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cricket

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Tout ce qui a été posté par cricket

  1. cricket

    Infidélité

    Une nécessité faut pas déconner non plus. Il n'y a rien de vital dans une tromperie. Si le conjoint ne veut plus partager on commence par se demander pourquoi et comment on pourrait régler le problème. Si c'est insoluble on se quitte, pourquoi rester et mentir? Je n'ai jamais compris. Personnellement j'ai toujours voulu le beurre et l'argent du beurre, c'est à dire une relation mais avec la possibilité d'aller voir ailleurs si et quand ça me chante. Bah il suffit d'annoncer la couleur directement et de choisir des conjoints qui l'acceptent, plus de problème. Ça me fait rire tous ces gens qui citent la fidélité dans les piliers important de leur couple mais qui n'arrivent pas à se tenir à leur propres règles. Je me demande s'ils se dupent eux même et surévaluent leur volonté de se tenir à carreau, alors qu'ils y croient vraiment. Ou si simplement ils ont fait le choix de la fidélité par défaut, parce qu'après tout c'est soit disant comme ça qu'on forme un couple et puis, malheur, si l'autre venait à l'apprendre il pourrait nous tromper à son tour. NOUS ! Comment oserait il?
  2. Et ce qui tue toute possibilité de relation c'est l’idéalisation. Autrement dit, le meilleur moyen de ne tomber amoureux de personne c'est d'être amoureux de l'amour. Un point partout, la balle au centre et vive les essais.
  3. Oui oui on a tous vu qu'il a posté une video humoristique pour répondre à ton post qui contenait déjà deux fois le mot " nazi". Une première fois pour dire qu'il promeut des idées pire que le nazisme : Et une deuxième fois pour l'accuser de te considérer comme un nazi alors que t'es le seul à voir un tel sous entendu dans ses post. (Une telle victimisation on dirait une féministe. ) : Bon bah moi aussi je vais laisser tomber. Quand je vois autant de mauvaise foi, il faut se rendre à l’évidence qu'il n'y a rien plus rien à se dire.
  4. Euh? Je crois que tu aurais dû surligner en rouge aussi la fin de la phrase : "Au total, 53% des femmes disent avoir été confrontées à l'un ou à plusieurs de ces trois cas de figure. " Dans les 53% total, certaines auront vécu que du harcèlement sexuel sur leur lieu de travail, d'autres au travail et en dehors. Certaines auront été agressées mais pas harcelées, alors que d'autres cumuleront les deux. Tous les cas de figure sont possibles. Du coup ça n'a aucun sens d'ajouter les pourcentages entre eux.
  5. Non vous ne parlez pas des mêmes chiffres puisque De Haas ne parle pas de viols mais de violences sexuelles, ce qui inclue les viols, les agressions sexuelles et le harcèlement sexuel. https://www.20minutes.fr/societe/2154799-20171020-plus-francaise-deux-deja-victime-agression-harcelement-sexuels
  6. Vous ne parlez pas des mêmes chiffres. Ton lien n’évoque que les estimations de viols par an. De Haas, il me semble, comptait les estimations de violences sexuelles donc viols + agressions sexuelles (+harcèlement sexuel ?) dont une femme sur deux serait victime au cours de sa vie. Ce n'est pas du tout sur la même échelle. Personnellement je n'ai pas été choquée par ses propos, ça m'a paru évident que c’était un calcul au doigt mouillé : " j'en sais rien, c'est peut être". C'est quand même pas aussi affirmatif que ce que le titre de l'article laisse penser.
  7. Sauf qu'un mot ne se comprend pas uniquement par son étymologie mais aussi par sa définition, son histoire et les glissements de sens qu'il a forcément dans le langage. Le choix du mot "féminisme" s'explique parfaitement puisque pour atteindre l’égalité homme/femme en droit, c’était bien les droits des femmes qu'il fallait rehausser. Expliquer que les féministes veulent la suprématie des femmes sur les hommes parce qu'il contient le mot "femme" c'est pas très honnête et c'est oublier la définition. Si on va par là offrir un emploi devrait être interdit par la convention de Genève, bah oui travail venant de trepalium signifiant torture, l'employeur est forcément malveillant...
