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Chapitre 4


#Florent#

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Les heures passaient, doucement, à mesure que mes interrogations rejoignait mes craintes. 11 heures allaient bientôt sonner, je pris la décision d'aller me coucher. Je fus pris d'un sommeil agité, parsemé de craintes et de cauchemars. Les heures passaient, péniblement. L'aube n'allait pas tarder à arriver, à mon plus grand soulagement. Je me levais dès 6 heures et demi afin de partir faire un tour dans Paris. Il ne faisait pas très chaud dehors. A vrai dire, il faisait même froid. L'hiver n'allait pas tarder à arriver. Les rues était désespérément vides. Le soleil venait tout juste de se lever, seuls quelques vitrines de marchands commençaient à ouvrir, une à une. Ils commençaient à étaler, avec soin et délicatesse, leurs fruits et légumes, ou bien encore des poissons frais, du cru de leurs dernières récoltes. Ils se pressaient à la tâche. Les premiers clients n'allait pas tarder. Le boulanger de la rue était déjà à l'ouvrage depuis de nombreuses heures avancées de la nuit. On pouvait l'observer, se pressant de mettre au four ses différents pains, baguettes et croissants en tous genres, de toutes couleurs et de toutes saveurs. Une petite lueur brillait à travers la fenêtre, et une douce odeur de viennoiseries s'émancipait dans la rue. On pouvait sentir à plein nez la délicieuse odeur de pain chaud et de croissants délicatement feuilletés. 7 heures et demi sonnait au loin. Quelques travailleurs sortaient, suivant le même train que les marchands. Ils sortaient eus aussi un à un. D'autres allait à l'usine, d'autres aller à la métallurgie, ou bien encore à la scierie, à la menuiserie. Toute la force du prolétariat était là. Il s'en allait, chantant, ricanant, et de toutes forces au boulot. Certes, il n'était pas bien payé, mais il restait courageux et humbles, donnant du coeur à l'ouvrage. C'était grâce à eux que la France avançait, grâce à ses millions de travailleurs, loin des strass et paillettes d'Hollywood qui faisait rêver la bourgeoisie parisienne. Mais ce n'était pas grâce à ses quelques stars doués d'un talent artistique que la France avait su relever la crise, c'était grâce à ces millions de travailleurs, hommes et femmes, que le pays avait pu se reconstruire, des millions de personnes qui n'avaient aucun droit de cités, nul part. Je continuais ma marche, vers d'autres quartiers de la ville. La journée s'annonçait longue.

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