Ecrits de St Malo
Je me fou de l’or des Indes, j’aime voyager et les flots des atlantes.
Je me fout des Louis d’or ou d’argent, c’est les gloires qui scintillent en poitrine par-dessus mon Nom, mon écharpe blanche sur le plat de mon bouclier puissant voilà mon bel accord.
Je me fout des chaumières des décors gros en cocotiers de souffrances inconnues, j’aime les champs, la pierre neuve et les remparts, les murs ouverts aux vents, bien fiers, debout en dedans.
Je me fout d’une adresse, j’ai mon nom dans mon cœur et veut le placer en dessus des sûretés. Mon esprit est mon nom, mon âme est à Dieu et mon service à celui qui les reconnaitra ! Et Dieu seul me garde, Lui qui me connait.. Oua Allahou AkbAr !
Et nous n’irons pas en Syrie faire le jeu d’Israël, car découvrir un secret c’est être dans le secret ; et en le divulgant c’est admettre en son pouvoir d’autres à mettre au secret !
DIRECTION Mont Royal, Québecques.
Le vent de liberté, mon vœux inestimable, je veux et je n’ai pas de prix. Aucune perle n’en sera mon gage pas plus que les fouets de cuires d’où qu’ils se firent, quand bien même les terres australes défient les courronnes...
***
Aux remparts de St Malo, je vois tranquile. De devant moi, le vent est proche. A quelques pas, pourtant baigné dans l’Océan, certains ont encore pieds jusqu’à la garnison qui fait face au Fort, la prison.
Dans la garnison, au mat, rien n’est levé. On y est pourtant pour garder le front, regarder l’horizon, la mer.
La route qui y mène est sans entrave. Gardons le bonheur des sables estivaux, la flèche hérissée en l’hermine érigée qu’un goeland couvre aux aguets : nul à secourir, la victoire est proche et, à couvert, l’enfant qui naitra aura , ici, la paix de Surcouf !
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