  8. Mince tu as répondu avant que j'edite. Du coup je repose ma question. Vu que la connaissance absolue est impossible, penses tu qu'il ne sert à d'apprendre ? Si tu penses que c'est utile malgré les limites, pourquoi en serait il autrement pour l'amour ?
  9. Et bien c'est surement parce que tu penses ça et moi le contraire qu'on ne pourra pas se comprendre. Pour moi, rien ne contredit l'absurde. Il n'y a que le sens des priorités qu'on se fixe qui rend cette mascarade vivable, et si on saupoudre soit de naïveté soit de cynisme on peut même vivre sa vie sans trop se poser de question existentielles. J'ai juste tiré un trait sur l'absolu. Cela ne veut pas dire que je ne crois qu'aux sensations et pas aux sentiments, simplement qu'ils auront toujours une dimension humaine et donc une limite. L'amour absolu n'existe pas tout comme la liberté absolue nous est inaccessible, pourtant j'adorerais être pur esprit et me téléporter dans le temps et l'espace. Et la connaissance absolue ce serait énorme, hélas c'est aussi impossible. D'ailleurs selon ta conception puisque la connaissance ultime n'existe pas alors il est inutile de se cultiver? Désolé de quoi ? Qu'on ne se comprenne pas ? Ou qu'il manquerait quelque chose à mon intelligence, laisse moi deviner, pas assez spirituelle? ( C'est mon coté féminin ça tu sais bien ) Je n'en suis pas si sûre, à moins de croire qu'on est touché par la révélation du sens de la vie aux portes de la mort. Si ce n'est pas le cas, alors ce ne sera que notre point de vue aussi faillible soit il. Notre jugement est d'ailleurs d'autant plus altéré qu'on voit la fin venir et donc notre angoisse existentielle qui se rapproche. Porter un jugement sur son vécu si on n'est pas serein me semble une mauvaise idée. C'est tout au long de sa vie qu'il faut faire ce travail d'acceptation de soi même et de ses choix. En plus (mais ça c'est parce que je suis mauvaise) un retournement de veste tardif me fait bien plus penser à une façon hypocrite de se rassurer qu'à une épiphanie. C'est un peu facile d'affirmer que finalement c’était l'amour l'important alors qu'on s'est comporté comme un/e con/ne égocentrique toute sa vie. C'est tenter de se donner bonne figure, en voulant se convaincre que "cette fois on a compris".
  10. Est ce que parce que c'est notre dernière pensée que ça la rend plus vraie? Si on a passé toute sa vie a être heureux et qu'on change d'avis à la dernière minute, en quoi cela invalide notre vécu ? Et si au contraire c’était cette dernière impression sur laquelle on se trompait, pétri de la trouille d'avoir mal fait et se concentrant donc plus sur nos ratés que sur nos réussites?
  11. Et même si c'est l'amour notre critère ce n'est pas forcément celui qui correspond à sa description. Celui là je ne l'ai jamais vécu et je n'ai pas envie de le vivre. L'amour est d'autant plus beau qu'on ne fusionne pas. Ce qui est touchant dans la confiance c'est que l'autre a la possibilité de nous trahir. Si on sait instantanément ce que pense l'autre alors on n'a plus besoin de le croire. Personnellement ça ne me vend pas du tout du rêve. Tout l’intérêt de la découverte d'autrui est qu'il nous échappera toujours. On ne le comprendra jamais en totalité et on ne pourra pas ressentir précisément ce qu'il ressent, on ne pourra jamais entrevoir son âme dirait il. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi placer cet espoir dans l'amour pour la quête du sens de la vie. Je veux dire qu'à partir du moment où on pense la vie absurde pourquoi l'amour ferait il exception? Il est pourtant aussi humain que le reste alors pour quelle raison transcenderait il la condition humaine? Si on contraire on croit en la magie, pourquoi serait elle exclusive à l'amour? Pourquoi ne pourrait elle pas aussi englober la beauté, le plaisir, la connaissance, etc.. jusqu'à donner un sens à la vie? Ça me dépasse. J'ai l'impression que son raisonnement a le cul entre deux chaises.
