tolérance vis a vis de l'usage de drogues

sujet difficile
Surtout parce qu'il faut en parler très prudemment, sinon on court le risque d'avoir un problème avec la loi.

D'un côté, oui
Je pense que la dépénalisation de la consommation de cannabis, comme aux Pays-Bas, ne serait pas une mauvaise chose, mais pourrait au contraire contribuer à atténuer le problème de la drogue. 

D'autre part, il y a des drogues que l'on ne peut en aucun cas tolérer, comme le crack par exemple. Il est effrayant de voir à quoi ressemble la situation dans certains coins.

Et puis il y a le sujet très sérieux de l'utilisation des drogues à des fins médicales.
Je ne peux pas me prononcer sur ce point car je ne suis pas médecin, mais je pense que la dépression ou le PTSD sont des maladies très graves qui entraînent de très grandes souffrances, et lorsque tous les autres moyens échouent et que l'on a la possibilité de soulager la souffrance à l'aide de certaines substances psychoactives, il faut saisir cette chance.
Mais bien sûr, seulement si la loi le permet.

Le 15/03/2025 à 08:15, chanou 34 a dit :

en fait tous les protocoles d'anesthésie générale ( et nombre de protocoles de traitement des douleurs ) utilisent des drogues.

Le cocktail de base pour une anesthésie générale comporte 3 familles de drogues :

- un somnifère, (il y a un grand choix)

- un décontracturant du type "curare"

- un antidouleur type "morphine"

L'anesthésiste est donc un prescripteur de drogues diverses dont il doit adapter les doses : au malade, au type de chirurgie et à la durée de l'opération. Ce cocktail de drogue peut être injecté en une seule fois ou bien fragmenté selon divers protocoles. C'est vraiment une spécialité ! Il est donc normal qu'il y ait une consultation préalable afin de cerner la "personnalité biologique" du patient (coeur, tension artérielle, cholestérol, anticoagulants....)