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Chapitre 7


#Florent#

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Un long rayon de soleil me réveilla. J'avais donc dormi tout ce temps là ? Je ne me souvenais plus de rien. Le bruit, les lumières et puis, toujours ce grand vide. Qu'avais-je fais hier ? 15 heures sonnait dehors, je n'allais pas tarder à sortir dehors. Pas question de louper ne serait ce que la moindre heure de vacances, de liberté en somme. Je me servis un jus d'orange. Une boîte de médicaments était apposé sur ma table de chevet. Maintenant que je me souviens, j'avais eu terriblement mal à la tête hier. Horriblement même. J'avais peut-être du abuser de certains médicaments, mais c'était passé à présent. J'enfournais rapidement quelques gâteaux, enfila ma veste et sortir. Sur le palier, je croisa la gardienne. Je ne pus m'empêcher de contenter ma joie et lui adressa un large sourire. Elle m'adressa elle aussi un jolie sourire et je pus admirer sa denture parfaitement blanche, son sourire qui respirait à plein nez la bonne humeur. Ses jolies chevaux bruns, ni trop longs ni trop courts, portés en queue de cheval pour lui faciliter la tâche. Je dus la quitter bien vite afin de me promener tranquillement dans la ville. Sur le chemin, je ne pus m'empêcher de penser à elle. Serait-je tombé amoureux d'elle ? Non, je n'y tiens pas. Enfin, ce n'est pas que je n'ai pas envie, mais je ne peux pas. Mais pourquoi cette interdiction ? En quelque sorte, ce n'est pas une interdiction. Mais alors, qu'est ce que c'est ? De la peur ? La crainte d'une potentiel déception ? Je n'en sais rien. Oh, et puis zut ! J'ai 25 ans et je suis encore jeune. Nous verrons bien en temps voulu. Je dois profiter de cette journée le plus possible. Je décidais d'aller dans des quartiers de la ville qui m'était encore inconnus. Je marchais, marchais. Combien de temps ? Je ne sais pas. Deux, tout au plus. Peut-être moins, peut-être plus, qui pourrais bien me le dire ? Je n'avais pas de famille, pas d'amis. Juste des chantiers, juste des matériaux qui n'attendait qu'a être pointé pour vérifier leur bonne conformité. Et puis... Je repensais à tous ces évènements ? Et si c'était vrai ? Si le peuple polonais était entre les mains de l'aigle cruel et macabre qu'était l'empire allemand. Et si ce fameux parti nazi allait conquérir l'Europe ? Et si, au contraire, tout ceci ne reposait que sur des craintes infondées et que nous divaguions, tous autant que nous sommes ? Je fus pris d'un long doute. J'étais le long d'un canal, une mouette volait près des eaux polluées de la Seine. Que cherchait t'elle ? De la nourriture, une amie peut-être ? Tant de questions qui donnait à réfléchir, mais dont l'utilité m'échappait.

- Eh bien, vous aussi vous ne savez pas quoi faire ? s'exclama derrière moi un vieux homme d'allure miteuse

- Et bien, comme vous, je me repose

- Il y a bien longtemps que je ne suis pas reposé....

- Ah... Excusez-moi

- Mais voyons gamin, pourquoi devrais je t'excuser ? Qu'est ce que tu connais de ma vie d'abord ?

- A vrai dire, je ne vous connais même pas...

- Moi aussi je ne vous connais pas. Et pourtant, vous me rappelez moi étant plus jeune. C'était une belle époque. Mais tout ça est fini.

- Fini ? Que voulez vous dire par là ?

- La France s'en vas en guerre, bataillon bataillon, chantonna le vieux homme, d'un air mi amusé, mi horrifié

- Allons, rien n'est encore prévue ! tentai-je de me rassurer, tout en étant bien sûr de la vérifiabilité des dires du vieux homme.

- Hélas, j'en ai bien peur. Mais fuyez donc quand vous le pouvez ! Des choses horribles se passent sur le front. Et puis, le combat n'est pas à faire là bas, mais bien ici. On dit en Allemagne que les juifs se sont exterminés en ombre. En Pologne aussi, et puis bientôt en Autriche. Il ne faut pas du tout aller sur le Front, c'est du suicider. L'armée française veut la guerre, mais pense que ce sera une tâche facile et finie en un rien de temps ! Allez là bas, avec les efforts militaires qu'on réalisé l'Allemagne, c'est du suicide ! Mieux vaut combattre dans quelque chose d'utile. Quel âge avez vous ?

- Je vous demande pardon ?

- Votre âge ?

- 25 ans, tout juste, depuis quelques jours.

- 25 ans... Le vieux homme regarda la mouette qui avait réussi à pêcher un poisson. 25 ans... Suivez, moi, venez, j'ai certaines personnes à vous montrer.

L'homme partit à faible allure, et je le suivis, intrigué.

▓ Mon histoire prend vit, et j'espère que vous continuerez à aimez. J'aimerais aussi un petit peu plus de commentaires, visant à m'améliorez sur la forme mais aussi sur le contenu de mes écrits. Avec toute l'attention que je vous rends. Florent ▓

6 Commentaires


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Ah non, je ne parlais pas tant de ça. Même un conseil positif, ça me semble une mauvaise idée. Pourquoi? Parce qu'il faut que TOI tu trouves TON style. Et, les autres ne peuvent pas t'aider pour ça, mis à part en glissant ce qui leur plait ou ce qui les intéresse.

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