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L'origine de l'aversion des maths


existence

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Les mathématiques sont associées aux nombres, et les nombres à la comparaison, au positif et au négatif.

Il me semble que c'est à partir de cela qu'apparait la peur/ la haine des mathématiques.

La comparaison fait penser à la hiérarchie. Le numéro 1 est le boss, le numéro 2 son subalterne, etc. Ou bien à la comparaison dans la compétition : A a eu 15/20, B a eu 13/20, C a eu 11/20, etc. donc A > B > C donc A doit être mis sur un piédestal et C doit être hué. Il est donc facile d'associer les mathématiques à des rapports sociaux violents, de domination et d'exclusion.

Pourtant, les gens ont des capacités diverses, et ne sont pas nécessairement constant. On ne peut pas classer les gens selon un ordre. Par exemple, si A a eu 10 en maths, 15 en histoire, 18 en français, et si B eu 15 en maths, 10 en histoire et 18 en français, et si C a eu 15 en maths, 18 en histoire et 10 en français, il y a trois dimensions, et donc on aussi bien A > B que B > A, ou plutôt aucune relation de comparaison possible quand on parle des individus. En encore, l'exemple ici est très simpliste et scolaire.

Concernant la hiérarchie, les mathématiques n'y sont pour rien, ce sont les individus qui choisissent d'être hiérarchique dans leur représentations sociales ou qui choisissent de ne pas se représenter les choses en ces termes. C'est plutôt une question de personnalité, de société de compétition, ou de société de coopération.

Les mathématiques, c'est aussi le positif et le négatif. Or on associe le positif à la présence, et le négatif à l'absence, le positif au bonnes actions et le négatif à la culpabilité, le positif au bien et le négatif au mal. Il est donc facile d'associer les mathématiques au jugement. Pourtant les mathématiques ne disent pas ce qu'il faut compter, mais qu'à partir du moment où on compte, on peut faire des calculs. Nous avons peut-être une habitude à compter ce que nous recevons et ce que nous donnons, peut-être même que nous sommes génétiquement programmés pour avoir cette capacité. Et bien entendu, les mathématiques entrent en résonance avec cela, tout comme le fait la religion ou l'économie, qui d'ailleurs est souvent représentée avec des nombres trop simplifiés.

Or il faut bien faire la différence entre ces évaluations et ce que nous sommes. Sinon on aboutit à des conclusions comme : je suis un zéro, je suis le meilleur, je suis le diable, je suis dieu, on me doit tout, je dois tout aux autres, etc.

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