La misogynie crasse des "gamers"

Il se passe quelque chose en ce moment. Quelque chose qui pue comme rarement quelque chose a pué, et qui fait que, sur l'Internet anglophone, "gamer" commence peu à peu à redevenir une tare. Quand on voit les cris d’orfraies poussés par les gamers quand Canal + parle d'eux mal, il est assez terrifiant de voir le silence qu'ils ont lorsque leur communauté en vient à massacrer des individus.

Je veux parler ici de la développeuse de jeu Zoe Quinn et de la critique Anita Sarkeesian.

Qui sont-elles ? Zoe Quinn est la créatrice d'un jeu sur la dépression (Depression Quest

De son côté Anita Sarkeesian est une critique de jeux vidéos, avec sa chaîne feminist frequency, et a publié, il y a quelques temps maintenant une longue émission (26 minutes en deux vidéos) dans laquelle elle revient sur les femmes dans les jeux vidéos, et montrent les divers problèmes actuels.

Jusque là, rien de très particulier. Jusqu'à ce que l'ex-petit ami de Zoe Quinn fasse un billet de blog assassin la concernant, lui reprochant notamment des infidélités, la traitant de tous les noms et laissant croire qu'elle aurait couché avec des critiques de jeux vidéos pour avoir de bons retours médiatiques. Suite à ce billet, et depuis le 16 août, Zoe Quinn est au centre d'une véritable campagne de harcèlement. Par harcèlement, j'entends qu'elle a reçu des menaces de morts, qu'un de ses amis a vu l'intégralité de ses informations personnelles (mot de passe, compte bancaire, adresse) mis en ligne. Certaines des menaces de morts n'ont pas été dites en l'air, puisqu'elles indiquaient vouloir agir lors d'un événement particulier où Zoe Quinn devait se rendre. Ses collègues de travail et ses proches ont également été spammés par des photos de nues d'elle, auparavant volé par piratage de son ordinateur personnel. Le but avoué de certains d'entre eux "faire que les gens aient peur de subir ce que Zoe Quinn subit". Le décor est posé. Elle a également indiqué qu'un de ses anciens employeurs (d'il y a 10ans) l'a recontacté après avoir eu droit à des appels de harceleurs.

Anita Sarkeesian, quant à elle, a été la victime d'une vaste campagne similaire, les menaces de morts et de viols étant si intenses qu'elle a dû quitter son logement afin de limiter les dangers. Sa famille a également été victime de menaces de morts. Chaque personne indiquant son soutien envers elle a été la cible d'insultes.

La situation est devenu tellement inquiétante que récemment, le FBI s'en est mêlé afin de mettre en place, en collaboration avec une association de développeur de jeu, un système permettant de mieux traquer les harceleurs sur Internet. (1)

Zoe Quinn a annoncé qu'elle allait créer un site internet destinée aux victimes de campagnes de harcèlement en ligne, gérés par des survivants de celles-ci.

Depuis, une large campagne nommé Gamergate, sous couvert de combats pour l'éthique dans les jeux vidéos, a été lancée afin d'élargir les harcèlements aux femmes dans les jeux vidéos. (2)

On pourrait essayer de faire croire que ceci n'est qu'une petite portion d'individus, des cas isolés. Rappelons que sur le web français également, des harcèlements ont eu lieu, et ce, sans qu'il y ait la moindre réaction des gros sites de jeux vidéos sur lesquels cela se passait. Sur Jeuxvideo.com (3), par exemple, Mar_lard, après avoir écrit un texte concernant le sexisme dans la communauté geek, a été la cible d'une campagne de harcèlement incluant également menace de viol, et ayant débuté... sur jeuxvideo.com ( et (3)). DamDam, une chroniqueuse, sera largement attaquée sous prétexte qu'elle est trans. Une autre femme trans, Synahel, a également reçu des menaces de morts ( ). Paleaoies, autre joueuse trans' a également reçu ces mêmes menaces ( http://i.imgur.com/e6sU4rQ.png )

À l'heure actuelle, un seul et unique site de jeu a pris position face à cette situation, games.on.net avec un article (4) indiquant que ceux qui étaient contre l'égalité entre les individus n'étaient plus les bienvenus. La majorité des sites se contentent de fermer leur gueule ou d'indiquer qu'ils "ne peuvent rien faire".

