muscles rapidement, sans se soucier du fait qu'on se déglingue le corps sur le long terme avec ça, ben, fait le si ça t'amuses, moi pas. Comment définir la limite à partir de laquelle ça devient mauvais pour la santé plus tard ? Ça c'est la vrai bonne question. Clairement, le gars de ta photo, pour moi il est déjà bien au delà, parce que je n'imagine plus comment son corps pourra bien vieillir. Après peut-être que je me trompes et qu'il vivra en parfaite santé jusqu'à 120 ans, mais moi je ne prendrais pas le risque, ni ne cautionnerais, d'autant plus que je n'en comprends pas l'intérêt, surtout si pour continuer a vivre sereinement il doit passer sa vie enfermé dans une salle de sport à entretenir son corps (ce qui s'apparente à une vie autarcique de mon point de vue, tellement il y a d'autres choses plus intéressantes à faire qui plus sont partageables avec d'autres gens). Et à part ça y'a un monde entre ne faire aucun sport et être tout mou et ne faire que ça et être excessivement musclé. Y'a notamment la pratique modérée de sport, celle qui muscle un peu le corps, qui entraine un peu le cœur, qui assouplis les articulations, qui accrois la capacité pulmonaire, bref, qui fait du bien au corps sans le déformer immodérément dans un de ses aspects. Crois moi, quand tu côtoie une contorsionniste ultralaxe de moins de 20 ans, tu es en admiration. Quand elle te dit qu'elle se donne encore comme espérance de vie hors fauteuil roulant pas plus de 5 ans, 10 au grand maximum ça calme.
  20. Non, je suis juste fan des taches de rousseur et des peaux de rousses...
  21. Que ce soit du fond de teint, du blush, ou du PQ pris dans du latex et maquillé par dessus, je m'en fout. Le point important c'est que je vois que ce qui m'intéresse est caché. À mon goût et hors pathologies, les rougeurs et les imperfection font partie de la beauté du visage.
  22. Et ben je préfère largement ta façon de te maquiller à celle de la première photo. Tu n'as pas besoin de tonnes de peinture pour montrer que tu est jolie. Trop, ça cache la beauté naturelle et je trouve ça rédhibitoire (un peu comme des faux cils, faux ongles, ...), ou alors il faut que ce soit dans un contexte bien particulier (genre soirée gothiques, jeux de rôles, spectacles, zombies walk, avec les vêtements et la coiffure travaillés de concert, bref, comme complément à un style/déguisement volontairement marqué). Après, pour des filles (ou des mecs) qui s'habillent en victorien ou en loligoth au quotidien, avec corset et grandes robes, ou les punkettes percés et tatouées de partout, il faut le maquillage qui va avec, ça fait partie du personnage. Mais hors rôle, non. Et vu ta photo, tu n'est pas de ce genre, alors toi c'est le naturel qui te vas. (Et puis c'est mon goût perso, hein.) Enfin, peut être bien que la première photo attirera plus de gars, mais je ne suis pas sur que ceux-ci t'intéresseront particulièrement. Je ne la trouve pas moche, mais je la trouve un peu trop maquillée, c'est quoi la vrai couleur de la peau de son visage ? Je préfère voir le vrai grain et la vrai teinte de sa peau, plutôt qu'un masque (même fin) sur ceux-ci.
  23. Moi je trouve la seconde photo déjà limite trop maquillée pour le quotidien, je préfère le naturel. Après, ça dépends aussi des circonstances. En boite, un peu plus maquillée, ça passe sans problème.
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