Aller au contenu

La patience face aux épreuves : une perspective spirituelle

Noter ce sujet


ImamZaman47

Messages recommandés

Membre, 54ans Posté(e)
vampy2023 Membre 529 messages
Forumeur alchimiste ‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Neopilina a dit :

Personne n'est parfait, je compatis.

D'accord. Les Barbus tuent au nom de Dieu. Il y a deux, trois, jours (chais plus), j'ai découvert que la boucle de certains ceinturons S.S. portait la mention " Dieu est avec nous ". La boucle est bouclée.

Si le mal y est c'est que Dieu n'y est pas.

coucou

 

c'est plus compliqué que cela

 

peut être qu'il faut pour qu'on devienne bon passer par la mortalité les épreuves et le fait de pas être bon

 

par exemple je pense a Mandela qui dit "je perds jamais ...soit je gagne soit j'apprends" ... c'est une autre façon de voir l’échec qui est pas intuitif mais que je trouve intéressant

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 61ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 5 019 messages
Maitre des forums‚ 61ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, ImamZaman47 a dit :

Salam alaykum / Bonjour à tous,

 

Je vous propose un sujet de réflexion et de partage sur un thème qui nous touche tous à un moment ou un autre : la patience face aux épreuves de la vie, vue à travers une perspective spirituelle.

 

Dans de nombreuses traditions religieuses, la patience est perçue comme une vertu essentielle. Que ce soit dans l’Islam, le Christianisme, le Judaïsme, ou même dans des approches plus philosophiques, la patience est souvent liée à la foi, à la résilience et à l’espérance.

 

En Islam, par exemple, le Coran mentionne souvent l’importance de la patience (sabr) et des récompenses associées à ceux qui endurent les difficultés avec foi. Dans le verset 2:155, il est dit :

 

“Et Nous vous éprouverons certes par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants.”

 

Mais au-delà de la religion, chacun vit cette notion différemment. Comment percevez-vous la patience dans votre propre vie ? Est-ce pour vous un acte de foi, un apprentissage ou une force intérieure à cultiver ?

 

J’aimerais beaucoup avoir vos avis et vos expériences personnelles :

• Quelle est votre vision de la patience face aux épreuves ?

• Trouvez-vous dans votre spiritualité (ou votre philosophie de vie) des enseignements qui vous aident à mieux traverser les moments difficiles ?

 

Au plaisir d’échanger avec vous tous !

 

ImamZaman47

Je ne vois pas de lien entre patience et épreuves de la vie.:hum:

Que vient faire la patience dans une grande souffrance, comme par exemple perdre un être cher, apprendre que l'on est atteint d'une maladie grave, que l'on va être expulsé de son domicile etc....etc....?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a une heure, querida13 a dit :

Pour ma part  je traduis les tribulations de l'existence par la succession de faits qui rendent les circonstances du vécu tout à fait insupportables dans les ondes hasardeuses et troublées des situations impermanentes. .Car ces situations peuvent encore évoluer ,en bien comme en mal d'ailleurs, parce que de maintes circonstances et de nombreux récits ont confirmé ce proverbe :

"après la pluie, le beau temps''. (oui, c'est un message d'espoir!)

Et donc comme les circonstances de la vie sont variables, il faut savoir que, l'inverse est aussi valable: "après le beau temps la pluie..."

J'ai vécu énormément de circonstances pénibles dans ma vie. En vérité on n'éprouve qu'une chose: une envie impérieuse que les enquiquinements, les ennuis, les retards, les harcèlements, les épreuves, les échecs, la maladie, les pannes, les situations difficiles, la misère cessent rapidement. Car certes, on se bat contre les courants contraires, mais comme on y perd beaucoup de forces et d'énergie vitale , on peut aussi s'y noyer, tomber en dépression, être enseveli sous l'avalanche de problèmes et de soucis. Certains en arrivent même à ne trouver dans la mort, en se suicidant,la porte de sortie à tous leurs problèmes.

 Sisyphe peut bien remonter la pierre au sommet de la colline chaque jour, mais si la pierre devient trop grosse, si elle s'enlise dans la terre, s'il souffle un vent de tempête contraire à sa marche, s' il  lui faut trois fois plus de temps pour remonter la pierre que d'habitude, il ne viendra pas à bout de sa tâche dans le temps imparti et il pourra ressentir surtout de l'épuisement, du stress, de la colère, de l'impuissance, du dépit, de la rage? du découragement et aussi du désespoir et à  vrai dire, franchement, s'exhorter àé la patience est bien la dernière attitude qui viendrait à son esprit.

