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Anna Kronisme

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 513 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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On pourrait resumer le texte de cet auteure par le slogan de la pub Mac Donald's. 11-macdo-1.jpg

Je trouve au contraire que son questionnement ne reflète pas ou peu la réalité des gens tels qu'ils sont généralement. Mais qu'elle veut surtout les connaître à travers des faiblesses et une médiocrité qu'elle imagine ou insinue sous une forme légèrement défiante.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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A condition d'entendre comme vous êtes, et non pas tel que vous croyez ou aimeriez être.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 513 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

A condition d'entendre comme vous êtes, et non pas tel que vous croyez ou aimeriez être.

Son questionnement ne s'intéresse qu'à une part de ce que nous sommes, elle le souligne bien. Et ce sont des questions pour la plupart auxquelles on peut répondre simplement par oui ou par non. Cela ressemble à un prêche d'église américaine cherchant à évoquer une souffrance banale mêlée d'espoir et de courage pour que ses lecteurs aient la sensation d'y avoir personnellement leurs places. Ou encore à une pub de coaching. Mais ses idées sont parfois niaises malgré leur poésie.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Le désintéressement permettrait de n'être que soit .... est-ce réellement inatteignable ? (question posée par Anna Kronisme ) .... tu vient de trouver une des clés Anna ... le désintéressement . Je peux te dire que c'est atteignable ( sinon la vie ne serais qu'une abominable cruauté et ne pourrais avoir aucun sens ) . Quand au chemin que tu doit prendre ... tu doit le trouver toi même toute seule . Je peux juste te dire que tu possèdes déjà la réponse au fond de ton âme et ce ; même si tu ne le voie pas encore : ( Quand la graine est en terre , elle vie dans l' obscurité , elle à l' impression de mourir d' une nuit sans fin et glaciale dans la solitude et le silence de la mort . Mais quand enfin , elle trouve le chemin de la lumière , la vie éclate en plein jour et jaillie telle une source éternelle débordante de joie et d' amour ) ... nous sommes tous appelés à vivre dans cette lumière et cet amour . Ce n' est pas une utopie ; c'est réelle mais le chemin peu parfois être long . C'est ici , le vrai combat de la vie et ce qui donne vraiment un sens à nos vies .Et si je peux te donner un petit conseil ; fuit toutes les personnes négatives et tout ce qui peu entrainer ton âme dans l' obscurité . Ce chemin là ne conduit qu'à la mort .

Cette partie mise en évidence en caractères gras est principalement ce qui a motivé ma démarche, S.A.S.

Comme je le répondais à Quasi-Modo, nous sommes plongés dans une posture d'évaluation permanente de l'autre afin de s'assurer que nous pourrons en retirer "quelque chose". Et donc juger si l'autre est positif ou négatif. Il y a donc tout un processus décoratif qui se met en place, à la fois pour nous montrer bon ou moins bon et à la fois pour jauger et juger l'autre que nous découvrons. C'est la garniture indigeste que j'évoque dans mon questionnement. Celle qui gâche la possibilité d'une relation juste, à mon sens.

Or, je pense que la relation juste consiste plutôt à ne pas appréhender l'autre uniquement sous l'aspect de ce que nous pouvons en retirer ? C'est de ça que je parle dans le désintéressement.

Et je vais même aller plus loin en estimant que parvenir à un tel degrés de désintéressement permettrait non-seulement d'être soi, uniquement soi, purement soi mais aussi et surtout de ne pas subir l'influence d'un autre. Se laisser enthousiasmer trop fortement ou, à l'inverse, se laisser noircir dangereusement. En ce sens, aucun autre ne peut être positif ou négatif à notre égard, il existe en tant que lui sans se confondre avec soi.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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@ Anna,

Voilà un écrit qui interpelle au plus haut point, et que j'apprécie d'autant que ces questionnements soulevés sont incontournables et dérangeants. Je ne peux y échapper sous aucun prétexte. C'est une affaire de sincérité avec soi-même. Je peux mentir à autrui mais pas à moi-même. Il y a matière à réfléchir concrètement sur la question du "Connais-toi toi-même", ou du "Qui suis-je ?", dans sa relation - la plus juste et et la plus authentique qui soit - avec autrui ou avec toutes sortes d'êtres vivants (voire un être suprême). Il s'agit donc d'écarter le superficiel, c'est-à-dire tout ce qui "ne nous intéresse pas" chaque fois que des velléités de faux-semblants nous égareront dans l'approfondissement de la connaissance de soi.