Il y a quelques années, être un gamer était considéré comme ridicule, avec des clichés que la télé nous envoyait dans la figure régulièrement. Aujourd'hui, être un gamer commence à redevenir une tare, mais ce n'est pas à cause de la télévision. Quand on voit l'indignation que suscitent les propos d'une journaliste télé, et le silence complet face aux campagnes de harcèlements, on voit qu'il y a un problème, et pas un petit. Si certains ne veulent plus être appelés gamers, c'est parce que le milieu gamer est devenu désormais l'un des plus violents et réactionnaires.

Peut-être est-il temps d'aller faire pression sur ces sites pour qu'ils agissent.

Sources:

(1) http://www.polygon.com/2014/9/4/6105185/fbi-game-developer-harassment (fbi)

(2) http://mobile.abc.net.au/news/2014-09-04/sparrow-gamergate-when-outsiders-become-the-oppressors/5719584

(3) http://www.mhfreq.org/2014/07/que-reprochent-les-militantes-a-jv-com-2/

(4) http://games.on.net/2014/08/readers-threatened-by-equality-not-welcome/

Vrac:

http://www.theguardian.com/technology/2014/sep/01/how-to-attack-a-woman-who-works-in-video-games

http://mobile.abc.net.au/news/2014-09-04/sparrow-gamergate-when-outsiders-become-the-oppressors/5719584

http://games.on.net/2014/08/readers-threatened-by-equality-not-welcome/*

Déjà une petite chose qui me gêne c'est qu'au début tu parles des gamers anglophones puis juste après tu pointes du doigt la véhémence avec laquelle les gamers français ont réagi à la chronique du Grand Journal et je pense que mettre les français & les anglophones dans le même panier serait un erreur car je trouve sincèrement que la différence est grande dans la mentalité des deux types.

En plus, c'est justement ce genre de commentaires réducteurs qui énerve les gamers qui, pour beaucoup, ont souvent été dénigrés dans la réalité et qui préfèrent se retrouver dans le jeu là où ils sont acceptés.

Maintenant revenons à ton article que je trouve extrêmement choquant surtout au point où sont allées les choses. Les menaces de mort, je vois ce que c'est mais des menaces de VIOL ????? Putain mais dans quel monde on vit sérieux... Et il est vrai qu'il règne un grand sexisme dans le monde des jeux vidéos, j'en ai été témoin à plusieurs reprises.

Déjà une petite chose qui me gêne c'est qu'au début tu parles des gamers anglophones puis juste après tu pointes du doigt la véhémence avec laquelle les gamers français ont réagi à la chronique du Grand Journal et je pense que mettre les français & les anglophones dans le même panier serait un erreur car je trouve sincèrement que la différence est grande dans la mentalité des deux types.

Je pointes du doigt ça parce que les gamers français n'ont pas hésité à réagir quand des journaleux parlent mal d'eux, mais ferment leur gueule quand leur communauté (JVC c'est franco-français hein) abuse.

Les français et les anglophones sont dans le même panier parce que ce sont les mêmes types de campagnes, les mêmes insultes, les mêmes menaces. Tout au plus est-ce moins important en France car la communauté anglophone est plus grande. C'est tout. Et c'est ça le problème.

Comme je l'ai dis précédemment, je reconnais qu'il y a énormément de sexisme mais pas au point de faire des menaces de viol à chaque joueuse que l'on rencontre. C'est juste que, je prends l'exemple de world of warcraft pour y avoir bien joué, le jeu est considéré comme une activité profondément masculine et il est vrai que j'ai vu plein de joueurs se comporter de manière pas très respectueuse voire carrément condescendante avec des filles.

Ce genre de mentalité qui m'a d'ailleurs poussé à quitter le jeu...

Jai entendu parlé de cette affaire, effectivement le monde du jeux video a toujours ete sexiste (cf les personnage femme de jeux video.....)et d une rare aggressivité, et la communauté JVC du 18/25 ans en est le reflet.

