Une réponse
On me reproche souvent de ne pa penser suffisamment à moi. Je ne comprends pas cette phrase, ou ce reproche. Le fait d'être généreux et bienveillant n'est-il pas une preuve de bon sens aujourd'hui ? Ou bien la seule raison de vivre réside dans sa satisfaction personnelle ? Certains - voire même beaucoup - ne sauraient pas avoir un début de réponses à ces questions des plus réthoriques. Mais je ne suis pas comme les autres, et je pense avoir une réponse commune à celles-ci.
Je ne suis pas fou quand je fait passer mes proches avant moi. Je ne suis pas non plus inconscient quand mon bonheur personnel passé près celui de mes proches. Je ne suis pas un déficient mental, comme beaucoup peuvent le penser. Sachez que ce qui fait de moi ce que je suis aujourd'hui - une personne unique - réside non seulement dans le bonheur que je peux procurer aux autres - et non seulement à mes proches - mais c'est par ce don que je fais que je trouve ma propre satisfaction. Je ne cherche pas à simplifier ma réponse, car seules les personnes saines - et simples - d'esprit comprendront.
C'est d'ailleurs cette réponse qui me permets de démêler le vrai du faux, le fantasme et la réalité. Elle est ma seule arme face à cette foule qui m'entoure. Elle est l'objet de mes angoisses les plus refoulées, car c'est cette réponse qui m'envoie vers certaines personnes, matures, et qui, par conséquent, m'arrache à ceux que je considérais comme des amis. Cette réponse peut faire mon malheur, ou mon mal être, mais elle fait incontestablement mon bonheur.
Je conclurai en disant que le bonheur n'est pas synonyme de bien-être. Au contraire, pour connaître le bonheur, il faut souffrir, c'est indiscutable.
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