Deux approches pour faire un ordinateur vivant

Hello,

J’ai rencontré la semaine dernière un prof qui travaille comme moi à faire un processeur vivant où les neurones remplacent les transistors. Mais il a une approche diamétralement opposée à la mienne. Il travaille de manière “bottom-up” c’est à dire qu’il essaie de refaire des fonctions simples avec quelques neurones. Je suppose que c’est similaire à ce qui a été fait au début de l’invention des circuits digitaux, quand on a commencé à connecter des transistors pour faire des fonctions logiques.

C’est une approche raisonnable et qui donnera des résultats positifs c’est à peu près certain. Mais qu’il sera difficile voire impossible à généraliser à des fonctions complexes. En effet il faut à chaque fois régler chacune des connections entre les neurones. 
C’est à mon avis une erreur d’appliquer au biologique ce qui a bien marché en électronique.

Je lui préfère l’approche opposée, “top-down”: en utilisant une approche de type “dresssage” (à base de neuromodulateurs par exemple) pour récompenser mon circuit, espérant faire ainsi en sorte que le processeur biologique règle lui-même les connections entre les neurones.

Quelle est la meilleure approche selon vous?

Il y a 3 heures, SpookyTheFirst a dit :

Quelle est la meilleure approche selon vous?

bonjour,

je ne "pense" pas avoir les connaissances suffisantes en la matière mais pourquoi la première solution ne fonctionnerait-elle pas ?

sans oublier que dans le vivant ... il existe des évolutions qui ne dépendent pas de notre volonté mais bel et bien des apprentissages , des erreurs, des échecs, mais aussi des réussites ... la théorie de l'évolution dans sa plus pure expression .

je me pose juste une question concernant les recherches que vous menez actuellement : n'avez-vous pas "peur" que le système échappe au contrôle du concepteur ?

bonne journée.

Euh !

L'image est jolie.

il y a une heure, pic et repic a dit :

bonjour,

je ne "pense" pas avoir les connaissances suffisantes en la matière mais pourquoi la première solution ne fonctionnerait-elle pas ?

sans oublier que dans le vivant ... il existe des évolutions qui ne dépendent pas de notre volonté mais bel et bien des apprentissages , des erreurs, des échecs, mais aussi des réussites ... la théorie de l'évolution dans sa plus pure expression .

je me pose juste une question concernant les recherches que vous menez actuellement : n'avez-vous pas "peur" que le système échappe au contrôle du concepteur ?

bonne journée.

La premiére solution fonctionne à très petit échelle, donc vec quelques connections et quelques neurones. Ensuite les connections vont devoir être faites en 3D et cela me semble très compliqué de tirer chacune et controller sa force. Il faut savoir que dans un réseau artificiel on a couramment des millions voire milliards de connections, or le but c'est de répliquer cela. 

Quant à nous échapper, je ne vois même pas l'ombre d'une chance au stade aujourd'hui. Pas contre, à long terme, si le réseau biologique était capable de gérer un stock de cellules souches, là ce serait très différent.

il y a 9 minutes, Plouj a dit :

Euh !

L'image est jolie.

Oui, j'ai utilisé chatGPT pour générer une image qui représentait un peu ce que j'avais en tête, mais après une dizaine d'essais je n'ai pas obtenu exactement ce que je cherchais...

Il y a 19 heures, SpookyTheFirst a dit :

Oui, j'ai utilisé chatGPT pour générer une image qui représentait un peu ce que j'avais en tête, mais après une dizaine d'essais je n'ai pas obtenu exactement ce que je cherchais...

Hello,

En fait, le but, selon l'image est de créer un ordinateur avec des connexions biologiques à la place des puces..

Dans mon langage hein !

Je suis bien certain que cela se produira, la science avance de plus en plus rapidement..

J'aime beaucoup l'image..

Le 09/03/2025 à 13:02, SpookyTheFirst a dit :

Quant à nous échapper, je ne vois même pas l'ombre d'une chance au stade aujourd'hui. Pas contre, à long terme, si le réseau biologique était capable de gérer un stock de cellules souches, là ce serait très différent.

bonjour,

c'est ce à quoi je pensais ... un système serait-il à même de s'auto-affranchir des règles qui lui auraient été imposés au départ ?

si c'est un système évolutif , pourquoi pas ?

j'ai lu il y a peu que l'IA était même capable de "tricher" quand elle en mauvaise "posture" ... une fonction qui ne doit pas être ( sans doute ) "programmée" ... aurait-elle donc été capable de "concevoir" ( d'elle même ) une ligne de conduite différente de celle imposée ?

cela me fait penser au Hal 9000 ( l’ordinateur de 2001 l’odyssée de l'espace ) et ce n'était pas du biologique dont les évolutions peuvent être ...imprévisibles .

bonne journée .

à l’instant, pic et repic a dit :

bonjour,

c'est ce à quoi je pensais ... un système serait-il à même de s'auto-affranchir des règles qui lui auraient été imposés au départ ?

si c'est un système évolutif , pourquoi pas ?

j'ai lu il y a peu que l'IA était même capable de "tricher" quand elle en mauvaise "posture" ... une fonction qui ne doit pas être ( sans doute ) "programmée" ... aurait-elle donc été capable de "concevoir" ( d'elle même ) une ligne de conduite différente de celle imposée ?

cela me fait penser au Hal 9000 ( l’ordinateur de 2001 l’odyssée de l'espace ) et ce n'était pas du biologique dont les évolutions peuvent être ...imprévisibles .

bonne journée .

Alors là inutile d’aller jusqu’à “mes” ordinateurs biologiques pour identifier ce type de risque: c’est déjà le risque des LLM actuels. J’ai d’ailleurs toujours été fasciné par Hal9000!

Il y a 22 heures, Plouj a dit :

Hello,

En fait, le but, selon l'image est de créer un ordinateur avec des connexions biologiques à la place des puces..

Dans mon langage hein !

Je suis bien certain que cela se produira, la science avance de plus en plus rapidement..

J'aime beaucoup l'image..

Oui, mais ce n’est pas que les connexions c’est le aussi le neurone lui-même car c’est lui qui crée les pics d’activité.
L’image je l’ai générée avec chatGPT.