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Lui, l'inconnu


Jedino

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Je regarde le mort, hagard :

Il était sûrement trop tard,

Son coeur en oubliait de battre.

Que dois-je donc faire, maintenant?

Puis-je fuir, là, en cet instant?

Non, je ne devais pas m'abattre.

Tout devient à présent si noir :

Nous tombions, lentement, au soir,

L'horreur devenait lancinante.

Une colère m'envahit ;

L'espoir s'érode, se finit.

Sa sagesse, elle, était prenante.

Inconnu, je ne sais que dire ;

Désarmé en face du pire,

Je me sentais presque trop bien.

Je n'ai cependant su prédire,

Ne sais davantage décrire.

Ce corps restait malgré tout mien.

8 Commentaires


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Je me demandais : pourquoi ne pas insister sur la différence entre l'esprit (le narrateur) et le corps (le personnage) ? Cette différence pourrait être marqué par le désamour, l'incompréhension, la haine, que sais-je... Car il y a bien une raison au fait que le corps soit considéré comme inconnu par l'esprit, non ?

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Parce que cette différence est à ce point "classique" qu'elle ne m'intéresse pas au point d'y penser et, surtout, parce que je ne fais pas moi-même de réelle différence, ce qui m'empêche d'y penser. Maintenant oui, en effet, j'aurais pu.

Oh, les raisons, sans doute! Mais les raisons, on les connaît aussi. Ou on le croît. Alors, à quoi bon les rappeler? Non mais là, pareil : j'aurais pu, mais ce n'est pas tout à fait mon "genre" d'expliquer les choses, faut croire.

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