Une carte d'identité ou un curriculum vitae informeront sur l'identité sociale de l'individu, mais point sur le "désir de son coeur" ni sur ce qu'il " veut tellement fort que cela lui fait mal". En clair, même si je parviens à cerner mes centres d'intérêts (relégués en bas de curriculum), cela suffit-il à bien me connaître et à me faire connaître ? Cela ne répondra pas à la question de savoir pourquoi je suis passionné d'art, de philosophie, ou de recherche scientifique ?

Assurément parce que j'éprouve du plaisir et de la joie à participer à une oeuvre collective, sur le plan de l'humanité toute entière. Le travail personnel et solitaire ne peut trouver sa finalité autrement que dans le partage avec autrui. La relation juste va résider dans l'échange et le plaisir partagé de l'échange entre deux ou plusieurs êtres.

Mais l'auteure, qui a l'art de poser les questions qui tuent, nous arrête à nouveau. Joie partagée, certes, mais quid de la souffrance ou du malheur qui nous tombe dessus sans prévenir ? Qu'advient-il alors de cette relation juste ? Comment vais-je réagir en pareille situation ? Comment ne pas faire voler en éclat cette relation ? L'auteure insiste lourdement, afin d'aller au devant de toute tentative de nouveaux faux-semblants dans ce travail d'élucidation de soi. Parvenir à être dans la joie, certes, mais comment puis-je vivre avec l'échec, avec la douleur, avec le désespoir, avec les moments vides - aussi bien les vôtres que les miens - dans cette relation juste ? Si j'ai tout perdu, à un moment de ma vie, quel sera cet ultime soutien intérieur me permettant d'aller encore de l'avant ?

Une réponse possible serait que la relation juste est un partage avec autrui de joies et de souffrances, ces dernières ayant pour effet de renforcer les relations les plus intimes.

Puisque le sentiment et la pensée sont au rendez-vous, à ma plus grande joie, je te remercie pour ce partage, Anna, qui répond à mes attentes (mon désir de prendre du recul et de mettre véritablement de l'ordre dans mes idées). Ce topic est du pain béni.

Ah ! Tison2feu... que tes mots manquaient à ma philosophie... :wub:

Tu décris avec perfection la mise en mouvement qui s'exerce dans le cogito au reflet renvoyé par cette Invitation miroir.

Et cette notion de partage avec l'autre - plus que l'échange que tu évoques plus avant, car l'échange signifierait encore d'être dans le donnant-donnant - est un des exacts termes correspondant à la relation juste. Partager ou plutôt mettre en partage sans se retenir et sans se démunir de soi, être comme un soleil qui rayonne sans brûler et sans perdre sa chaleur et jouir tout autant du rayonnement d'un autre...

Merci.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Bonjour Anna

Je suis ce sujet avec attention et je dois avouer que la qualité des interventions m'a laissée jusqu'ici sans voix, et plongée dans de nombreuses réflexions....

Merci de partager ton questionnement avec nous.

"Qui sommes-nous ? Qui suis-je ?" me paraît être le préambule à tout cela.

Cherchez à atteindre la relation juste, sans se trahir soi même, part du postulat que nous sommes uniques, et que nous attendons cet Autre qui saura nous reconnaître dans notre singularité.

L'erreur n'est-elle pas là ? N'est-ce pas une erreur de penser que ce qui nous anime les uns et les autres est différent ? Notre essence n'est-elle pas la même ? Ne venons-nous pas tous du même "lac sacré" (oui, je glisse un peu vers des considérations spirituelles) ?