 A vrai dire; quand un boxeur prend une volée de coups au visage la patience ne lui sert à rien, quand un capitaine est au coeur d'une tempête non plus, quand un soldat ukrainien  ou russe est coincé dans le froid sous les bombardements, enterré dans une tranchée, il ne pense qu'à sa survie dans la tourmente...

Salam alaykum / Bonjour Querida13,

Merci infiniment pour cette réponse si riche et empreinte d’humanité. Tu as su mettre en mots des réalités souvent difficiles à exprimer, et ta réflexion touche un point essentiel : la variabilité des épreuves et la manière dont elles peuvent façonner ou fragiliser nos vies.

J’ai particulièrement été frappé par l’image de Sisyphe que tu évoques. Elle illustre bien cette lutte incessante contre des situations qui semblent parfois insurmontables. Mais je me demande : et si cette lutte elle-même, bien que dure et épuisante, portait en elle une forme de transformation intérieure ? Peut-être que la patience, dans ce contexte, n’est pas seulement une attente passive, mais une capacité à trouver un sens dans l’effort, même au cœur de l’adversité.

Quant aux exemples que tu donnes, comme le boxeur ou le soldat dans des situations extrêmes, je partage ton point de vue : dans ces moments, la patience ne semble parfois pas suffisante. Mais peut-être peut-elle offrir une autre dimension : non pas celle d’une solution immédiate, mais celle d’une force intérieure qui nous pousse à tenir, à résister, et parfois simplement à survivre jusqu’à ce qu’un éclair de clarté ou de soulagement apparaisse.

Tu as raison de souligner que la patience ne peut pas tout résoudre, et je pense que c’est là que d’autres vertus ou soutiens entrent en jeu : la foi, la solidarité, ou simplement un geste bienveillant envers soi-même ou autrui.

Qu’en penses-tu ? Crois-tu que la patience, alliée à d’autres forces, peut devenir ce souffle qui maintient l’équilibre dans des situations chaotiques ?

Encore merci pour ta réponse inspirante, et au plaisir de continuer cet échange avec toi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Je ne vois pas de lien entre patience et épreuves de la vie.:hum:

Que vient faire la patience dans une grande souffrance, comme par exemple perdre un être cher, apprendre que l'on est atteint d'une maladie grave, que l'on va être expulsé de son domicile etc....etc....?

Merci pour ta question, Madeleine.

C’est vrai que dans des épreuves aussi douloureuses que celles que tu évoques (perdre un être cher, faire face à une maladie grave, ou à une expulsion), la patience peut sembler insuffisante, voire déconnectée de la réalité. Pourtant, dans une perspective spirituelle, la patience n’est pas un simple “attendre en silence”. Elle peut être comprise comme un espace pour accueillir la souffrance tout en cultivant l’espoir et la résilience.

Dans ces moments de grande douleur, la patience devient une forme de résistance intérieure : un moyen de ne pas se laisser complètement submerger par le désespoir, et de chercher, à son rythme, une voie pour traverser l’épreuve. Ce n’est pas facile, bien sûr, mais elle permet parfois de transformer la douleur en une force qui nous pousse à continuer.

Qu’en penses-tu ? Est-ce que la patience pourrait être vue comme une manière de survivre à ces épreuves, plutôt que de simplement les subir ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
vampy2023 Membre 529 messages
Forumeur alchimiste ‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, ImamZaman47 a dit :

Merci pour ta question, Madeleine.

C’est vrai que dans des épreuves aussi douloureuses que celles que tu évoques (perdre un être cher, faire face à une maladie grave, ou à une expulsion), la patience peut sembler insuffisante, voire déconnectée de la réalité. Pourtant, dans une perspective spirituelle, la patience n’est pas un simple “attendre en silence”. Elle peut être comprise comme un espace pour accueillir la souffrance tout en cultivant l’espoir et la résilience.

Dans ces moments de grande douleur, la patience devient une forme de résistance intérieure : un moyen de ne pas se laisser complètement submerger par le désespoir, et de chercher, à son rythme, une voie pour traverser l’épreuve. Ce n’est pas facile, bien sûr, mais elle permet parfois de transformer la douleur en une force qui nous pousse à continuer.

Qu’en penses-tu ? Est-ce que la patience pourrait être vue comme une manière de survivre à ces épreuves, plutôt que de simplement les subir ?

coucou

 

ce qui me dérange beaucoup c'est de justifier l'injustifiable

 

je pense aux réponses sur pourquoi Dieu permet la souffrance ?

 

donc pour la patience c'est bien d’être patience ...mais es ce que être patient reste une qualité quand on parle de subir des souffrances ? ... des fois oui des fois non ... si on se révolte pas devant certaines situation c'est des fois pas bon ... attendre que les injustices se règlent par soi même n'est pas une bonne solution parfois

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Neopilina a dit :

" Bonjour ", ça ira très bien.

