17 mai 2010 ¿ Je tenais entre mes mains cette lettre, ne réalisant encore qu'à moitié que la personne qui l'avait écrite était morte. C'était étrange de se dire que ce serait la dernière fois que cette calligraphie connaîtrait le papier. Dernière! Jamais plus. L'objet m'en paraissait d'autant plus sacré qu'il était un dernier, unique témoignage ¿ et ainsi je l'ouvris avec soin, l'émotion me faisant légèrement trembler. La lettre contenait trois pages d'un papier blanc, immaculé, recouvert de l'écriture du mort, à l'encre noire. Je lus.
Je n'avais pas trop compris le message non plus, j'ai pensé l'espace d'un instant que l'on l'aurait effacé, mais cela m'étonnait. (^^") Merci de ton avis et conseils.
On est beaux, les insomniaques.
Je prépare du thé pour tout le monde?
Il y a citron, orange, cannelle, caramel, thym, menthe, fruits rouges, miel, earl grey...
Le Parfum. J'ai bien aimé ; sauf la fin, à partir de la reprise de l'exécution. La scène était certes osée mais c'était vraiment exagéré, fantastique cette fois dans le mauvais sens du terme... j'ai ri jusqu'au générique. Il paraît que le livre se termine différemment ; en tout cas je serais très curieux de le lire, et le ferai sans doute prochainement.
Ne reste plus qu'à choisir d'autres films pour cette Nuit de nigredo.
Nigredo.
Et voici venu le temps de la mortificatio où mon esprit volète comme un corbeau autour d'un corps en décomposition. La lumière est celle du sol niger ; une voix crie, trahison, trahison. Des ténèbres concrètes n'illuminent qu'une volonté qui, rêveuse d'un temps du lavoir, où les plants refleurissent dans un air plus sain, après la pluie, accepte son temps dans la première des phases de tout grand ¿uvre.