Avertissements
J'ai énormément voyager dans ma vie, et j'ai aussi eu la brillante idée pendant mes voyages, d'écrire sur divers choses, un peu incohérentes mais qui correspondaient à une réalité mise sous une forme prosaïque. Et bienque parfois j'écrivais pour être lu (moteur de l'écriture), j'ai tout le temps voulu échapper à toute compréhension; mes écrits ne sont un souvenir que pour moi et moi seul. C'est une richesse égoïste, ma production littéraire fut souvent intense mais ne concerne que moi. Tenter une approche raisonnée sur mes écrits n'est pas possible. Je fonctionnais ainsi , un peu à la faveur d'un Rousseau aux rêveries solitaires... Je m’entraînais à décrire mon état ou situation présente. Par exemple, en ce moment je suis assis sur mon sac noir sur le trottoir, écrivant... Voici comment ma phrase se tourne : " Assis côté jardin sur ma maison noire coté cours, je resplendis en écrivant cette phrase..." Et ensuite l'inspiration me vient. Et j'écris, j'écris sans plus finir, n'ayant aucun objectif seulement écrire... "Seul dans la nuit, ma plume vogue par les halos et mouvements des songes. Tout le monde dort dans cette ville, les âmes endormies vagabondent dans la rue, imperceptibles, je les sens pourtant, claquant mon visage, volant au dessus de moi... Moi qui ne dors pas, faute de maison plus grande que mon sac. Mais j'écris. J'écris les rêves qui tournoient là, juste au dessus, sortant d'une fenêtre pour s'abattre sur moi et repartir courir la nuit.
Le sommeil a ces fantômes et qui se perd dans la nuit, éveillé, ne peut que ressentir leurs présences. Ils disparaissent au levé du jour lorsque la ville se réveille. Mais voici que ma tête bascule, un fantôme veut en sortir, c'est le mien qui m'appelle déjà à dormir... Je résiste mais voilà qu'il est bien trop tard. Je vous laisse, plume, avec regrets et vous souhaite une bonne nuit"
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