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Criterium

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Tout ce qui a été posté par Criterium

  1. Je m'envole demain. Alors je te le souhaite aujourd'hui. Bon anniversaire Matthieu.

  2. Parfois, oui ; là je ne sais pas quand sera la prochaine... On verra, c'est la Destinée!

  3. Moi je viens du Morbihan ^_^ Enchantées salutations, très chère.

    .

    En exil à New York, par contre. ÿa fait loin, de l'autre côté de l'océan.

    o_O

  4. Je ne vois pas où aie-je eu une intervention plus paranormale des choses, étant donné que mes interventions sur ce sujet se sont toujours bornées à des narrations ; affirmer cela, c'est comme dire que H.P. Lovecraft croyait vraiment être poursuivi par Cthulhu après avoir lu quelques-unes de ses nouvelles ou de ses lettres. Le fait qu'un terme soit employé par des médecins ne signifie pas qu'il soit pour autant précis, c'est le cas du terme dysfonctionnement, en particulier dans ce contexte. Tout comme je peux paraître précis en biologie moléculaire en te sortant le terme de régulation transcriptionnelle, et pourtant ce terme, qui semble net, incisif, et scientifique, englobe tout un maelström de notions et de possibilités. Et précisons tout de suite que je peux les détailler, si quelqu'un adopte le choix de poursuivre sur ce même exemple précis. Je vais tenter d'illustrer un peu plus mon propos. ¿ Une tribu africaine croit que des esprits méchants peuvent aller tuer la famille de quelqu'un. Une nuit, une maison s'écroule. Toute la famille meurt. L'explication (irrationnelle) paraît évidente : ces esprits ont tué ladite famille. Un scientifique, Peter Waradin, observe les décombres et en tire la conclusion suivante : il y avait plein de termites, CQFD, il n'y a point eu d'esprits. Et pourtant, en ayant expliqué cela, a-t-il expliqué la moindre chose? Non, il a été complètement à côté de la plaque en croyant expliquer l'irrationnel : l'important, ce n'était pas le dysfonctionnement de la maison et des termites, c'est que précisément, à ce moment-là la maison s'est effondrée, à ce moment-là tout le monde y était, à ce moment-là tout le monde est mort, comme dans leur croyance. La tribu n'est pas bête, la tribu sait très bien que des termites, ça existe, et ça ronge les maisons. ¿ L'élément de discordance entre les deux discours, bref, n'a pas reçu la moindre réponse : la cause fondamentale a-t-elle été la volonté des esprits méchants?
  5. Hola, salut dit. Komz a rez brezhoneg? ^_^

  6. L'expression doctor cum libro a été placée à bon escient. Car ce qu'il sort de plus factuel du post de peterwaradin ¿ au-delà de l'impression de précision due aux termes techniques çà et là ¿, c'est son imprécision la plus totale : "Un dysfonctionnement (...)" & "Il se peut également (...)". Ne me mécomprenez pas : je ne veux pas relancer le débat entre crédulité et incrédulité, ni même faire peser un argument dans un camp ou dans l'autre ¿ juste traduire le post sus-cité : toute cette gangue de vocabulaire ne sert qu'à faire inférer quelque chose qui aurait été bien plus clairement formulé en disant ¿Je crois que ça n'existe pas, que vous vous illusionnez et que ces illusions pourraient être expliquées de manière rationnelle¿. éa, ç'aurait été un post clair, et donc, même s'il formule une opinion et non pas des arguments ou contre-arguments en faveur de l'une ou l'autre thèse, un post utile.
  7. Bonsoir. J'ai fait une nouvelle sortie hors de mon corps ce matin. Je m'étais levée tôt, et après avoir réglé quelques affaires de paperasseries et lu un instant, ce réveil trop matinal m'assena logiquement un coup de barre compensateur : je m'endormis, allongée sur un canapé rouge. Très rapidement je me mis à rêver, lucidement, consciemment. Le fait étrange, c'est que je me sentais dans la pièce exactement disposée comme elle l'était en réalité, mis à part que tout était inversé comme à travers un miroir : allongée sur le côté gauche, je me voyais dans le rêve allongée sur le côté droit. C'est sans doute la réalisation de cela qui acheva de me réveiller, et qui me fit reprendre conscience, dans l'appartement précisément, disposé de la manière "logique" : seule moi était inversée comme dans un miroir ¿ dans un rêve lucide, une sortie hors du corps. Très étonnée, je re-visitais l'appartement, me rendant compte que tout était exactement réel ; je décidai de laisser un indice pour me convaincre que je n'avais pas juste rêvé. Mon téléphone est un modèle à clapet ; il était ouvert, je décidai de le fermer. Peu de temps après, je replonge dans mon corps intentionnellement, j'ai même assez de mal à me réveiller, sans doute suis-je partie trop vite. ¿ Mais je me réveille pour de bon, enfin, après un ou deux autres rêves étranges. Je regarde le téléphone. Il est fermé.
  8. Ooh... the dark memories of gloom now encompasses my whole doomed spirit, the dead roses bleed red water and tears ; methinks this heart is gonna ripe in drear. Salutations nocturnes, sweet friend of an obscure, silent and glimmering Night.

