Je veux la vérité...

La vérité est-elle en danger? Est-elle morte ou n'a-t-elle jamais été? Nous aurait-elle légué son testament?

Après les assauts des sceptiques ou relativistes en tous genres qui voudraient la vérité inaccessible ou dépendante de conditions en perpétuel changement, le nihilisme de type nietzschéen qui fait de la vérité le passage de la fausseté à l'erreur (voir même une espèce de symptôme), les apports de l'épistémologie avec notamment Karl Popper (falsifiabilité) ou autres héritiers de sa pensée, directs ou indirects,

Après les dérives autoritaristes et millénaires des chefs religieux de tous horizons, ou des tyrans sanguinaires du XXe siècle, les certitudes égocentriques qui sont encore vendues ça et là dans quelques associations ou partis politiques auprès desquelles le chaland espère trouver un peu de réconfort, pour une situation globale qui finalement se dégrade sans aucune alternative idéologique crédible,

Peut-on considérer que la vérité soit un concept désuet? Est-il vraiment souhaitable de la réhabiliter en connaissant les dérives systémiques possibles?

Pire encore : Qu'est-ce que la vérité? Si la vérité avait encore droit de cité, serait-il souhaitable de la connaître et la partager? Le bonheur ne vaut-il pas mieux que la vérité?

Je n'ai pas le temps de prendre à bras le corps un autre sujet (particulièrement si j'en ai déjà discuté, notamment avec deja-utilisé, par ailleurs), mais tu oublies une partie importante (en tout cas à mes yeux) : le pragmatisme philosophique, qui fait de la vérité une étape intermédiaire entre nous et la réalité. La finalité n'est donc plus la vérité, mais la réalité.

Et le bonheur est un sujet très complexe également, notamment parce qu'il n'est pas vu et cherché de la même façon par tous. Du coup, lier bonheur et vérité n'est pas simple, surtout si tu cherches à faire valoir l'un plutôt que l'autre.

la vérité ne sera jamais en danger, il lui faudrait une quelconque existence pour quel le soit.

La vérité est-elle immuable ? Est-elle universelle ? Qu'est ce qui la différencie de la véracité ?

Ce n'est pas la démonstration qui fait la vérité scientifique mais le consensus autour d'une démonstration par une communauté scientifique.

Avec une crise tant du modèle scientifique que de tout corps organisé, quelle place notre société laisse-t-elle à la vérité qu'elle semble pourtant vouloir ériger en valeur fondamentale.

De quelles vérités s'agit il? Accéder aux secrets des autres? ou Accéder à nos propres secrets?

S'il s'agit d'accéder aux secrets des autres il me semble honnête d'accepté de livrer en contrepartie ses propres secrets. J'accède aux secrets des chefs d'états étrangers et en échange j'accepte de leur livrer mon intimité... S'il s'agit d'accéder à mes propres secrets alors je n'ai rien à devoir à personne. Au mieux je me fais aider par un psychanalyste ou un psychologue et j'accède à mes secrets les plus intimes, ceux dont j'ignorais même l'existence... Le rêve étant la voie royal qui mène à l'inconscient, c'est à dire la source même de nos secrets les plus intimes, je peux les analyser ou les faire analyser pour les comprendre, pour conscientiser ce que j'ai en moi...

Qu'est ce qu'un rêve? C'est une illustration déformée, cryptée, codée à travers la symbolique. Pourquoi? Parce que si j'avais accès à la vérité nue je serais pétrifié d'horreur comme l'illustre les mythologies à travers les miroirs ou le regard de la Méduse.

En somme nous nous protégeons de notre vérité et nous ne pouvons pas y accéder directement... Il faut un miroir pour décapiter Méduse parce qu'on ne peut pas la regarder en face, et l’allégorie de la Vérité est représenté comme une femme dénudée regardant le soleil, et personne ne peut regarder directement le soleil de midi, on doit attendre qu'il se couche ou qu'il se lève...