Bonjour Neopilina,

Merci pour votre retour ! Le “Salam alaykum” est une salutation qui signifie “Que la paix soit sur vous”, une manière d’apporter un peu de sérénité dans l’échange, mais je comprends votre point de vue. Je continuerai donc avec un simple “Bonjour” si cela est plus confortable pour vous !

Au plaisir d’échanger davantage.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 21 970 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, ImamZaman47 a dit :

Je vous propose un sujet de réflexion et de partage sur un thème qui nous touche tous à un moment ou un autre : la patience face aux épreuves de la vie, vue à travers une perspective spirituelle.

Dans de nombreuses traditions religieuses, la patience est perçue comme une vertu essentielle. Que ce soit dans l’Islam, le Christianisme, le Judaïsme, ou même dans des approches plus philosophiques, la patience est souvent liée à la foi, à la résilience et à l’espérance.

(...) Mais au-delà de la religion, chacun vit cette notion différemment. Comment percevez-vous la patience dans votre propre vie ? Est-ce pour vous un acte de foi, un apprentissage ou une force intérieure à cultiver ?

• Quelle est votre vision de la patience face aux épreuves ?

• Trouvez-vous dans votre spiritualité (ou votre philosophie de vie) des enseignements qui vous aident à mieux traverser les moments difficiles ?

 

La foi est une aide précieuse dans les moments difficiles et dans les temps d'épreuves, donnant la force de rester debout malgré tout et en dépit de ce qui nous accable.

La patience, c'est-à-dire ? Avoir la patience d'attendre des jours meilleurs, que les problèmes se résolvent et que les grandes douleurs s'atténuent ? Que l'on soit habité (ou pas) par la foi, la patience est certes indispensable car il faut du temps, beaucoup de temps parfois avant que l'on ne voie une éclaircie dans la noirceur de son ciel.

"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage" dit un proverbe, ce qui est on ne peut plus vrai.

L'espérance est indissociable de la foi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, vampy2023 a dit :

coucou

 

ce qui me dérange beaucoup c'est de justifier l'injustifiable

 

je pense aux réponses sur pourquoi Dieu permet la souffrance ?

 

donc pour la patience c'est bien d’être patience ...mais es ce que être patient reste une qualité quand on parle de subir des souffrances ? ... des fois oui des fois non ... si on se révolte pas devant certaines situation c'est des fois pas bon ... attendre que les injustices se règlent par soi même n'est pas une bonne solution parfois

 

Salam alaykum/Votre réponse m’interpelle et je vous remercie de partager ces réflexions.

Vous soulevez une question essentielle : pourquoi Dieu permet-il la souffrance ? Il est vrai que la souffrance peut paraître incompréhensible et injustifiable à première vue. Dans une perspective spirituelle, certains considèrent la souffrance non pas comme une punition, mais comme une opportunité de transformation, un test ou une épreuve qui peut révéler la force intérieure, la foi et l’humanité d’une personne. Cependant, cela n’enlève rien à la douleur réelle qu’elle engendre.

Quant à la patience, il est vrai que dans certaines situations, elle peut sembler insuffisante. Mais n’est-elle pas aussi une manière de se protéger contre des actions irréfléchies, d’apporter une paix intérieure, ou d’agir avec discernement plutôt que dans la colère ou le désespoir ? La patience ne signifie pas nécessairement l’inaction ou la soumission aveugle, mais peut être une source de sagesse et de force pour relever les défis de manière constructive.

Pour finir, je dirais que face aux injustices, il est important de trouver un équilibre : entre patience et action, entre réflexion et engagement. Chacun peut choisir la voie qui lui semble la plus juste et la plus adaptée à sa situation.

Merci encore pour cette réflexion. Au plaisir de poursuivre ce dialogue.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Passiflore a dit :

 

La foi est une aide précieuse dans les moments difficiles et dans les temps d'épreuves, donnant la force de rester debout malgré tout et en dépit de ce qui nous accable.

La patience, c'est-à-dire ? Avoir la patience d'attendre des jours meilleurs, que les problèmes se résolvent et que les grandes douleurs s'atténuent ? Que l'on soit habité (ou pas) par la foi, la patience est certes indispensable car il faut du temps, beaucoup de temps parfois avant que l'on ne voie une éclaircie dans la noirceur de son ciel.

"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage" dit un proverbe, ce qui est on ne peut plus vrai.

L'espérance est indissociable de la foi.

Merci beaucoup, Passiflore, pour cette belle contribution à la discussion.

Ce que tu soulignes est profondément juste : la patience, nourrie par la foi, permet souvent de trouver un appui stable même dans les tempêtes de la vie. Cette idée que l’espérance et la foi sont indissociables me touche particulièrement.