D ailleurs chaque forumeuse est evincée tres rapidement, ainsi beaucoup utilisent un "pseudo bleu" histoire de ne pas se faire harceler

Dans ce monde de geek on y fait de belles rencontres, mais aussi des nerds, dont la frustration se transforme vite en agressivité

Que peu de monde reagisse ne m etonnne pas du tout...et puis si elle fait parler d elle, c est juste une attention whore

Je pointes du doigt ça parce que les gamers français n'ont pas hésité à réagir quand des journaleux parlent mal d'eux, mais ferment leur gueule quand leur communauté (JVC c'est franco-français hein) abuse.

Les français et les anglophones sont dans le même panier parce que ce sont les mêmes types de campagnes, les mêmes insultes, les mêmes menaces. Tout au plus est-ce moins important en France car la communauté anglophone est plus grande. C'est tout. Et c'est ça le problème.

Certains ne la ferment pas mais on ne les entends pas, déverser lâchement son agressivité sur une personne c'est beaucoup plus divertissant.

Un petit peu plus d'infos d'ailleurs.

Une journaliste dans le monde du jeu vidéo, Jenn Frank, qui avait gagné un prix (prix du journalisme dans le milieu des jeux vidéos) pour un de ses articles en 2013 a annoncé qu'elle quittait le milieu suite à la violence qu'elle avait subi.

For example, someone recently and bafflingly tried to hack into my email and phone contacts. This is all very frightening to write, and so I must disclose that I am biased, insofar as I am terrified. I have worked in this industry for most of the last nine – not always perfect – years and I have never professed to be a perfect person. However, my values, my belief that abuse must not, cannot become “normal”, “acceptable” or “expected” is at odds with oh, God, please, why are they doing this, what’s the point, don’t let it be me, don’t let it be me.

My unabashed love for video games, my colleagues and my work have a conflict of interest with my own terror.

Par exemple, quelqu'un a récemment et d'une manière déroutante tenté de hacker mon adresse courriel et de récupérer mes contacts de téléphone. C'est extrêmement effrayant à écrire, et je dois dire que je suis aussi partiale que je suis terrifiée. J'ai travaillé dans ce milieu durant les 9 dernières - pas toujours parfaites - années et je n'ai jamais dit que j'étais une personne parfaite. Néanmoins, mes valeurs, ma pensée que ces abus ne doivent pas, ne peuvent pas devenir "normaux" "acceptable" ou "attendus" sont au coude à coude avec un "oh mon dieu, s'il vous plaît, pourquoi font-ils ça, quel est le but, ne les laissez pas me faire ça à moi.

Mon amour inentaché des jeux vidéos, de mes collègues et de mon travail est en conflit avec ma propre terreur

[note: indiquons que lorsque Zoe Quinn lui a envoyé un message de soutien, de nombreux harceleurs l'ont bashé en disant qu'elle "aggravait les choses" et que tout arrivait "à cause d'elle"]

À côté de ça, aujourd'hui, Zoe Quinn a fait une révélation assez fracassante. Depuis plusieurs semaines que le harcèlement a lieu, elle a patiemment filmé certaines situations et également a réussi à être sur le chan IRC de 4chan dédié à son harcèlement. Elle en a notamment envoyé des screenshots disponibles ici: https://storify.com/...ne/gameovergate qui montre que la campagne "gamergate" avait uniquement pour but de dégager les femmes du milieu du jeu vidéo.

Suite à ça, des opposants ont décidé de mettre en ligne un log du chat pour prouver qu'elle mentait et que gamergate est une campagne pour l'éthique dans le journalisme des jeux vidéos... le log étant encore plus accablant que les screenshots qu'elle a posté. les insultes sexistes et autres pullulant, une personne a fait contrôle F et a trouvé ceci:

https://pbs.twimg.co...NHPIAAA8WIY.png

PD: 3189 occurences

Cunt (pas de traduction en français, chatte n'étant pas une insulte, mais ça fait référence à ça): 309

nègre: 129

Pute: 137

Salope: 119

Ethique: 97

Ça dit tout...