La vérité est elle accessible? Seulement à travers quelques points de vu détournés... en somme des illustrations de la vérité, jamais la vérité "nue".

Je ne comprends rien à ce que vous racontez.

La vérité n'est pas morte, elle n'a jamais existé, ce qui n'empêche pas de millions de petites vérités de courir par monts et par vaux.

"Les vérités différentes en apparence sont comme d’innombrables feuilles qui paraissent différentes et qui sont sur un même arbre."

Je n'ai pas le temps de prendre à bras le corps un autre sujet (particulièrement si j'en ai déjà discuté, notamment avec deja-utilisé, par ailleurs)

21 ans et déjà fourbe à ce points?

mais tu oublies une partie importante (en tout cas à mes yeux) : le pragmatisme philosophique, qui fait de la vérité une étape intermédiaire entre nous et la réalité. La finalité n'est donc plus la vérité, mais la réalité.

C'est un travers fréquent de faire comme si une définition précise d'un terme du sujet devait faire consensus pour traiter précisément de la question posée.

Il n'y a pas de définition précise et/ou consensuelle d'un nombre, pourtant ils sont l'objet et l'étude de l'arithmétique.

Il n'y a pas de définition précise et/ou consensuelle d'une émotion, pourtant elles sont l'objet et l'étude de la psychologie.

Il n'y a pas de définition précise et/ou consensuelle de l'intelligence, pourtant tu me prends pour un abruti.

21 ans et déjà fourbe à ce points?

:D

J'essaie d'être un minimum présent quand je me lance dans un truc, juste par respect pour ceux qui se donnent la peine de me répondre. Mais oui, nous avons passé un très long moment à discuter de choses et d'autres autour de ça !

C'est un travers fréquent de faire comme si une définition précise d'un terme du sujet devait faire consensus pour traiter précisément de la question posée.

Il n'y a pas de définition précise et/ou consensuelle d'un nombre, pourtant ils sont l'objet et l'étude de l'arithmétique.

Il n'y a pas de définition précise et/ou consensuelle d'une émotion, pourtant elles sont l'objet et l'étude de la psychologie.

Il n'y a pas de définition précise et/ou consensuelle de l'intelligence, pourtant tu me prends pour un abruti.

Parce que nous ne parlons pas de la même chose dans ces trois exemples : la vérité mathématique est profondément différente des deux autres, ne serait-ce que parce qu'elle est mathématique.

Mais si, il existe des définitions plus ou moins admises pour l'émotion ou l'intelligence. Tout le monde n'est pas d'accord avec (moi notamment avec le deuxième), mais cela permet au moins d'avancer dans une direction, donc de chercher, quitte à faire erreur.

Pour trouver une définition, il faut parfois chercher et tenter de trouver ce qu'elle est.

La vérité est-elle en danger? Est-elle morte ou n'a-t-elle jamais été? Nous aurait-elle légué son testament?

Après les assauts des sceptiques ou relativistes en tous genres qui voudraient la vérité inaccessible ou dépendante de conditions en perpétuel changement, le nihilisme de type nietzschéen qui fait de la vérité le passage de la fausseté à l'erreur (voir même une espèce de symptôme), les apports de l'épistémologie avec notamment Karl Popper (falsifiabilité) ou autres héritiers de sa pensée, directs ou indirects,

Après les dérives autoritaristes et millénaires des chefs religieux de tous horizons, ou des tyrans sanguinaires du XXe siècle, les certitudes égocentriques qui sont encore vendues ça et là dans quelques associations ou partis politiques auprès desquelles le chaland espère trouver un peu de réconfort, pour une situation globale qui finalement se dégrade sans aucune alternative idéologique crédible,

Peut-on considérer que la vérité soit un concept désuet? Est-il vraiment souhaitable de la réhabiliter en connaissant les dérives systémiques possibles?

