Petit Coeur
Il est 20:45, lundi soir, après une journée de travail, journée qui débute à 05:30 et qui se termine à 21:30. Je suis devant ma feuille blanche, et je me demande par ou commencer, dire que je vais bien, alors qu'au fond je sais que je vais mal, je suis un clown qui se maquille tout les jours pour impressionner ces collègues pour sa joie de vivre, son ambition, sa motivation, mais le soir lorsque je prends ma douche j'enlève ce masque joyeux pour retrouver un sourire fade, qui tente de se voiler la face, car au fond mon c¿ur va mal. Mon c¿ur qui se demande pourquoi il bat, pourquoi il est la, pourquoi on adore le torturer, le piétiner, lui laisser croire qu'il va enfin avoir l'attention qu'il mérite mais c'est pour mieux le détruire, lui marcher dessus ¿
Je sais ce que tu dois penser en lisant ce texte, que je suis qu'une pauvre gamine qui abuse de son statut pour en rajouter un peu, et bien dis toi que parfois je me pose la question ¿ Oui je me pose trop de questions, tu en veux un exemple :
Est-ce que les gens m'apprécient ?
Est-ce que je mérite les mains qui se tendent à moi ?
Est-ce que je serai comme je suis actuellement si je n'avais pas eu cette saloperie ?
Est-ce que je dois avoir un enfant ? N'Aura-t-il pas honte de moi ?
Des questions stupides à vos yeux et pourtant aux miens elles ont toutes leur importance ¿
Je sais que j'ai de la chance, que si mes parents n'avaient pas été la je serai dans un institut à regarder les enfants jouer par la fenêtre alors qu'avec leur soutien, j'ai réussi à faire parti de ses enfants qui jouent, qui crient, qui rêvent ¿
Alors pourquoi mon c¿ur va mal ?
Je pense que vieillir m'empêche de garder mon innocence, quand je voyais les enfants jouaient ensemble et que j'osai aller vers eux pour m'intégrer, j'avais une chance sur deux pour qu'on m'accepte, et quand c'était négatif, le lendemain j'allais au nouveau au front (on sait jamais ils ont peut être changé d'avis ¿) Quand je voyais les regards des adultes, c'était notre jeu ( à mes parents & moi ) on se retournait avant eux pour voir leurs yeux tout rond devant mes yeux bleu pétillant d'une joie de vivre que personne ne pouvait remettre en question ¿
Je me souviens que tout était beau, c'est peut être la « faute » de mes parents qui transformaient chaque moment pénible en moment magique. Des cadeaux les plus beaux les uns que les autres lors d'une hospitalisation à l'âge de 4 ans et demi, un ours en peluche qui m'a accompagné jusqu'au bloc opératoire ( je sais maintenant que le chirurgien l'a retiré une fois que j'étais endormie ) Des dessins de tout le personnel hospitalier à chaque fois que j'étais plâtrée, les dessins que je faisais sur la table pour éviter de bouger pendant qu'on me plâtrait ou me déplâtrait, la couleur que je choisissais de la mousse en dessous de mes plâtres (Et oui pas de fauteuil roulant chez moi c'est péché ¿ )
Je n'ai pas connu les courses poursuites dans la cour de l'école, je n'ai pas connu la joie de monter à cheval, de danser tout les mercredi après midi mais en revanche j'ai connu les fou rires avec un homme extraordinaire, mon sauveur, mon kiné qui a pris soin de moi pendant 13 longues années, et quel bonheur de voir ses yeux émerveillés quand il me voit marcher et réussir ma vie¿
Pendant que toi tu jouais à la corde à sauter avec tes copines, moi j'allais à Disney, au concert de Dorothée ( pas de commentaires merci ¿) un baptême de l'air ? A 7 ans je l'ai ¿
Une enfance pas comme les autres, mais une enfance inoubliable, des parents toujours là, des frères compréhensifs toujours prêt à défendre leur petite s¿ur ¿
C'est tout ces moments qui me manquent, aujourd'hui toute la magie de mon enfance s'est envolée,.
J'ai du troqué mes rêves, mes souvenirs, contre la noirceur de la vie, les complots, la jalousie, la connerie.
