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Quand on s'ennuie le matin


Jedino

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Eclaire le monde

D'un phare illuminé.

Lance cette ronde

D'un fou endiablé.

La lumière est sombre :

Je me sens renaître ;

Mon coeur fait de l'ombre

A mon seul connaître.

Si, de sens, il manque,

Ce n'est que le chantre

D'une âme qui flanque

La mort de son antre.

Le Soleil, en vain,

Crie de n'être, enfin,

L'oubli du malsain

Et le chant en fin.

O noirceur divine

Prends-moi en témoin

Dès lors que, si loin,

Je meurs fort indigne.

Vendu comme chien,

Frappé par les ans,

Il fait du rien sien,

Perfide en dedans.

De cette soif ivre

Il titube ici,

Ineffable livre

D'un art que voici.

Aucun ne se dit,

Nul n'y légifère,

Mais de ce non-dit

Né ce cimetière.

Paradis Enfer,

Creuse dans cette âme

A coup sec de fer :

Meurs, vil et infâme.

De ces larmes nues

Efface la vie

Vers qui vont tes vues,

Pieux d'hydres embellies.

4 Commentaires


Commentaires recommandés

En général, on m'voit pas comme p'tit! :smile2: Mais le p'tit Jedino apprécie!

En réalité, et la forme ne l'indique en rien, ce sont deux poème que je considère comme différents, mais que j'avais mis non pas l'un sous l'autre, mais l'un à côté de l'autre. Reste que si ça peut faire office de strophe, pourquoi pas.

Et, c'est gentil. :)

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