Ce qui nous différencie les uns des autres est d'après moi l'empreinte de notre vécu, peut-être même de ce que nous aurions vécu dans des vies antérieures (je n'exclus pas cette possibilité même si rien ne m'en a persuadée jusqu'ici). Nos qualités, nos défauts, nos envies, nos besoins, ne sont que la marque de ce qui nous entoure, que le témoin de l'emprise de l'extérieur sur nous-même.

Ce que nous avons peur de trahir en nous-même ressemble à une chimère à laquelle nous nous raccrochons de peur de tomber dans le vide.... le vide que nous ressentons au fond de nous..... le vide que nous tentons coûte que coûte de remplir en nous agitant sans cesse.... le vide que nous tendons parfois désespérément à l'Autre en lui disant : "Comble-le!".

Se retrouver seul face à soi-même, dans le dépouillement le plus total, c'est se retrouver face à ce vide et prendre le risque de s'étourdir, comme pris de vertige.

Alors nous évitons cette confrontation, et allons vers les autres, tout empêtrés dans nos illusions et les accusant de ne pas savoir nous lire.... et nous accusant nous-mêmes de ne pas savoir dire qui nous sommes.

Mais nous ne sommes Rien.... ou bien Tout...... Car on découvre un jour (je l'espère) que nous sommes ce Tout et donc que nous sommes complets.

On découvre que ce que l'on défend avec tant de véhémence ne nous caractérise pas, que ce qui fait notre singularité n'est qu'une guirlande sur un arbre de Noël....

Et les aléas de la vie deviennent anecdotiques. Nous les regardons avec détachement. Perdant leur importance.... ils perdent leur nécessité... et s'éloignent, disparaissent.

J'aime à penser que nous arrivons au monde avec une grande liste de sentiments à éprouver, sentiments (positifs ou négatifs) que nous devons expérimenter. Et la vie met sur notre chemin les situations propices pour expérimenter ces sentiments. Puis elle attend que nous en ayons fait le tour, et que nous ayons compris qu'ils ne nous définissaient pas, que ce n'état pas nous, et que nous nous en détachions.

Puis on nous envoie autre chose à expérimenter.... Et ainsi de suite, jusqu'à ce que nous nous dépouillions totalement de nos illusions.

Personnellement, sur ma liste, j'en suis à "Culpabilité".... Et j'ai été gâtée ces derniers temps.... Mais j'avance.....

Je vais reprendre ici une intervention que j'avais faite sur un autre topic.

"Notre chemin de vie n'est-il pas d'apprendre à se connaître soi-même ? Tous nos actes, toutes nos expériences, nous font découvrir des parcelles de nous-mêmes. l'expérience du couple est selon moi la plus riche d'enseignements.

Un jeu de miroirs s'installe, et cela nous permet d'avancer dans la découverte de qui nous sommes.

Le couple n'est donc pas, selon moi, un médicament, une solution miracle, mais il est un puissant révélateur."

La relation "juste" n'est-elle pas celle qui nous révèle le plus de choses, même si parfois cela se fait dans la douleur...

Et il ne dépend que de nous d'accueillir moins douloureusement ces choses... en changeant notre regard...

(Oui, je sais bien que c'est facile à dire hors contexte.... Et je suis bien mal placée pour donner le moindre conseil... Mais j'y travaille.....)

J'ai apprécié ton cheminement, Yemaya... Il démontre la difficulté à être.

Ce ne serait pas la relation juste qui nous révélerait le plus de choses mais le chemin emprunté pour y parvenir.

La relation juste serait l'aboutissement, en quelque sorte, ou plutôt la conséquence.