En effet, comme tu le dis, la patience n’est pas simplement une attente passive mais une force active qui nous pousse à espérer des jours meilleurs. Elle devient un outil puissant pour garder espoir et lumière, même dans les moments les plus sombres. À travers cette foi et cette espérance, on peut parfois transformer les épreuves en une opportunité de croissance spirituelle et personnelle.

Le proverbe que tu cites me rappelle une sagesse universelle : “La patience est l’échelle des croyants, et la foi en est la base.” Ces mots soulignent combien la patience peut non seulement nous élever mais aussi renforcer nos liens avec le divin.

Merci encore pour cette réflexion inspirante. J’espère pouvoir échanger davantage avec toi sur ces thèmes.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 21 970 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, ImamZaman47 a dit :

(...) dans une perspective spirituelle, la patience n’est pas un simple “attendre en silence”. Elle peut être comprise comme un espace pour accueillir la souffrance tout en cultivant l’espoir et la résilience.

Dans ces moments de grande douleur, la patience devient une forme de résistance intérieure : un moyen de ne pas se laisser complètement submerger par le désespoir, et de chercher, à son rythme, une voie pour traverser l’épreuve. Ce n’est pas facile, bien sûr, mais elle permet parfois de transformer la douleur en une force qui nous pousse à continuer.

(...) Est-ce que la patience pourrait être vue comme une manière de survivre à ces épreuves, plutôt que de simplement les subir ?

 

Assez d'accord avec ta conception de la patience lors d'un temps d'épreuve existentielle.

Patience (associée à l'attente de la fin du temps de l'épreuve subie), espérance oui, la foi en est composée.

Pour ma part je parle et parlerai de la foi chrétienne puisque c'est celle que j'ai choisie, celle qui me convient, celle qui est chevillée à mon âme, celle qui m'habite et me meut.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, vampy2023 a dit :

coucou

 

je suis musulman

 

je compte et lis beaucoup la bible ... en fait dans celle ci la seule chose que veut Dieu c'est que nous nous aimons et cela pour notre seul bien ... Dieu a besoin de rien et surtout pas de notre part ...

 

perso je suis pas un fan de Dieu ... il nous a crée mortel donc dépendant a lui ...avec lui c'est "aime ou meurs" ... Nietzsche propose bien mieux une sorte de "fais ce que tu veux sans déranger l'autre" ... il est pas la et je pense comme balavoine que l'absence a des tord que rien ne défends ...toujours de balavoine "aucune cause vaut la mort d'un innocent" et c'est pas la logique de Dieu ... il m'as pas fais bon et même si cela me traumatise pas j'aimerai bien savoir pourquoi ... enfin force est de constater que son fan club ...surtout en islam ... fait le contraire de ce qu'il dit pour la majorité

maintenant il est bon et miséricordieux ... son message est très intéressant ... même si c'est pas mon truc je reconnais que le pouvoir de l'amour est incroyable

enfin je crois que comme dans le christianisme l'islam a pas compris le message de Dieu ...

Salam/Bonjour Vampy2023,

Merci pour ton message et pour le partage de tes réflexions. Je trouve très intéressant que tu soulignes l’importance de l’amour et de la miséricorde dans le message divin. En effet, l’amour est une force incroyable, et beaucoup s’accordent à dire qu’il est au cœur de toute foi authentique.

Tu as raison de mentionner que Dieu n’a besoin de rien de nous. Dans la perspective spirituelle, tout ce qu’Il demande, comme l’amour ou la patience, est en réalité pour notre propre bien. Ces qualités ne bénéficient pas à Dieu, mais à nous-mêmes, en nous permettant de nous élever spirituellement et de vivre en harmonie avec les autres.

Quant à l’idée que certains croyants ne reflètent pas toujours le message divin, c’est une réalité triste mais humaine. Il est vrai que nous sommes tous imparfaits et que parfois, les actions des individus peuvent sembler aller à l’encontre des enseignements qu’ils professent. Mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue la beauté et la sagesse du message lui-même.

Concernant l’islam, il place effectivement un grand accent sur la compassion, la justice, et l’amour du prochain. Peut-être qu’un dialogue ouvert pourrait aider à mieux comprendre ce que l’islam enseigne réellement, car comme dans toutes les traditions religieuses, il peut y avoir des malentendus ou des pratiques qui ne reflètent pas fidèlement l’essence de cette foi.

Je serais ravi d’échanger davantage avec toi si tu le souhaites. Ta perspective est précieuse et enrichissante.

