Borderline
Falaise de l'esprit, gouffre obscur,
Trouble indicible, tourment et blessure,
Ta différence accable ta conscience
Borderline tu es, tes peines sont immenses.
Mécanique, le cliquetis des automates
Bien huilés et bien articulés,
Fait "cling clang !"... et tes oreilles s'acclimatent
A cette vaine absurdité.
Et tu en viens à penser qu'automate tu es et a toujours été.
Mais peut-on ignorer l'arythmie d'un coeur de chair
Qui bat désespérément la mesure, crescendo, vivace !...
Qui bat désespérément contre ce pas militaire.
Le coffre de la conscience morale étouffe, étreint.
Folie est ton apanage, névrosé on te dépeint.
Pandore de toute une humanité,
Librement tu vagabondes désormais.
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