Je ne sais pas si ça a un rapport avec la maturité des joueurs. Beaucoup sont jeunes, ont moins de rapports sociaux et plus de cette liberté internétique d'être odieux avec tout ce qui passe. Il y a quelques trucs qui tournent comme le "racisme anti-roux" ou "la place d'une femme est dans la cuisine" qui sont plutôt des amas de puériles transgressions que de véritables plaidoyers racistes ou misogynes... mais bon, ça fait pitié.

Heureusement qu'une partie des gens a défendu Zoe Quinn (se faisant traiter au passage de tafiole ou de gouine). Il y a des gamers qui connaissent le respect. Le bashing, ça semble être la grande mode. Ceux qui participent à ça devraient réfléchir un peu.

Dire qu'avant, c'était dans la société toute entière que ça se passait comme chez ces gamers, ça fout le vertige.

Sur le net, ça peut être très massif et rapide. Les campagnes de lynchage médiatique ont une ampleur énorme. C'est assez inédit. C'est ce qui est différent du monde normal, ou la rumeur et les cabales existent aussi. Maintenant, tout ça se cumule.

Je ne sais pas si ça a un rapport avec la maturité des joueurs. Beaucoup sont jeunes, ont moins de rapports sociaux et plus de cette liberté internétique d'être odieux avec tout ce qui passe. Il y a quelques trucs qui tournent comme le "racisme anti-roux" ou "la place d'une femme est dans la cuisine" qui sont plutôt des amas de puériles transgressions que de véritables plaidoyers racistes ou misogynes... mais bon, ça fait pitié.

Heureusement qu'une partie des gens a défendu Zoe Quinn (se faisant traiter au passage de tafiole ou de gouine). Il y a des gamers qui connaissent le respect. Le bashing, ça semble être la grande mode. Ceux qui participent à ça devraient réfléchir un peu.

    J'allais partir sur cette analyse, mais je crois que Casdenor parle plus du milieux des concepteurs : à moins que je me trompe ^^"

    Il est vrai que l'on croise une moyenne d'âge qui trempe aisément dans l'âge bête. D'autre part, l'anonymat derrière son ordinateur me semble jouer aussi : on ne craint pas de dire n'importe quoi.

    En revanche, on constate que ce ne sont pas ces personnes qui peuvent nourrir un jeu et sa communauté à long terme ou bien aller jusqu'à des compétitions : il y a une auto-discipline surprenante et rassurante... parfois ^^"

Je ne connaissais pas ce phénomène et je suis surprise de son ampleur. Mais... d'où ça vient ?

    L'adolescence, les hormones... plus inquiétant peut-être l'accès à internet et ses contenus parfois douteux quant à la considération de l'autre, et plus particulièrement de la femme... Je pense aussi que le milieux gamer est passablement parcouru de frustrés qui cherchent là mise en valeur, virilité dans les succès, que sais-je encore : ce qu'ils n'ont pas en "IRL". Ce n'est une généralité, juste un constat avec quelques exemples en tête. Dès lors, faire le kéké derrière son écran devient un jeu aussi...

J'ai peur de ce qu'il va en rester à l'âge adulte.

A l'époque où je jouais sur xbox live (ça remonte à bientôt deux ans), les gamers de ma team étaient "normaux". Pas tous jeunes, peu de femmes ( quelques unes quand même ) et pas mal de mivieux (je nomme mivieux le gamer de 40 ans qui a fait ses premiers pas sur ZX80 ou sur Amstrad et qui a suivi l'évolution du jeu vidéo de la fin des années 80 à la semaine dernière ^^ ) .

Y'avait une bonne quantité de trous du cul mais c'est un peu comme partout, on se créé une team avec des gens avec qui on s'entend et pas avec les autres.

'Fin bon, dans la mienne, c'était que des gentlemen, même si c'est vrai que dès qu'une fille faisait son entrée, on pouvait entendre des "Oh ! C'est une FILLE " et on sentait la bande de d'jeunes qui allaient redoublé d'inventivité pour impressionner la dame ^^

    L'adolescence, les hormones... plus inquiétant peut-être l'accès à internet et ses contenus parfois douteux quant à la considération de l'autre, et plus particulièrement de la femme... Je pense aussi que le milieux gamer est passablement parcouru de frustrés qui cherchent là mise en valeur, virilité dans les succès, que sais-je encore : ce qu'ils n'ont pas en "IRL". Ce n'est une généralité, juste un constat avec quelques exemples en tête. Dès lors, faire le kéké derrière son écran devient un jeu aussi...