Au plaisir de te lire !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 61ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 5 019 messages
Maitre des forums‚ 61ans‚
Posté(e)
il y a 21 minutes, ImamZaman47 a dit :

Qu’en penses-tu ? Est-ce que la patience pourrait être vue comme une manière de survivre à ces épreuves, plutôt que de simplement les subir ?

La question n'est pas de survivre à des épreuves. Puisque l'on y survit la plupart du temps, mal parfois dans des cas dramatiques, mais on y survit.

On ne se bat pas avec une peine qui vous lamine le coeur, on ne peut que la "vivre" contraint-e et forcé-e. La patience ne me paraît pas incluse dans le processus de guérison, c'est le temps qui décide.

 

 

 

à l’instant, ImamZaman47 a dit :

Concernant l’islam, il place effectivement un grand accent sur la compassion, la justice, et l’amour du prochain.

De la même façon pour la chrétienté et plus précisément le catholicisme.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
vampy2023 Membre 529 messages
Forumeur alchimiste ‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, ImamZaman47 a dit :

Salam alaykum/Votre réponse m’interpelle et je vous remercie de partager ces réflexions.

Vous soulevez une question essentielle : pourquoi Dieu permet-il la souffrance ? Il est vrai que la souffrance peut paraître incompréhensible et injustifiable à première vue. Dans une perspective spirituelle, certains considèrent la souffrance non pas comme une punition, mais comme une opportunité de transformation, un test ou une épreuve qui peut révéler la force intérieure, la foi et l’humanité d’une personne. Cependant, cela n’enlève rien à la douleur réelle qu’elle engendre.

Quant à la patience, il est vrai que dans certaines situations, elle peut sembler insuffisante. Mais n’est-elle pas aussi une manière de se protéger contre des actions irréfléchies, d’apporter une paix intérieure, ou d’agir avec discernement plutôt que dans la colère ou le désespoir ? La patience ne signifie pas nécessairement l’inaction ou la soumission aveugle, mais peut être une source de sagesse et de force pour relever les défis de manière constructive.

Pour finir, je dirais que face aux injustices, il est important de trouver un équilibre : entre patience et action, entre réflexion et engagement. Chacun peut choisir la voie qui lui semble la plus juste et la plus adaptée à sa situation.

Merci encore pour cette réflexion. Au plaisir de poursuivre ce dialogue.

coucou

 

la difficulté c'est de trop simplifier une choses complexe

 

en citant Mandela je valide que le désagréable peut être une chance d'apprendre ... cela dit on peut apprendre de façon agréable ... et comme le temps compte pas pour Dieu même si l'un est plus long que l'autre le bénéfice de pas subir des traumas ça compte pour moi

la discussion est intéressante ...vraiment ... en islam on ne choisit que de se soumettre ou se révolter contre Dieu ...le reste est le destin que Dieu nous a choisit qu'on accepte ou pas ... et donc dans cette perceptive tout est bon dans notre destinée même le pire ... car les choix de Dieu sont toujours bon

ça c'est la théorie ... en pratique les cas de vécus insurmontables inacceptables injustes et j'en passe sont hélas légion ... et la ... la patience est pas la solution ... d'ailleurs a mon avis il y a souvent dans ces cas extrême pas de solutions ...

 

Dieu est pas la ... Dieu nous préserve pas du malheur .... ce qu'il promet c'est  il nous récompensera pour avoir endurer mais pourquoi endurer quand on peut apprendre sans douleurs ? ... c'est ma réflexion sur ton sujet ...

 

la patience est je le répète une belle qualité ... je pense a une personne qui disait "quand on a compris a quelle point la vie est cruelle la seule réponse valable c'est l'amour" ... mais pourquoi vivre dans un monde cruel ? j'ai pas la réponse ...juste la réflexion

 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 21 970 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, ImamZaman47 a dit :

(...) Vous soulevez une question essentielle : pourquoi Dieu permet-il la souffrance ? Il est vrai que la souffrance peut paraître incompréhensible et injustifiable à première vue. Dans une perspective spirituelle, certains considèrent la souffrance non pas comme une punition, mais comme une opportunité de transformation, un test ou une épreuve qui peut révéler la force intérieure, la foi et l’humanité d’une personne. Cependant, cela n’enlève rien à la douleur réelle qu’elle engendre.

Quant à la patience, il est vrai que dans certaines situations, elle peut sembler insuffisante. Mais n’est-elle pas aussi une manière de se protéger contre des actions irréfléchies, d’apporter une paix intérieure, ou d’agir avec discernement plutôt que dans la colère ou le désespoir ? La patience ne signifie pas nécessairement l’inaction ou la soumission aveugle, mais peut être une source de sagesse et de force pour relever les défis de manière constructive (...)

 

Là aussi, d'accord avec toi.