Ton "prêche" et surtout le préambule que tu empruntes m'a renvoyée au souvenir d'une vidéo :

Federico Procopio en arrive à ce questionnement, non pas de "Qui suis-je ?" mais "Que suis-je ?". Il dit :

"Que suis-je ? C'est très important. Si déjà ce qui est là (en soi) tu ne le saisis pas du tout voire tu le maltraites voire tu l'oublies, ce que tu es... voire tu le dissimules. Ce 'Que suis-je ?' est très important mais la réponse qui va avec est très importante aussi et alors là, elle est très décevante pour les femmes et les hommes de retour sur investissement que nous sommes. Parce que la véritable réponse à cette question 'Que suis-je ? Mais que suis-je ?"... La véritable réponse est 'Ne sais pas...' [...]"

Cela fait longtemps que je ne l'ai pas visionné moi-même, j'avais par-contre noté cet extrait sur 'Que suis-je ?' alors je pense que ce topic avait pour but indirect (ou direct, allez savoir !) de m'y ramener et que du coup, ma soirée est prise ! :happy: Elle dure plus d'1 heure mais n'est pas longue et je pense qu'elle intéressera aussi Ping puisque si mes souvenirs sont bons, F. Procopio raconte ce conte des aveugles rencontrant un éléphant.

Je te souhaite l'incontournable Amour...

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
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De rien pour Pablo Neruda chère Anna, je te le devais bien après le partage d'un texte aussi beau :bo:

Ce que tu pointes me semble effectivement fondamental : la consommation des relations humaines. Le plus choquant demeurant pour moi ces sites de rencontres qui prétendent vous faire rencontrer directement les gens aux profils qui vous ressemblent ou vous correspondront, ou des gens d'un certain niveau social ou d'un certain milieu particulier, etc... ce qui signifie que tous ces gens cherchent autre chose que l'amour, mais plutôt la sécurité matérielle et/ou affective. C'est totalement dramatique, comment peut-on dire que l'on cherche l'âme soeur et en même temps exclure certaines catégories de personnes à priori (les pauvres, les fumeurs, les athées, etc...)? Ce ne serait pas honnête envers soi-même parce que l'amour suggère le hasard de la rencontre et la prise de risque, notamment l'investissement sans compter dans une relation, y compris sur des points où on ne pourra pas toujours attendre/donner la réciproque.

Je te poserai sinon carrément la question sur le désintéressement : l'amour est-il possible sans lui? Parce qu'il me semble que lorsque amour il y a il s'agit de répondre à une attente profonde chez l'autre. Pour moi d'ailleurs ce pourrait presque être une définition de l'amour : la volonté irrésistible de répondre positivement à l'attente d'un(e) autre. Le désintéressement impliquerait l'absence d'attente dans une relation, ce qui me paraît impossible.

Ah oui ! Ton exemple est complètement juste et justifié et étaye parfaitement cette consommation humaines qui s'applique aussi bien entre êtres humains mais aussi envers les autres espèces, les végétaux, les minéraux, etc. Tout est consommable et donc sous le joug d'une mise en valeur factice voire survalorisante afin de ne pas être laissé pour compte. Jusqu'à l'écoeurement... qui, sous sa forme pathologique serait la misanthropie.

Et merci pour ta question, elle est pertinente, Quasi-modo... Je pense y avoir un peu répondu dans mon post à Tison2feu :

Et cette notion de partage avec l'autre - plus que l'échange que tu évoques plus avant, car l'échange signifierait encore d'être dans le donnant-donnant - est un des exacts termes correspondant à la relation juste. Partager ou plutôt mettre en partage sans se retenir et sans se démunir de soi, être comme un soleil qui rayonne sans brûler et sans perdre sa chaleur et jouir tout autant du rayonnement d'un autre...

Est-ce que ceci te paraît impossible ?

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
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C'est aussi mon avis. Un concept ne m'intéresse pas s'il ne remonte pas à ce qui a motivé - émotionnellement, physiologiquement - la création de ce concept.

Avoir un ego dépouillé, c'est se trouver en capacité maximum de réceptivité et donc d'inter-relation. Les penseurs chinois se méfient depuis toujours, davantage qu'en Occident, de cet autre artifice qu'est la langue. Celui qui perçoit ne parle pas ; celui qui parle ne perçoit pas (percevoir, à prendre dans le sens d'appréhender, observer, porter son attention sur). L'auteur de l'Invitation précise d'ailleurs qu'elle ne s'intéresse pas à ce que nous pouvons bien "raconter" à propos de nous-même. Le discours élude toute la richesse de notre langage non-verbal (du visage et du corps).