Pire encore : Qu'est-ce que la vérité? Si la vérité avait encore droit de cité, serait-il souhaitable de la connaître et la partager? Le bonheur ne vaut-il pas mieux que la vérité?

les fou sont les seul a pouvoir dire la vérité car ils sont ceux qui ont perdu la raison . 

« tout les autres mentent !! » . ainsi libre de toute entrave métaphysique n ayant ni doctorat ni master ni couronne ni ministère encore moins d agrégation ou d éloge de leur intelligence ..

ils sont des moins que rien moqué méprisé aux mieux infantiliser …

et ces cons ne mendient même pas …( ndlr )

c est pour cela

qu' Eux !!

peuvent tout  car il n ont rien

mise a part leur pieds et leur mains,

ne possédant même pas

cette première dignité humaine

qu est le bonne usage de la Raison

Celle qui apporte de nombreux naufrages ..» ( l anorexique du Kent )

Bonjour Quasi-modo,

je voudrai prendre le contre-pied de ce que tu attends, comme types de réponses.

Partons justement dans l'idée qu'il n'y a pas de vérités ou qu'elles soient inutiles, comment envisages tu la vie, ta vie dans ce monde, avec les autres?

Je trouve que la vérité partage ceci de commun avec la confiance, c'est qu'il est difficile de l'exiger, de formaliser les règles du jeu, mais elles n'en demeurent pas moins indispensables dans nos relations aux autres, de vivre dans de meilleures conditions, même si il restera une part de faillibilité ou de non assurance de son respect!

Alors, qu'en penses tu?

les fou sont les seul a pouvoir dire la vérité car ils sont ceux qui ont perdu la raison . 

« tout les autres mentent !! » . ainsi libre de toute entrave métaphysique n ayant ni doctorat ni master ni couronne ni ministère encore moins d agrégation ou d éloge de leur intelligence ..

ils sont des moins que rien moqué méprisé aux mieux infantiliser …

et ces cons ne mendient même pas …( ndlr )

c est pour cela

qu' Eux !!

peuvent tout  car il n ont rien

mise a part leur pieds et leur mains,

ne possédant même pas

cette première dignité humaine

qu est le bonne usage de la Raison

Celle qui apporte de nombreux naufrages ..» ( l anorexique du Kent )

Clichés gros comme le monde. Caricature d'Artaud. À quand quelque chose de vraiment personnel Junior ?

La vérité est-elle en danger? Est-elle morte ou n'a-t-elle jamais été? Nous aurait-elle légué son testament?

Après les assauts des sceptiques ou relativistes en tous genres qui voudraient la vérité inaccessible ou dépendante de conditions en perpétuel changement, le nihilisme de type nietzschéen qui fait de la vérité le passage de la fausseté à l'erreur (voir même une espèce de symptôme), les apports de l'épistémologie avec notamment Karl Popper (falsifiabilité) ou autres héritiers de sa pensée, directs ou indirects,

Après les dérives autoritaristes et millénaires des chefs religieux de tous horizons, ou des tyrans sanguinaires du XXe siècle, les certitudes égocentriques qui sont encore vendues ça et là dans quelques associations ou partis politiques auprès desquelles le chaland espère trouver un peu de réconfort, pour une situation globale qui finalement se dégrade sans aucune alternative idéologique crédible,

Peut-on considérer que la vérité soit un concept désuet? Est-il vraiment souhaitable de la réhabiliter en connaissant les dérives systémiques possibles?

Pire encore : Qu'est-ce que la vérité? Si la vérité avait encore droit de cité, serait-il souhaitable de la connaître et la partager? Le bonheur ne vaut-il pas mieux que la vérité?

Pour faire court... [et je ne sais pas si je réponds à ton sujet Quasi-Modo] ?:

La vérité n'est pas dans les dires , elle est dans les actes

Avoir toujours en tête tout ce qui ne peut être défait