Ben déjà, quand tu as autant de temps à passer sur des jeux vidéos, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche dans ta vie, que t'es un peu renfermé ou asocial. Le trolling n'est pas inhérent au monde du jeu vidéo, mais à la culture de l'adolescence (à laquelle la frénésie du jeu participe un peu, il est vrai, à travers les mmorpg notamment)

Mais c'est vrai que je me rappelle que lorsque je jouais à gears of war 2, on tombait parfois sur des malades de la compèt dont tu sentais qu'ils pétaient un câble s'ils ne faisaient pas leurs points. Genre ils étaient même plus là pour se détendre.

http://www.melty.fr/sexisme-chez-les-gamers-les-gameuses-en-parlent-reportage-a206596.html

ça refroidit un peu!

je me souviens que j'avais lu un article sur un autre forum ou ils racontaient la "mésaventure" d'une gameuse qui faisait des compét' (ce jour là j'ai même découvert qu'on faisait des compét' de jeu vidéo^^) et elle avait été très choquée des commentaires lors de ses prestations parce qu'il y avait beaucoup d'incitation au viol et un harcélement tel qu'elle s'était retiré du jeu.

Je me pose aussi des questions sur ces parents qui laissent leur gamin des heures devant les jeux....

(oui lynchez moi^^ mais je reste persuadée qu'exposer un gamin à des jeux très violents pendants des plombes sans pour autant lui expliquer que non ça n'est pas la réalité ben ça fait aussi des dégats)

    L'adolescence, les hormones... plus inquiétant peut-être l'accès à internet et ses contenus parfois douteux quant à la considération de l'autre, et plus particulièrement de la femme... Je pense aussi que le milieux gamer est passablement parcouru de frustrés qui cherchent là mise en valeur, virilité dans les succès, que sais-je encore : ce qu'ils n'ont pas en "IRL". Ce n'est une généralité, juste un constat avec quelques exemples en tête. Dès lors, faire le kéké derrière son écran devient un jeu aussi...

J'arrête tout de suite les personnes qui pensent ça.

Si parmi les harceleurs il y a une meute hétérogène dont la moyenne d'âge est probablement inférieure à la vingtaine, ce n'est absolument pas le cas des noyaux centraux de ces attaques. Ces noyaux, c'est à dire l'avocat qui expliquait ce qu'il était possible et ce qu'il était risqué de faire, le type qui a récupéré les numéros de téléphones, celui qui a hacké le tumblr, ceux qui ont tenté d'entrer dans les boites courriels, ceux qui ont laissé des photos de sa maison, tout ceux-là, sont nettement plus âgés. On a là affaire à des personnes ayant plus la trentaine voire la quarantaine.

Ce ne sont pas des adolescents bouffés par leurs hormones. Ils sont la partie émergées de l'Iceberg sexiste du monde du jeu vidéo. Combien de fois voit-on "fake geek girl". Il y a quelques années, j'avais vu une photo d'une personne insultant une cosplayeuse sous prétexte que son cosplay de la Reine des lames (SC2) n'avait pas de rapport avec la vraie... sauf qu'elle l'avait fait d'après les premières apparitions de sa modification dans HoTs. ça n'avait pas empêché un torrent d'insulte sexiste. Et si vous regardiez les profils facebook, certes, ils n'ont pas 70ans. Mais juste parce que les 70ans ne sont pas encore gamers. (il y en a, mais extrême minorité). Et ce genre de réflexion, on en voit tous le temps. Quid de cette streameuse dont on dit qu'elle gagne de la thune grâce à ses seins (note: faudrait surtout s'apitoyer sur le ridicule des mecs capables de mater un stream juste pour des seins non ?); quid de cette youtubeuse qui ne réussit que par son physique etc. etc.

ça, c'est une grande partie d'individus. Ensuite, y a ceux qui sont poussés vers le haut par cette atmosphère. Et ça donne ces campagnes.