Chapitre 6
Et pourtant. Malgré ces cris d'alarmes qui nous venait de l'extérieur, la vie continuait de battre son plein. Quelques enfants ayant fini l'école jouait sur les longues allées des parcs, profitant des derniers rayons de soleil de l'année. Dans quelques mois, tous ceci allait bien changer. Fini la quiétude et cette atmosphère douce et chaleureuse au profit des bombardements, des larmes et des cris. Tous les vieux souvenirs de la première guerre mondiale paraissait lointain, et plus personne n'en parlait. Bien sûr, on n'avait pas oublier, mais on éviter d'en parler. Je fis halte dans quelques librairies, afin de me choisir un livre pour pouvoir me reposer tranquillement chez moi. Je rentrais ensuite chez moi, après avoir choisir un bon roman qui me permettrait de tenir au moins une semaine.
Je rencontrais sur mon chemin une jeune voisine de mon immeuble. Elle avait l'air d'avoir du mal à porter toutes ses paquets. Je me permis de l'aider.
- Merci beaucoup, c'est très gentil à vous.
- Oh, mais c'est naturel.
- Merci beaucoup Monsieur...
- Je m'appelle André, je suis journaliste.
- Ah... Je m'appelle Elizabeth, je travaille dans la comptabilité. Euh.. Vous prendriez bien quelque chose ?
- Oh... Oui, volontiers
Un lien s'était crée. Quelques paroles et j'aimais déjà cette personne. J'avais l'impression qu'on pouvait devenir envie, pas vraiment une impression, plus une envie. Je ne parlais à aucune femme dans mon métier, à pas grand monde en somme. Et faire des rapports sur la qualité et le bon fonctionnement des chantiers, ce n'était pas très intéressant, on était souvent détesté dans ce métier. J'avais un peu honte d'avoir menti. Mais je n'avais vraiment jamais eu d'amis, du moins arrivé à l'âge adulte. J'avais envie de rencontrer d'autres gens. Je rentrais dans son salon. Elle me dit qu'elle alla chercher du café. J'attendis tranquillement dans le salon. Un vieux canapé défoncé allait de pair avec un vieux tapis d'apparence moisi. Sur le mur, quelques photos d'acteurs et d'actrices de cinéma. Quelques cartons était encore apposé au sol.
- Un peu de sucre avec votre café ?
- Ah, euh... Non, merci sans sucre.
Elle s'assit sur le petit fauteuil en face de moi et commence à boire son café à longues gorgées, les lèvres pincées. Au bout de quelques moments, je me décida à vouloir engager une conversation.
- Vous n'êtes ici que depuis quelques temps, non ?
- Oh oui, très peu de temps. Je viens juste d'aménager, il n'y a même pas une semaine, on a pu eu l'occasion de se croiser avant.
- Ah... Et vous vous sentez bien ici ?
- A vrai dire, les gens d'ici ne sont pas très accueillants...
- Disons qu'ils n'aiment pas beaucoup le changement, rien de grave.
- Vous avez encore parlé avec beaucoup de mondes ?
- Non. Je passe mes soirées chez moi, et le reste du temps, je travaille.
Le café fut finit, et la conversation aussi. Je pris le prétexte d'être fatigué, et je rentrais chez moi. Je n'avais pas envie de m'éterniser, j'avais peur qu'elle me pose des questions. Je n'aurais pas du mentir. Demain, j'aurais encore une semaine avant de prendre le travail. J'irais donc dans un café, le soir, afin de rencontrer d'autres visages. On verra bien ce que ça donnera...
▓ Je suis dans une période de doutes, pourriez vous me donnez un avis constructif et franc sur mes écrits ? Ça me serait d'une aide bénéfice pour m'aider à progresser. Encore merci et n'hésitez pas à me donner vos avis ! ▓
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