Alors précieusement j'ai gardé tout ce qui peut me rappeler ses moments qui sont chers à mon c¿ur :
Photos, bracelet, couverture, ours en peluche ¿
Je pense avoir trouvé le remède aux blessures de mon c¿ur, il faut que je conserve mes rêves d'enfant, que je reste fidèle à la petite fille qui déambule dans les couloirs à la recherche de copains pour jouer dans les couloirs de l'hôpital.
La vie n'est pas long fleuve tranquille, mais un beau labyrinthe coloré où se cache de superbes de trésors que je dois encore démasquer ¿
Je sais ce que tu dois penser en lisant ce texte, que je suis qu'une pauvre gamine qui abuse de son statut pour en rajouter un peu, et bien dis toi que parfois je me pose la question ¿ Oui je me pose trop de questions, tu en veux un exemple :
Est-ce que les gens m'apprécient ?
Est-ce que je mérite les mains qui se tendent à moi ?
Est-ce que je serai comme je suis actuellement si je n'avais pas eu cette saloperie ?
Est-ce que je dois avoir un enfant ? N'Aura-t-il pas honte de moi ?
Des questions stupides à vos yeux et pourtant aux miens elles ont toutes leur importance ¿
Je sais que j'ai de la chance, que si mes parents n'avaient pas été la je serai dans un institut à regarder les enfants jouer par la fenêtre alors qu'avec leur soutien, j'ai réussi à faire parti de ses enfants qui jouent, qui crient, qui rêvent ¿
Alors pourquoi mon c¿ur va mal ?
Je pense que vieillir m'empêche de garder mon innocence, quand je voyais les enfants jouaient ensemble et que j'osai aller vers eux pour m'intégrer, j'avais une chance sur deux pour qu'on m'accepte, et quand c'était négatif, le lendemain j'allais au nouveau au front (on sait jamais ils ont peut être changé d'avis ¿) Quand je voyais les regards des adultes, c'était notre jeu ( à mes parents & moi ) on se retournait avant eux pour voir leurs yeux tout rond devant mes yeux bleu pétillant d'une joie de vivre que personne ne pouvait remettre en question ¿
Je me souviens que tout était beau, c'est peut être la « faute » de mes parents qui transformaient chaque moment pénible en moment magique. Des cadeaux les plus beaux les uns que les autres lors d'une hospitalisation à l'âge de 4 ans et demi, un ours en peluche qui m'a accompagné jusqu'au bloc opératoire ( je sais maintenant que le chirurgien l'a retiré une fois que j'étais endormie ) Des dessins de tout le personnel hospitalier à chaque fois que j'étais plâtrée, les dessins que je faisais sur la table pour éviter de bouger pendant qu'on me plâtrait ou me déplâtrait, la couleur que je choisissais de la mousse en dessous de mes plâtres (Et oui pas de fauteuil roulant chez moi c'est péché ¿ )
Je n'ai pas connu les courses poursuites dans la cour de l'école, je n'ai pas connu la joie de monter à cheval, de danser tout les mercredi après midi mais en revanche j'ai connu les fou rires avec un homme extraordinaire, mon sauveur, mon kiné qui a pris soin de moi pendant 13 longues années, et quel bonheur de voir ses yeux émerveillés quand il me voit marcher et réussir ma vie¿
Pendant que toi tu jouais à la corde à sauter avec tes copines, moi j'allais à Disney, au concert de Dorothée ( pas de commentaires merci ¿) un baptême de l'air ? A 7 ans je l'ai ¿
Une enfance pas comme les autres, mais une enfance inoubliable, des parents toujours là, des frères compréhensifs toujours prêt à défendre leur petite s¿ur ¿
C'est tout ces moments qui me manquent, aujourd'hui toute la magie de mon enfance s'est envolée,.
J'ai du troqué mes rêves, mes souvenirs, contre la noirceur de la vie, les complots, la jalousie, la connerie.
Alors précieusement j'ai gardé tout ce qui peut me rappeler ses moments qui sont chers à mon c¿ur :
Photos, bracelet, couverture, ours en peluche ¿
Je pense avoir trouvé le remède aux blessures de mon c¿ur, il faut que je conserve mes rêves d'enfant, que je reste fidèle à la petite fille qui déambule dans les couloirs à la recherche de copains pour jouer dans les couloirs de l'hôpital.
La vie n'est pas long fleuve tranquille, mais un beau labyrinthe coloré où se cache de superbes de trésors que je dois encore démasquer ¿
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