  9. O sweet creature of the night, of what kind of stone is your heart made of? — Marmorean crystals from beyond the dead moons of Klarkash-Tan, or hyperboreal gems shining like a thousand suns?

  10. Joli shorty rouge. En ce moment je lis Berlin Alexanderplatz d'Alfred Döblin. 1929. C'est l'histoire d'un homme, délinquant, qui vient de sortir de prison pour le meurtre (accidentel) de sa compagne ; il se promet de rester honnête. Mais quelque chose qui ressemble à un Destin s'acharne sur lui. ¿ Le style est un peu surprenant ; et le lire dans le texte doit y ajouter encore plus, apparemment c'est parsemé de mots d'argot berlinois des années 20. Curiosités pour pas mal d'autres auteurs allemands de cette époque.
  11. Tiens, K., je ne sais pas si cela peut te plaire:
  12. Oh, merci aux posteurs de ce topic pour avoir partagé de très beaux poèmes de Keats et de Baudelaire, cela fait plaisir. Les vampires existent-ils? En fait, tout dépend de ce que l'on entend par le mot vampire précisément. Depuis longtemps, ce mot a dépassé le simple mythe (lequel a d'ailleurs bien évolué entre les croyances des paysans slaves du XIIIe, qui décrivaient des êtres immondes et puants, et les vampires-propres-sur-eux-et-élégants d'auteurs comme Stoker ou Le Fanu, jusqu'aux êtres-sensibles-et-manifestement-portés-autant-que-l'auteure-sur-l'homosexualité-vampirique d'Anne Rice). Ainsi, aujourd'hui, l'on peut affirmer que oui, les vampires existent, en chair et en os. I. ¿ Il y a tout d'abord les fans de vampires, que ce soit telle ou telle partie du mythe qui soit concernée. Certains vont jusqu'à limer leurs dents, sortir la nuit, et se nourrir de sang (le sang bovin et porcin est cependant le plus accessible pour le lifestyle de ces wannabe, cela perd donc en romantisme). Selon la sanité mentale de ceux-ci, le mot premier venant à l'esprit pour qualifier ces vampires peut aller de "boulet" à celui de "psychopathe". Pour rire, un lien vidéo en anglais: II. ¿ Divers animaux. Une chauve-souris, un poisson, etc. III. ¿ Enfin, le plus intéressant : le vampirisme psychologique. Celui-là n'est pas nécessairement sanglant, quoiqu'il puisse l'être (la meilleure illustration en est le roman de H.H. Ewers, Vampyr, début du XXe), mais concerne le plus souvent l'énergie psychique de l'autre personne, ou encore son Temps. Comme EnergetikFix le disait, ce type-là de vampirisme peut même être contagieux : lorsqu'il ne tue pas, il se reproduit. Des jeux psychologiques pervers peuvent effectivement très bien être transmis dans une même lignée ou fratrie, souvent sans même qu'il y ait besoin qu'ils soient explicités, ou continuellement en route : il suffit juste que leur mécanisme soit en route, et l'inconscient les capte très aisément. é part cela, l'association de l'image du vampire à un amour idéalisé est quelque chose de plutôt récent, et qui à mon avis, au-delà du succès populaire de livres et de films, est sans doute une énième variation du thème de l'amour qui survit au-delà de la mort (souvenez-vous de Véra de Villiers de l'Isle-Adam, par exemple). ¿ Je crois que si c'est cet aspect principalement qui attire quelqu'un dans ces mythes, il faut ne pas hésiter à lire plus : l'idéal et l'amour ne sont pas la propriété exclusive, loin de là, des vampires.
  13. Comment est-ce, Coppie Marie? ¿ J'éprouve de la curiosité pour l'auteure. Ici, je relis quelques livres qui m'avaient beaucoup plu lorsque je les avais découvert, tous deux en 2010 : un roman de H.H. Ewers, Mandragore, et un petit essai de Jung, Psychologie de l'inconscient (à recommander d'ailleurs pour les intéressés, car il s'agit là d'une introduction concise et claire à sa pensée, sans doute donc l'un de ses livres les plus aisés d'accès et sans longs passages à prendre avec des pincettes sceptico-mystiques).
  14. J'ai bien aimé, malgré le fait que d'habitude je ne supporte pas les polices de couleur utilisées à outrance et les quelques fautes d'orthographe dispersées çà et là ; c'est, je crois, le ton, et quelques-unes des expressions lapidaires qui parsèment le texte. En revanche, je trouve les dialogues peu convaincants ; il s'agit sans doute là de ton point faible. ¿ Hâte de lire la suite.
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