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Fabriquer son Glory Hole - (Episode 5)


Oncle_Julien

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Glory Hole - (Episode 5)

Tournée de contrôle de mes Glory Holes

Mercredi dernier, dans l'après-midi, désireux de profiter de cette météo plutôt favorable, j'ai préparé mon petit sac à dos. J'avais en projet de partir en randonnée. Je mets toujours à profit cet élan pour parcourir le circuit de mes Glory Holes. Ainsi, tout en alliant les bénéfices de l'exercice et ceux du bricolage, je peux vérifier si tout est parfaitement fonctionnel.

Comme à chaque fois, dans mon petit sac à dos, je disposais quelques barres de céréales. Une grande bouteille d'eau gazeuse. Une pomme, des abricots secs, des amandes et des noisettes. Dès le matin, j'avais chargé la batterie de ma petite perceuse. Ainsi, je n'avais plus qu'à la rajouter avec quelques mèches, du papier à poncer et un tube de pâte à bois.

Je partais pour quatorze heure. Je garais la voiture au départ du sentier sinueux qui me conduirait à travers bois et collines. Mon petit sac à dos fixé, je commençais ma marche sous un ciel bleu ou régnait un soleil lumineux. Mon circuit comporte dix huit Glory Holes. Dix huit stations équipées de ces trous parfaitement ronds percés dans de belles cloisons de bois. Une fierté artistique...

J'avais déjà visité huit trous lorsque j'arrivais au neuvième. Ce Glory Hole est dissimulé dans un cabanon ouvert, servant d'abri aux randonneurs. La planche verticale dans laquelle le trou existait depuis six mois, avait tout simplement été remplacée ! Quelle ne fut pas ma stupéfaction mêlée d'une consternation fâcheuse. Quelqu'un avait détruit une de mes créations murales !

Je m'asseyais à une des deux tables sur un des quatre bancs. Longuement, je contemplais le gâchis. Pour me consoler avant d'entreprendre les travaux nécessaires, je grignotais quelques amandes grillées. Je fis appel à toute ma réflexion. Il faudrait percer et poncer. Une petite demi-heure d'un labeur créatif et plaisant. Sur la table j'étalais mon matériel. Faisant l'inventaire de ce qu'il me faudrait.

Mesurant soigneusement les 80 centimètres réglementaires, depuis le sol, je marquais l'emplacement du trou. La planche avait 28 centimètres de larges. C'est donc exactement à 14 centimètres que je traçais le point à l'aide d'un marqueur noir. J'installais une mèche de 6 millimètres à l'extrémité de la petite Black & Decker. Je fis tourner au ralenti. Tout était fonctionnel. Je perçais soigneusement. Lentement.

Chacun sait maintenant qu'il vaut mieux l'avoir blanche et raide que Black & Decker...

Au bout d'une petite minute, la mèche passa au travers des trois centimètres d'épaisseur de la planche. Un bois d'épicéa à peine sec qui n'offrit qu'une résistance médiocre. Je fixais une mèche ronde, d'un diamètre de 6 centimètres à l'extrémité de ma perceuse. Doucement, avec un soin maniaque, je fis tourner la machine. Les copeaux et la sciure volaient dans tous les sens. Je faisais très attention.

Au bout d'une dizaine de minutes d'un travail minutieux, la mèche passa soudain au travers de la planche. Quel bonheur de voir ce trou parfaitement rond. Quelle joie d'apercevoir, par cet orifice, à une trentaine de mètres, la table d'orientation et,, dans le lointain, les ruines du vieux château. Pour immortaliser ce chef-d'œuvre, je fis quelques photographies. Assis, j'admirais ma réalisation en savourant ma pomme.

Il était grand temps de poncer les bords. Procéder à un chanfrein qui rendrait le bois lisse, supprimant ainsi les angles qui pourraient blesser. Pour achever ma création murale, du bout des doigts, j'appliquais de la pâte à bois à durcissement rapide. De cette manière, les rares rugosités, une fois lissées, présenteraient le poli de l'ivoire. Une véritable œuvre d'Art.

Je continuais ma promenade. Les neuf autres Glory holes présentaient un état parfait. A peine un petit coup de papier à poncer par ci, par là, pour l'entretien. Je revins donc peaufiner la pâte à bois de mon neuvième trou. Je repartais en chantant, heureux du travail accompli. J'étais de retour pour dix heure trente. fourbu mais content, satisfait et fier de mon labeur...

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