L'ego trop empli de soi est fermé, non réceptif, à autrui et au monde. Donc incapable d'entamer des relations justes.

Décidément, tes mots manquaient...

Les miens n'ont rien de mieux à dire.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Je crois que la justesse relationnelle peut à la fois se trouver dans les apparences, la séduction, ce qu'elles représentent et dans ce que l'on en comprend en tenant compte des artifices utilisés et aussi de la discrétion. Ce que l'on décide d'exprimer, y compris à travers l'environnement, ou d'éclipser pour autrui dépend surtout de notre propre jugement et est à mon avis une part relationnelle essentielle reflétant d'autant plus ce que l'on est réellement. Inutile et ingrat pour une "relation juste" de violer sa propre intimité et sa vie privée ou celles d'autrui par avidité de vérité et curiosité intellectuelle, voire par paranoïa. En tout cas la sincérité relationnelle n'en dépend pas.

Effectivement, ce que tu décris renvoie à de l’exhibitionnisme et du viol. Et cela se produit quotidiennement sur internet, d'ailleurs... y compris sur ce forum, malheureusement.

Je n'ai pas perçu les mots de Oriah Mountain Dreamer comme étant l'Invitation à ce genre de relation perverse mais, j'ai peut-être un problème de perception. ^^

@Chapati

A condition d'entendre comme vous êtes, et non pas tel que vous croyez ou aimeriez être.

On est les deux, non ?

C'est à dire ?

Son questionnement ne s'intéresse qu'à une part de ce que nous sommes, elle le souligne bien. Et ce sont des questions pour la plupart auxquelles on peut répondre simplement par oui ou par non. Cela ressemble à un prêche d'église américaine cherchant à évoquer une souffrance banale mêlée d'espoir et de courage pour que ses lecteurs aient la sensation d'y avoir personnellement leurs places. Ou encore à une pub de coaching. Mais ses idées sont parfois niaises malgré leur poésie.

Je me demande toujours si j'ai un problème de perception...

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

C'est-à-dire qu'on est aussi ce que l'on croit être, on est aussi le fruit d'un rêve, d'un rêve de prince ou de princesse par exemple.

Ce genre de personnage en nous n'a pas moins de réalité et donc d'influence que d'autres, supposés plus "réels".

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 513 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)

Effectivement, ce que tu décris renvoie à de l’exhibitionnisme et du viol. Et cela se produit quotidiennement sur internet, d'ailleurs... y compris sur ce forum, malheureusement.

Je n'ai pas perçu les mots de Oriah Mountain Dreamer comme étant l'Invitation à ce genre de relation perverse mais, j'ai peut-être un problème de perception. ^^

Je me demande toujours si j'ai un problème de perception...

Je répondais au départ seulement à ce que tu écrivais, pas au texte cité.

Je crois que pour pouvoir aller au-delà de la superficialité d'une relation il faut d'abord savoir s'en contenter sans trop la dénigrer.

Au sujet de ta perception, c'est peut-être que nous avons abordé le texte très différemment.

Modifié par sirielle
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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

C'est-à-dire qu'on est aussi ce que l'on croit être, on est aussi le fruit d'un rêve, d'un rêve de prince ou de princesse par exemple.

Ce genre de personnage en nous n'a pas moins de réalité et donc d'influence que d'autres, supposés plus "réels".

En correspondance avec cette phrase, par exemple ?

Je veux savoir quelle est cette chose que vous voulez tellement fort que cela vous fait mal, et si vous osez rêver de réaliser le désir de votre Cœur.

Je répondais au départ seulement à ce que tu écrivais, pas au texte cité.

Je crois que pour pouvoir aller au-delà de la superficialité d'une relation il faut d'abord savoir s'en contenter sans trop la dénigrer.

