Ouvrir les vannes
Ouvrir les vannes
Deux nuages chargés de pluie
Intimident mon ciel gris cœur,
Mais leur crime n'est pas tout cuit
Car Jupiter jamais ne pleure.
Dans l'atmosphère lourde plane
De ce fait la crainte pérenne
De ne jamais vider mon crâne
De ces baudruches d'eau trop pleines.
Je ne peux m'expliquer la peur
Et donc l'inaction qui s'ensuit ;
L'idée de chercher l'âme sœur
Me fout la tête dans le puits.
Je ne vis pas, vivote à peine ;
Je ferais mieux d'ouvrir les vannes,
Au pire de m'ouvrir les veines
Mais j'ai la volonté en panne.
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