J'écris plus haut que ma main
En duel à mort contre la déprime,
Comme un chevalier qui croise l'airain,
Ma plume se doit de croiser les rimes
Contre tout ce qui m'en met plein les reins,
Des calculs foireux aux espoirs infimes
Et sans oublier les doutes sans fin,
Les projets que moi et mon ego fimes
Qui ne sortirent jamais du couffin.
S'il faut ramener tous ses vers à soi,
Cela dit, je file un mauvais coton
Si j'en crois chaque clone que j'assois
Sur Miss Cent Mill' Volts, envoie au p'loton,
Jette à tout rompre du haut de mon toit,
Vide de son sang, noie comme un poisson,
Étouffe ou honore, en restant courtois,
D'un trou de balle droit dans le caisson.
Mais la Faucheuse peut se rhabiller,
Je n' suis pas prêt à demander sa main,
Même si j'aime à mettre des billets
Durs sur ma tête, j' remets à demain,
De force ou de gré, d'aller vérifier
La couleur de l'herbe ornant le chemin
Vers l'autre côté ; il n' faut pas se fier
Aux textes écrits plus haut que ma main.
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