Au sujet de ta perception, c'est peut-être que nous avons abordé le texte très différemment.

Oui, justement, s'en contenter sans trop la dénigrer... Comment t'y prends-tu ?

Et je ne suis pas contre que tu développes ta façon d'aborder ce texte sans tomber dans le dénigrement.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

C'est-à-dire qu'on est aussi ce que l'on croit être, on est aussi le fruit d'un rêve, d'un rêve de prince ou de princesse par exemple.

Ce genre de personnage en nous n'a pas moins de réalité et donc d'influence que d'autres, supposés plus "réels".

Houla! Il va falloir preciser ce qu'on entend pas être et par réel, :smile2: Bon, en ce qui me concerne et pour ne pas tourner autour du pot,(qui rappellons le, est plein de vide lui aussi, sans lequel il n'existerait pas), ce à quoi nous nous identifions, à travers notre moi (qui est en fait un producteur d'imaginaire), et que nous prenons pour notre être, n'en est que la partie congrue. C'est à dire que quand je dis "je", en géneral je parle de "moi", tout en croyant que je parle de mon "soi", fastoche non? Quand au réel, on peut facilement le confondre avec la réalité qui elle est aussi imaginaire puisque interprétée par le moi imaginaire,(exemple du verre à moitié vide ou plein, le verre est ce qu'il est, c'est toi ( ton moi) qui décide, (en fonction de ton état interieur du moment) comment tu le perçois...). Donc, pour en revenir au questionnaire de cette auteure, j'y vois un appel à tomber le masque, un appel au "soi à soi", tout en y decelant quelque part en creux une certaine méconaissance de l'obstacle qu'est l'ombre, mais là je m'égare...

J'ai apprécié ton cheminement, Yemaya... Il démontre la difficulté à être.

Ce ne serait pas la relation juste qui nous révélerait le plus de choses mais le chemin emprunté pour y parvenir.

La relation juste serait l'aboutissement, en quelque sorte, ou plutôt la conséquence.

Ton "prêche" et surtout le préambule que tu empruntes m'a renvoyée au souvenir d'une vidéo :

Federico Procopio en arrive à ce questionnement, non pas de "Qui suis-je ?" mais "Que suis-je ?". Il dit :

"Que suis-je ? C'est très important. Si déjà ce qui est là (en soi) tu ne le saisis pas du tout voire tu le maltraites voire tu l'oublies, ce que tu es... voire tu le dissimules. Ce 'Que suis-je ?' est très important mais la réponse qui va avec est très importante aussi et alors là, elle est très décevante pour les femmes et les hommes de retour sur investissement que nous sommes. Parce que la véritable réponse à cette question 'Que suis-je ? Mais que suis-je ?"... La véritable réponse est 'Ne sais pas...' [...]"

Cela fait longtemps que je ne l'ai pas visionné moi-même, j'avais par-contre noté cet extrait sur 'Que suis-je ?' alors je pense que ce topic avait pour but indirect (ou direct, allez savoir !) de m'y ramener et que du coup, ma soirée est prise ! :happy: Elle dure plus d'1 heure mais n'est pas longue et je pense qu'elle intéressera aussi Ping puisque si mes souvenirs sont bons, F. Procopio raconte ce conte des aveugles rencontrant un éléphant.

Je te souhaite l'incontournable Amour...

Anekāntavāda, en sanscrit est cette parabole des aveugles et de l'élephant. Parabole que l'on serait inspirés de mediter avant de claironner "nos vérités", :)

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

En correspondance avec cette phrase, par exemple ?

Je veux savoir quelle est cette chose que vous voulez tellement fort que cela vous fait mal, et si vous osez rêver de réaliser le désir de votre Cœur.

Oui enfin, pas forcément.

Moi cette phrase m'évoque la passion...

On rêve pas forcément de passion hein, même si certains oui, mais par contre tout le monde rêve, ça oui ! Alors il y a des histoires de dignité là-dedans, d'investissement en dignité (c'est compliqué )... et donc d'identité, oui on peut dire ça comme ça.