  12. C'est marrant je viens juste de tomber sur cette video. Ne pas se fier au titre, je pense qu'on peut s'identifier à ce qu'il raconte sans être surdoué. En tout cas ça met le doigt plus précisément sur ce que j'essayais d'exprimer (avec mon parallèle de la télépathie) sur la limite de ce qu'il est possible techniquement de partager avec l'autre, en parlant de la notion de solitude existentielle. C'est cette solitude indépassable, je crois, qui te "bloque". Je vois bien la logique dans le fait de décréter que puisque la relation ne sera jamais complète, puisqu'il n'y aura jamais fusion alors elle sera forcément superficielle, et si elle est superficielle alors elle est superflue (même si je suis pas d'accord). C'est comme dire que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue parce qu'elle contient de la souffrance ou de l'ennui et pire elle a une fin. Ça se tient comme raisonnement, ce n'est pas le problème. Le problème c'est qu'avec ça on ne va nulle part. La condition humaine c'est peut être de la merde, mais c'est le seul cadre dans lequel on peut évoluer, alors il faut faire avec...ou pas. Parce qu'après tout pourquoi s'emmerder à aller quelque part puisqu'on va mourir? @hell-spawn En tout cas je t'invite à regarder plusieurs de ses video, certaines pourraient te plaire, notamment celle sur la sociabilité usuelle, qui peut être insupportable tellement ça parait creux. Mais il y a des bribes intéressantes à piocher un peu partout. Et plutôt que de continuer à creuser du coté des relations hommes femmes, sujet sur lequel tu tournes visiblement en rond peut être te serait il plus profitable de réfléchir plus profondément à comment gérer la finitude, à savoir la mort et la solitude existentielle.
  13. Je crois comprendre que c'est le topic bilan : "Mon désir profond c'est la télépathie. Je considère que si la connexion est assez forte alors n'y a plus besoin de se parler. Et je ne parle pas juste de langage corporel qui permet d'exprimer ses émotions mais d'une vraie télépathie, capable de transmettre des pensées complexes et même des sentiments. Jusqu'ici je n'ai jamais réussi à trouver un homme apte à combler ce désir. Je ne pense pas que c'est parce je souhaite l'impossible, non (et de toute façon si c’était le cas, je ne pourrais rien y changer). C'est simplement que les hommes ne sont pas compatibles avec moi et donc avec les femmes, puisqu'elles désirent toutes au fond être télépathes. Après tout, c'est le lien ultime ! Celles qui ne le veulent pas se contentent d'un rien, de superficialité et je suis triste pour elles. Je suis certaine que si les hommes étaient aussi réceptifs et désireux que moi de transmettre leur pensées, on pourrait y arriver et ce serait sublime, je l'ai déjà lu dans un livre. Si nous n'y échouons c'est juste parce qu'ils ne savent pas se donner vraiment, en sont ils seulement capables ? Je crois que ce n'est tout simplement pas dans leur nature. Ils ne faut pas leur en vouloir, ils ne savent même pas ce qu'ils manquent, les pauvres. " Voilà comment je résumerais tes différentes interventions sur les relations hommes/femmes. Bien sûr je l'ai adapté à ma vision de la connexion parfaite qui est la télépathie mais le reste du déroulé n'est pas de moi. Ai je fais le tour?
  14. Tu n'es pas contraint de lui dire, fais le uniquement si tu le souhaites. Il n'y a pas d'obligation à faire son coming out avec tambour et trompettes. La vie sexuelle c'est personnel, on ne la confie donc que si et quand on veut. Si tu ressens le besoin ou l'envie de lui en parler n’hésite pas à en discuter avec elle. Si au contraire tu considères que tu préfères garder ça pour toi, tu n'as pas de compte à lui rendre.
  15. Il m'a bien fait sourire cet échange. Ça m'a rappelé ce dessin.
  16. cricket