Ce n'est pas sur le moment (pas quand on est submergé par la souffrance, le chagrin) que l'on comprend l'enseignement apporté par les épreuves subies mais plus tard, bien plus tard... si tant est que l'on y parvienne.

Il y a des épreuves que l'on percevra comme profondément injustes et que l'on n'acceptera pas (telle la mort d'un enfant, par exemple), alors on criera sa colère à Dieu tant la souffrance sera insupportable et Dieu entendra notre colère: "pourquoi mon Dieu, pourquoi ?"

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 21 970 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, ImamZaman47 a dit :

(...) Je trouve très intéressant que tu soulignes l’importance de l’amour et de la miséricorde dans le message divin. En effet, l’amour est une force incroyable, et beaucoup s’accordent à dire qu’il est au cœur de toute foi authentique.

Tu as raison de mentionner que Dieu n’a besoin de rien de nous. Dans la perspective spirituelle, tout ce qu’Il demande, comme l’amour ou la patience, est en réalité pour notre propre bien. Ces qualités ne bénéficient pas à Dieu, mais à nous-mêmes, en nous permettant de nous élever spirituellement et de vivre en harmonie avec les autres.

Quant à l’idée que certains croyants ne reflètent pas toujours le message divin, c’est une réalité triste mais humaine. Il est vrai que nous sommes tous imparfaits et que parfois, les actions des individus peuvent sembler aller à l’encontre des enseignements qu’ils professent. Mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue la beauté et la sagesse du message lui-même.

Concernant l’islam, il place effectivement un grand accent sur la compassion, la justice, et l’amour du prochain (...)

 

Concernant la foi chrétienne également, ainsi que la bienveillance et ce, bien que bon nombre de religieux commettent maintes abominations mais comme tu le dis: "cela ne doit pas nous faire perdre de vue la beauté et la sagesse du message". Hélas, bon nombre d'athées honnissent le Message du fait de ces abjects religieux, ne parvenant pas à dissocier toutes les abominations commises de l'Enseignement d'Amour, de bienveillance, de compassion du Christ...

Modifié par Passiflore
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Passiflore a dit :

 

Assez d'accord avec ta conception de la patience lors d'un temps d'épreuve existentielle.

Patience (associée à l'attente de la fin du temps de l'épreuve subie), espérance oui, la foi en est composée.

Pour ma part je parle et parlerai de la foi chrétienne puisque c'est celle que j'ai choisie, celle qui me convient, celle qui est chevillée à mon âme, celle qui m'habite et me meut.

Salam alaykum / Bonjour Passiflore,

Merci pour ton partage si profond et pour cette perspective enrichissante sur la patience et la foi. Il est vrai que la patience ne se limite pas à attendre passivement ; elle devient une force intérieure, un espace où l’âme peut s’ancrer malgré les tempêtes.

Ton lien avec la foi chrétienne est particulièrement inspirant. Cela me rappelle que chaque tradition religieuse porte des trésors spirituels qui, bien qu’exprimés différemment, convergent souvent sur des valeurs essentielles comme l’espérance, l’amour et la persévérance.

La foi, qu’elle soit chrétienne, musulmane ou autre, nous donne effectivement la force d’accepter ce que nous ne pouvons changer tout en gardant l’espoir d’une lumière au bout du chemin. C’est une quête universelle, et je trouve beau que tu mettes en avant l’importance de l’attente et du temps dans cette dynamique.

Je serais ravi(e) d’échanger davantage avec toi sur ces points, notamment sur la manière dont ta foi nourrit ta patience dans les épreuves de la vie.

Au plaisir de te lire davantage !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, MadeleinedeProut a dit :

La question n'est pas de survivre à des épreuves. Puisque l'on y survit la plupart du temps, mal parfois dans des cas dramatiques, mais on y survit.

On ne se bat pas avec une peine qui vous lamine le coeur, on ne peut que la "vivre" contraint-e et forcé-e. La patience ne me paraît pas incluse dans le processus de guérison, c'est le temps qui décide.

 

 

 

De la même façon pour la chrétienté et plus précisément le catholicisme.

Merci, Madeleine, pour cette réflexion sur la patience et le rôle du temps dans le processus de guérison. Vous soulignez un point crucial : la survie aux épreuves est souvent inévitable, mais vivre pleinement en dépit de la douleur est un autre défi.

Je suis d’accord que le temps joue un rôle essentiel, mais pensez-vous que la patience peut aussi être une forme de soutien actif plutôt qu’une simple attente ? Par exemple, elle peut permettre d’accepter ce qui ne peut être changé tout en nous donnant la force de transformer ce qui peut l’être.

Cette perspective me semble enrichissante, car elle donne à la patience un rôle plus dynamique dans le processus de guérison et non une simple posture passive. Qu’en pensez-vous ?