Houla! Il va falloir preciser ce qu'on entend pas être et par réel, :smile2: Bon, en ce qui me concerne et pour ne pas tourner autour du pot,(qui rappellons le, est plein de vide lui aussi, sans lequel il n'existerait pas), ce à quoi nous nous identifions, à travers notre moi (qui est en fait un producteur d'imaginaire), et que nous prenons pour notre être, n'en est que la partie congrue. C'est à dire que quand je dis "je", en géneral je parle de "moi", tout en croyant que je parle de mon "soi", fastoche non? Quand au réel, on peut facilement le confondre avec la réalité qui elle est aussi imaginaire puisque interprétée par le moi imaginaire,(exemple du verre à moitié vide ou plein, le verre est ce qu'il est, c'est toi ( ton moi) qui décide, (en fonction de ton état interieur du moment) comment tu le perçois...). Donc, pour en revenir au questionnaire de cette auteure, j'y vois un appel à tomber le masque, un appel au "soi à soi", tout en y decelant quelque part en creux une certaine méconaissance de l'obstacle qu'est l'ombre, mais là je m'égare...

Sans doute mais rajoute quand même un peu de moutarde pour relever le truc, ça manque un peu de goût. Mais pas trop quand même hein, que ça fasse pas de l'ombre à ton frichti.

.

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 513 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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Oui, justement, s'en contenter sans trop la dénigrer... Comment t'y prends-tu ?

Et je ne suis pas contre que tu développes ta façon d'aborder ce texte sans tomber dans le dénigrement.

Je pense par exemple que les intérêts personnels que suscite ou motive une relation peuvent contribuer à sa justesse, ils lui sont même nécessaires.

L'auteure s'intéresse dans ce texte à des aptitudes relevant de l'ambition, de l'amour-propre, de la résilience, du courage, de la révolte et de la fiabilité.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Oui enfin, pas forcément.

Moi cette phrase m'évoque la passion...

On rêve pas forcément de passion hein, même si certains oui, mais par contre tout le monde rêve, ça oui ! Alors il y a des histoires de dignité là-dedans, d'investissement en dignité (c'est compliqué )... et donc d'identité, oui on peut dire ça comme ça.

Sans doute mais rajoute quand même un peu de moutarde pour relever le truc, ça manque un peu de goût. Mais pas trop quand même hein, que ça fasse pas de l'ombre à ton frichti.

.

Moutarde? Ah oui remarque, ce qu'on dit ment...

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Oui, Ping... moi-même, devrais-je l'écouter barrir chaque matin, cet éléphant.

Oui enfin, pas forcément.

Moi cette phrase m'évoque la passion...

On rêve pas forcément de passion hein, même si certains oui, mais par contre tout le monde rêve, ça oui ! Alors il y a des histoires de dignité là-dedans, d'investissement en dignité (c'est compliqué )... et donc d'identité, oui on peut dire ça comme ça.

Bon ! Autant j'ai pris patience avec Demonax qui est arrivé sur ce sujet couvert des pieds à la tête et survêtu afin de ne pas perdre au strip poker car il pensait que nous y jouions (tu vois l'image, j'espère ^^ ) autant, j'ai plus de mal à comprendre que tu n'oses pas faire tomber ta chemise !

Développe ton raisonnement... Les histoires de dignité, d'investissement de dignité et donc d'identité... et même si c'est compliqué. Nous sommes ici pour ça.

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Hé j'arrête pas d'écrire depuis des plombes !

Heu... ça doit être un peu développé dans le topic sur la psyK je crois, les rêves et les délires (dans les deux pages que tu as osé ne pas lire ?). Enfin il y a des correspondances au moins, dans mon souvenir.

Il y est question que tout le monde délire, entre ses rêves et le réel, un truc comme ça...

.

Modifié par chapati
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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

"Je veux savoir quelle est cette chose que vous voulez tellement fort que cela vous fait mal, et si vous osez rêver de réaliser le désir de votre Cœur".

Si c'est pas une question à se poser à soi ça...

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