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La nostalgie vient-elle plus tôt ?

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Easle

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 959 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
Le 24/06/2024 à 22:00, Easle a dit :

La nostalgie, non pas seulement des choses disparues, mais aussi des choses encore bien présentes, me semble liée à deux choses :

1 - Les plaisirs que nous en avons éprouvés

2 - Notre vitalité ou notre naïveté perdue

Or, d'une part les plaisirs, dans une société de la consommation et des loisirs, croissent, pour presque toutes et tous, mais si plus vite pour certains catégories sociales. De fait, la nostalgie n'arrivent-elle pas de plus en plus tôt, avec les contraintes qui s'accumulent et restreignent la consommation de loisir ou la rend cornellienne (dés le lycée avec un emploi du temps chargé en beaucoup de temps à passer en communication, puis avec la vie professionnelle qui limite encore les loisirs, puis une vie de famille qui les atomise ou les modifie fortement, etc.) ?

D'autre part, la vitalité, avec la malbouffe, les pollutions, la réduction du temps de sommeil pour consommer plus de loisirs sans y parvenir à volonté, la fatigue visuelle des écrans, la sur-communication épuisante, etc. et la naïveté, très vite désillusionnée par des apprentissages relationnels, durs, mais de plus en plus rapide grâce aux communications, aux tutos et conseils facilement disponibles, etc.  ne sont-elles pas bien plus vite attaquées, laminées, faisant rapidement passer les années à peine passées pour des souvenirs déjà lointains et touchants de plus de simplicité et de calme, ou même de bonheur ?

 

Il y a aussi la nostalgie de tous ces temps non encore advenus, tous ces lieux non encore visités, touts ces êtres non encore rencontrés, tous ces enfants non encore embrassés, toutes ces musiques non encore écoutées, toutes ces femmes non encore admirées, etc etc.

la vie me mène au gré

de ses vents

les miens n’en ai point trouvés

je suis sans vent

je cherche, ne sachant ni quoi ni où

 

je voudrai m’envoler

des ailes n’en ai point trouvées

alors je plane dans le silence

d’un utérus sans bruits

au dessus des cris je danse

 

je surf sur des surfaces liquides

soutenu par le chant des vagues

leur écume caresse mes pieds nomades

ma conscience devient légère et limpide

j’ouvre les yeux et je suis un homme

je ferme les yeux et je suis une plume

Juan

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