Au plaisir d’échanger davantage !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, vampy2023 a dit :

coucou

 

la difficulté c'est de trop simplifier une choses complexe

 

en citant Mandela je valide que le désagréable peut être une chance d'apprendre ... cela dit on peut apprendre de façon agréable ... et comme le temps compte pas pour Dieu même si l'un est plus long que l'autre le bénéfice de pas subir des traumas ça compte pour moi

la discussion est intéressante ...vraiment ... en islam on ne choisit que de se soumettre ou se révolter contre Dieu ...le reste est le destin que Dieu nous a choisit qu'on accepte ou pas ... et donc dans cette perceptive tout est bon dans notre destinée même le pire ... car les choix de Dieu sont toujours bon

ça c'est la théorie ... en pratique les cas de vécus insurmontables inacceptables injustes et j'en passe sont hélas légion ... et la ... la patience est pas la solution ... d'ailleurs a mon avis il y a souvent dans ces cas extrême pas de solutions ...

 

Dieu est pas la ... Dieu nous préserve pas du malheur .... ce qu'il promet c'est  il nous récompensera pour avoir endurer mais pourquoi endurer quand on peut apprendre sans douleurs ? ... c'est ma réflexion sur ton sujet ...

 

la patience est je le répète une belle qualité ... je pense a une personne qui disait "quand on a compris a quelle point la vie est cruelle la seule réponse valable c'est l'amour" ... mais pourquoi vivre dans un monde cruel ? j'ai pas la réponse ...juste la réflexion

 

Salam alaykum / Bonjour Vampy2023,

Merci pour cette réflexion approfondie, elle enrichit vraiment le débat. Ce que vous évoquez est à la fois complexe et profondément humain, et je tiens à souligner l’importance de vos interrogations, car elles touchent au cœur des mystères de l’existence et de la foi.

Je suis d’accord avec l’idée que simplifier des sujets aussi vastes peut parfois nous éloigner de leur véritable essence. La souffrance, qu’elle soit physique ou existentielle, est en effet un terrain où chacun cherche à trouver un sens ou un équilibre. La patience, comme vous le dites, n’est peut-être pas toujours la réponse immédiate ou suffisante dans des situations extrêmes, mais elle peut devenir un refuge ou une force dans un monde qui ne nous épargne pas.

En Islam, la soumission à Dieu (soumission volontaire et non contrainte) ne signifie pas une abdication de notre humanité, mais plutôt une acceptation que certaines choses échappent à notre contrôle. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se révolter contre les injustices ou chercher activement des solutions pour alléger la souffrance — bien au contraire. L’action, guidée par l’amour et la compassion, est essentielle.

Quant à votre réflexion sur l’apprentissage par la douleur, elle est très pertinente. Dans la tradition islamique, il est enseigné que chaque épreuve a une sagesse cachée, même si nous ne la comprenons pas sur le moment. Cela ne minimise pas la douleur, mais ouvre une porte à l’espérance : celle que nos efforts et notre patience ne sont pas vains. Nelson Mandela, que vous citez, incarne cette résilience admirable.

Enfin, vous posez une question profonde : “Pourquoi vivre dans un monde cruel ?” À mon sens, c’est précisément parce que le monde peut être cruel que l’amour et la solidarité deviennent des réponses d’autant plus précieuses. Dans l’Islam comme dans d’autres spiritualités, la croyance dans la récompense divine et dans un équilibre ultime permet de transcender, en partie, l’incompréhensible.

Votre réflexion est riche et mérite d’être prolongée. Je serais ravi de continuer à échanger avec vous si vous le souhaitez.

Bien à vous,

ImamZaman47

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
ImamZaman47 Membre 46 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Passiflore a dit :

 

Là aussi, d'accord avec toi.

Ce n'est pas sur le moment (pas quand on est submergé par la souffrance, le chagrin) que l'on comprend l'enseignement apporté par les épreuves subies mais plus tard, bien plus tard... si tant est que l'on y parvienne.

Il y a des épreuves que l'on percevra comme profondément injustes et que l'on n'acceptera pas (telle la mort d'un enfant, par exemple), alors on criera sa colère à Dieu tant la souffrance sera insupportable et Dieu entendra notre colère: "pourquoi mon Dieu, pourquoi ?"

Bismillah al-Rahman al-Rahim

Allahumma Salli ’ala Muhammad wa Ali Muhammad

Salam ’alaykum / Bonjour à toutes et à tous,

Merci, Passiflore, pour cette réflexion qui approfondit notre échange.

