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miam miam


Jedino

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Charogne, lève-toi ! Ouvre bien grand tes bras ! Accepte ainsi la foi, le bonheur d'être las. Regarde ce magnifique! N'est-il donc pas charmant, si proche du magique, qu'il en devient l'aimant? Oui, regarde son rire, l'âme de son soupir. Il y a là un empire prêt à faire souffrir. Son coeur est une bombe. Son malheur, une croix. S'il ne finit en tombe, il sera face au choix.

Doit-il vivre perdu ou finir éperdu?

Il ne comprend rien car rien n'est à comprendre, sinon que l'or est sien et son amour à rendre. Mais, de fait, que peut-il, à part être docile quand l'intouchable fil de ses mains se défile? Ses pensées s'emmêlent, son courage mincit, dès lors qu'elles s'en mêlent et que l'espoir tarît. Qui sont-elles, ces viles, diablesses écornées se jouant des fragiles et des perles damnées?

Qui es-tu, toi l'aimée, pour fuir l'heure passée?

Tout commence et s'achève. Jeu d'ombres et de lumières, jeu où l'un des deux crève en manquant ses prières. Dis-moi, dis-moi pourquoi, dis-moi en quoi cet heur ne suffisait qu'à moi plutôt qu'à ton bonheur? L'ignorance le ronge, lui le désespéré. Croire en un dernier songe, l'ultime liberté.

Les cimetières pleins sont faits de ces desseins.

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