Je ne saurais que vous recommander d'écouter L'Orage de Brassens, pour comprendre les références que j'y fais dans le poème qui suit, ou simplement pour le plaisir d'écouter une chanson magnifique :
À Thor et à travers
C'est toujours la même rengaine,
Hélios mène son char, puis Zeus montre son nez
Et vas-y que je tonne et vous vous étonnez
Que le ciel change de dégaine.
Lors que la pluie à la volée
Vient gratter mes carreaux, c'est l'espoir que j'entends,
"Le poète a toujours raison" 1 donc je m'attends
À c'qu'une voisine affolée
Coure et tambourine à ma porte
Cherchant du réconfort, pourtant le sablier
S'écoule, Zeus se fait déjà presque oublier
Et j'attends toujours qu'il m'apporte
Au moins un chat perdu 2, j'enrage
Car j'ai dû ravaler ma fierté de travers,
J'ai fait confiance à tort, à Thor et ses travers,
N'a-t-on donc plus peur de l'orage ?
1 C'est du moins ce que Jean Ferrat chante dans La Femme est l'avenir de l'homme.
2 Référence à Putain de toi de Brassens :
"En ce temps-là, je vivais dans la lune,
Les bonheurs d'ici-bas m'étaient tous défendus,
Je semais des violettes et chantais pour des prunes
Et tendais la patte aux chats perdus.
Ah ah ah ah putain de moi, ah ah ah ah ah ah pauvre de moi.
Un soir de pluie v'là qu'on gratte à ma porte,
Je m'empresse d'ouvrir, sans doute un nouveau chat,
Nom de dieu, l'beau félin que l'orage m'apporte,
C'était toi, c'était toi, c'était toi."
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