Tu soulèves une vérité essentielle : comprendre le sens ou l’enseignement d’une épreuve ne se fait pas toujours dans l’instant, surtout lorsque nous sommes submergés par la douleur ou le chagrin. Il est vrai que certaines épreuves, comme celles que tu mentionnes (la perte d’un être cher, par exemple), paraissent insurmontables et injustes, au point où même le plus patient des cœurs crie vers Dieu en demandant : “Pourquoi, mon Dieu, pourquoi ?”.

Dans une perspective spirituelle, cet appel à Dieu, même dans la colère ou la détresse, est une manière d’entretenir un lien avec Lui. La foi n’exige pas toujours une soumission silencieuse ; elle peut inclure des moments de questionnement, voire de révolte. Mais dans ces moments, il est important de se rappeler que Dieu écoute chaque cri, chaque soupir, et qu’Il est plus proche de nous que notre propre souffle.

La patience, dans ce contexte, n’est pas seulement une acceptation passive. C’est un espace où l’on continue à vivre, même brisé, et où l’on trouve la force de transformer la douleur en résilience. Certes, toutes les souffrances ne peuvent être expliquées ou même justifiées. Mais pour beaucoup, cette patience devient un acte de résistance intérieure, un moyen de garder l’espoir vivant.

La foi et la patience travaillent ensemble : la foi nous rappelle que chaque douleur, aussi incompréhensible soit-elle, a une place dans un plan plus vaste, et la patience nous donne le courage d’attendre un éclaircissement ou une guérison qui viendront, à leur temps.

Merci encore pour cette contribution enrichissante, Passiflore. Je suis ravi(e) de continuer cet échange avec toi et tous les autres participants à cette discussion.

Au plaisir de vous lire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
vampy2023 Membre 529 messages
Forumeur alchimiste ‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, ImamZaman47 a dit :

Salam alaykum / Bonjour Vampy2023,

Merci pour cette réflexion approfondie, elle enrichit vraiment le débat. Ce que vous évoquez est à la fois complexe et profondément humain, et je tiens à souligner l’importance de vos interrogations, car elles touchent au cœur des mystères de l’existence et de la foi.

Je suis d’accord avec l’idée que simplifier des sujets aussi vastes peut parfois nous éloigner de leur véritable essence. La souffrance, qu’elle soit physique ou existentielle, est en effet un terrain où chacun cherche à trouver un sens ou un équilibre. La patience, comme vous le dites, n’est peut-être pas toujours la réponse immédiate ou suffisante dans des situations extrêmes, mais elle peut devenir un refuge ou une force dans un monde qui ne nous épargne pas.

En Islam, la soumission à Dieu (soumission volontaire et non contrainte) ne signifie pas une abdication de notre humanité, mais plutôt une acceptation que certaines choses échappent à notre contrôle. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se révolter contre les injustices ou chercher activement des solutions pour alléger la souffrance — bien au contraire. L’action, guidée par l’amour et la compassion, est essentielle.

Quant à votre réflexion sur l’apprentissage par la douleur, elle est très pertinente. Dans la tradition islamique, il est enseigné que chaque épreuve a une sagesse cachée, même si nous ne la comprenons pas sur le moment. Cela ne minimise pas la douleur, mais ouvre une porte à l’espérance : celle que nos efforts et notre patience ne sont pas vains. Nelson Mandela, que vous citez, incarne cette résilience admirable.

Enfin, vous posez une question profonde : “Pourquoi vivre dans un monde cruel ?” À mon sens, c’est précisément parce que le monde peut être cruel que l’amour et la solidarité deviennent des réponses d’autant plus précieuses. Dans l’Islam comme dans d’autres spiritualités, la croyance dans la récompense divine et dans un équilibre ultime permet de transcender, en partie, l’incompréhensible.

Votre réflexion est riche et mérite d’être prolongée. Je serais ravi de continuer à échanger avec vous si vous le souhaitez.

Bien à vous,

ImamZaman47

coucou

 

il y a une autre réflexion ... pourquoi s’élever ? ... je veux dire c'est bien de s’élever spirituellement mais entre le faire de façon personnelle ou le faire sur contrainte il y a une différence

 

je pense qu'un trisomique a autant de valeur qu'une autre personne ... donc je pense qu'une personne qui s’élève pas a autant de valeur qu'une personne qui s’élève ...

 

je pense particulièrement aux enfants ... ils savent certes peu mais avoir la chance de les côtoyer est très enrichissant ... je paraphrase souvent Alexandre Dumas fils en disant "enfant vous étiez si intelligent ...qu'es ce qui s'est passé ?"

 

en fait seule une personnes méchantes pose problème car elle nuit aux autres ...et encore sous certaines conditions Dieu la sauvera ...par exemple si elle se repent ... tout les autres a mes yeux me pose pas problème ... donc même les impatients

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×