    vers un RSA dégressif

    On est en train de réinventer l'eau chaude là. Si on veut faire l'inventaire de tous les droits des chômeurs et pistes pour s'en sortir, les divers travailleurs sociaux sont là pour ça. Et ils font pour la plupart bien leur taf. Mais il faut croire qu'il est beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre en réalité que dans votre tête. Une réinsertion ça se fait au cas par cas, en prenant en compte les difficultés personnelles des gens. Toi peut être pas, mais si si ça a été dit.
  17. cricket

    vers un RSA dégressif

    C'est pas étonnant non plus, en fait il faut certainement ni trop ni trop peu. Si trop c'est l'organisme de financement qui refuse de payer arguant qu'on n'en a pas besoin. Si trop peu c'est l'organisme de formation qui va considérer que vous êtes un risque de baisser leur superbe taux de réussite (qui n'est pas le pourcentage de diplômés à la fin mais ceux qui ont retrouvé un emploi dans les 3 ou 6 mois j'sais plus). Donc même si vous avez le niveau si votre employabilité est mauvaise, au suivant. Et j'ai pas besoin de préciser que l'employabilité d'un RSAiste est au raz des pâquerettes, manquerait plus qu'il soit vieux et il n'a qu'à attendre patiemment sa retraite ou plutôt le minimum vieillesse. Bah oui, pour le RSA socle en tout cas. Ça signifie qu'on a déjà épuisé ses droits au chômage. Et plus le temps passe plus on a de difficulté à retrouver un emploi. Il me semble pas, non. Je ne suis pas d'accord avec ta vision de l’école, mais je vais faire comme si dans mon paragraphe suivant. Je ne développerais pas plus parce que ça va vite partir en hors sujet. ^^ Il SuffiSAIT. Quand on est au RSA c'est qu'on a déjà des trous dans son CV (ne serait ce que le dernier, celui qui nous a mené au RSA) donc qu'on a déjà eu des difficultés à retrouver un emploi, donc qu'on n'a pas eu le diplôme prisé des employeurs. J'espère que si on achète ta technique infaillible pour retrouver rapidement un emploi, une machine à remonter le temps est offerte. Sinon ça ne vaut pas le coup.
  18. cricket

    vers un RSA dégressif

    Tes conseils seront valables pour les gens qui sont dans ta situation afin qu'ils évitent de tomber dans le chômage longue durée et le RSA, pas pour ceux qui y sont déjà. Leur contexte n'ayant plus rien à voir avec le tien. Pour avoir un beau CV bien rempli, et un poste recherché il ne faut pas encore être tombé dans la précarité. C'est aussi pertinent que de dire à une smicarde de 45 ans à l'usine qu'elle aurait dû faire des études, à moins de remonter dans le temps ça va être compliqué. La pauvreté c'est un engrenage. Bien sûr on peut s'en sortir mais il faudra déployer plus d'efforts que pour celui qui est déjà dans le circuit et n'a qu'à se laisse pousser par le mouvement (et travailler évidemment). On peut par exemple reprendre une formation mais elles sont en pratique plus accessibles aux personnes déjà en poste pour se perfectionner qu'aux chômeurs longue durée souhaitant se reconvertir. Même si en théorie on dit le contraire, pour avoir la tête dedans depuis le début de l'année, je peux t'assurer que c'est pas la même soupe. Les organismes de formation se font mousser (et subventionner?) sur leur taux de réussite. Ils préféreront donc, comme les employeurs, accepter des gens qui ont un beau CV et "une bonne employabilité". Je me suis déjà faite recaler pour le financement d'une formation alors que j'avais réussi l'entretien et les test techniques. Il en est de même pour la mobilité, les aides ne sont pas adaptées pour les gens qui sont en grande difficulté financière et donc au RSA. Pour les chômeurs ça peut être suffisant car ils n'ont besoin que d'un coup de pouce, mais pas quand on touche moins de 500 euros.
  19. cricket

    vers un RSA dégressif

    Ce que j'ai pu lire comme conneries dans ce topic. Ma préférée étant : "on vit mieux au RSA qu'au SMIC". Pour avoir expérimenté les deux : non non et même absolument pas. Pour les contrôles est il besoin d'en rajouter une couche vu que samira a posté un lien expliquant les obligations des allocataires du RSA? Et @Fuck Them All : tout comme l'argent appelle l'argent, l'emploi appelle l'emploi. Lorsqu'on a peu de trous dans son CV et des postes plutôt valorisants (ce qui est rarement le cas chez les précaires), qu'on n'a pas de difficultés à se vendre (pour ça il faut de la confiance en soi, discute avec des travailleurs sociaux de l’état psychologiques de certains demandeurs d'emplois), ni à bouger de région (la mobilité passe vite à la trappe lorsqu'on a une marge de manoeuvre financière quasi nulle, et ne me parle pas des aides, elles sont à chier) alors effectivement on n'a pas de difficulté à retrouver rapidement un emploi, et on est fort mal placé pour généraliser son cas.
  20. Mot qui, avec sa jolie polysémie, convient particulièrement bien à cette situation et au discours du type de Carrefour. Ignorer : (1) ne pas savoir (2) ne pas tenir compte ex: Il semble bien que certains n'ignorent pas la loi mais préfèrent l'ignorer.
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